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sirielle

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Tout ce qui a été posté par sirielle

  1. J'avais répondu à une question approchante en page 4: "L'âme peut représenter à mon sens l'individualité spirituelle et morale sensible." J'ajouterais qu'elle constitue pour moi l'existence ou la représentation psychique évolutive et constante, à travers son sens moral et son histoire, d'un individu, d'un objet ou d'une entité, à la fois donc dans son présent mais aussi par rapport à son passé et sa projection vers l'avenir.
  2. A toi donc la beauté de l'ange déchu, snif... La tronche, hein, Germaine de Nice... La puissance du miroir .
  3. Les règles interdisent le HS, donc le sujet se portant sur Mila, ses paroles, les réactions à ces paroles, et la situation où ces faits l'ont menée, il est logique que ce soit ce qui est débattu. Et on ne peut pas traiter correctement le sujet en faisant abstraction des paroles visées par les menaces et du désaccord qui en découle.
  4. Le sujet se focalise de lui-même avant tout sur elle et sa situation. Cela ne signifie certainement pas pour moi qu'elle serait la plus coupable des faits débattus, loin de là. Mais je ne crois pas que ses harceleurs sont ignorés, elle est sous protection, une enquête a été ouverte et certains auteurs de menaces ont été emprisonnés. (Ce pour quoi j'ai plusieurs fois à ce sujet exprimé mon soutien.)
  5. Bien sûr que les menaces de mort islamistes dans ce contexte sont grandement plus graves à mes yeux que la pauvre raillerie qu'elles visent. (Mais elles ne sont pas la seule teneur du sujet en revanche.) Ceci dit l'essentiel pour en juger n'est pas à mon avis de savoir si l'un ou l'autre sont légaux ou non. La loi n'a pas à être appliquée "aveuglément", mais éventuellement en conscience. Car on peut aussi considérer que les lois diffèrent pour une part non seulement selon les pays, mais aussi selon les religions. De plus la légalité d'un acte ne suffit pas à prouver sa moralité. Ni l'illégalité son immoralité.
  6. On peut supposer que ceux ayant eu des réactions extrêmement démesurées ont saisi le prétexte de ces propos (s'ajoutant à une certaine homophobie) comme ils auraient pu en saisir bien d'autres, à partir du moment où une chose ou une autre, aussi insignifiante soit-elle, irait à l'encontre de leurs préceptes religieux. En même temps, à cet extrémisme religieux s'ajoute que les adolescents peuvent s'avérer fréquemment de violents cyberharceleurs. Cela-dit j'estime qu'il pouvait être intéressant, pour moi en tout cas, à ce sujet de juger aussi du potentiel effet de tels propos, ou effectivement d'autres de même nature comme il peut y en avoir fréquemment, pour également des personnes bien plus modérées et donc plus discrètes. Sans pour autant tomber dans la survictimisation religieuse. Quand-bien même, isolément, il ne s'agit certainement pas d'actes graves à mes yeux, et même fort loin de là (et d'autant moins si le contexte contribue à les excuser).
  7. Oui, dans une certaine mesure c'est certain, contextuellement pour, du moins ces militaires sauvant, voire protégeant, par la lutte (bon courage aux bisounours aussi), autant que possible des vies desquelles dépendent notre bien-être commun à tous, et sans lesquels ces vies n'auraient aucune chance. Ici donc court la théorie, et sur le terrain, dans ce climat politique, la vie ne tenant parfois qu'à un fil, l'islamophobie, aussi bénigne, voire excusable soit-elle, peut alors éventuellement faire tache. (Or le sujet cible un (des) évènement(s) précis, analysables, et pas uniquement (bien qu'aussi cependant) leurs réactions. Quand-bien même ces évènements peuvent entre autres paraitre insignifiants comparativement à d'autres bien plus offensifs. Ils peuvent tout de même, comme bien d'autres évènements, être intéressants à décrypter.)
  8. La réponse que tu as citée ne t'était pas adressée personnellement bien que tu pouvais y répondre. Je t'avais cependant cité la définition du Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales dont je te rejoins donc cette fois uniquement les passages stipulant qu'une humiliation peut concerner quelque chose et pas uniquement quelqu'un.
  9. Je ne condamne pas radicalement le principe d'humiliation, donc aucun souci sur ce point. Mais quoi qu'il en soit il paraît évident que ses propos graveleux visaient l'humiliation du culte d'Allah. Or cela représente sous cette forme une atteinte, (de peu de gravité), à la liberté de culte.
  10. Se moquer du comportement perfectionniste d'une personne revient quelque part à tenter d'humilier le perfectionnisme ne serait-ce que pour une part. Et se moquer d'une croyance en Dieu, ou Allah, c'est quelque part tenter d'humilier cette croyance, et donc ceux qui y croient. Je souhaite à Mila qu'elle soit en sécurité et qu'elle ne soit plus importunée ni pour son homosexualité si elle est homosexuelle, ni pour son athéisme si elle est athée. En revanche je considère quand-même que semer, même un tout petit peu, l'islamophobie sur les réseaux sociaux, en cette période où les risques d'attentats sont extrêmement élevés, est un comportement qu'il vaut mieux éviter.
