sirielle

L'honnêteté est importante. Mais il faut quand même être prudent. Parce que la tentation de faire office de puching ball doit rester modérée.

Sérieux, vous faîtes allusion aux problèmes de pieds... Vous faites dans l'humour trash... Quand j'évoquais les"œufs brouillés au fromage", c'était en référence aux brouilles causées par des susceptibilités exacerbées (selon l'expression "en faire un fromage") et pouvant alourdir les discussions. C'est sûr que ce n'est pas vraiment appétissant, en même temps ce n'est pas le but.

Par soucis d'adaptation au plus vaste public possible.

Premier degré ou pas, j'ai été assez amusée de vos réactions. Seulement j'ai souvent l'impression ici de marcher sur des œufs. Je m'y suis déjà essayée au second degré mais n'étant pas adepte des œufs brouillés au fromage susceptibles de provoquer des lourdeurs je reste prudente.

Personnellement je pense que celui qui est attiré par quelqu'un d'extérieur à son couple n'a pas forcément à en être considéré comme coupable. Je crois d'ailleurs qu'il doit être assez facile de l'assumer. Et que ce n'est donc pas forcément à son détriment sauf si l'amie est potentiellement dangereuse. J'ai été une fois par exemple directement mêlée sans le vouloir à une situation un peu similaire, donc il ne s'agit pas toujours uniquement "des affaires" du couple. Mais je me suis abstenue d'en parler à une personne qui m'est pourtant très proche pour différentes raisons. Cependant je ne me l'interdirais pas dans certaines circonstances, si les intérêts de mon amie en dépendaient par exemple. Et ce, sans malveillance vis-à-vis de l'homme concerné.

Bonjour Promethee_Hades . Il me semble que l'amour se quantifie au désir, aux émotions, aux sentiments et à ce qu'ils expriment. Dans la plupart des relations entre proches il est souvent possible d'être conscient de si on déplait un peu, beaucoup, si on laisse indifférent ou si on plait un peu ou beaucoup. En sachant que différents sentiments peuvent se mêler les uns aux autres et former une impression d'ensemble. Ce qui permet d'adapter son comportement aux autres comme on peut aussi adapter son comportement à ce qui nous plaît à nous-même. Je crois que ces sentiments peuvent parfois se percevoir dans les actes, les mots et les regards entres autres. Et qu'il est possible de les provoquer ou d'y être attentif. Or il est plus encourageant de donner de soi à quelqu'un à qui on plait qu'à quelqu'un à qui on déplait ou à qui on ne plait qu'un peu en couple, même si on peut aussi vouloir ou devoir faire évoluer positivement des relations difficiles. Et développer les domaines dans lesquels on est moins doué. Mais si on n'y prend pas garde on peut davantage avoir tendance à "soûler" les gens à qui on déplait, voire même ceux à qui on plaît, et à manquer à certains. Ou encore à ne pas savoir suffisamment ce qui pourrait plaire le plus à son conjoint parmi tout ce qu'on peut faire pour lui.

Il ne s'agit pas pour moi de juger l'homme, mais simplement de pouvoir être libre de parler sincèrement à son amie, sans forcément dramatiser pour autant. Ensuite, comme je l'ai déjà précisé, je ne pense pas qu'il soit toujours nécessaire d'en parler, ça dépend des cas.

"Dénoncer" est un bien grand mot à mon avis. C'est seulement une question de franchise parfois. Ce qui n'empêche pas que chacun puisse coucher avec qui il veut dans le cadre légal.

Tu ne me connais pas vraiment en réalité. J'ai ri de la vidéo de Petit Pois, même si je me suis intéressée vite fait au sens qu'elle y donnait. Et j'ai tendance moi-même à beaucoup tourner les autres en dérision, y compris leur humour d'ailleurs. Par contre je suis désolée que vous soyez froissés toi et d'autres et d'avoir apparemment donné l'impression de monopoliser la discussion, j'en suis très surprise, ce n'était pas du tout mon intention. (J'ajoute quand même en toute franchise que vous êtes limite agressifs gratuitement, mais je peux comprendre que chacun a ses états d'âme.)

Ne t'en fais pas. J'avais compris que c'était de l'humour. Mais tu dois bien savoir qu'on assimile généralement, humoristiquement souvent d'ailleurs, les gens qui se font berner à des pigeons. Il me parait donc logique que je me sois posée la question. Sans animosité rassure toi.

L'idée du pigeon, est-ce une allusion à la naïveté pour toi ou n'est-ce qu'une coïncidence?

Encore merci. Je n'aurai pas participé inutilement si tu as apprécié de me lire et c'est réciproque. Bonne soirée.

Merci, t'es sympa, j'aime beaucoup discuter avec toi moi aussi.

