sirielle

Je trouve personnellement que si l'humour peut révéler l'intelligence, l'humilité, la culture, la sagesse, etc... il peut tout aussi bien révéler la bêtise, la bassesse, la malveillance, etc... Ainsi que de nombreuses indications concernant les opinions et le ressenti. Et que bien que l'humour est essentiel, c'est trop facile de prétendre que quand il est véritablement mauvais, dans le sens par exemple discriminant (péjorativement), rabaissant, agressif, obscène, dangereux, ce n'est pas du vrai humour ou que c'est parce qu'on ne l'a pas compris.

Je pense qu'on peut se prédisposer à une certaine forme de spontanéité. C'est-à-dire que beaucoup d'actes peuvent être à la fois spontanés et réfléchis. Ce qui nous vient naturellement est souvent au moins un peu influencé par notre construction psychique et ce qu'on a retenu de notre expérience.

En même temps, Christèle, tu voulais connaître des avis différents du tien au sujet des relations amoureuses. D'habitude les gens se plaisent et s'attirent naturellement, sans que ça en arrive d'ailleurs forcément à un mariage et des enfants. Donc beaucoup agissent en fonction de ces attirances, même s'ils peuvent aimer aussi parfois être seuls. Il ne s'agit donc pas que de raison et de prise de position pour eux généralement, mais aussi d'adaptation à leur propre nature, comme tu souhaites le faire à ta façon toi aussi.

Je suppose que la plupart des gens varient au moins un peu leur style d'humour en fonction de ce dont ils parlent et de ceux à qui ils parlent bien qu'on puisse pratiquer plus particulièrement un style d'humour. On fait logiquement de l'autodérision lorsqu'il s'agit de soi, de l'humour noir lorsqu'il s'agit de sujets graves, des jeux de mots le plus souvent en s'adaptant au contexte, etc... Personnellement j'ai l'occasion de m'amuser de nombreux sujets dans mes journées, et donc souvent différemment. Mais c'est de l'humour spontané, pas calculé pour ce qui me concerne. Et ici à l'écrit je n'en fais que rarement.

Bien que je suis heureuse dans l'ensemble de mes "relations amoureuses" qui valaient la peine d'être vécues à mes yeux, je peux comprendre que dans certains cas on puisse être heureux aussi d'être seul ou préférer le célibat à certaines relations.

En effet "une vie de famille classique" peut sembler par de nombreux côtés rédhibitoire. Personnellement je conçois mes relations différemment aussi bien que l'aspect familial et parental soit précieux à mes yeux.

C'est vrai qu'on peut bien rater sa vie du moment que ça nous convient, mais je ne suis pas certaine que ça puisse vraiment convenir à qui que ce soit. Réussir sa vie signifie aussi réussir à être le plus heureux possible en faisant le nécessaire pour ça, et non pas copier à l'identique la vie plutôt réussie d'un autre ni les objectifs le concernant subjectivement. Bien qu'il existe aussi évidemment des objectifs qui sont les mêmes pour plusieurs individus, voire même pour tous.

Selon moi l'altruisme est une façon parmi d'autres de servir autrui. Ok, pas de problème, chacun son point de vue.

L'altruisme n'est pas le seul moyen d'être utile à son entourage. Les actes intéressés peuvent aussi l'être. Avec le sens du commerce ou du partage par exemple. Mais si réussir sa vie de femme ou d'homme c'est entre autres faire le bonheur de son conjoint grâce à son propre potentiel, ça peut être aussi altruiste.

Il est important d'avoir conscience que son propre réel intérêt se trouve aussi dans l'intérêt réel de son entourage. Et il est donc aussi dans l'intérêt de l'entourage de développer au mieux son propre potentiel, de veiller sur soi-même. Son propre potentiel consiste d'ailleurs aussi à être utile aux autres et pas seulement à soi-même. Personne n'est totalement autosuffisant par nature et le bien-être de chacun dépend partiellement du bien-être d'autrui. Plus on va bien soi-même et plus on peut être utile aux autres positivement, y compris en couple.

