sirielle

Et idem concernant les végétariens et les végans, leur non-consommation n'est pas forcément du boycott. Certains ne sont pas militants. Ils appliquent simplement leurs principes à eux-mêmes sans rien demander sur ce point à ceux qui font différemment.

D'ailleurs dans ce cas l'utilisation du terme "boycott" est discutable et dépend de la signification qu'on lui donne puisque ce terme peut justement dépendre de l'existence de revendication ou de sanction volontaire visant la cible du boycott, ce qui n'est pas obligatoirement inclu au mode de vie végan au point de vue individuel.

Le boycott peut être du militantisme mais pas forcément. Il peut ne pas consister en une revendication politique mais simplement à un choix personnel. Par exemple si on ne fume pas de peur d'être malade et que par conséquent on n'achète pas de cigarette, il peut ne pas s'agir d'une (non)démarche intentionnellement politique.

Il est possible d'être végan soi-même sans militer. Il suffit de ne consommer aucun produit issu de l'exploitation animale pour être qualifié ainsi. Et les végétariens étaient cités eux aussi. Quoi qu'il en soit on peut lutter contre (et donc pas simplement éviter soi-même) la souffrance animale sans considérer que ne pas consommer de viande suffit à s'épargner toute souffrance animale. Selon moi boycotter soi-même des produits n'est pas suffisant pour être considéré comme du militantisme. Ou sinon il suffit aussi de préférer une marque à une autre ou ne pas manger de pâtes pour se considérer militant.

Ce n'était uniquement le sens de ma question. Il s'agissait aussi pour moi de rappeler qu'être végétarien ou végan c'est avant tout s'abstenir de consommer de la viande et avoir une éthique possiblement personnelle, et donc pas forcément être militant (en sachant aussi que discuter n'est pas toujours du militantisme). Et pour ceux qui sont militants, ils peuvent l'être différemment et à différents niveaux. Il n'est donc pas objectif à mon avis de penser que ce ne sont que des hypocrites se voilant la face en pensant que ne pas consommer de viande suffit à faire cesser toute souffrance animale. Quand on cherche à éviter la souffrance, ce peut être à la mesure de ses possibilités.

Ok, pourtant j'avais écrit bien avant toi et il est étonnant de ne pas l'avoir remarqué ou de ne pas en avoir tenu compte. Bonne continuation pour ton sujet.

J'ai bien conscience que ça ne concernait pas que moi, en revanche ça me concernait aussi puisque tu as écrit juste après mon message "C'est désespérant tout ça." Donc vous avez beau vous passer le mot ça ne le rend pas plus approprié. Et bien évidemment je peux autant m'intéresser au mauvais qu'au bon dans une personne. Bon week-end. A +

J'ai donné mes propres attentes bien que je n'ai pas développé. Selon ton sujet, on pouvait même répondre n'en avoir aucune, ce qui n'était pas mon cas, et ce sont des attentes qui comptent réellement à mes yeux. Tu pourrais donc avoir un peu de considération, et éviter de dénigrer sans vraiment de raisons objectives, même si tu ne souhaites pas particulièrement en discuter. Les enveloppes pleines que tu envoies ne sont pas tellement meilleures à mon avis, pourtant les attentes y sont nombreuses, comme quoi c'est aussi une question de point de vue. Sur ce je te souhaite sincèrement de trouver des attentes féminines à ta convenance.

Il est nécessaire selon vous d'en ingérer quelle quantité hebdomadaire pour être franc?

Bon courage.

Des hommes en général ou d'un homme un particulier? Personnellement quoi que je puisse apprécier des hommes, je n'en attends vraiment dans l'absolu qu'au moins un minimum de correction. Pour le reste c'est "quartier libre".

Au delà de connaître la conduite à adopter seulement selon ce que met en scène la vie sauvage (qui est à distinguer de la nature) ou préconisent certaines médecines (évolutives), le principe d'être en accord avec soi-même ou d'avoir confiance en soi consiste à écouter aussi son propre ressenti, à se laisser guider entre autres par les émotions, les sensations, (y compris celles d'autrui) et leurs significations, pas uniquement le raisonnement donc qui est censé y trouver sa base, avec des résolutions meilleures que celles consistant à se résigner à agir malgré soi.

