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sirielle

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Tout ce qui a été posté par sirielle

  1. sirielle

    Le partage

    Le parent de l'enfant, surtout si jeune, est censé surveiller ses affaires et intervenir si nécessaire... Ainsi que veiller à ce que ses interactions avec les autres enfants se passent bien, d'autant plus dans un lieu prévu pour qu'ils puissent jouer ensemble. Normalement lorsqu'un adulte côtoie des enfants il se doit de faire preuve d'assez de douceur avec l'ensemble des enfants, et pas uniquement avec celui qu'il accompagne.
  2. sirielle

    Le partage

    Parfois oui parfois non. La politesse demande de savoir s'adapter au contexte. Mais encore une fois, si les états d'âme des enfants ainsi rabroués sans ménagement n'ont pas d'importance, alors les états d'âme de cette femme face aux regards réprobateurs n'en ont pas non plus.
  3. sirielle

    Le partage

    Dans ce cas il n'y a pas à se plaindre si les parents des autres enfants estiment qu'il s'agit d'un comportement grossier que d'estimer qu'ils ne méritent aucune explication même brêve pour le refus. Chacun ses inacceptations.
  4. sirielle

    Le partage

    Il s'agit de jeunes enfants discutant dans une aire de jeux, pas d'agresseurs. Il n'est pas difficile de répondre à la rigueur si vraiment le prêt, même de seulement quelques instants, est gênant "Il ne peut pas, il attend une amie, c'est pour elle qu'il les a apportés." pour l'aider. C'est plus gentil, plus approprié socialement, et ça ne vaut pas plus cher que de dire "C'est bien de dire non, il faut savoir le dire." qui est beaucoup plus sec et méprisant pour les autres enfants.
  5. sirielle

    Le partage

    Il est question d'un parc pour enfants. Et la demande des autres enfants peut s'apparenter à une prise de contact. Ils viennent lui parler, ils montrent qu'ils apprécient ses jouets. La moindre des choses dans ce cas de la part de la mère est de donner une explication gentille et assez fondée en réponse. Comme par exemple "Il attend une amie, il les a apportés pour elle, alors seulement un instant." Quant à moi, oui il y a des circonstances où j'estime qu'il serait impoli de refuser une demande de prêt par des inconnus, comme l'utilisation temporaire d'un stylo, d'une carte, etc... si j'en ai le temps. Ou alors en cas de refus il faut répondre assez poliment et non pas "J'ai le droit de dire non donc je le dis." ou "J'ai pas envie."
  6. sirielle

    Le partage

    C'est dans ce sens que j'ai considéré précédemment qu'"apprendre à poser correctement des limites passe par savoir faire des compromis modérés, trouver la juste mesure". Il est facile pour un parent de récupérer gentiment les jouets lorsque l'enfant en a besoin. Et ainsi l'ambiance entre les enfants est bien plus sympathique que "Envoie-les ballader, c'est ton droit.", sans plus d'égard.
  7. sirielle

    Le partage

    C'est juste que dans ce contexte c'est impoli et l'argumentation trop faible (dire non par principe, réserver les jouets pour une fillette absente sans même l'expliquer aux enfants...).
  8. sirielle

    Le partage

    Il semble que la fillette n'était pas encore présente, et quoi qu'il en soit il aurait pu alors cesser le prêt ou de jouer avec les autres à son arrivée, ou encore mêler la fillette au groupe. Et si les autres enfants abusent du prêt, les parents sont là pour les recadrer.
  9. sirielle

    Le partage

    Et puis l'intérêt d'un parc pour enfants, c'est aussi justement qu'ils s'amusent ou fassent connaissance les uns avec les autres. Apprendre à poser correctement des limites passe aussi par savoir faire des compromis modérés, trouver la juste mesure.
  10. sirielle

