sirielle

Oui et non, les parents et parfois l'école, etc... peuvent avoir un rôle à jouer, psychologiquement et sans excès, pour la préparation des enfants à leur vie d'adulte, avec de la pédagogie. D'autant qu'évidemment les enfants peuvent s'intéresser au fur et à mesure de leur croissance à ces questions, ce qui est normal. Toutefois, je trouve en revanche que ces déguisements sont quand-même de mauvais goût.

Un tel défilé n'est pas à proprement parler un évènement pédophile, fort heureusement.

Personnellement je ne serais pas en faveur d'un tabou radical concernant la sexualité chez les enfants, qui existe dès le plus jeune âge, bien qu'il est essentiel que chaque enfant grandisse évidemment à son rythme sans brûler les étapes. Faire de la sexualité un tabou radical pour les enfants est dangereux aussi, il faut trouver une juste mesure. Ceci dit ils n'ont pas pour autant à mon avis à être instrumentalisés par les lobbys sexuels libertaires.

Oui mais ça aurait pu, et ça aurait été sans doute plus naturel. Un jeune enfant se projette naturellement dans sa vie d'adulte à venir, et peut aimer par exemple emprunter parfois les vêtements de ses parents, se dessiner une barbe, mettre des chaussettes dans une brassière, porter un peu de maquillage, etc... D'eux-mêmes ils peuvent aimer s'en amuser un peu sans que ça ne soit malsain. Mais ici on voit clairement qu'il s'agit d'une démarche adulte, et non enfantine, ou en tout cas non inspirée par l'idée que se font les enfants des adultes ou de ce qu'ils deviendront peut-être.

Au-delà de la projection en tant qu'adulte sexué pour un enfant à l'occasion d'un déguisement censé amuser, le porte-jarretelles comme vêtement "sexy" me paraît légèrement ringard, ce qui fait ressortir l'influence de clichés adultes, et non pas enfantins, dans ces déguisements.

Visée, oui et non, je ne l'ai pas pris personnellement même si, comme vous l'avez compris, j'assume complaisamment ma part narcissique dans l'absolu, et par là-même je défends aussi, dans une certaine mesure donc du moins, celle des autres.

Et en conséquence dans ta critique tu n'es aucunement dans l'amour d'autrui, de celui et ceux qui s'admirent parfois plus précisément, mais dans son dénigrement total.

D'après Wikipédia le bidet revient à la mode en France depuis 2020 pour l'hygiène, le tourisme et l'écologie, et l'est toujours grandement, voire est systématique, dans d'autres pays, y compris européens. https://fr.wikipedia.org/wiki/Bidet_(meuble)

J'en ai un et je le trouve très utile pour les toilettes intimes ajoutées aux douches quotidiennes entre autres...

Il existe certainement une part de la population, aussi au-delà des professionnels psy, encourageant ne serait-ce que modérément le narcissisme, un peu comme on peut encourager l'amour-propre et la confiance en soi en estime de soi, malgré la diabolisation populaire aussi nourrie par les affres de la condition physique humaine commune. Non pas forcément donc un narcissisme tout à fait inconditionnel, mais un narcissisme laissant sa place à l'admiration de soi-même régulièrement pour de bonnes raisons dans une démarche de bien-être avec soi-même et non pas de surestime de soi, ni d'égocentrisme outrancier. Mais quoi qu'il en soit en effet le regard d'autrui peut grandement nous influencer dans l'amour-propre et le narcissisme que l'on ressent. Certains regards nous désigneront ou valoriseront des qualités, des atouts, auxquels on n'aurait pas ou moins prêté attention sans ces regards, ou inversement. Cependant ces regards-là peuvent donc aussi inciter au narcissisme sans le vouloir, (en vantant à répétition la beauté d'une personne par exemple), parce que leur but peut n'être pas en finalité de partager leur propre admiration avec son "objet" mais d'en tirer profit autrement. Le contraire est possible aussi, se réfugier dans le narcissisme pour compenser une ingratitude extérieure prononcée... Et ceci dit donc le regard d'autrui et son jugement, s'ils peuvent être influents dans le sens de la lucidité sur soi de celui qu'il loue, peut aussi parfois le tromper dans l'image qu'il reflète. Soit par exemple si la subjectivité du regard est interprétée comme commune à tous, ou encore parce que les louanges du regard sont excessives voire partiales mais admises telles quelles, et dans ce cas le narcissisme peut se teinter d'orgueil bien que l'orgueil risquera de mettre à mal l'amour propre en fin de compte le cas échéant... Toutefois le narcissisme se forge avant tout avec son propre regard sur soi-même, il n'est pas le plaisir d'être admiré par autrui, mais le plaisir de la propre admiration de soi, or un regard sur soi-même comporte forcément une part d'objectivité car il est aussi sensoriel, spontané. Et on n'a pas à mon avis à culpabiliser quelqu'un pour les émotions qu'il ressent, à la rigueur on le peut éventuellement pour ce qu'il en fait (ou ce qu'il n'en fait pas), ce qui est secondaire.

