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bena11

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Tout ce qui a été posté par bena11

  1. https://www.youtube.com/watch?v=D_VjFKSAFno&feature=youtu.be Libérez-vous du libéralisme ! Le communisme n'a pas réussi à appauvrir les riches Le capitalisme n'a pas réussi à enrichir les pauvres... Depuis, les deux envieux ennemis sont devenus amis. Ils se sont réconciliés avec eux-mêmes et avec la réalité des faits C'est ainsi qu'on a vu paraître le libéralisme Le logis des sans logis, l'idéologie des sans idéologie. La maison sans raison, la religion sans dieu Le libéralisme a réussi à appauvrir les pauvres À les vider de leur sang, de leur sens ! En leur offrant juste un mensonge comme clé des songes Cette clé c'est ce qu'on appelle : La Liberté Celle de l'aliéné mental, enfermé dans son pré carré Qui se sent libre sous prétexte qu'il n'est pas surveillé Il a le droit de circuler et ne voit pas qu'il est encerclé. Sa liberté n'est qu'un cercle carré Autrement dit, une impossibilité Nous sommes libres : une posture qui équivaut à une imposture Libres de nous tuer, de nous prostituer Mais nous ne pouvons le faire sans nous entretuer, Sans tuer cette liberté. Vous l'avez sans doute remarqué Depuis que tout est redevenu possible, plus rien ne l'est. Boire, manger, respirer... Tout est empoisonné... Tout ce qui nous reste de libre représente un danger Nous sommes condamnés à la casse Condamnés à faire face à la menace Des dérèglements climatiques et politiques Nous sommes libres donc à la merci Des intempéries et de la folie des hommes Paradoxe économique : On ne peut pas s'enrichir sans s'appauvrir mutuellement. Le libéralisme n'est rien d'autre que l'appauvrissement des pauvres... Avec des idées qui n'ont aucune prise sur le temps, sur les matières grises. Avec une réalité arithmétique sans surprise : 1 + 1 = rien Un bien qui ne rime à rien... Excepté dans les associations de malfaiteurs Il n'y a même plus de cerveau Pour dire où ça va et ce que ça vaut... Le soleil, la lune et tous nos rêves dans le même caniveau Combien ça coute de vivre ? La peau Ce n'est pas cher de mourir, c'est donné par le hasard ou les bâtards. Le libéralisme n'a pas d'idées, seulement des billets pour vous déshabiller, demander votre numéro de compte ou le nom de votre banque. Non... je n'ai pas de compte, pas de rente, pas de banque... Ni Kalachnikov, ni tank ! Je ne veux pas de votre liberté, ni de vos pièces d'identité. Je ne crois pas à votre sécurité sociale... ni à vos liens de solidarité Votre aide, je n'en veux... pour rien au monde Ni sécu, ni pq, ni rsa Qui vous autorisent en toute mauvaise foi D'appauvrir encore plus pauvres que moi. Vous voulez que je vous dise ? Le libéralisme est le plus court chemin vers le terrorisme Je me dis que quitte à jouer à se faire peur Autant jouer avec le feu Et c'est ce qu'ils vous font Tête de nœuds ! Vous qui êtes nombreux Innommables et innombrables Libérez-vous du libéralisme... :p
  2. Je crois que...je vais voter pour Elle :p
  3. J'ai visité aussi, A l'exemple de la Malaisie, l'Indonésie... La probabilité du pire. • Certes le loup est plus fort que l’agneau et il le mange quand sa raison est toujours la meilleure, il se pourrait cependant que la raison des agneaux l’emporte sur la sienne. Oh, vous allez me dire que ce n’est pas demain la veille, il faut suivre l’évolution qui se fait sur des décennies voire des siècles. Les hommes ont la Kalachnikov en temps réel, pas la comprenette. Celle-ci s’est laissé distancer, enfumer ou noyer ou égarer en des chemins de hasard. Comment fonctionne la comprenette chez l’homo sapiens débordé d’informations abrutissantes