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Tout ce qui a été posté par sirielle
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Pourriture de SPA
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Cette idée selon laquelle il faudrait écraser les autres pour réussir me semble contradictoire. Ceux qui sacrifient une partie de leurs relations pour réussir échouent forcément dans certains domaines. Je crois justement que la réussite personnelle dans son ensemble dépend d'une bonne attitude à l'égard des autres. Le relationnel me parait même être une des conditions les plus essentielles à la réussite personnelle, beaucoup plus que la volonté de réussir.
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Sauf qu'un engagement téléphonique ne se prend pas à vie, et que s'engager à vie dans une relation dont l'essentiel désir dépend de la qualité presque infaillible de cette relation est risqué. Je conçois l'existence de relations importantes à la fois par leur essentiel sentimentalement et par leur caractère temporaire. En réalité le mariage peut aussi être envisagé comme possiblement temporaire. Mon idéal à moi consiste à avoir une vie sentimentale riche faite possiblement de plusieurs relations et d'autonomie, que je sois célibataire ou mariée. Et pour moi la médiocrité serait de me limiter à une seule exclusive à vie par principe et parce que c'est possible. Pourtant je peux comprendre qu'une unique relation sentimentale à vie puisse être aussi appréciable. Je t'explique cependant qu'il existe d'autres idéaux et que le célibat et la séparation (sans qu'elle signifie forcément que la qualité de la relation était insatisfaisante durant un certain temps) peuvent être objectivement jugés parfois comme des réussites. Qu'est-ce que t'apporte l'engagement à vie? Il est possible pourtant d'avoir une relation à vie sans s'y être engagé. Ce que tu écris signifie que son intérêt est d'obliger la continuité de la relation si on n'en veut plus. Je ne peux pas considérer ça comme une réussite satisfaisante. La fin d'une relation ne s'explique pas forcément par un défaut comportemental de l'un de l'autre ou des deux ou encore par un défaitisme répréhensible. Elle peut être simplement le début d'autre chose.
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Pour une relation amoureuse de même valeur, certains choisiraient de se marier et de se promettre l'exclusivité à vie et d'autres pas. Toi apparemment tu considères que la médiocrité consiste à divorcer quand on s'est engagé à vie, et moi je considère que la médiocrité consiste à se marier à vie à tort. L'avantage avec mon point de vue selon moi c'est qu'il laisse la porte ouverte aux relations temporaires comme aux relations à vie comme au célibat temporaire sans dénigrer aucune de ces possibilités dans l'absolu. Le tien en revanche n'admet idéalement que les relations à vie et exclusives. A mes yeux il est un échec au point de vue liberté. Tout le monde pourrait s'y soumettre comme ça a déjà été plus ou moins le cas auparavant (surtout en apparence), au risque plus élevé d'une vie sentimentale médiocre. L'interdiction (même seulement morale) de divorcer conduit à être prisonnier d'une relation précieuse temporairement mais pas forcément satisfaisante à long terme quoi qu'on fasse. Et lorsque le mariage n'est pas considéré comme un engagement à vie mais seulement l'officialisation d'une union, le divorce n'est pas un échec mais seulement la fin de cette union.
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Il vaut mieux ne pas faire de promesse qu'on n'est pas certain de pouvoir ni de devoir tenir, dans le cas contraire on risque forcément l'échec de la promesse. Ton raisonnement conduit à penser qu'on ne devrait jamais changer d'avis puisqu'ainsi on met en échec sa position de départ qui est contestée et donc qu'on se met soi-même en échec. Or il peut être justement judicieux de mettre en échec sa position de départ si c'est pour en adopter une meilleure. L'échec n'est pas toujours péjoratif. Si une mauvaise idée échoue, c'est tant mieux, il vaut mieux son échec que sa réussite. Evidemment il vaut mieux être infaillible que devoir changer d'avis, mais il vaut quand même mieux changer d'avis que d'être borné. Certaines histoires sentimentales ont une valeur indéniable temporairement, mais si on s'acharne à vouloir les faire durer indéfiniment elles peuvent devenir nocives. Une unique relation sentimentale à vie convient à certains, et d'autres s'épanouissent plutôt avec plusieurs. Dans les deux cas cela peut constituer une réussite ou un échec ou les deux.
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Je reconnais surtout qu'il peut y avoir échec quand on s'engage dans un mariage à vie. Mais l'échec d'un engagement peut aussi contribuer à la réussite d'une vie puisque tu joues sur les mots. Le divorce peut donc représenter aussi la réussite d'une séparation.
