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sirielle

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Tout ce qui a été posté par sirielle

  1. Rares sont les adultes qui n'ont jamais été violents, ne serait ce qu'intérieurement, moralement ou involontairement lors de désaccords par exemple, comme on peut le constater entre autres sur ce forum. Donc la plupart des gens savent au moins un peu de quoi il s'agit, y compris les psy. Ce n'est pas un comportement rare, du moins jusqu'à un certain stade. Mais chacun est responsable de ses actes et doit les assumer par la suite. La maîtrise de ses sentiments est possible, surtout si on le veut. Mais effectivement encourager le lâcher prise en dédramatisant les ruptures et séparations entre autres au point de vue éducatif ainsi que développer l'équité des droits hommes/femmes et éviter la diabolisation des individus en fonction de leurs actes peut contribuer à apaiser ces situations.
  2. Il existe des foyers d'hébergement pour les personnes victimes de violences conjugales. Une plainte peut viser aussi le(s) responsable(s) d'acte(s) involontaire(s). La prévention existe aussi, dans tout ce qui condamne la violence et le sexisme par l'éducation entre autres.
  3. En même temps, fort heureusement, le dépôt de plainte est une des solutions parmi de nombreuses autres. Entre autres parce que bien qu'utile, ce n'est pas suffisant. D'autant plus que certaines victimes sont dans l'impossibilité de porter plainte. Et que les violences ne sont pas toujours prouvables juridiquement.
  4. Au-delà du fait qu'il puisse y avoir un seul coupable de violences conjugales dans un couple, on peut considérer que celui-ci est indirectement victime de lui-même, ce qui n'enlève pas pour autant sa culpabilité.
  5. Parfois les coupables de violence conjugale sont entre autres en état de légitime défense. Mais quoi qu'il en soit que le coupable soit lui aussi victime ou pas, celui qu'il violente est une victime. Donc dans un couple les deux sont parfois à la fois victimes et coupables de violences (possiblement aussi verbales ou morales). L'un peut être aussi plus, voire beaucoup plus victime ou coupable que l'autre. Et dans d'autres cas, il n'y a qu'une seule victime confrontée à un seul coupable.
  6. L'attrait, c'est déjà de l'amour. Il y a différentes formes d'amour. Le respect de l'autre en est une mais ce n'est pas la seule. Le respect doit parfois s'apprendre, il n'est pas totalement inné ou acquis. Ne pas savoir respecter n'empêche pas de pouvoir quand même éprouver de l'amour. Même si l'amour peut conduire à réfréner ses pulsions amoureuses, ça peut être une question de maturité affective plus que d'intensité des sentiments amoureux. Et quand j'évoque l'attrait je n'évoque pas que l'attrait physique.
  7. Certains adultes aussi peuvent avoir une certaine forme d'immaturité amoureuse. Et même être en revanche mature dans d'autres domaines et donc passer inaperçus en société. L'amour, avant d'être le respect, c'est l'attrait.
  8. Parce que tu ne connais qu'une certaine forme de violence. La violence peut être souvent dans la relation conjugale une emprise, une possessivité. Par exemple la plupart des enfants sont attirés par les chats parce qu'ils les aiment. Par instinct ils vont s'approcher, et certains vont essayer doucement d'y toucher, d'autres vont leur sauter dessus et les serrer de force dans leurs bras. Dans ces deux cas ces comportements sont des réactions plus ou moins judicieuses, plus ou moins adaptées, à des sentiments d'amour. Pourtant ces comportements peuvent être violents car tout le monde ne sait pas bien exprimer ses sentiments. Qu'un comportement ne soit pas à la hauteur du sentiment qui l'inspire n'empêche pas que c'est ce qui le motive.
  9. Yokkie, J'ai bien compris le système des "like". Et tu confirmes que si tu "like" c'est que tu valides ses propos en ton nom et que tu en assumes donc toi aussi la responsabilité. En revanche je n'ai pas évoqué un désaccord entre toi et moi, je t'ai seulement invitée, puisque tu appréciais quasiment tous les propos de Crabe_Fantôme avec qui je discutais depuis longtemps, à développer avec lui. Quand à la fois quelqu'un s'intéresse de près à une conversation, mais qu'en plus il est presque totalement en symbiose intellectuelle avec l'avis développé d'un de ses participants, ce serait dommage à mon avis qu'il ne se confronte pas à ce participant pour approfondir leur point de vue.