quand il sent qu’il n’y en a pas une qui s’inquiéterait de sa réelle existence excepté pour l’exploiter uniformément. C’est un jeu dangereux d’abêtir les gens dans un jeu d’argent pour l’argent. • Quand la comprenette populaire jette l’éponge, elle se suicide dans le populisme. Voilà déjà un certain temps que nos politiques inopérants d’opérette ont des calculs électoraux qui leur bloquent les reins et la rétention urinaire qui s’ensuit les intoxique, leur monte au cerveau. La démagogie n’est même plus de la démagogie quand le peuple ne croit plus en rien, qu’il risque le pire en plongeant de lui-même, par désespoir, en une déréliction profonde. On ne sait jamais, se dit-il, peut-être reste-t-il une lueur d’espoir au fin fond des enfers. On a envie de dire aux Français : non mais vous y croyez à cette famille divisée qui n’a de hâte que d’affirmer son indigence politique ? • Jean Marie, le vieux qui a été jeté par les deux novices, fille et petite-fille, aurait maintenu le cap, because il a une certaine culture et expérience lui ! Ces deux nanas, si elles montent sur le podium, on va leur demander de redescendre, la dictature ne convient pas aux femmes imprudentes. Voyons où se profile l’éminence grise mâle, il va te les mettre au pas les deux femmes car Daech ou F.N, même combat contre elles. La violence va toujours au plus facile et c’est de la « non indignation » du peuple qu’elle entre par effraction. Disons que l’immaturité du peuple a été bien cultivée et bien entretenue et que celui-ci s’en trouvait bien de vie sans prévoir, de déléguer ses pouvoirs, de sombrer dans un laxisme aboulique, la sécurité sociale aidant. :p http://www.lejournaldepersonne.com/2015/12/fn-le-gai-pouvoir/
  4. FN : le gai pouvoir Non, les dés n'étaient pas pipés Ça nous apprendra à jouer à la poupée Après avoir diabolisé le banal, le jetable Nous voilà condamnés à banaliser le diable ! Ne soyons pas si vulnérables Même si le sort ne nous a pas été favorable. Quand on accumule les problèmes On ouvre la porte aux extrêmes... C'est l'impuissance de notre volonté qui cède Devant la volonté de puissance d'Archimède Qui avec un petit levier est parvenu à nous soulever les uns et les autres... Les uns contre les autres. Diable ! comment a-t-il fait ? Il a séduit pas moins de 1 français sur 2 avec son conte de fées. Son récit a absorbé notre déficit Son mépris a couvert notre méprise Mais sa victoire est loin d'être une surprise. Ce sont des affranchis qui nous apprennent la franchise A appeler les choses par leur nom Amour : ceux qui nous sont familiers Haine : ceux qui nous sont étrangers Attention : il n'y a pas de politique sans ce genre de tension Sans ennemis, il ne peut y avoir d'amis Divisons pour mieux régner Parce qu'on ne peut pas régner sans diviser. C'est ce que nous croyons... C'est ce que nous avons toujours cru. Avant que le diable n'intervienne pour nous réconcilier Réconcilier avec lui-même et avec nous-mêmes. Car il nous aime plus qu'on ne s'aime C'est nous qui récoltons mais c'est lui qui sème La joie, la gaité retrouvée dans le cœur des français Ça vous fait flipper de m'entendre ainsi parler ? Mais il n'y a pas de montagne sans vallée Ni bon Dieu, sans un diable qui se mord la queue C'est qui ? Qui c'est ? C'est le front ? Marine ou Marion ? Ouvrez le capot... Et vous verrez qu'il n'y a qu'un moteur : C'est Philippot C'est lui l'artisan et le courtisan de cette victoire Grâce à son gai savoir et son sens inné du pouvoir Il a compris que tout était réversible Et que chez le peuple, seuls les bas instincts sont compatibles Il faut juste les travestir pour investir la cité ! Pour en découdre avec les forces hostiles, il faut apprendre à coudre Il faut avoir des doigts de fée pour reconduire un frère à la frontière... Car pour avoir un chez soi, il faut être chez soi Et pour être chez soi, il faut en chasser les autres. Parce que tout compte fait, le diable, ce n'est pas moi, c'est l'Autre. C'est l'évidence même... cousue de fil Bleu. Blanc. Rouge. :p
