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sirielle

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Tout ce qui a été posté par sirielle

  1. Le principal pour les victimes n'est pas de savoir s'il s'agit ou non d'amour, mais de se libérer des maltraitances, quel que soit ce qui les motive.
  2. Les victimes ne pensent pas forcément qu'il s'agit d'amour, généralement elles sont surtout prisonnières, entre autres de menaces et d'isolement contraint par cet amour étouffant et violent.
  3. L'un n'empêche pas l'autre, c'est à la fois un acte de frustration, de jalousie, de chantage et d'amour. Mais s'il veut que sa mère s'occupe de lui et pas d'un autre, c'est parce qu'il aime sa mère et que son amour est égocentrique, il ne connaît pas l'altruisme, ou pas suffisamment.
  4. Pourquoi voudrait on posséder ce qu'on n'aime pas à votre avis?
  5. C'est parce que vous ne connaissez pas vraiment le problème que vous n'en avez pas conscience.
  6. Ce n'est pas vraiment transformer l'autre, c'est plus l'avoir en sa possession à tout prix.
  7. Oui, certains frappent des personnes pour les posséder davantage, les avoir à eux parce qu'ils les aiment. C'est un comportement illogique, immoral et immature mais relativement courant.
  8. J'ai modifié ma réponse précédente mais il ne s'agissait pas de ce qu'invoquent les "bourreaux" mais de leurs mobiles, des raisons pour lesquelles ils agissent ainsi.
  9. Il peut être aussi question d'amour, d'amour envahissant s'exprimant effectivement par la volonté de pouvoir et de domination sur l'autre. Il est souvent question d'amour pour la victime parmi les causes principales mais en revanche la violence conjugale peut quand même avoir aussi d'autres motivations parfois.
  10. Non, on n'est pas d'accord. Encore une fois je pense que la violence peut être motivée par l'amour pour la victime, même s'il est aussi question de domination. Par contre effectivement on ne violente pas quelqu'un quand on est heureux.
  11. Ma comparaison avec les enfants pouvait contribuer à comprendre ce qui déclenche la violence. Une personne susceptible adulte d'être facilement violente peut l'être entre autres parce que son vécu, et donc aussi son enfance, lui ont laissé pensé que cette attitude pouvait être utile ou ne l'en ont pas dissuadé, voire pas suffisamment. Et cette violence peut lui permettre dans certains cas de réaliser ses souhaits, bien que cette personne puisse aussi se comporter différemment selon les circonstances et avec douceur aussi. Quant à frapper quelqu'un pour lui "prouver son amour", cela ne peut exister que dans des circonstances exceptionnelles, et ne représente pas la violence conjugale en général. Par contre il est courant pour les conjoints violents de frapper pour obtenir ce que leur amour leur fait désirer et qu'ils sont confrontés à une opposition de leur conjoint à leur donner ce qu'ils attendent de lui. Et à travers leur violence peut se deviner l'amour qui motive leurs gestes malgré la culpabilité.
  12. Il est possible de frapper par amour, ça ne signifie par que ce geste soit de l'amour ni que ce soit l'unique façon d'exprimer l'amour ressenti mais que c'est ce qui le motive, le geste en dépend donc. Si un enfant n'est pas suffisamment éduqué ou mal éduqué, s'il veut quelque chose, que ce soit un objet qu'il aime ou que quelqu'un qu'il aime s'occupe de lui, il sera prêt à frapper pour l'obtenir, y compris sa mère qu'il aime par exemple pour qu'elle le prenne dans ses bras ou qu'elle ne s'occupe pas d'un autre enfant que lui. Si le jouet qu'il aime s'arrête car il n'a plus de pile ou qu'il est endommagé, il pourra le casser par déception ou lui taper dessus dans l'espoir qu'il redémarre. Ou si on veut le lui prendre définitivement et qu'il ne peut pas l'en empêcher, il pourra le casser en dernier recours pour qu'on ne puisse pas le lui prendre, par jalousie.
  13. Mal agir par amour ne signifie pas "sans aucune raison". Couramment l'objectif est de pouvoir continuer à être en couple avec la personne ou d'obtenir certaines autres choses de sa part.
  14. Non, déjà parce que j'ai un sens moral qui me l'interdit, que certains n'ont pas, et ensuite car il y a toujours un mobile ou une explication possible aux violences conjugales bien qu'encore une fois ça ne les justifie pas pour autant.
