sirielle

Les recours judiciaires ne suffisent pas non plus forcément à mettre à l'abri. D'autant plus que les preuves de violence (ou de potentielle violence) ne sont pas toujours accessibles et que les procédures prennent du temps. La rupture, si elle est nécessaire, doit parfois être très encadrée, (par exemple par une aide sociale d'hébergement). Rompre sans précaution, même si ça ne mène pas forcément à l'homicide peut beaucoup énerver une personne violente, qui peut frapper même après une rupture, et qui peut suivre son ex-conjoint. D'ailleurs, puisqu'il est question de violence morale, les menaces ne doivent pas être trop prises à la légère, même si elles ne sont pas accompagnées de coups.

Souvent les personnes maltraitées sont culpabilisées de ne pas rompre. Pourtant la majorité des homicides de conjoint ont lieu lors de tentatives de rupture ou en représailles d'une rupture. Contrairement à certains préjugés rompre peut dans certains cas représenter un risque important. Quitter une personne violente n'est pas toujours aussi facile qu'on pourrait le penser. C'est pourquoi bien qu'il soit important de protéger les personnes en danger, rompre n'est pas forcément une solution suffisante à apporter.

Effectivement il y a différentes sortes de violences, les violences préméditées et celles qui ne le sont pas. Le comportement des agresseurs dépend aussi beaucoup de leurs différents mobiles, n'étant pas forcément motivés par la haine, le mépris ou la rancœur, (voire la défense), mais pouvant exprimer par exemple leur possessivité. Et il est vrai qu'une personne a toujours de multiples facettes, bien qu'elle puisse être innocente, elle n'est en tout cas jamais qu'un coupable.

Personnellement l'ayant vécu et m'étant intéressée au sujet et à de nombreux témoignages je n'ai aucun doute. Au départ l'agresseur séduit, parfois longtemps et jusqu'à ce qu'un lien soit créé, puis devient violent physiquement subitement quand le cadre lui paraît suffisamment propice. Par contre je crois aussi que la violence morale peut précéder la violence physique et qu'elle est parfois trop peu prise en considération. C'est dans certains cas une méthode de prédation. Mais dans le sens "avant toute violence physique", et sans que ça implique qu'il ne puisse pas du tout être aussi potentiellement violent moralement par la suite entre autres.

Si on focalise simplement sur la gifle (représentant un châtiment) peut-être, mais il faut tenir compte que les violences physiques peuvent être autre chose, et peuvent être par exemple des violences sexuelles, ce qui est classique aussi, sans qu'il y ait forcément eu de violences morales avant.

Bonjour Promethee_Hades, bisous, pour moi avoir conscience des limites à respecter favorise la liberté. Elles évitent simplement de s'égarer dans l'absurde. L'"amour divin" a des lois justement. Ce que cette création artistique m'évoque par exemple, c'est qu'on peut s'aimer malgré ce qui nous sépare.

Pour faire de cet amour quelque chose de bien, pour associer la qualité à la quantité.

Beaucoup de victimes d'agressions physiques ne portent pas plainte ou ne rompent pas, or la violence physique peut être considérée à mon avis comme relativement courante, y compris en couple.

Aussi en prenant le temps de connaître l'autre il est possible de voir surgir la violence physique, sans qu'il y ait eu de violence morale auparavant, c'est simplement ce que je voulais souligner. Je ne pense pas qu'avoir été attiré consciemment par des personnes difficilement fréquentables puisse être considéré comme une provocation mais une prise de risque effectivement.

Oui mais il ne s'agit pas que de relations maritales mais plus globalement de relations de couple. Il est question dans l'article d'intimidation, elle est dans certain cas immédiatement physique et peut éventuellement créer aussi une emprise. Mais en effet, la violence morale peut être très destructrice insidieusement, y compris si elle n'est jamais accompagnée de violence physique, bien que parfois elle la précède, ou inversement.

Il y a de nombreux cas de figure différents, il existe aussi des relations où la violence physique commence très rapidement. Ce n'est à mon avis pas forcément une question de "faiblesse psychologique" mais aussi de degré de tolérance ou de piège plus ou moins efficace.