  5. LE FANTOME DE L'OAS :cool: Il est à remarquer que la victoire du Front est quasiment la réussite d'un clan familial, même après l'exclusion un peu mouvementée du paterfamilias Jean-Marie Le Pen... La cohabitation de trois forces de taille électorale, sensiblement et durablement égales (plus ou moins 30%) sur le paysage politique français rend le pays potentiellement ingérable. Pourquoi ? Parce que la France n'est pas une démocratie parlementaire classique (où les alliances changeantes peuvent se succéder au fur et à mesure des évènements) mais un régime présidentiel. La Constitution de la Vème République, voulue par le Général de Gaulle (qui s'est toujours méfié des parlementaires) est bâtie sur un président élu par le peuple et qui dispose de pouvoirs étendus, soutenu par une majorité parlementaire solide autour d'un parti et un système électoral qui favorise outrageusement les grandes formations. La droite gaulliste bénéficiait d'une stabilité d'autant plus grande que l'opposition de gauche de l'époque était très divisée entre socialistes et communistes. Le vieux Charles avait également dans cette constitution, particulièrement musclé le pouvoir présidentiel pour pouvoir à l'époque, museler un vieil ancêtre du Front national, l'OAS qui, à la fin de la Guerre d'Algérie avait réussi à convaincre une partie de l'armée de faire en putsch pour conserver la colonie ! De Gaulle, s'il revenait, rirait jeune, à voir la fille et la petite nièce de Jean-Marie Le Pen, à l'époque petit activiste proche de l'OAS, à la tête du 1er parti de France ! http://www.lequotidi...hp?news=5222232
  6. LE FANTOME DE L'OAS :cool: Il est à remarquer que la victoire du Front est quasiment la réussite d'un clan familial, même après l'exclusion un peu mouvementée du paterfamilias Jean-Marie Le Pen... La cohabitation de trois forces de taille électorale, sensiblement et durablement égales (plus ou moins 30%) sur le paysage politique français rend le pays potentiellement ingérable. Pourquoi ? Parce que la France n'est pas une démocratie parlementaire classique (où les alliances changeantes peuvent se succéder au fur et à mesure des évènements) mais un régime présidentiel. La Constitution de la Vème République, voulue par le Général de Gaulle (qui s'est toujours méfié des parlementaires) est bâtie sur un président élu par le peuple et qui dispose de pouvoirs étendus, soutenu par une majorité parlementaire solide autour d'un parti et un système électoral qui favorise outrageusement les grandes formations. La droite gaulliste bénéficiait d'une stabilité d'autant plus grande que l'opposition de gauche de l'époque était très divisée entre socialistes et communistes. Le vieux Charles avait également dans cette constitution, particulièrement musclé le pouvoir présidentiel pour pouvoir à l'époque, museler un vieil ancêtre du Front national, l'OAS qui, à la fin de la Guerre d'Algérie avait réussi à convaincre une partie de l'armée de faire en putsch pour conserver la colonie ! De Gaulle, s'il revenait, rirait jeune, à voir la fille et la petite nièce de Jean-Marie Le Pen, à l'époque petit activiste proche de l'OAS, à la tête du 1er parti de France ! http://www.lequotidi...hp?news=5222232
