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sirielle

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Tout ce qui a été posté par sirielle

  1. Ma remarque n'était pas particulièrement une réponse à votre message. Mais concernant la réalité (à laquelle je crois), je pense encore une fois que tout ce qui décrédibilise la notion de folie, c'est le mauvais emploi du terme. Par exemple, concernant cet oncle regardant au plafond, rien dans son comportement à mon avis ne permet de penser avec certitude qu'il est fou. Or les conclusions expéditives concernant la folie comme dans d'autres domaines sont courantes, et encore une fois, elles peuvent justement contribuer à la folie.
  2. Chacun sa perception de la réalité, certes. Maintenant si je vois une personne enragée me foncer dessus en prétendant par exemple que j'ai fait quelque chose que je n'ai pas fait (comme c'est déjà arrivé) et sans d'ailleurs qu'elle ne s'appuie sur quoi que ce soit de convainquant pour le penser, je ne vais pas trop chercher à savoir en quoi elle a peut-être raison (bien que je tienne aussi compte du vécu imaginaire), parce que c'est justement par ce style de raisonnement qu'on n'arrive plus à différencier le vrai du faux, la décence de l'indécence et le fictif du réel.
  3. Salut Grégoire, bonne journée.

  4. sirielle

    Faut-il s'armer ?

    Je suis d'accord. Et leur accorder une arme n'est pas toujours judicieux à mon avis, même en période de chasse. C'est justement ce que je voulais souligner, les armes sont nécessaires actuellement aussi à ceux voulant que chacun soit en sécurité, ne serait ce qu'à travers les représentants de l'ordre.
  5. sirielle

    Faut-il s'armer ?

    Cependant une absence totale d'armes n'est pas réalisable actuellement, or il faut bien gérer ceux qui en possèdent. En France aussi il y a des gens armés même s'il est plus difficile d'avoir une arme, mais les lois sont différentes. Je pense qu'il faut trouver une juste mesure vu le contexte.
  6. sirielle

    Faut-il s'armer ?

    Toi, je peux le comprendre, beaucoup n'ont pas besoin d'avoir une arme. Mais selon toi les policiers ne devraient donc pas être armés?
  7. sirielle

    Faut-il s'armer ?

    L'obtention du permis peut être plus ou moins compliquée. Et la question est "Faut-il s'armer?" Personnellement je souhaite ne blesser personne et je n'ai à priori pas besoin de l'être, mais dans certaines circonstances je pense que l'utilisation d'une arme de défense peut limiter les dégâts. Pour ne pas être à la merci de ceux qui sont armés qu'ils y soient autorisés ou pas et pour qui la vie des autres n'a pas vraiment d'importance.
  8. sirielle

    Faut-il s'armer ?

    Cela dépend des personnes que c'est. Il y a bien des gens qui sont armés, moi je ne le suis pas (bien que j'ai déjà porté un pistolet d'alarme dont je ne me suis jamais servi), certains ne m'inquiètent pas outre mesure pour autant, d'autres si selon leurs attitudes. C'est bien la raison pour laquelle je pense que la possession d'arme et le port d'arme doivent nécessiter un permis accessible que sous certaines conditions et des contrôles réguliers. Après je ne suis pas certaine qu'il existe énormément de psychopathes capables de tuer une personne pour pas grand chose (quoi que), mais personnellement je ne mettrais évidemment pas une arme entre toutes les mains, loin de là. Si je pouvais en décider personne ne serait armé, mais ce n'est pas si simple. Et à partir du moment où certains sont armés (et pas toujours les plus sympas) il faut bien pouvoir se défendre comme on peut.
  9. sirielle

    Faut-il s'armer ?

    C'est bien pourquoi je suis favorable au développement d'un armement à la fois efficace et le plus inoffensif possible, et des méthodes de protection. Parce que malheureusement il n'est pas possible de se passer totalement des armes à l'heure actuelle pour la sécurité collective.
  10. sirielle

    Faut-il s'armer ?

    Le permis peut n'être accessible que sous certaines conditions exceptionnelles, comme par exemple pour le cas de la police, qui, bien qu'elle n'ait pas l'intention à priori de faire un massacre ni un braquage, a malheureusement besoin d'outils offensifs pour pouvoir limiter au maximum les dégâts dans certaines situations. Mais j'ai précisé donc que j'étais à la fois pour et contre. Je pense donc qu'à l'heure actuelle certains ont des armes qu'ils ne devraient pas avoir et d'autres en auraient peut-être besoin. Je suis en tout cas pour le développement des armes permettant de neutraliser sans blesser. Et c'est pourquoi je n'évoquais pas seulement la possession d'arme illégale. D'autant plus que je pense que le permis devrait être moins accessible qu'à l'heure actuelle, je pense par exemple aux accidents de chasse.
  11. sirielle

    Faut-il s'armer ?