Moi je cuisine pour moi, je ne mange pas de plats préparés industriels ou issus du commerce.

J'ai répondu que les deux pouvaient en faire autant mais différemment. D'après ce que j'ai observé personnellement par exemple les hommes sont souvent plus généreux matériellement et ont plus tendance à prendre des initiatives en couple. Et les femmes cherchent souvent plus à leur plaire physiquement et sont plus délicates. Mais bien sûr ce n'est qu'un point de vue subjectif qui dépend entre autres aussi du contexte social.

J'ai mis "parfois" parce que dans certains cas ça se met en place naturellement entre les deux et il n'y a pas besoin d'y faire vraiment attention. Pour les uns ou les autres la serviabilité peut varier en fonction des attentes et des aptitudes et donc ils peuvent être autant serviables tout en l'étant différemment.

ça dépend de ce qu'on entend par là et des raisons pour lesquelles c'est nécessaire. On peut raviver les sentiments en étant simplement aimable, attentionné, chaleureux et affectueux ou alors en éveillant l'intérêt que ce soit physiquement ou mentalement. Il peut aussi y avoir un terrain d'entente à trouver à un sujet en particulier. Parfois il faut veiller à éviter d'être trop collant ou trop distant, et envisager des activités agréables en commun si possible.

(En même temps il est possible aussi d'être en couple, d'aimer son conjoint, mais de ne pas ou plus en être amoureux et dans ce cas le rapport de séduction est différent.)

En couple les qualités nécessaires peuvent être un peu différentes, voire plus nombreuses s'il s'agit d'une relation à long terme. C'est pourquoi on peut aimer une personne qui ne nous aime pas particulièrement, parce que cet amour ne dépend pas uniquement de ce qu'elle fait directement pour nous. A la base les sentiments amoureux peuvent exacerber certaines qualités par rapport à la séduction et au bénéfice de l'union, mais en contrepartie ils peuvent aussi exacerber certains défauts en boostant la personnalité.

Je pense que toute personne possède des qualités propres, et certaines communes, mais qu'elles sont altérables. Et qu'être suffisamment "en couple" ou avoir suffisamment de liaisons, à condition d'assez bonnes relations pour ça, favorise un épanouissement nécessaire. De nombreuses qualités sont essentielles, dans le sens où on en a besoin quotidiennement, comme l'humilité, la bonté, le courage, etc,... et elles peuvent être développées, stagner ou manquer au point d'en souffrir. Mais il n'est pas forcément nécessaire de faire la liste des qualités d'une personne pour l'aimer, elles peuvent se percevoir aussi spontanément.

qualité

Pas forcément directement vers nous, mais il peut avoir un intérêt pour nous. Ou plus simplement l'amour s'attache à la valeur d'une personne, valeur provoquant un sentiment positif en nous. Et cette valeur, bien qu'aussi innée, peut varier et évoluer partiellement en fonction des actes de la personne, qu'ils nous soient adressés ou pas.

Je pense que l'intérêt d'exprimer de l'amour consiste globalement à profiter d'une relation (pas uniquement pour soi-même) en gratifiant l'autre d'attention, plus qu'à simplement chercher à garder l'autre avec soi, ce qui est parfois mais pas toujours le plus adapté à la situation. Et on a plus ou moins besoin de cette relation, que l'on peut solidifier en exprimant de l'amour, selon le contexte.

Même si à la rigueur on aime par peur d'être seul, ça revient à avoir conscience qu'on ne peut pas se suffire totalement à soi-même et qu'on a besoin de quelqu'un d'autre pour être pleinement heureux. Et si c'est par compassion, c'est parce que l'autre et son ressenti est important à nos yeux.

Merci, toi aussi.

La dépendance à la vie sentimentale peut être associée au risque que cela représente qu'on le veuille ou non.