  7. «La femme voilée du métro» « La femme en noir est debout au coin d’une rame et n’attend personne. Elle a la puissance de celles qui aimantent à parité l’attention et la répulsion, la fascination et la détestation. Impavide, immobile, elle tient serrées les paranoïas ambiantes et calcifie les fantasmes destructeurs. Elle se retrouve encagée dans un grillage d’affects réprobateurs et de désirs ambivalents. Le tout lui fait un bouclier protecteur et un podium de pole-dance pour un strip-tease mystique terrorisant. » « Elle porte une abaya couleur corbeau. La tenue traîne jusqu’au sol et balaie la poussière des anxiétés alentour. Les mains sont gantées et on ne saura jamais si les paumes sont moites. Cette autre soutane monothéiste lui fait la cuisse évasive, la fesse envasée, les seins restreints. Les cheveux sont distraits à la concupiscence des abominables pervers de l’Occident décadent. Ceux-ci ne rêvant, paraît-il, que de dénuder ce corps réservé à un seigneur et maître, réel ou spirituel, qui tient ses pouvoirs d’accaparement du Dieu unique à la féroce jalousie. » « Je me dis que j’exagère, et toute la rame avec moi, de mettre en garde à vue le libre arbitre d’une pauvre petite croyante qui ne fait de mal à personne en suivant les chemins qui ne mènent pas à Rome. Sauf qu’il y a peu de chances que la demoiselle fête les 110 ans de la loi de 1905 dont elle ferait plutôt des confettis. Elle peut toujours arguer d’une pratique piétiste qui ne fait pas de mal à une mouche, je ne peux m’empêcher de la voir comme une compagne de route des lapideurs de couples adultères et des coupeurs de mains voleuses. Tant qu’elle ne rafale pas les terrasses à la kalach, elle peut penser ce qu’elle veut, croire aux bobards qui la réjouissent et s’habiller à sa guise mais j’aimerais juste qu’elle évite de me prendre pour une buse. Arborer ces emblèmes sinistres revient à balancer un bloc d’abîme fondamentaliste sur l’égalité homme-femme, sur les libertés publiques et sur l’émancipation de l’individu. Ce qui est son droit le plus strict, même si je le juge inique. » « Le métro continue sa route. A la station Saint-Germain-des-Prés, j’implore Simone de Beauvoir de faire entendre raison aux asservies volontaires. A Saint-Sulpice, le flip revient et je me raconte que la femme voilée est en cheville avec le conducteur salafiste et que mon supplice en sous-sol est pour bientôt. A Saint-Placide, quand se finit la théorie des saints protecteurs si peu laïcards, mon naturel paisible pète un plomb et j’écartèle les portes pour sauter à quai alors que je suis censé ne descendre qu’à la prochaine. Ma couardise laissant la femme-fantôme continuer à couvert sous le tunnel, immobile et tout de noir vêtue. » :p http://www.causeur.fr/liberation-luc-le-vaillant-femme-voilee-35765.html
  8. (Re)diabolisation Ce n'est pas de leur faute. Les Français sont boursouflés de terreurs, de petits effrois, de craintes plus ou moins originelles, comme un animal et sa peur, atavique, du feu. Ce n'est pas de leur faute. Les crises, et leur pays les collectionne, sont des poules pondeuses qui n'accouchent que de clones : les extrêmes. Ce n'est pas de leur faute. Les crises ont aussi ceci de remarquable qu'elles dynamitent la raison de ceux qu'elles frappent de plein fouet, tout en hypertrophiant leurs instincts, leurs pulsions les plus primaires, leurs réflexes et le premier d'entre eux quand plus rien ne va : le repli. Ce n'est pas de leur faute. Même si ce 13 novembre 2015, sans doute un 13-Novembre, aurait dû les alerter, les interpeller, leur imposer un salutaire aggiornamento : non, Daech et le Front national, ce n'est bien sûr pas la même chose ; oui, Daech et ce FN ont un gigantesque plus petit dénominateur commun : leur détermination, métallique, à anéantir l'autre, celui qui ne pense/mange/prie/vit/se cultive pas comme eux. Ce n'est pas de leur faute. Même s'ils avaient dû se rendre compte de l'escroquerie, comprendre, vite, que Marine Le Pen n'est en rien différente de son père, qu'elle sait juste se maquiller, bien plus, bien mieux. Ce n'est pas de leur faute. Le problème, c'est leurs dirigeants successifs... http://www.lorientlejour.com/article/959550/rediabolisation.html
