Cheragaz

@Jiyu Lis le témoignage de @Crève, le mien et les conseils de ceux qui te conseillent d'aller voir un médecin. C'est la seule chose que nous puissions faire pour toi mais lui il saura quoi te dire

Elle a 66 ans et je ne connais pas son pshykiatre Et le nom de son médecin traitant ? Moi, à ta place, je l'appeler ai. D'abord pour l'aider et aussi pour te soulager. Ça pourrait ressembler à de l'ingérence aux yeux de certains mais c'est plutôt de l'assistance à personne en danger.

Non, je ne pense pas que tu en aies le pouvoir. Tu connais son médecin ? Si oui, il faut que tu le contactes. Elle a quel âge ?

Je pense que ça a beaucoup joué, en effet. Ses 3 enfants sont toute sa vie. Elle nous le prouve encore tous les jours malgré ses 87 ans. Mais nous le lui rendons bien car nous sommes tout à fait conscients de tout ce qu'elle a fait pour nous Elle n'est pas rentrée dans une maison de repos ? Elle n'est pas sous traitement ? Elle a quel age ? Elle a de la famille ou des amis à part toi ?

Pou elle, c'était il y a plus de 50 ans. Je ne connais pas de cas semblable mais le burn out est de cet ordre. Le vrai burnn out ! Pas celui utilisé par le tire au flanc. J'ai eu un client il y a quelques années à qui c'est arrivé. Beh ! C'est pas drôle, non plus

Oui et la réaction de la majorité est tout à fait compréhensible. Lorsque c'est arrivé à ma mère j'étais trop petit pour me rendre compte des choses. Mais par la suite on en a parlé. Je me moque encore d'elle parfois au sujet de ce qui lui est arrivé et on en rigole sans problème. Mais ça peut arriver à n'importe qui. C'est à peu près identique à un burn out mais en plus impressionnant encore. Et ça se guérit très bien Il existe d'autres échappatoires dans ce style. Par exemple un black out que notre cerveau provoque pour échapper à un très gros stress, type ictus amnésique. C'est terrifiant pour l'entourage mais ça revient très vite dans l'ordre. La machine humaine est très bien faite. Elle ne nous impose pas ce que nous ne pouvons plus supporter

C'est peut être un fake mais ça ne l'est peut être pas. Ma mère qui a du s'occuper de 3 enfants, les éduquer, les nourrir, subvenir à leurs besoins, etc... toute seule, sans rechigner, sans se plaindre, en prenant toujours sur elle, sans autre aide financière que son mois de congé payé ou elle travaillait quand même pour gagner le double et qui le soir se faisait harceler par mon père qui buvait sans travailler et qui la battait a fini par avoir besoin de rentrer en maison de repos. Elle en était arrivée à croire que les présentateurs des journaux s'adressaient à elle et que des martiens avait pris le pouvoir. Et, je t'assure pourtant, qu'elle est tout sauf idiote, fragile ou désocialisée. Son cerveau disjoncté. Trop de charge mentale Ça a été comme une fuite, comme lorsque l'on s'évanouit à cause d'une douleur. Arrivé à un certain point, quand tu ne t'écoutes pas, ton corps te prévient. Ce n'est pas , contrairement à ce que tu pourrais croire, la pire des façons. Au bout de 3 semaines dans une maison de repos elle a pu, en reprenant des forces, constater que certains autres patients lui disaient des choses un peu dingues et elle a compris qu'elle présentait les même symptômes. Ça l'a beaucoup aidée à guérir.

Ne te soucies pas des réponses qui ont pu te paraitre moqueuses dans ce post. C'est souvent la réaction première que nous adoptons lorsque nous n'avons jamais vécu ce genre de situation. Va voir un médecin. C'est important pour ton bien être

Par que sur une intense réflexion. Parfois c'est à cause de facteurs extérieurs qui finissent par t'épuiser psychiquement

Est ce que 26 ans c'est ton âge véritable ? Est ce que ça ne t'arrive que maintenant ou est ce que ca t'est déjà arrivé dans le passé ? Est ce que tu as de gros soucis ? Est ce que tu fais une dépression ? Est ce que tu es en surmenage ? Qu'est ce que tu fais comme travail ? Est ce que tu as beaucoup de collègues ? Est ce que tu as des amis ? Je connais quelqu'un à qui il est arrivé là même chose. Une personne tout à fait "normale" mais qui, parce qu'elle était épuisée par trop de charges physiques et mentales, submergée de trop responsabilités et harcelée par son conjoint a, un jour, commencé à avoir la même perception des choses que toi. Elle a consulté comme @zeyas te dit gentiment de le faire et elle a eu besoin de se reposer. Tout est rentré dans l'ordre grâce à ce calme et à sa volonté Même si tu n'es pas dans une situation identique, ton médecin, si tu lui expliques tout ce que tu nous écris, sera une grande aide.