  10. Même avant la naissance on aime déjà sa mère. L'amour est un sentiment naturel et instinctif pour tout ce qui nous est bénéfique. Et aucun malade mental n'en est totalement dépourvu quoi que tu en penses, même si son comportement est déviant et va à l'encontre de cet amour. Et bien Yokkie, toi qui est en adoration devant les propos de Crabe_fantôme, tu pourrais peut-être prendre la relève dans cette discussion et t'adresser à lui. Il n'est pas nécessaire d'être en désaccord pour pouvoir discuter, au contraire, être d'accord contribue à l'approfondissement.
  11. L'empathie n'est pas la seule façon d'aimer. Pour pouvoir aimer quelqu'un il suffit d'avoir une sensibilité et une conscience, et tout le monde en a. Il ne s'agit pas là d'être un expert en amour, mais juste d'en ressentir et d'en être conscient.
  12. Tu te trompes. Le fait qu'il soit possible de violenter une personne parce qu'elle nous plait quand on se croit tout permis ne signifie pas que c'est le comportement à adopter quand on est amoureux ni que tout le monde serait susceptible de le faire. Et si tu crois que les malades mentaux, sadiques, pervers, etc... ne peuvent pas ressentir d'amour tu te trompes aussi complètement. Seulement qu'ils ressentent cet amour ne va pas pour autant les faire agir toujours raisonnablement en conséquence comme par miracle. Au contraire, l'objet de leur amour sera mal barré. Et il ne faut pas tout mélanger, il y a différents types de personnalités. Que Bonnie et Clyde ne se battaient pas n'empêche pas que quelqu'un sans foi ni loi, sans moralité, soit plus susceptible d'être violent.
  13. Qu'il soit malade mental, pervers ou tout ce que tu veux n'empêche pas qu'il puisse être amoureux et se croire tout permis. Certaines personnes sont sans foi ni loi, ça ne les empêche pas d'être amoureuses, car c'est un sentiment naturel qui n'a pas besoin de morale pour exister. Pour ce style d'individus, s'ils sont amoureux d'une personne, ils n'ont plus qu'à faire d'elle ce qu'ils veulent tant qu'ils ne prennent pas trop de risques sociaux. A leurs yeux ce n'est pas mal, c'est juste un moyen. Pour eux, puisque cette personne leur plait tellement ils n'ont qu'à en profiter au maximum au gré de leurs caprices. Et la victime est prisonnière de ce "couple". Ce sont des individus immatures mais qui agissent réellement parce que la victime leur plait et a un intérêt pour eux. Et ces cas là n'ont rien de rares, c'est très fréquent en réalité.
  14. La citation était de moi même si elle était mal insérée dans le message. Etre jaloux n'est pas forcément être amoureux. On peut n'être jaloux que parce qu'on ne veut pas être trompé ni qu'on nous préfère quelqu'un d'autre. Il est possible par exemple d'être jaloux si une personne qu'on n'aime pas nous dit que telle autre personne est mieux que nous, ou mérite plus le poste pour lequel on est rivaux. En couple c'est pareil, il est possible de ne pas beaucoup aimer son conjoint mais de ne pas supporter qu'il nous préfère quelqu'un d'autre, haïr en retour ce quelqu'un d'autre et en vouloir à son conjoint par vexation. Or c'est de la jalousie. La jalousie, c'est avant tout ne pas supporter de se sentir défavorisé par rapport à un autre, de ne pas avoir ce qu'il a à sa place et y réagir agressivement.
  15. Quand je te parle d'un mobile financier, je ne te parle pas d'un mobile amoureux. Les violences conjugales peuvent avoir différents mobiles. Ces mobiles ne sont pas les responsables de ces violences, ils en sont la motivation. Si l'argent est le mobile, ça ne signifie pas que la violence est de l'argent, tout comme si l'amour est le mobile ça ne signifie pas que la violence est de l'amour. Ils ne se persuadent pas qu'ils aiment, ils aiment réellement mais leurs idéologies déviantes polluent ce qu'ils font par amour. Si tu te retrouves dans un tribunal où comparait un homme qui a harcelé jour et nuit son ex-compagne pendant des années en lui faisant de grandes déclarations, et en tentant même de la kidnapper pour pouvoir l'avoir sous son toit, parce qu'il pense que c'est la femme de sa vie et qu'elle est merveilleuse, tous les jurés comprendront qu'il était amoureux même si ça ne constitue pas une circonstance atténuante et qu'en étant amoureux il s'est pourtant permis de lui nuire. Certaines personnes ne jugent pas leurs propres actes, ils agissent avant tout par instinct seulement en fonction de leurs propres intérêts, de ce qui les motive. Certains ne se demandent pas ce qui est bien ou mal, ils ne raisonnent pas ainsi, que ce soit pour eux-mêmes ou les autres. Mais ils agissent en fonction de leurs désirs et de leurs pulsions, pour obtenir ce qu'ils aiment et ce dont ils pensent avoir besoin, ou qui leur plait, sans savoir pour autant si c'est bien ou mal. Pour eux la morale est par exemple une affaire de religion imbécile dont ils ne veulent pas s'encombrer.