En même temps souvent aussi la violence physique commence sans qu'il y ait eu de violence morale auparavant.

L'amour aussi doit avoir des limites, sinon il peut devenir mièvre, déplacé, étouffant ou intrusif entre autres.

Oui, en effet, ce n'est pas dans mon tempérament d'harponner les hommes, loin de là même, même s'ils peuvent éventuellement me plaire. Par contre de faire attention à moi oui. J'ai conscience de qui je suis. Je ne me trouve pas stupide pour autant. Mais je n'aime pas trop la pédanterie.

Je crois qu'il n'y a pas vraiment de mauvais choix à cette question dans l'absolu. Il s'agit plus de répondre en fonction de qui on est à mon avis (et pas forcément de ce qu'on attend des autres). Personnellement je pense que si j'avais voulu charmer prioritairement par mon esprit je n'aurais jamais été en couple.

Et aussi par de l'affection physique ou en résumé une présence agréable à ses côtés au point de vue ressenti.

Tant mieux qu'elle amène à la conscience, mais il est superflu de trop chercher à provoquer cette dernière. Le temps de savoir une chose on en ignore beaucoup d'autres. Il vaut mieux viser juste.

Bonjour Swam, oui je vois. La curiosité mal placée est un défaut. Il y a tant de choses à savoir, il vaut mieux ne pas perdre son temps à en être avide au risque de passer à côté de l'essentiel.

Bonjour Promethee_Hades, bisous aussi, ça dépend de quel amour il s'agit, l'Amour avec un grand A oui. Mais la rédemption consiste bien justement à devoir se racheter de ses fautes (réelles et pas uniquement prétendues) le cas échéant. On peut être aimé inconditionnellement pour ce qu'on est. Mais une part de l'amour qu'on peut recevoir ou donner dépend de ce qu'on fait.

Je crois aussi que l'innocence favorise l'amour, la culpabilité nourrit plutôt la rancœur et la méfiance même si elle peut se dépasser, et d'autant plus lorsqu'elle est flagrante.

Oui, je crois qu'on peut échanger autrement qu'en parlant dans un couple. J'ai simplement voulu souligner puisque je préfère charmer par le physique pour ma part qu'il faut différencier le physique de l'image. Le physique peut charmer aussi autre chose que la vue. Et pour moi un "conjoint" est avant tout autre chose qu'un simple interlocuteur, dans de nombreux contextes. Ce qui ne me parait pas forcément plus bête que d'autres façons de concevoir ses relations.

Pour moi le physique est plus qu'un objet d'admiration esthétique. Et je préfère plaire avant tout par ce que je suis en tant qu'être vivant (sans avoir besoin de convaincre spirituellement), ce qui me sécurise, et ensuite par ce que j'en fais. Je comprends qu'on puisse mettre en priorité dans un couple la qualité de l'échange spirituel. Mais je précise quand même que ceux qui mettent en priorité la qualité de l'échange physique ne le réduisent pas forcément à la seule contemplation.

Pensez que donner de l'importance au physique c'est ne plus aimer ou moins aimer quelqu'un qui va mal physiquement, c'est comme penser qu'en donnant de l'importance à l'esprit on n'aimerait plus ou moins ceux qui vont mal spirituellement. Or à mon avis l'amour ne dépend pas uniquement du bien-être mais surtout de la valeur. Dans un couple je crois qu'apprécier la présence physique de l'autre est essentiel, mais ce n'est pas qu'une question d'admiration par contre.

Dans les deux cas, qu'il s'agisse de l'esprit ou du physique le charme n'est pas forcément acquis indéfiniment. Et je crois pour ma part que les personnes âgées peuvent aussi charmer physiquement. D'ailleurs le physique peut être plus qu'une simple image. Je trouve personnellement qu'il est important de pouvoir s'apprécier au-delà des mots et des idées.

Je préfère charmer par mon physique car il peut éventuellement refléter mes pensées sans que j'ai obligatoirement besoin de trop les énoncer.