On n'a pas toujours envie d'un débat

Alors je vais te répondre plus sérieusement. Je crois que je répond en fonction de mon état d'esprit à un instant "T", comme beaucoup, d'ailleurs, je suppose. Parfois c'est mon MOI polissé, conventionnel ou social qui s'exprime et parfois il s'agit de mon MOI profond. On pourrait comparer ça à de la schizophrénie parce que c'est inconscient mais je suis convaincu que chacun de nous ressent à un moment donné des choses que 5mn après il peut avoir oubliées. Un sentiment, une émotion, un ressenti, c'est fugace.

C'est ce qui fait tout mon charme

Tu l'as quoi ? Je sais bien que c'était pour rire. Ma réaction aussi

Ça marche pas trop avec moi

Je suis aussi très orgueilleux L'attitude que j'adopte me permet de croire que le principal est de continuer à penser que c'est moi qui ait raison et que c'est l'autre qui est un con. Du coup, ce qu'il peut bien penser, lui, de son côté, n'a pas d'importance puisque pas de valeur Et j'ai, aussi, un très gros avantage. Je suis très entraîné grâce ou à cause de mon métier

Oh p*utain ! C'est un truc qui m'avait jamais effleuré

Dans le réel il m'arrive très souvent de dire à la personne que j'ai en face de moi qu'elle a raison afin de mettre fin à la discussion tout en persistant à croire en ma position. Dans le réel, je n'aime pas trop perdre mon temps, j'ai d'autres chose à faire ...

Pas pour moi. Je peux en parler sans problème mais je dis toujours la même chose : "que j'ai pas envie de mourir !" Et comme je reste sur ma position, ça limite très vite la conversation

Voilà, c'est exactement ça ! Par expérience on a fini pas pris se rendre compte que, là, c'est pas possible

Parce que parfois, lors de ces discussions, ce n'est pas que le ton monte qui est gênant mais le fait qu'elles fassent mal Le ton qui monte je ne suis pas un adepte. Mon désaccord se manifeste plus souvent par de la moquerie ce qui n'est vraiment pas mieux. J'expose mon point de vue, j'essaie d'argumenter, de comprendre, de convaincre et puis... si je vois que j'ai affaire à quelqu'un que je juge fermé, intolérant ou complètement bouché je méprise et finis par abandonner. D'autres fois, et c'est encore moins glorieux, je me rend compte que mon interlocuteur a raison. Si je l'apprécie et que la discussion est restée correcte je peux le reconnaître. Mais il m'arrive aussi de le savoir en mon for intérieur et de ne pas l'avouer Ces sujets là sont rarement de ceux qui me prennent aux tripes. Ils peuvent m'agacer ou me faire mourir de rire mais le débat reste possible. Pour ceux qui me touchent profondément , ils sont rares et sont très souvent liés à un domaine en particulier, c'est plus irrationnel et je crois que les arguments des autres je n'ai même pas envie de les entendre.

C'est vrai. Il s'agit parfois d'agressivité et d'autres fois de ce que @sphynxxxix appelait le charisme. Parfois on se sent tout petit mais ce n'est pas toujours lié au physique de celui que l'on a en face

Bah là, pour le coup, on est radicalement différents ! Moi, c'est justement parce que je suis convaincu que ce sera le néant total au point que je ne me rendrais même pas compte que ça sera le néant, que ça me fait peur. J'aime bien vivre. Il y a des des moments difficiles mais aussi beaucoup de moments doux ou joyeux. Je n'ai pas envie de m'en passer. J'ai encore des choses à faire.....

C'est pas du vent Les arguments ou l'intelligence de celui que tu appelles un avorton font la différence. Et c'est bien qu'il puisse ainsi s'exprimer puisqu'IRL, selon toi, ça serait la "bestialité" qui prime. C'est pas facile, je te l'accorde mais, en ce qui me concerne, il y en a pour lesquels j'arrive désormais à ne pas intervenir voire même à ne pas les lire. Mais il y a peu de sujets qui m'implique autant émotionnellement et c'est donc plus facile de garder ma raison une fois de temps en temps que si beaucoup me touchaient.

Ceux qui nous prennent vraiment aux tripes, je crois qu'il vaut mieux les éviter