  16. Certaines personnes violentent leurs conjoints pour des motifs financiers. En conclurais tu que la violence n'est pas liée à l'argent mais à la peur (En sachant que l'un n'empêche pas l'autre). Et oserais-tu prétendre devant un jury que le motif du crime n'est pas l'argent même si le coupable en est persuadé mais la peur? Qu'il puisse y avoir de la peur dans certains actes n'enlève pas le mobile. Même s'il s'agit de la peur d'être pauvre, cette peur est elle-même liée à l'argent dans ce cas et donc au mobile. Tu peux agir par amour même si ça n'a pas l'effet escompté. Si une personne nourrit mal son enfant en croyant faire au mieux pour lui, il s'agit bien de sa part d'un acte d'amour même si elle fait erreur en l'exprimant ainsi et nuit à son enfant. Certaines personnes sont persuadées par exemple que le divorce est une ignominie et qu'en empêchant par la force en dernier recours leur conjoint de le faire elles le protègent ainsi des mauvaises influences sociales.
  17. Pourtant certaines personnes décident de sang froid d'utiliser la violence, et contrôlent très bien ce qu'elles font et la raison pour laquelle elles le font. Et la violence conjugale ne commence pas au coup de poing ou à l'homicide. Une insulte en couple, de la jalousie ou du harcèlement, de l'intrusion dans la vie privée, une main trop serrée sont des violences conjugales, même si ce n'est pas mal intentionné. Les degrés de la violence couvrent un large champ. Les coupables de violence cantonnent parfois leur violence à un faible degré au point qu'ils n'ont pas conscience de leurs torts qui peuvent être d'ailleurs involontaires pourtant ses conséquences peuvent en être quand même graves. La violence n'a jamais été liée à l'amour? Pourtant déjà il existe la violence vouée à alimenter ses enfants par exemple, ou la violence destinée à protéger sa famille, ses proches ou soi-même. Il existe même des violences de réanimation. Ces violences ne sont pas liées à l'amour? Certaines personnes sont persuadées (à tort) qu'en retenant l'autre de force par exemple, elles le font pour son bien. Penser que la violence est parfois liée à l'amour ne signifie pas qu'elle est de l'amour. C'est comme penser que la violence d'un braquage d'une banque est liée à l'argent. Pourtant la violence n'est pas de l'argent et l'argent n'est pas responsable de la violence. (Et la violence ne provient pas forcément d'un contexte pénible ni effrayant, comme un voleur peut être déjà riche mais saisir quand même l'occasion pour le bénéfice luxueux qu'il en retire. Comme un gourmand n'a pas forcément peur de mourir de faim mais aime manger même au-delà du raisonnable au prix de se faire violence.)
  18. Tu devrais pourtant savoir qu' "avoir bon dos" signifie qu'on donne à tort une responsabilité, or je n'ai jamais écrit que l'amour était responsable de la violence commise, j'ai bien précisé pour ma part que c'était le coupable qui l'était et qu'il devrait agir différemment pour exprimer ses sentiments. Si tu ne sais pas qu'il est possible de tuer par amour, par exemple pour protéger son enfant, c'est que tu sais peu de choses au sujet des mobiles des crimes. Tu confonds le crime et son mobile or ce sont deux choses différentes. Quand un conjoint violent harcèle son ex-compagne même des années après la rupture pour qu'elle daigne lui consacrer du temps, c'est parfois parce qu'il est amoureux d'elle, ce qui ne signifie pas que le harcèlement est de l'amour mais que certaines personnes qui en aiment une autre sont prêtes au pire au nom de leurs sentiments. Le fanatisme visant des personnes l'a prouvé de nombreuses fois. Si tu prétends penser que le problème de mon argumentation est de ne pas avoir utilisé d'exemples valides, c'est que tu reconnais qu'il m'est possible d'en avoir. Tu as insinué par tes propos que le fait que je pensais que la violence pouvait être commise par quelqu'un d'amoureux signifiait que j'aimais la violence. Tes conclusions sont très simplistes et complètement faussées. Tu prétends que la violence conjugale est toujours l'expression de la peur altérant le fonctionnement cérébral (ou du sadisme), mais pour te donner encore un exemple simple parmi d'autres de ta façon d'occulter une part importante des causes de la violence conjugale, je te rappelle que la violence peut être aussi involontaire tout en étant répétitive. L'intensité de certains gestes n'est pas toujours maîtrisée même si celui qui les commet n'est ni énervé ni angoissé. Il te parait judicieux d'associer et de responsabiliser une des émotions de base qu'est la peur pour n'importe quel coupable de crime conjugal, tu pourrais aussi bien vouloir y associer la tristesse et trouver de nombreux exemples prouvant ou laissant supposer l'existence de tristesse bouleversante dans certains gestes violents. Seulement ainsi tu occultes énormément la diversité et l'étendue de ce qui explique et motive la violence au sein d'un couple et tu sous-estimes l'utilité de l'émotion qu'est la peur qui ne conduit évidemment pas forcément à la violence ni n'altère véritablement les fonctions cérébrales. Au contraire elle les met en alerte et peut contribuer à favoriser certaines aptitudes mentales et physiques au profit de la sécurité.