J'utiliserais plutôt le terme excès qu'extrême, ce dernier n'étant pas forcément péjoratif, pour ma part, mais sur le fond je suis d'accord, malheureusement les plaintes infondées ou abusives par exemple peuvent nuire aux véritables victimes.

Le féminisme excessif est couramment critiqué lui aussi, il a de nombreux détracteurs et critiques y compris parmi les femmes, il faut y faire la part des choses sans se substituer au système judiciaire sans assez d'éléments sur les affaires, publiques aussi parce qu'utiles aux avancées culturelles.

La "guerre des sexes" actuelle représente entre autres une sorte de révolution féministe ayant pour but de réfréner les abus sexuels facilités par la domination physique ou sociale masculine. Cette libération de la parole des victimes peut malheureusement générer quelques dérives, diffamations et opprobres blessants mais elle se justifie à la base par la nécessité d'un changement profond en faveur du respect des personnes vulnérables en sexualité. Evidemment cela crée des tensions entre hommes et femmes et ternit, à tort ou à raison, des personnalités qui étaient aimées et admirées. Mais ça n'enlève pas toute reconnaissance sociale non plus aux hommes, loin de là, seulement cette reconnaissance ne justifie pas tout et le revers de la médaille de la célébrité peut être d'être davantage montré en exemple.

J'ai de nombreuses photos de famille affichées chez moi. Par exemple j'ai 4 grands cadres multi-photos et quelques cadres photo unique au mur, sur pied ou aimantés. Ma famille est nombreuse entre autres parce que ma mère a eu 11 frères et soeurs, qui ont eu eux-mêmes des enfants, etc, etc... (Mais j'ai aussi de nombreux tableaux "habillant" les murs de divers artistes (peintures, papyrus, broderie ancienne,...) ainsi que des photos de paysages souvenir (dont de divers lieux d'habitat de ma famille)... Et j'ai de plus un grand tableau me représentant peint par une artiste australienne de ma connaissance.) Je m'efforce que l'ensemble soit harmonieux avec le style et les couleurs de chaque pièce, et sans surcharge. La qualité de ma décoration d'intérieur compte pour moi, j'aime que mon logement soit artistique.

Au-delà de "se faire une raison" ou rompre existe aussi par exemple le dialogue possiblement constructif entre autres... Bien souvent la confiance dans un couple s'acquiert au fur et à mesure par des marques d'attentions et des preuves de sincérité, même si l'on est dragué régulièrement par ailleurs, ce qui est relativement courant pour beaucoup parce que la séduction sexuée en société fait partie de la vie quotidienne, c'est un aspect important du relationnel de tous les jours. Quoi qu'il en soit, on peut tolérer quelques défauts contre lesquels on n'a pas vraiment de remède dans un couple, parce que le positif en vaut la peine et l'emporte, y compris par rapport aux autres possibilités de relation, mais lorsqu'une relation de couple devient trop destructrice, insatisfaisante, pour l'un, l'autre ou les deux qui le composent, et qu'aucune solution assez efficace ne semble accessible, la rupture peut finir par s'avérer la meilleure option.

https://www.psychologue.net/articles/narcissisme-sain-et-pathologique-quelles-differences https://www.slate.fr/story/244556/narcissisme-normal-pathologique-trouble-personnalite-estime-soi

Mais aurait-on vraiment peur d'être très admiratif de sa propre image, ou bien plutôt de manquer de la considération de celui qui l'est (et donc de penser à soi dans ce refus du narcissisme de l'autre)? Au fond il me semble que la diabolisation du narcissisme reflète souvent la frustration de ceux qui manquent d'amour-propre qu'un sentiment d'être maltraité par le narcissisme (qui n'est pas l'égoïsme ni l'orgueil). En réalité n'être pas du tout narcissique, jamais, révèlerait une profonde mésestime de soi. Et refuser radicalement qu'une personne puisse s'admirer plutôt que de se tourner vers quelqu'un d'autre ou soi-même, lorsque c'est donc aussi manichéen, c'est projeter sur autrui sa propre impuissance pour la normaliser, culpabiliser autrui (sous un prétexte de principe d'altruisme perpétuel par exemple...), d'avoir un bien-être personnel autonome que soi on croit ne pas pouvoir avoir et auquel on ne discerne donc pas d'intérêt pour soi-même... Ou bien aussi, le narcissisme peut être diabolisé par la "psychologie de comptoir", c'est à dire des idées véhiculées socialement grossièrement formulées, excessives, ou bien souvent justement le manichéisme simplifie outrancièrement la question.