Beaucoup de gens ne feraient pas une maladie d'apprendre avoir été trompés, ils aviseraient simplement. Ce n'est pas un bouleversement important pour tout le monde, ça dépend entre autres de la durée du couple et de ses engagements. Si ils sont ensemble depuis une semaine par exemple, en parler peut n'être qu'une façon de prévenir son amie de ne pas trop prendre la relation au sérieux.

Parfois c'est important d'en parler si l'amie risque de se faire complètement avoir en ne le sachant pas par exemple. Par contre si elle se doute déjà de quelque chose ou que ce n'est pas vraiment important pour elle, voire qu'elle en fait tout autant entre autres il n'est pas forcément nécessaire d'en parler et de s'immiscer dans sa vie privée à mon avis. Et il y a encore d'autres contextes particuliers. C'est donc à juger au cas par cas selon moi.

Le problème c'est que quand on critique l'humour et ses aspects négatifs certains pensent que c'est parce qu'on n'a pas conscience de la subjectivité, du second degré, qu'on est trop susceptible ou coincé, etc... Ils ont peur de ne plus pouvoir rire librement. Mais à mon avis, si on ne peut plus le critiquer, l'humour peut devenir aussi tyrannique que la censure peut l'être. Et je crois que si certains humoristes réussissent particulièrement bien leur humour, c'est entre autres parce qu'ils savent en juger la qualité.

Je trouve personnellement que si l'humour peut révéler l'intelligence, l'humilité, la culture, la sagesse, etc... il peut tout aussi bien révéler la bêtise, la bassesse, la malveillance, etc... Ainsi que de nombreuses indications concernant les opinions et le ressenti. Et que bien que l'humour est essentiel, c'est trop facile de prétendre que quand il est véritablement mauvais, dans le sens par exemple discriminant (péjorativement), rabaissant, agressif, obscène, dangereux, ce n'est pas du vrai humour ou que c'est parce qu'on ne l'a pas compris.

Je pense qu'on peut se prédisposer à une certaine forme de spontanéité. C'est-à-dire que beaucoup d'actes peuvent être à la fois spontanés et réfléchis. Ce qui nous vient naturellement est souvent au moins un peu influencé par notre construction psychique et ce qu'on a retenu de notre expérience.

En même temps, Christèle, tu voulais connaître des avis différents du tien au sujet des relations amoureuses. D'habitude les gens se plaisent et s'attirent naturellement, sans que ça en arrive d'ailleurs forcément à un mariage et des enfants. Donc beaucoup agissent en fonction de ces attirances, même s'ils peuvent aimer aussi parfois être seuls. Il ne s'agit donc pas que de raison et de prise de position pour eux généralement, mais aussi d'adaptation à leur propre nature, comme tu souhaites le faire à ta façon toi aussi.

Je suppose que la plupart des gens varient au moins un peu leur style d'humour en fonction de ce dont ils parlent et de ceux à qui ils parlent bien qu'on puisse pratiquer plus particulièrement un style d'humour. On fait logiquement de l'autodérision lorsqu'il s'agit de soi, de l'humour noir lorsqu'il s'agit de sujets graves, des jeux de mots le plus souvent en s'adaptant au contexte, etc... Personnellement j'ai l'occasion de m'amuser de nombreux sujets dans mes journées, et donc souvent différemment. Mais c'est de l'humour spontané, pas calculé pour ce qui me concerne. Et ici à l'écrit je n'en fais que rarement.

Bien que je suis heureuse dans l'ensemble de mes "relations amoureuses" qui valaient la peine d'être vécues à mes yeux, je peux comprendre que dans certains cas on puisse être heureux aussi d'être seul ou préférer le célibat à certaines relations.

En effet "une vie de famille classique" peut sembler par de nombreux côtés rédhibitoire. Personnellement je conçois mes relations différemment aussi bien que l'aspect familial et parental soit précieux à mes yeux.

C'est vrai qu'on peut bien rater sa vie du moment que ça nous convient, mais je ne suis pas certaine que ça puisse vraiment convenir à qui que ce soit. Réussir sa vie signifie aussi réussir à être le plus heureux possible en faisant le nécessaire pour ça, et non pas copier à l'identique la vie plutôt réussie d'un autre ni les objectifs le concernant subjectivement. Bien qu'il existe aussi évidemment des objectifs qui sont les mêmes pour plusieurs individus, voire même pour tous.

Selon moi l'altruisme est une façon parmi d'autres de servir autrui. Ok, pas de problème, chacun son point de vue.

L'altruisme n'est pas le seul moyen d'être utile à son entourage. Les actes intéressés peuvent aussi l'être. Avec le sens du commerce ou du partage par exemple. Mais si réussir sa vie de femme ou d'homme c'est entre autres faire le bonheur de son conjoint grâce à son propre potentiel, ça peut être aussi altruiste.