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Divorcer peut être estimer qu'on a eu tort de se marier, si du moins on l'a fait pour que ce soit à vie. Et pas qu'on n'est pas à la hauteur du mariage sacré. Certains ne se marient que pour la célébration que ça représente, ou pour la religion sans pour autant adhérer à tout ce qui lui est associé, ou pour des raisons pratiques, traditionnelles, familiales, etc... On peut considérer que l'échec n'est pas de ne pas avoir réussi à se contenter toute la vie d'un même couple et de donc divorcer mais d'avoir voulu se marier définitivement à tort. L'échec de l'engagement ne prouve donc en aucun cas la valeur du mariage ni celle de l'idéalisation exclusive sentimentalement d'une unique relation à vie.
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Une rupture peut-être en réalité réciproquement voulue ou acceptée sereinement sans qu'elle soit forcément causée par un conflit. Par exemple il est possible de cesser une relation parce que les lieux de vies s'éloignent ou parce que sa brièveté était anticipée. Une relation de passage. Ou même d'avoir une relation faite de plusieurs épisodes temporaires. Ou encore parce que les personnes, ayant changées ou pas, elles sont à présent attirées par quelque chose de différent, sans que l'un l'autre ou les deux n'en soient jugeables indésirable dans l'absolu pour autant. Quant aux "critères du marché", chacun fait effectivement avec son potentiel de séduction, mais celui-ci est nécessaire aussi pour une relation à long terme épanouie. A partir du moment où l'on considère que les séparations positives sont essentielles à la richesse et la liberté relationnelles, on peut les vivre sereinement. Tu peux avoir plusieurs amis. Certaines amitiés durent, d'autres pas pour différentes raisons. Et quand ça ne dure pas on n'est pas obligatoirement effondré car l'important est d'avoir eu une bonne relation. Ce n'est pas la fin de tout. Qu'un livre ait une fin n'enlève pas forcément de valeur à celui-ci. Cela ne signifie pas forcément qu'il était trop nul pour durer mais qu'il a exprimé tout ce qu'il souhaitait ou pouvait exprimer. Et on peut passer à autre chose sereinement et sans tristesse même si on l'a beaucoup aimé. Peut-être en lira-t-on un autre du même auteur à l'avenir. Quoi qu'il en soit si on aime lire, il y a de nombreuses possibilités. Il n'est pas forcément plus épanouissant de se limiter à un seul auteur même si on l'adore et qu'il cumule les qualités. L'autonomie est précieuse.
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Nombreux sont ceux pour qui la réussite sentimentale consiste à fréquenter une ou plusieurs personnes lors de leur existence au gré de leurs attirances réciproques et de leurs sentiments sans avoir pour principe ni idéal de se limiter absolument à une seule relation.
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Le culte de la médiocrité est souvent une façade illusoire, l'expression maladroite d'un appel à la tolérance, au respect, à l'humilité et à la considération. Parfois aussi un défaitisme lié aux normes sociales par soucis de modérer l'espoir et d'encourager l'adaptabilité. L'égocentrisme dans le domaine de la réussite (vouloir être le meilleur) appartient lui aussi au culte de la médiocrité. Il est d'ailleurs possible d'être le meilleur tout en étant médiocre. L'ambition véritablement admirable, et mettant la barre bien plus haut consistant à viser la réussite collective à travers la sienne propre.
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Sauf qu'un caillou peut effectivement être considéré comme seulement positif, une blessure en revanche par exemple, ne le peut pas. "Normalement" on peut autant apprendre du négatif que du positif car l'apprentissage n'est pas ce dont il s'inspire.
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L'utilité de ses tentatives font que celles-ci n'étaient pas que des échecs, comme toute expérience, même négative, peut être enrichissante lorsqu'on réussit à en tirer profit. Cependant chaque essai à réussir dont l'objectif n'était finalement pas atteint était bel et bien un échec de ce même objectif.
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L'échec ne dépend pas forcément de la volonté, il dépend avant tout de l'objectif, qu'il soit ou non conscient. C'est la quantité de la vie qui dépend de sa durée, pas sa qualité. En revanche la durée de la vie peut dépendre de sa qualité, mais le principal concerné n'en est pas le seul responsable.
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Réussites et échecs n'appartiennent pas qu'à l'imagination ou l'intellect humain. Tous les êtres vivants en dépendent. La nature ne se "contrefiche" certainement pas de ses échecs et réussites puisqu'elle évolue et s'adapte en fonction de ceux-ci. Au sujet de Nietzsche, cela confirme que lutter contre la maladie, et donc l'échec objectif, contribue à la santé mentale appartenant entre autres (dont la santé physique) aux objectifs communs.