Il n'y a aucun égoïsme dans l'absolu à vouloir réussir sa vie en fonction de son potentiel.

Etre démonstratif avec ses sentiments sincères, qu'ils soient positifs ou négatifs, sans aller jusqu'à l'indiscrétion ni l'incorrection, est une belle qualité relationnelle.

Peut-être parce que diaboliser ou négliger ses propres intérêts dans une relation de couple peut s'avérer dangereux, et que ceux-ci ne sont pas forcément incompatibles avec ceux de son conjoint, au contraire. Mais il est vrai qu'on peut être en couple aussi ou avant tout pour lui, par générosité, sans égoïsme, et pas toujours prioritairement pour soi.

merci, ok

Effectivement, tout en restant lucide, et bien que ça ne garantisse pas totalement une relation durable, la reconnaissance, la motivation et la persévérance peuvent beaucoup y contribuer.

Sans excès parce que je trouve en ce qui me concerne qu'à trop en faire ça devient douloureux et envahissant. En sachant que c'est subjectif. Mais je comprends qu'on puisse vouloir jauger l'amour qui nous est voué. C'est un moyen parmi d'autres à mon avis de savoir gérer la relation, de connaître ce que peut apprécier son conjoint ou pas de soi d'y être attentif.

(Je pense personnellement qu'utiliser des généralités, y compris incluant son propre cas, peut s'avérer nécessaire au point de vue raisonnement et connaissance quand on sait le faire à juste titre.)

Je comprends concernant la durée, mais sans excès alors, ça dépend aussi du contexte. Il est vrai qu'un couple peut ne tenir que grâce à sa sexualité dans certains cas.

C'est différent, les hommes ont plus généralement à démontrer leur force et leur maîtrise et les femmes leur beauté et leur douceur en couple (y compris psychologiquement dans les deux cas). Du moins de mon point de vue.

Si je suis amoureuse de quelqu'un, c'est aussi de son corps, même s'il a des défauts ou des faiblesses. Effectivement je peux apprécier la générosité financière (sans avoir le goût du luxe par contre) mais mes sentiments n'en dépendent pas outre mesure. Et je ne laisse vraiment une personne que si j'estime que c'est aussi dans son intérêt. L'amour dans le sens du désir peut souvent être essentiel en couple c'est vrai. Il peut aussi être perceptible malgré la distance physique à mon avis.

Entre autres oui en tant que femme (et donc il s'agit aussi de raison d'être), mais aussi plus vastement comme l'évoque le sujet, à travers les relations amoureuses et donc le sentiment concrétisé et partagé, pas uniquement ressenti à l'égard de quelqu'un.

Pour ma part je pense qu'un des intérêts des relations amoureuses se traduit par l'accomplissement personnel.

Il me semble que dans le sentiment amoureux il y a l'admiration et l'attirance, y compris physique, et pas uniquement l'affection ou l'attachement.

Je pense qu'il est possible de mesurer l'amour de quelqu'un à son attitude vis-à-vis de soi, à ses mots parfois, et à la façon dont il gère la distance dans la relation. En sachant que cet amour peut évoluer et être plus ou moins fort au fil du temps. S'il y a doute il est peut-être possible de tester plus ou moins en tentant un rapprochement, en discutant ou en passant simplement du temps ensemble pour essayer d'être directement confronté aux sentiments de la personne, qu'ils soient dits ou non. Mais si la personne ne va pas très bien, est introvertie, désagréable ou peu souriante avec soi par exemple, ce n'est pas forcément lié ou uniquement lié à la relation, ni forcément le signe qu'on lui déplait (Et inversement). Il faut cantonner ses conclusions à ce dont on est sûr et laisser le doute à ce qu'on suppose seulement. A la rigueur il faut aussi tenir compte de l'amabilité dont on a fait preuve avec cette personne pour pouvoir deviner un peu ce qu'elle peut ressentir.

Non mais les prénoms d'origine grecque sont nombreux donc deviner le mien pourrait s'avérer difficile. D'autant plus que j'ai donné peu d'indications (exprès). Merci quand même d'avoir essayé.