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Tout ce qui a été posté par sirielle
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Je pense que cette émission, au point de vue idéologie, est un bon moyen de relativiser le mariage, les liaisons et les séparations, d'assouplir leurs pratiques et d'aborder la psychologie de couple vulgairement ainsi que les principes de l'attraction physique.
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Il me semble qu'il s'agit de décomplexer au point de vue relationnel afin de désinhibition, le thème du dépassement des complexes pour favoriser les rencontres et le partage.
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Le changement peut être interne justement. L'introspection consiste surtout à être centré sur soi-même et pas sur son environnement, y compris forestier.
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La timidité peut aussi parfois provenir de l'extraversion, car abuser du contact relationnel peut générer un sentiment de gêne.
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Effectivement, tout le monde partage ce mode de fonctionnement à la différence que les introvertis l'usent particulièrement, et idem concernant l'extraversion. L'intelligence dépend d'un vaste programme incluant les aptitudes à la solitude (aussi parfois en étant entouré), et au relationnel (même parfois dans un contexte isolé), avec ce qu'ils stimulent plus ou moins respectivement intellectuellement.
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Il me semble que Swam évoquait au départ l'introversion, en pensant que celle-ci permettait d'enrichir une extraversion par la suite. Or l'introversion n'est pas la timidité.
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Possiblement des prétextes à la flemme de faire certains efforts ou les complexes mal gérés aussi.
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En fait être "coincé" signifie plus être psychorigide qu'être timide.
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On peut l'être plus ou moins puisqu'on a toujours plus ou moins besoin de s'intéresser à soi-même et d'être plus ou moins ouvert à l'interaction sociale selon le contexte. Mais en revanche si on a peur excessivement du contact avec les autres, il s'agit de timidité alors qu'un introverti peut avoir aussi au contraire de l'assurance et de la confiance en lui lorsqu'il est confronté aux autres.
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Ce n'est pas qu'acquis, c'est développer particulièrement une fonction innée plutôt qu'une autre (tout en pouvant se tourner vers les autres si le contexte le nécessite vraiment). Un introverti se concentrera sur la connaissance de soi, et favorisera l'autonomie. Concernant l'enfance, un enfant souvent seul pourra avoir tendance à développer l'introversion, apprendra à mettre à profit sa solitude, sera à l'écoute de lui-même et, étant peu influencé, construira donc plutôt lui-même ses opinions. Il aura cependant peu développé sa sociabilité.
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L'introversion ne se caractérise pas par la peur contrairement à la timidité, c'est seulement une tendance à s'intéresser particulièrement à son propre ressenti favorisant davantage la réflexion personnelle et l'autonomie que l'interaction sociale et la convivialité, mais la timidité peut conduire à une introversion. L'extraversion excessive peut autant avoir des inconvénients comme la dépendance sociale, l'affichage et le manque de réflexion personnelle pour privilégier la réflexion collective (et donc le caractère "moutonnier") mais elle est souvent plus appréciée socialement en apparence puisqu'elle est plus stimulante pour les autres et contribue à faciliter les échanges.
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Chacun peut dès la naissance se centrer sur soi ou sur les autres et son environnement. Quelqu'un d'introverti ou d'extraverti développera particulièrement plutôt l'une ou l'autre de ces deux facettes communes à tous selon l'utilité qu'il en aura.
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Faire et dire librement, pouvoir oser être confronté au jugement, être franc, agir selon sa volonté malgré les obstacles même personnifiés, s'exprimer autant que nécessaire sans pour autant avoir le goût du risque, du déballage, de l'ostentation, du ridicule ou de l'affront. Etre "coincé" pourrait être aussi ne pas suffisamment oser laisser libre court à son silence en collectivité ou ne pas oser s'abstenir d'une action à laquelle on est poussé à tort. Donc être "coincé" peut s'exprimer aussi par l'action.
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Je fais en sorte d'avoir confiance en moi mais je n'apprécie pas pour autant l'exubérance, au contraire je cultive à la fois la discrétion et la libre expression.
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Je ne pense pas qu'il faille obligatoirement un traitement, je précise simplement que ces psychothérapies ne sont pas toujours efficaces même si le coupable a des remords si ce n'est comme surveillance ou accompagnement temporaire. Je crois que le logement et les bien communs ainsi que les engagements conjugaux devraient être moins systématiques et leur annulation facilitée dans le cas des liaisons de longue durée car les violences conjugales sont relativement courantes et que ces situations compliquent beaucoup les séparations, favorisent la dépendance commune et entraînent une proximité quotidienne parfois néfaste.
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J'évoquais les suivis psychologiques (donc avec un psychologue et pas un médecin) ou suivis psychiatriques externes donc sans traitement obligatoire parfois ordonnés dans le cas de violences conjugales. Mais même les traitements médicamenteux ne garantissent pas l'efficacité du suivi. Pour ma part j'ai été témoin de personnes ayant bénéficié de tels suivis mais ayant récidivé sans différence notable de comportement malgré leurs remords.