  19. Tu sais le sujet a à mes yeux plus de sérieux que des espèces de fanfaronnades de forum. Je trouve réellement tes réflexions sur le sujet bien plus comiques que crédibles, et ça me fait réellement rire, c'est mon droit. "La violence conjugale est toujours l'expression de la peur." "La peur arrête le fonctionnement du cerveau du violent.", "La violence n'a jamais de mobile"... Ces affirmations hasardeuses n'ont de valeur pour moi qu'au point de vue humoristique. Tu ne partages pas mon point de vue sur le sujet? Ce que j'avance ne t'évoque rien que tu connais? Libre à toi d'avoir ton opinion, y compris différente de la mienne évidemment. Si ce que j'écris n'a pas d'intérêt pour toi ou ne te semble pas suffisamment constructif, tu es libre de ne pas y répondre. Tu as Yokkie, et January entre autres qui en revanche seraient ravies d'évoquer avec toi "la peur violente responsable de l'acte en arrêtant le cerveau" des violeurs conjugaux par exemple, tu peux développer ce thème avec elles, mais avec moi ça ne marche pas. Selon moi la violence conjugale peut avoir entre autres des mobiles amoureux et générés par une dépendance nocive ou mal gérée, tu as déjà plusieurs fois contesté cette opinion que j'ai développé, je n'éprouve pas le besoin de chercher à t'en convaincre davantage.
  20. Ah maintenant c'est soit par peur soit par plaisir que les conjoints sont violents, ça m'amuserait effectivement de t'en présenter quelques-uns parce que c'est un peu comme prétendre que les voleurs agissent toujours par timidité, ou sinon par masochisme. Je trouve ça assez drôle.
  21. Bien sûr que si quoi? Que la jalousie ait parfois conduit au crime ne signifie pas pour autant qu'elle y mène systématiquement ni qu'elle n'est jamais seulement intériorisée. La jalousie est extrêmement courante, et ne finit par un meurtre ou à l'hosto que dans une minorité des cas.
  22. Ah, les conjoints ne violentent que par peur, une énième fois. Amusant. Tu ne sais vraiment pas de qui tu parles dans l'ensemble. Je t'assure que beaucoup sont à des kilomètres de ressembler aux portraits que tu en fais.
  23. Oui, par exemple, bien qu'une violence ayant un mobile n'est pas forcément "froide". Par exemple si tu plaques quelqu'un pour l'empêcher de sortir, le mobile est clair, le geste peut être spontané mais avoir un but quand même. Tous les actes ont des mobiles, parfois même plus ou moins inconscients. Une personne amoureuse n'est pas forcément perpétuellement dans la démonstration amoureuse et son amour ne garantit pas qu'elle agisse toujours bien avec son conjoint car pour agir respectueusement il ne suffit pas d'aimer il faut savoir le faire et en être capable dans n'importe quel contexte.
  24. Je ne pense pas que je m'égare. Tu prenais toi même précédemment comme exemple la violence entre automobilistes. La violence conjugale peut avoir les mêmes explications que des violences qui ne sont pas conjugales. Et elle a aussi des mobiles. La violence conjugale peut être aussi un moyen de faire pression sur son conjoint. A mon avis la jalousie pose toujours problème, même quand elle n'est qu'intériorisée, au moins à celui qui la ressent.
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