  9. Etant donné que ça dérape ici... Orpheline de Voltaire, la France éteint ses Lumières ! C’est un peuple désemparé, désorienté, sonné par cette chape bleu-nuit funeste qui s’est abattue, telle une bourrasque et ses nuisances, sur la douce France, qui se réveille avec la sensation d’une gueule de bois résistant à tout traitement, en ce lundi matin de décembre inhabituellement lumineux. "Pour cette immense armée un immense linceul. Et, chacun se sentant mourir, on était seul. Sortira-t-on jamais de ce funeste empire ? Ainsi décrivit Victor Hugo la débâcle des soldats de Napoléon quand, aux portes de Moscou, ils furent surpris par un ennemi inopiné. Un conquérant qui s’avéra invincible aux hommes et aux armées les plus aguerries. Un adversaire tombé du ciel sous forme de neige et de froid sibériens, aux ordres du Général Hiver. Un chef de guerre invisible comme pour mieux attribuer la défaite à un châtiment divin, seul capable de forcer un empereur à baisser la tête. Cet Aigle qui n’en faisait qu’à sa tête pour vaincre le monde, étendre l’empire et ses conquêtes! Le chagrin, la grisaille, l’inquiétude, le désarroi et moult sentiments d’impuissance submergent vos pensées profondes pour les noyer dans un flot de questionnements incessants. Interrogations qui gravitent autour du pourquoi et du comment de ce voile bleu-nuit effrayant qui recouvre les régions de France pour en défigurer la légendaire beauté. Bien que prévisible, l’envolée FN prend tout le monde de court. L’islamisme assassin du Bataclan laisse ainsi place à une autre facette de l’extrémisme aveugle dont il n’est pas difficile de deviner les implications néfastes, à court, à moyen et surtout à long terme. Les conséquences seront d’autant plus ravageuses que, contrairement à celle des fous de Dieu, son assise est indiscutable, notamment dans la forme. Car cet extrémisme-là, personne ne pourra le contester et dire "je ne savais pas"! Tout le monde sait, et c’est le peuple qui l’aura choisi, en toute liberté et en toute démocratie, comme ce fût le cas en Allemagne du Führer, en l’an de grâce 1934! http://www.lematindz.net/news/19296-orpheline-de-voltaire-la-france-eteint-ses-lumieres.html
  10. Que dieu protège ce qui reste de la France ! Comment la fille ainée de l'Eglise, la France, s'est retrouvée avec un « Dieu trahi » dans l'hommage aux victimes des attentats de Paris ? C'est parti pour rouvrir les églises et demander à l'Algérie d'en acheter quelques-unes quitte à les reconvertir. Après tout, la France ne se limite pas à Paris et sa Grande Mosquée. Si le pays du général De Gaulle, le ni-socialiste ni-capitaliste, est de droite, la gauche gagne grâce aux musulmans ces ex colonisés réputés à l'aise dans le social et dont le nombre reste tabou afin d'éviter le mauvais œil. Ni l'argent du Qatar ni celui du contribuable de souche n'ont réussi à civiliser les banlieues colorées. Quant au premier parti français, le FN, c'est tout dit : la Banque est contre lui. Sa victoire est chimérique. Pourtant, de l'extérieur, sans parti pris, son discours est logique : la France doit être aux Français. On rêve bien d'une Algérie aux Algériens comme l'Arabie est aux Arabes. Heureusement la mondialisation est là pour tuer les nationalités au grand bonheur de quelques-uns. La foule manipulable sauvegarde son instinct pour ne pas crever plus bête qu'elle ne l'est. Ce qui explique