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Psychologue ou pas, et bien que ça puisse avoir son utilité, le plus important c'est que le coupable éprouve des remords et veuille faire en sorte avant tout par lui-même de ne pas récidiver. Entre autres en lâchant prise sur sa victime ou ses potentielles victimes et ce qu'il attend d'elle(s). Mais les précautions telles que les foyers d'hébergement pour les victimes et parfois leurs enfants peuvent s'avérer nécessaires dans certains cas.
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Même dans ce cas là elle peut être inefficace, d'abord car elle ne consiste qu'en quelques brèves conversations or ça peut ne pas suffire à faire d'un loup un agneau, et que dans un tel contexte judiciaire, même bien intentionné et éprouvant des remords, le coupable peut avoir plus comme priorité de faire bonne figure face à la justice que de lui confier sa violence et sa rancœur. Il s'agit davantage d'une surveillance temporaire, voire d'un accompagnement, que d'un soin.
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Des suivis psychologiques sont prévus judiciairement pour les agresseurs dans le cas des violences conjugales, mais ils ne sont pas forcément suffisamment efficaces.
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J'appellerais ça plutôt un avertissement, qui est plus ou moins risqué selon la gravité de la situation. Mais il faut tenir compte aussi que déposer une plainte peut dans certains cas de figure exposer la victime à plus ou moins long terme à la vengeance de l'agresseur pour des résultats juridiques parfois peu importants selon le contexte. D'autant plus que si la victime et l'agresseur n'ont qu'un seul logement à se partager et autres bien communs, cela peut compliquer la séparation. De nombreuses victimes d'homicide conjugal ont été tuées après leur recours en justice malgré l'interdiction à leur agresseur de les approcher.
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Il peut parfois y avoir deux agresseurs et deux victimes dans un même couple, pas forcément au même degré et chacun n'usant pas forcément des mêmes violences. Et une victime peut vouloir se venger des violences qu'elle a subies ainsi que de profiter de la volonté de s'amender de son agresseur.
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Soit la peur par le biais des menaces de l'agresseur effectivement. Soit, même s'il n'y a pas de menace, le comportement de l'agresseur laisse penser implicitement qu'il pourrait peut-être être capable de violences graves même si ce n'est jamais arrivé et incite donc à éviter au maximum de le contrarier au sacrifice parfois d'une certaine liberté. Entre les violences bénignes et les violences graves le pas peut être parfois vite franchi, même involontairement. Concernant le risque dissuasif des sanctions judiciaires, dont la plupart des agresseurs sont conscients sans que la victime ait besoin de les avertir, elle les incite généralement à ne sévir qu'isolé socialement et à faire en sorte si possible que soit la victime ne puisse pas porter plainte, soit qu'elle ne puisse rien prouver. En revanche je pense qu'il est probablement rare que la victime fasse chanter l'agresseur, d'autant plus que les preuves de violences ne durent généralement que brièvement, même si ça reste possible dans certains cas de figure exceptionnels.
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Heureusement toutes les violences conjugales ne vont pas jusqu'au meurtre ni même jusqu'aux blessures graves. Mais souvent elles se nourrissent de cette peur qui peut être un outil de manipulation et de chantage.
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Il peut y avoir de l'amour dans les couples où il y a de la violence conjugale, il n'y a aucun doute à avoir à ce sujet même si cet amour ne se mesure pas vraiment à cette violence. Il peut cependant souvent en être la motivation. Cette violence provient justement souvent de la possessivité et de la dépendance psychologique liée aux sentiments du coupable pour la victime. Et bien que cet amour ne justifie en aucun cas cette violence. La violence conjugale peut d'ailleurs souvent d'exprimer par du harcèlement, y compris après la séparation. La violence peut aussi venir de la difficulté à se séparer pour des raisons matérielles, sociales et familiales par exemple, et dans ce cas ce n'est plus l'amour qui la motive, mais la difficulté à gérer la proximité et la dépendance dans un couple qui ne s'aime plus. Mais les violences conjugales ne concernent pas que les longues liaisons. Car bien que le terme "conjugal" renvoie au mariage, il concerne dans ce cas plutôt n'importe quel couple, même très éphémère. Et elles peuvent consister parfois simplement à maîtriser une personne physiquement pour différentes raisons, sans qu'il s'agisse de coups, pour ce qui est de la violence physique. C'est pourquoi elle est parfois impossible à prouver tout en pouvant être contraignante. Concernant les homicides conjugaux, qui sont loin de représenter l'ensemble de la violence conjugale, qui peut s'exprimer aussi seulement par une insulte, il faut prendre en compte aussi les homicides involontaires et ceux qui sont accompagnés de suicide ou tentatives de suicide et même les euthanasies.