    Il n'y a certainement pas besoin d'armer chaque citoyen. D'abord la sécurité doit s'assurer grâce à des moyens de protection tels que les systèmes d'alarme, les portes blindées, etc. Seul un permis doit pouvoir autoriser la possession de certaines armes. Mais utiliser une arme ne revient pas forcément à tuer, elle peut dissuader, neutraliser ou blesser. Et effectivement elle peut aussi mettre en danger son possesseur en le rendant plus dangereux aux yeux de son adversaire. D'autant que l'arme peut aussi parfois se retourner contre son possesseur. C'est pourquoi le permis doit tenir compte de l'état psychiatrique et nécessiter une formation, car en situation de danger l'utilisation d'une arme doit être maîtrisée pour pouvoir être efficace tout en limitant les risques. Une personne armée doit donc savoir qu'il n'y a pas forcément la possibilité d'utiliser son arme sans se mettre encore plus en danger et qu'avoir une arme n'oblige donc pas à s'en servir dans tous les cas de danger. Les contrôles concernant la possession d'arme à feu doit être très stricte pour favoriser la sécurité et pas l'inverse. De toute façon, si on peut être tenté d'utiliser une arme à feu on peut aussi être tenté d'utiliser un couteau, ne serait-ce que pour se défendre, sans vouloir particulièrement pour autant blesser, ce qui n'est pas forcément plus sûr. Il existe aussi les armes temporairement paralysantes, les tasers, pouvant être une alternative plus adaptée à la protection de certains particuliers menacés ou vulnérables.
  12. sirielle

    Faut-il s'armer ?

    Il ne s'agit pas à mon avis de décider totalement si le peuple doit être armé ou pas, ça on n'en a pas complètement le choix, tout ce qu'on peut en décider c'est comment on y met des limites. Et ce qu'on peut se demander concernant ces limites c'est jusqu'à quel point on peut se permettre de ne pas être armé dans un contexte où quoi qu'on veuille certains le sont. Parce qu'il ne suffit pas toujours de ne pas être armé pour être à l'abri des armes, au contraire, bien que ça puisse y contribuer dans certains cas. Et je pense qu'on peut donc se permettre de ne pas être armé tant qu'on peut assurer la sécurité autrement.
  13. sirielle

    Faut-il s'armer ?