  15. C'est le sentiment amoureux qui est déclencheur bien qu'il soit possible d'y réagir différemment. Chacun réagit selon ce qui lui semble le plus adapté. Pour certains la violence est le moyen d'obtenir certaines faveurs de la personne qu'ils aiment, selon le proverbe immoral "la fin justifie les moyens".
  16. Il est possible par exemple d'être violent pour garder quelqu'un auprès de soi, même si cette façon d'exprimer son amour le contredit en même temps, il est quand même réel. Dans ce cas cet amour ne vise pas effectivement la liberté de l'autre, il la bafoue même, mais il vise quand même la présence de l'autre. Et ce peut être un sentiment très intense.
  17. Je ne pense pas en revanche que chacun soit susceptible identiquement d'utiliser la violence, mais effectivement l'intensité d'un sentiment amoureux négatif créé par exemple par la jalousie, la rupture, le désaccord ou la possessivité peut contribuer à des réactions plus difficilement contrôlable que si l'événement indiffère plus ou moins.
  18. Je pense que chacun peut réagir différemment et n'utiliserait pas la violence dans exactement les mêmes cas de figure, ni dans les mêmes proportions selon sa personnalité. Pour ma part je pourrais te gifler en situation de légitime défense si nous étions en couple, même si j'étais amoureuse.
  19. Je pense moi aussi que la violence d'une personne peut s'inspirer de ses sentiments amoureux, voire les exprimer, ou encore qu'elle ne prouve pas leur absence bien que ces derniers ne justifient pas cette violence pour autant. C'est d'ailleurs une idée couramment admise socialement et validée judiciairement, même lorsqu'il s'agit d'homicide.
  20. C'est vrai, parce que c'est inutile de chercher à prouver que les personnes violentes n'aiment pas leurs conjoints, c'est manichéen et c'est vain.
  21. La violence conjugale provient souvent d'une volonté d'emprise sur l'autre. Et pour vouloir avoir une emprise sur quelqu'un il faut que cette personne ait un intérêt pour soi. Les solutions sociales sont déjà nombreuses mais il vaut mieux prévenir que guérir. En revanche les tentatives de séparations ou d'indépendance sont des facteurs déclenchants classiques, ce qui représente donc entre autres une part de la complexité du problème.
  22. Je pense que n'importe qui pourrait être ou devenir "averti". Et je crois que lorsqu'on s'adresse à tous les publics à la fois (et donc y compris aux jeunes enfants par exemple), on est obligé de vulgariser énormément entre autres, or ça nécessite des sacrifices, et même ainsi un livre ne pourra jamais être totalement accessible à tout le monde. Il s'agit peut-être surtout de lucidité quant à ceux pouvant être intéressés par son livre plus que de discrimination, et donc d'une certaine forme de modestie. Ce qui n'empêche pas que philosopher soit accessible à chacun, y compris aux enfants.
  23. sirielle

    Se décoincer ?

    (En fait quand j'écrivais "s'intéresser au minimum aux autres" ça signifiait interagir au minimum avec les autres, car penser aux autres peut être une manière introvertie de beaucoup s'y intéresser même si les pensées viennent de soi.)
  24. sirielle

    Se décoincer ?

    En même temps un introverti peut apprécier aussi d'être en société, mais il s'intéressera aux autres et à son environnement au minimum, comme il pourrait le faire en tête à tête aussi. Car l'introverti est avant tout un solitaire, même s'il est très entouré. Il peut s'écouter beaucoup penser par exemple quand il est en société plutôt que de s'adresser aux autres ou de s'intéresser prioritairement à eux. Mais effectivement, il est possible aussi de l'être plus ou moins ou de l'être seulement dans certaines circonstances. Concernant les relations de groupe, les conversations peuvent parfois y être superficielles c'est vrai, ça dépend du contexte, ce n'est d'ailleurs pas forcément toujours leur intérêt principal, et certaines réunions peuvent s'avérer pénibles, surtout si ceux qui y participent n'ont pas grand chose à se dire ou à faire ensemble.
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