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Certains idéaux, besoins et objectifs sont naturellement présents, qu'on le veuille ou non, comme la santé, la justice, la nutrition, la sécurité, le sommeil, la survie, etc... Donc lorsque ceux-ci ne sont pas suffisamment atteints, la nature (dont nous sommes un composant) est en échec. La famine est donc un échec au point de vue nutritionnel, l'accident est un échec au point de vue sécurité, l'idiotie est un échec au point de vue intelligence, etc... Et ce, que l'on tente individuellement ou pas d'atteindre les objectifs que la nature nous impose. La négligence pouvant conduire elle aussi à l'échec. Si l'on réussit à ne pas atteindre les objectifs dont on dépend, on réussit à être en échec. La réussite subjective ne garantit donc pas l'absence d'échec objectif et inversement l'échec subjectif ne garantit pas l'absence de réussite objective. Car les notions d'échec et de réussite ne dépendent pas forcément de la volonté subjective. Mais la volonté et les choix subjectifs peuvent contribuer aussi aux réussites objectives.
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La notion d'échec peut aussi être objective. La maladie est objectivement un échec au point de vue santé par exemple.
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Il est tout de même possible de juger de la force et de la faiblesse des individus, bien que ces jugements peuvent n'être valables que temporairement. Ainsi que de considérer humblement les faiblesses d'autrui et ses propres forces. L'argent aussi d'ailleurs, qui ne dépend ni de la corruption ou de la malhonnêteté, voire de l'iniquité, ni de l'inconscience.
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Tu te trompes. Le célibat n'est pas forcément considéré comme un échec, d'abord parce qu'il est possible d'être à la fois en couple et célibataire, et ensuite parce que des périodes modérées de célibat entre chaque histoire de couple sont plus ou moins parfois nécessaires, ce qui est reconnu socialement. Quant aux gamers, dans la mesure de la modération, ce n'est pas considéré non plus comme un échec socialement. Une part professionnelle de la société contribue d'ailleurs à développer le secteur des jeux vidéos, en toute légalité évidemment.
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Un inconvénient peut être un choix indirect malgré la volonté.
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Il faut suivre. Tu considérais auparavant que la notion de choix indirect était impossible en raison de la volonté. Or il est possible de choisir une possibilité ayant des inconvénients, et donc de choisir indirectement ces inconvénients lorsqu'on est conscient de leur existence. C'est à dire qu'on ne choisit pas ces inconvénients parce qu'on les aime, mais parce qu'ils sont liés au choix général et sont une condition au choix direct. Ces inconvénients font partie du choix, même si c'est indirect.
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Il est possible de faire un choix entre plusieurs possibilités imparfaites et insatisfaisantes. La notion de volonté dans le cadre d'une telle préférence se limite au "moins pire". Le choix dans ce cas n'est pas voulu en tant qu'idéal mais en tant que "faute de mieux" car il a des inconvénients. Il s'agit tout de même d'un choix car il n'est qu'optionnel, rien n'y oblige totalement, il existe d'autres alternatives.
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Pas forcément. Le choix consiste plutôt à adopter une option plutôt qu'une autre, il s'agit donc d'une préférence.
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Un choix indirect dans le cas de l'"échec" consiste à tolérer la conséquence néfaste d'un autre choix, ou le sacrifice qui en dépend. Par exemple le choix d'une alimentation laxiste peut provoquer un surpoids même si ce n'est pas l'objectif. Choisir quand même cette alimentation en connaissance de cause revient à faire le choix indirect du surpoids.
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A mon avis ce que tu évoques s'apparente bien plus à des sacrifices ou à des conséquences liées à des choix qu'à des choix directs sauf le célibat car le mariage n'est pas une valeur commune à tous contrairement à la santé, la richesse (en sachant qu'elle ne se cantonne pas forcément au matériel) ou à la moralité dans le sens noble du terme.
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Je n'ai jamais demandé à savoir ce que tu penses de moi. Après il ne faut pas que tu t'étonnes si je te réponds. Si tu me trouves trop compliquée, ne me lis pas un point c'est tout, ne te prends pas la tête, mais ne viens pas me chercher. De toute façon il n'y a aucune raison à ce qu'on soit en conflit, on ne se connaît d'ailleurs quasiment pas. Ok, restons en là si tu veux, pas de problème.