le fossé abyssal qui se fore de plus en plus entre elle et ses marionnettistes. Revanche de ces derniers : si quelque chose ne passe pas dans les mass-médias, elle n'existe pas et si elle passe, elle existe. La foule n'a aucun moyen de vérification sauf se contenter de la rumeur qui est comme une femme névrosée qu'on broie pour la calmer. Ce qui conduit à aimer la mère sans lui donner raison et donner raison au père sans l'aimer. Parfois, on arrive à regrouper intox et infos dans le noir les analyser en myope et en tirer une idée aux forceps étranglée par 4 murs. La France comme l'écrivait le Général dans ses Mémoires est seule. Malgré les sacrifices, elle fut écartée du Directoire de l'Alliance avant de claquer la porte de l'OTAN pour mieux le réintégrer par la fenêtre. Aujourd'hui, elle semble éclatée à force de contradictions. Elle libère l'audiovisuel pour mieux revenir à la « nomination (répudiation) de ses responsables directement par le président de la République » (2) Pour le pouvoir régional, elle décentralise pour mieux centraliser. Economiquement, elle élève des digues ânonne les théories du comportement moral avant de céder aux lobbys, se transformer en paradis fiscal du Qatar pour finir championne de la délocalisation vers les pays des nouveaux esclaves. Quant à la justice : « on avait décidé que les conseillers seraient nommés par le pouvoir et coiffés par un apparatchik politique entérinant les ordres de l'exécutif. Reflet de la volonté du Prince, le Conseil supérieur n'était plus, sous la Ve, un temple où soufflait l'esprit des lois, mais une foire des vanités, une bourse des promotions, un Versailles judiciaire de courtisans. » (3) Que dire de son école qui a été un jour la meilleure au monde, comme dans tous les domaines la France excelle à diluer le peu de qualité dans le trou cancéreux de la quantité. Les Algériens rêvaient d'une Algérie qui ressemble à la France, mais cette dernière a fini par ressembler à la première. Grâce aux élections, on s'aperçoit que les Français existent contrairement aux Algériens qui vont aux urnes tels des figurants qu'on a chassés après avoir oublié de payer. Richard Nixon disait : « Dieu est avec l'Amérique ! Dieu veut que l'Amérique dirige le monde ! » Le président français athée n'a pas précisé qui a trahi Dieu, est-ce Voltaire, les terroristes arabes nés en France ou les prédicateurs et les pétrodollars envoyés par les compères orientaux qui règnent avec la baraka divine ? Notre impuissance a fini par faire de nous tous des croyants au pedigree unique, du moins apparemment. Toute règle qui se respecte a son exception. « Néfertiti contre Daech », titre le Monde. (4) Depuis des semaines des archéologues scannent les murs de la tombe de Toutankhamon pour découvrir fissa le tombeau de la reine Néfertiti afin de sauver le tourisme en l'Égypte : pays des Frères musulmans torpillé par des Frères. De l'extérieur, on admire de la France les châteaux de ses rois catholiques et la matière grise de leurs sujets opposants. Rien de plus, car à l'intérieur, le trône est fabriqué pour supporter que le poids d'un Sarkozy ou d'un Hollande. Les journalistes de l'Hexagone n'offrent plus que ces titres : « Marion Marechal-Le Pen, l'islam et l'histoire de France, quand l'accusation de crétinisme sert de cache-misère à une défaite de la pensée - Syrie : le vrai-faux virage de la diplomatie française - France/ Arabie : un partenariat « exceptionnel » ? - Manuel Valls signe un chèque en blanc aux Saoud - Les banlieues françaises de Daech etc.» Que Dieu protège ce qui reste de la France même si son Unicité ne suffit plus de nos jours (1) Dieu Maudira-t-il l'Amérique ? ( Alain Faure-Dufourmantelle) (2) Menteurs ! ( Jean-François Kahn) (3) Seule la Vérité Blesse ( André Giresse et Philippe Bernert) (4) Egypte : Néfertiti contre Daech (Céline Revel-Dumas, le Monde 2/12/15) http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5222229