L'admiration de soi-même et de son image peut aussi être régulière, relativement fréquente, sans n'être pour autant l'unique facette d'une personnalité. A partir du moment où elle est assez souvent présente, elle représente un trait de personnalité marqué même s'il n'est pas le seul trait de personnalité. Mais le narcissisme n'est pas n'importe quelle "estime de soi", c'est l'admiration de sa propre personne. On peut par exemple se soigner parce que l'on s'est blessé, on se traite alors avec estime et considération pour sa propre santé, mais ce n'est pas du narcissisme. Or si l'on ressent naturellement de l'admiration pour soi-même, cela peut être la conséquence d'un épanouissement positif de soi, donnant accès à une consécration personnelle.

Et le narcissisme correspond alors à un acquiescement à ces questions, plus qu'une quête de l'admiration de soi-même, il est sa concrétisation, effectivement possiblement obtenu aussi par des efforts ou du travail.

On peut beaucoup apprendre de soi-même. Comprendre le sens de ses émotions, le sens de son ressenti, discerner ses propres aspirations profondes, organiser sa propre réflexion, etc... peut même s'avérer essentiel pour faire les bons choix. "Amoureux de soi-même" est davantage une métaphore de l'admiration de sa propre image qu'une réalité au premier degré. Mais l'admiration reste une forme d'amour, parmi tant d'autres. Si l'on ne s'aime pas soi on ne peut pas aimer beaucoup l'autre, car l'autre est similaire à soi en bien des points. Si l'on n'aime pas d'ailleurs par exemple cette tendance naturelle à veiller sur son propre bien-être, à l'esthétique y compris de soi-même, à se faire du bien à soi, on ne peut pas aimer tout à fait l'autre car l'autre porte aussi en lui cette tendance.

A mon avis il ne faut pas trop s'encombrer de principes bien-pensants. Etre assez honnête avec les autres et soi-même, et accepter que les liaisons doivent n'être parfois que temporaires et parfois à vie (et que toute liaison n'est pas bonne à prendre ou à attiser/raviver évidemment) en fonction de l'évolution des affinités. Essayer de partager des bons moments en couple assez souvent, voire d'y allier l'utile à l'agréable, malgré l'adversité, que ce soit avec l'un.e ou avec l'autre, tant qu'un désir réciproque sain et assez respectueux de chacun.e est présent ne serait-ce qu'en suspens c'est l'essentiel dans le domaine amoureux, mais sans trop s'impatienter ni chercher à forcer le destin car "chaque chose en son temps". Et puis pour le sex appeal, il faut veiller sur sa santé, son apparence et son amabilité, voire aussi se rendre assez disponible.

Pas de souci, les problèmes financiers sont l'une des causes classiques de mésentente conjugale.

"Contexte social" et "Niveau de vie" sont deux concepts différents.

C'est une réalité même s'il existe diverses causes compliquant la protection des victimes de violences conjugales, et non pas une ou deux. Le problème est complexe et ne se résume pas en trois mots, donc je préfère éviter de digresser sur ce thème.

C'est pourquoi j'ai évoqué la prudence. Les risques existent mais pour vivre sa vie de femme (ou d'homme) il faut quand-même d'après moi concrétiser des relations en fonction de son attirance, sinon on passe à côté de sa vie. J'ai connu des relations un peu violentes moi aussi, il est vrai que c'est relativement courant (et dans certains cas gravissime), on peut s'employer aussi malgré tout, dans la mesure du possible, à prendre certaines précautions pour s'en protéger sans pour autant rayer radicalement de la carte toute relation amoureuse, dont on ne sait évidemment pas tout à fait à l'avance comment elle va tourner. (Cela dit concernant les violences conjugales, bien souvent d'autres raisons que les sentiments et l'attirance entrent en compte et compliquent les séparations, un contexte social, etc... mais ça éloigne un peu du sujet.)