    Pour et contre l'armement selon le contexte, d'autant plus qu'il n'est pas forcément destructeur. L'idéal pour une arme étant de réussir à maîtriser l'adversaire sans le blesser, du moins gravement. Une simple bombe lacrymogène est déjà une arme. L'utilisation de la violence n'étant raisonnablement envisageable que lorsque le respect n'est plus totalement applicable, elle n'est évidement à tolérer que dans des circonstances bien particulières et doit être la moindre possible.
  14. Par contre je précise que je ne définissais pas la paranoïa dans mon message malgré l'emploi du terme mais que j'illustrais une facette de la folie (dans le sens de la déraison) amenant à penser qu'un comportement peut être jugé fou pas parce qu'il n'est pas compris mais justement parce qu'il l'est. Et par là celui qui considère l'autre comme fou par déformation de la réalité peut aussi être celui qui l'est réellement. Mais le terme de folie n'est plus utilisé à présent dans les diagnostiques psychiatriques. "On lui préfère les formulations troubles psychiques ou troubles mentaux (tels que: schizophrénie, trouble bipolaire, paranoïa, catatonie , etc.), qui sont l'objet d'étude de la « psychopathologie » et donnent lieu a différents classements[7]." "La folie est une notion extrêmement polysémique. Elle désigne le plus souvent des comportements jugés et qualifiés d'anormaux. Selon le contexte, les époques et les milieux, la folie peut désigner la perte de la raison[1] ou du sens commun, le contraire de la sagesse, la violation de normes sociales, une posture marginale, déviante ou anticonformiste, une impulsion soudaine, une forme d'idiotie, une passion[2], une lubie, une obsession, une dépense financière immodérée." Pour aller dans votre sens en utilisant cette dernière citation concernant la subjectivité par rapport au terme de folie (subjectivité que j'avais évoquée aussi précédemment), je peux personnellement la voir dans la perte de la raison (toujours partiellement), du sens commun (c'est pourquoi j'ai évoqué la possible objectivité de la normalité), le contraire de la sagesse et une forme d'idiotie (voire aussi une dépense financière immodérée). Les autres me semblent plus discutables car personnellement je définirais la folie autrement, percevant de l'objectivité à l'emploi de ce terme.
  15. Je connais un peu le sujet et j'ai pu observer par moi même sur le terrain la folie, elle existe bel et bien objectivement malgré qu'elle ait fréquemment été diagnostiquée à tort. Elle peut se traduire justement par exemple par une déformation importante de la réalité à travers sa compréhension entrainant un comportement gravement inadapté. Un paranoïaque par exemple, à partir d'une rencontre avec une personne renfrognée, peut échafauder tout un raisonnement selon lequel cette personne par son expression révèle qu'elle est malveillante à son égard et en être convaincu parce que dans son esprit il ne laisse aucune place au doute ou en tout cas pas suffisamment. Il peut ne pas bien faire la différence entre supposition et vérité avérée et cela peut avoir des conséquences graves sur son comportement. Ce, même s'il est très cultivé et doué par ailleurs, ces dernières qualités ayant pu contribuer à l'excès de confiance en lui.
  16. Le bon sens objectivement peut permettre au fou de ne plus l'être. Après si l'objectif du sujet est de souligner que les personnes considérées socialement comme folles peuvent être plus sensées que les personnes considérées socialement comme normales, voire même être saines d'esprit et que les personnes considérées comme normales peuvent être particulièrement folles, j'en ai moi aussi conscience. Mais la folie n'est pas pour autant directement liée aux normes objectives telles que je les conçois. Cependant l'anormalité révèle parfois la folie, mais pas toujours, et la normalité peut être teintée par la folie. C'est pourquoi je ne pense pas qu'il soit normal d'être fou mais qu'il est courant, voire banal de l'être en revanche malgré la normalité. Ceci en sachant que personne n'est totalement dénué de raison.
  17. La folie va à l'encontre du bon sens et le bon sens peut aller à l'encontre de la folie. Celle-ci est cependant à l'origine du pire.
  18. Je suis quoi qu'il en soit persuadée que la folie peut être dramatique mais qu'elle n'est jamais totalement irrémédiable.
  19. Un raisonnement faussé peut conduire à la folie, mais pas systématiquement. Il le peut surtout quand il est à la base comportementale de l'individu.
  20. erreur ou insuffisance handicapante de raisonnement
  21. C'est là où il y a l'excès qu'il y a la folie. Aller à l'encontre de la raison ne veut pas forcément dire par absence de raisonnement, mais désigne une carence, erreur ou faille dans le raisonnement. Etre reconnu comme fou ne signifie effectivement pas qu'on est forcément plus fou que ceux qui n'ont pas été reconnus comme tel.
  22. Etre intolérant à l'anormalité dans le sens de ce qui est considéré abusivement comme un risque social ou agir déraisonnablement par mimétisme ne signifie pas que la norme soit péjorative dans l'absolu. Etre normal ne veut pas dire "agir par mimétisme social" d'après moi. Je ne pense pas qu'on puisse déjà parler de norme dans une telle expérience.
  23. Effectivement norme et normalité n'ont pas le même sens, mais le terme de normalité est issue de la norme. Elle n'est pas la référence mais elle y obéit, volontairement ou pas. Etre fou n'est pas normal car la normalité est de donner, spontanément ou par réflexion, du bon sens à ses actes.
  24. Ce qui est normal est conforme à la norme même si c'est involontaire. La subjectivité de la normalité ou de la norme provient du sens qu'on donne aux concepts et du groupe auquel elle est attachée. Un comportement peut être normal dans une famille et pas dans une autre selon sa fréquence. Et la folie étant parfois assimilée à la passion, l'originalité, la fantaisie voire à l'audace et être ainsi perçue comme positive, c'est dans ce sens qu'elle peut être une référence. Mais selon moi dans ce cas ça reste subjectif car originellement la folie est une défaillance mentale, une démence, et elle est donc forcément péjorative. C'est par le mauvais emploi du terme que sa définition a pu considérablement se modifier dans les esprits.
  25. Comme précisé dans ma dernière phrase écrite après ta réponse je peux aussi utiliser le terme "sensé". La folie est insensée et déraisonnable d'après moi, mais pas forcément l'originalité ni la fantaisie. On n'est pas systématiquement obligé d'être dans la norme, mais celle-ci est quand même censée être positive puisqu'elle est une référence collective. La folie étant péjorative, elle ne peut pas être une norme à mon avis ou en tout cas pas une norme fiable ( la norme pouvant être subjective), qu'elle soit courante ou pas.
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