Aller au contenu

sirielle

Membre
  • Compteur de contenus

    9 692
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par sirielle

  1. Pas forcément. Cela dépend desquels. Mais ce ne sont pas des hommes timides dans l'ensemble, loin de là, ce qui est souvent le cas aussi des sans-gêne, cependant l'un n'implique pas forcément l'autre bien sûr.
  2. Oui mais c'est insultant de stigmatiser les femmes qui portent des mini-jupes, des shorts ou des bikinis, etc... Il y a bien des situations où c'est assez sûr en réalité. C'est selon le contexte.
  3. Personnellement, je m'efforce de m'habiller joliment que je sois en jupe, en short, en jeans, ou autre, et en jeans aussi les regards peuvent être très libidineux, et la drague importante, ça ne fait pas tellement de différence en réalité. Les hommes se focalisent généralement davantage à l'intérêt que leur inspire la femme, qu'à sa tenue, à moins d'être particulièrement extravagante peut-être.
  4. Moi aussi j'ai été violée dans une rue de Toulouse entre autres une fois. Cela ne m'empêche pas de porter des mini-jupes de temps en temps si je le souhaite. Bien que je m'efforce d'éviter les situations trop risquées. Et j'estime que diaboliser radicalement le port de mini-jupes est insultant. Voire est souvent le propre des frustrés ou des jaloux, sauf évidemment si c'est inesthétique ou inapproprié, ce qui est loin d'être toujours le cas.
  5. Enormément de femmes, y compris très jolies, portent des mini-shorts ou des mini-jupes l'été, malgré les sollicitations masculines, que les pantalons sont loin d'arrêter. Ce sont surtout les femmes plus âgées ou ayant un souci physique qui s'en abstiennnent.
  6. Et donc, tu ne te mets jamais en maillot de bain sur la plage non plus?
  7. A mon idée il y a une différence entre le plaisir d'être objetisé(e), dans une certaine mesure, c'est à dire dans le sens d'être désiré(e) exclusivement pour son corps et le plaisir qu'il peut procurer, et d'être considéré(e) comme un morceau de viande, qui est plus péjoratif par rapport à la notion de proie que cela implique. Or être traîté(e) comme une proie, quelqu'un dont on abuse ou que l'on cherche à abuser, n'est pas raisonnablement souhaitable, et ce type de fantasme appartient à la perversion, qui donc, même si elle est consentie, est malsaine.
  8. Non pas "ouverte à toute proposition", mais vulnérable et facilement manipulable. C'est leur tendance entre autres à chercher à obtenir ce qu'ils veulent par la violence, ne serait-ce que morale ou plus.
  9. Son sens expliqué couramment dans les dictionnaires.
  10. C'est pourquoi j'ai dissocié le principe d'être simplement désiré, à celui d'être considéré comme un morceau de viande. En effet la viande ne renvoie pas uniquement à l'aspect corporel, mais aussi au principe de produit de consommation dont le rôle est de satisfaire même à ses dépens son consommateur ou son potentiel consommateur.
  11. Ce type de comportement (pas exclusivement masculin) que je qualifierais de dominateur ne provient pas forcément d'hommes me convenant ou avec qui j'ai une liaison. Parfois oui parfois non. Ceci dit effectivement certaines qualités ont un revers de médaille. Et j'ai tendance à fréquenter des hommes "audacieux".
  12. Dans beaucoup de relations il y a des avantages et des inconvénients. Ici j'évoquais un comportement étant à mes yeux grossier. Cela dit, une relation comportant de multiples facettes, les aspects positifs l'emportent parfois sur le négatif, ou inversement, selon les cas. Mais quoi qu'il en soit il est parfois constructif de mettre les choses à plat.
  13. J'ai cette impression régulièrement. D'avoir entre autres la sensation d'être considérée comme "à disposition" en tant que femme par des hommes qui m'indiffèrent ou me déplaisent, voire que je ne connais même pas dans certains cas. Du coup je me suis demandé comment d'autres voyaient le sujet.
  14. Il y a fréquenter et fréquenter. Du point de vue relations amoureuses j'ai fréquenté des hommes de différentes mentalités et cultures, bien qu'il y a quand-même un certain style d'homme qui me correspond plutôt, de par mon caractère entre autres.