  11. La croyance est vivante à travers ceux qui la portent. Ils la représentent alors. "Tenter d'humilier" diffère d'"humilier". Une grossière moquerie n'ébranlera donc pas forcément le principe de perfectionnisme par exemple, contrairement éventuellement à une critique mesurée. Il est bien trop puissamment ancré en chacun pour ça. Cependant si l'intention est là, le mobile entre alors en compte. Vouloir humilier le perfectionnisme (par exemple), par modération, ou bien par lâcheté? De la même façon, la qualité d'une réflexion à propos d'une croyance religieuse se mesure à son degré d'intelligence. Et non pas à l'intensité de l'expression de son mépris.
  12. S'attaquer à la liberté de culte n'est pas équivalent du point de vue moral à se vêtir tel qu'on le souhaite sans attaquer, ou tenter d'humilier, le libre-arbitre vestimentaire d'autrui. Tout comme être athée n'est pas équivalent par définition à tenter d'humilier certaines croyances religieuses, bien que les deux puissent éventuellement être associables. Le nouveau-né est guidé par sa nature et ses instincts.
  13. Envenimer les choses pourrait aussi revenir à soutenir radicalement des propos n'ayant certainement pas blessé que les agresseurs visés mais aussi des personnes plus respectables. On peut bien défendre une personne sans pour autant devenir partial en sa faveur, et en nuançant sa défense pour éviter justement d'attiser davantage la division entre les différents points de vue.
  14. Il contre, ne serait-ce qu'en son for intérieur. Contrer, ou bien nier si vous préférez.
  15. Je crois pour ce qui me concerne que l'athéisme se construit plutôt sur un argumentaire complexe et pas uniquement sur l'incroyance qui en résulte.
  16. A mon sens l'athéisme est un positionnement plus ou moins réfléchi, consistant à contrer la croyance en une ou plusieurs divinités. Je ne considère pas par exemple qu'un nouveau né est athée sous prétexte qu'il n'est officiellement adepte d'aucune religion en particulier.
  17. Pour moi critiquer légèrement son comportement (y compris pour une part positivement), tout en soutenant la protection de l'adolescente en question, et en condamnant les menaces la visant, ne revient pas à la traiter "comme une criminelle". C'est d'ailleurs aussi pour moi lui accorder ma considération. Tout n'est pas tout blanc ou tout noir, et effectivement j'assume mon point de vue tout en en mesurant plus ou moins l'impact par anticipation, sans donc tellement m'inquiéter au final des éventuelles réactions.
  18. Les réseaux sociaux ne sont pas vraiment plus qu'un terrain de jeu que si l'on s'exprime face à de nombreuses personnes sans l'intermédiaire des écrans. Cela est censé impliquer, ne serait-ce que pour sa propre sécurité mais pas seulement, un certain sens des responsabilités.
  19. Il ne peut pas être humilié mais il est en revanche possible de tenter de l'humilier à tort.
  20. Pour ma part je ne me permettrais en tout cas pas d'empiéter sur sa liberté sexuelle ni sur le respect de sa vie privée. Quant à l'athéisme, il s'agit à mes yeux d'une idéologie potentiellement respectable, comme le sont aussi diverses religions.
  21. Le droit de culte est autorisé ne pouvant être limité que "pour des motifs tenant à la sauvegarde de l'ordre public". Or le seul fait de croire en "Allah" ne représente pas une atteinte à l'ordre public et n'a donc pas à être humilié publiquement si l'on respecte ce droit.
  22. Il ne s'agit pas ici d'une caricature. Mais d'une recherche d'humiliation sexuelle verbale d'une idole associable au droit de culte.
  23. Parce qu'un tel comportement obscène en public représente une potentielle violence morale (plus ou moins justifiée et injustifiée à la fois). Et sans devoir être obligatoirement croyant, il faut pour être assez sociable suffisamment de conciliance et d'empathie. Je pourrais aussi défendre son comportement. Elle manifeste ainsi une insoumission ne serait-ce que pour une part légitime. Seulement si elle veut aller vers cette voie, il serait grandement dans son intérêt de perfectionner sa stratégie de communication.
  24. Ce qu'elle dit reflète quand-même plus ou moins sa mentalité, il ne s'agit pas seulement de grossièretés hasardeuses à mon avis. Or si elle s'oppose outrancièrement au principe de laïcité, d'une façon ou d'une autre, elle risque de beaucoup nuire à sa vie sociale, y compris vis-à-vis de personnes "correctes", et pas uniquement par rapport aux individus dangereux.
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