    Le partage

    La comparaison d'avec le sandwich est déplacée, il s'agirait alors d'un don, et non plus d'un prêt éphémère. A mes yeux sa réaction est trop radicale éducativement. Elle aurait pu conseiller à son fils de prêter seulement un peu, voire de jouer avec eux, ce qui m'aurait paru plus souple et plus sociable dans ce contexte d'aire de jeux pour enfants.
  11. Je ne faisais pas particulièrement référence aux charos dans le sens coureurs de jupons en tout cas pour ma part, mais aux personnes abusives (agressives, manipulatrices, etc...) pour obtenir des rapports sexuels. A mes yeux, cultiver plusieurs relations en parallèle est un droit dans l'absolu, et ça n'empêche pas forcément d'être assez respectueux. D'autre part, ceux n'agissant pas ainsi peuvent aussi être éventuellement abusifs.
  12. Pour certains "la faim justifie les moyens", pourtant, même dans le cas d'attirance sexuelle, les règles de "savoir-vivre", de civilité, sont censées s'appliquer suffisamment.
  13. Ce n'est pas le sens que je donne personnellement à cette expression, et être aimé pour son corps est naturel à mes yeux dans un certain cadre. Si j'ai posé la question, c'est avant tout pour connaître justement l'interprétation que pouvaient en faire d'autres personnes que moi. D'autant plus que cette expression s'utilise aussi potentiellement hors cadre sexuel. Mais contrairement à l'expression "objet sexuel", elle implique intrinsèquement une consommation plus destructrice, comme je l'ai évoqué à diverses reprises sur ce sujet. C'est à dire quelqu'un(e) qui se devrait d'être au service du consommateur, si ce dernier le choisit ou l'envisage, sans avoir son mot à dire, car c'est le rôle qu'on lui a attribué, quitte à ce que ce soit à ses dépens. Etre "considéré(e) comme un morceau de viande" peut être motivé entre autres par le désir sexuel, mais ça ne s'y limite pas, d'où l'expression par exemple dans ce même cadre de "prédateur sexuel", qui, là aussi, n'est pas seulement un individu désirant, celui-là est offensif.
  14. Un corps humain est bien plus qu'une simple enveloppe, il est l'incarnation de soi, et donc de davantage que sa seule intelligence, aussi de ses émotions, ses ressentis, etc... Et son attractivité dépend aussi de son expressivité. Car expression corporelle et expression intellectuelle diffèrent même si elles influent l'une sur l'autre.
  15. Ce n'est pas moi qui l'ai bloqué sur mon sujet. D'ailleurs pour moi sa participation était acceptable.
  16. Partir juste après des ébats peut aussi n'être qu'une question d'emploi du temps serré, et ça n'empêche pas forcément de se revoir par la suite.
  17. Pas forcément aucune ou plus ou moins. L'empathie peut être présente dans certains domaines et pas dans d'autres. De même que même une personne abusive pour certaines raisons peut avoir une certaine éthique en parallèle, et certaines limites. Cependant le parallèle d'avec la viande reflète entre autres qu'un animal mort a besoin de moins d'égards que s'il était vivant, et souligne donc ce manque de considération pour quelqu'un.
  18. Lorsque l'on habite en ville, que l'on a des contraintes professionnelles et sociales entre autres, on en choisit d'autant moins les gens que l'on croise ou que l'on doit côtoyer par obligation. Chacun ses responsabilités, et si l'on a un comportement déplacé, on en est responsable, pas ceux qui le subissent, qu'il serait regrettable de culpabiliser gratuitement. Etre assez prudent à nos yeux est une chose, (sachant que la prudence demande éventuellement d'anticiper le comportement d'autrui sans exagération dans un sens ni dans l'autre, ce qui n'est pas toujours évident) , se couper du monde faute de quoi on serait jugé responsable de tout irrespect à notre égard en est une autre. D'autre part tout n'est pas tout noir ou tout blanc, on peut critiquer le comportement d'une personne sans forcément la bannir radicalement de ses relations au moindre faux pas. Voire chercher à trouver un terrain d'entente par le dialogue entre autres. C'est un principe de tolérance sociale.
  19. A mon sens cela revient par exemple à être traité comme un produit de consommation dont on peut s'approcher ou que l'on peut utiliser sans égard, en ne tenant compte que de son propre intérêt et sans se soucier des éventuels torts qui lui sont causés. Un exemple d'utilisation de l'expression:
  20. Pas forcément. Cela dépend desquels. Mais ce ne sont pas des hommes timides dans l'ensemble, loin de là, ce qui est souvent le cas aussi des sans-gêne, cependant l'un n'implique pas forcément l'autre bien sûr.
  21. Oui mais c'est insultant de stigmatiser les femmes qui portent des mini-jupes, des shorts ou des bikinis, etc... Il y a bien des situations où c'est assez sûr en réalité. C'est selon le contexte.
  22. Personnellement, je m'efforce de m'habiller joliment que je sois en jupe, en short, en jeans, ou autre, et en jeans aussi les regards peuvent être très libidineux, et la drague importante, ça ne fait pas tellement de différence en réalité. Les hommes se focalisent généralement davantage à l'intérêt que leur inspire la femme, qu'à sa tenue, à moins d'être particulièrement extravagante peut-être.
  23. Moi aussi j'ai été violée dans une rue de Toulouse entre autres une fois. Cela ne m'empêche pas de porter des mini-jupes de temps en temps si je le souhaite. Bien que je m'efforce d'éviter les situations trop risquées. Et j'estime que diaboliser radicalement le port de mini-jupes est insultant. Voire est souvent le propre des frustrés ou des jaloux, sauf évidemment si c'est inesthétique ou inapproprié, ce qui est loin d'être toujours le cas.
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