  15. Il existe plusieurs cas de figure. L'un consiste en effet à faire peu ou pas de cas de la notion de consentement lors de rapports. Y compris par exemple en rusant pour entrer chez la personne sous de faux prétextes pour ensuite profiter éventuellement de la domination physique entre autres en cas de refus. Mais plus vastement, imposer une mentalité revenant par exemple à exiger de l'autre un comportement serviable dans divers domaines en tant que femme, n'allant que dans un sens. (Or même si on n'obtempère pas forcément, ou si au contraire, on subit au moins un peu l'iniquité d'un tel traitement.) Ou encore estimer qu'une femme n'a pas le droit de décider par elle-même de rompre, etc... Donc une telle situation peut être dans une certaine mesure tolérée, ou plus ou moins contrainte en cas d'opposition.
  16. L'une des caractéristiques du "morceau de viande" consiste justement à ne pas avoir le choix, à être destiné à satisfaire le consommateur (quel qu'il soit) bon gré mal gré.
  17. En tout cas mon propre cas n'est pas à l'origine de l'expression, relativement courante, loin de là. Elle est connue depuis bien longtemps.
  18. "Traiter une femme comme de la viande" ne se limite pas aux regards ou réflexions libidineuses de rue, qui ne s'y apparentent d'ailleurs pas systématiquement. Ce comportement peut se développer dans le milieu professionnel, sentimental, etc... Et porter un jeans par exemple n'en met pas à l'abri. D'autant plus que banaliser des tenues assez légères (parfois nécessaires) favorise davantage le respect qui leur est dû que de les diaboliser.
  19. L'entretien de fréquentations dont c'est l'attitude favorise ce type de traitement. Mais ce n'est pas forcément toujours le cas pour ces pratiques, et même hors de ce cadre, c'est un comportement relativement fréquent, dans bien d'autres contextes.
  20. A mon idée il y manque en tout cas la notion d'égalité des droits. Le "schéma" s'apparente au principe de prédateur/proie. La personne convoitée est par exemple considérée comme une proie à disposition, dont la consommation ou le formatage dépendent de l'intérêt que lui accorde ou lui destine le prédateur et de l'efficacité de sa stratégie, et le bien-être psychologique de cette proie n'a pas d'importance au fond pour lui.
  21. J'ai placé ce sujet dans "amour et séduction" car j'estimais qu'il était question de relationnel. Car à mon sens cette expression représente la mise en place d'une configuration relationnelle, y compris éventuellement par des inconnus, et pas uniquement des proches ou des amant(e)s, consommateur/produit de consommation. Ainsi le produit de consommation est censé satisfaire le consommateur, il est jaugé à cette fin, et l'inverse n'est pas vrai.
  22. Même dans une simple posture corporelle, ou une expression faciale, plus ou moins appropriée ou inappropriée au contexte, on peut trouver de l'intelligence ou de la bêtise, mais aussi de la beauté ou de la laideur, de l'élégance ou de la grossièreté, etc... C'est plutôt le psychisme que l'intelligence qui s'oppose au physique conceptuellement, auquel on peut aussi trouver plus ou moins d'intelligence, de beauté, d'élégance, etc... mais du domaine de la pensée, des sentiments, de l'imagination, ... Cela dit bien qu'opposés ces deux concepts, physique et psychisme, sont intimement liés et influent l'un sur l'autre.
  23. Un physique est bien plus qu'une simple image figée dénuée de sens. C'est un corps, en mouvement de son vivant, avec l'impact de ses actions ou attitudes et le ressenti sensoriel qu'il provoque et inspire.
  24. Le physique est plus attrayant potentiellement car il reflète plus ou moins l'intelligence par son attitude et bien d'autres qualités aussi. De même qu'un ebook matériellement par exemple, apporte encore davantage que seulement l'intelligence qu'il contient dans ses écrits ou illustrations entre autres. (Toutefois la confusion courante entre les concepts "physique" et "beauté" est réductrice et souvent trompeuse.)
×