  11. Je suis une médiévale... la femme d'un idéal Je n'ai pas d'autre logis que ma nostalgie Je suis d'hier Je sais ce que c'est que prier Ce que c'est qu'une prière J'ai bâti toute Ma vie Sur un mot : Merci Sur deux : merci infiniment Sur trois : merci mon Dieu Je n'ai pas d'amis J'ai du respect... pour mes ennemis J'ignore la crainte Je ne supporte pas la contrainte Je brûle de mille feux Je crée pour être auprès de Dieu Autrement dit : sans lieu Je ne suis pas un homme J'exige le summum Le plus haut, le plus beau Tout ce qui sort du lot Je suis une médiévale En version originale Éternellement... Cruellement Fidèle et cruelle N'ayant qu'une mission Ignorer les compromissions Les échanges, les mélanges Je dérange... À cause de je ne sais quoi d'étrange On me demande pourquoi je défends l'islam ? Peut-être parce que ça rime avec toute âme Éprise de quelque chose de plus grand Que la grandeur De plus intense que la Ferveur De plus dense que le Bonheur Je suis une médiévale :p
  12. Plus Français que moi, tumeur! - J'ai décidé d'être un vrai Français, un Français de souche, mais de souche profonde! Pas un de ceux qui disent nos ancêtres les Gaulois.
  13. bena11

    Attentats à Paris

    Attention, ce n'est pas un HS :p Best-seller. Paris est une fête d’Ernest Hemingway Comme Josephine Baker, Ernest Hemingway avait deux amours, son pays et Paris Contre toute attente, l’ouvrage Paris est une fête du légendaire auteur américain et prix Nobel de littérature, Ernest Hemingway, a bousculé les têtes de gondoles du «top ten» livresque. Il a fait sonner le glas des œuvres actuelles comme Boussole de Mathias Enard (prix Goncourt 2015), 2084, la fin du monde de Boualem Sansal (prix du roman de l’académie française 2015), D’après une histoire vraie de Delphine de Vigan (prix Renaudot et Goncourt des lycéens 2015) ou encore La Septième fonction du langage de Laurent Binet (prix Interaillé 2015). Une «re-naissance» après les attentats terroristes sanglants dépassant tout entendement humain perpétrés sur les terrasses de Paris le 13 novembre 2015 ayant fait 130 morts. Paris est une fête est aussitôt devenu un livre de chevet, non au chevet des innocentes victimes. L’adieu aux âmes. Tout a commencé quand on remarqua une «relique» ô combien éloquente déposée parmi un foisonnement de bougies, de bouquets de fleurs, de photos de victimes, de dessins, de petits mots, de poèmes et de drapeaux français. Un livre, un titre, une ode, un aphorisme, une hymne, une déclaration, une promesse à la ville lumière : «Paris est une fête.» Une mamy d’enfer Et puis, ça c’est emballé à l’issue de l’émouvant et poignant témoignage d’une grand-mère, une «Titi parisienne», Danielle, sur la chaîne BFM TV où elle a exhorté les gens à lire et relire Paris est une fête. «C’est très important de voir, plusieurs fois, le livre d’Hemingway, Paris est une fête, parce que nous sommes une civilisation très ancienne et nous porterons au plus haut nos valeurs, et nous fraterniserons avec les 5 millions de musulmans qui exercent leur religion librement et gentiment et nous nous battrons contre les 10 000 barbares qui tuent, soi-disant, au nom d’Allah.» Aussi, ce fut la ruée vers Paris est une fête. L’Heure triomphale de «France» (Francis Macomber). http://www.elwatan.com/culture/un-hymne-a-la-vie-en-capitale-09-12-2015-309444_113.php
  14. I am sorry: Français de couche, Pour qui sonne le glas ? Comme son conjoint ne trouve pas les moyens de subvenir à ses besoins, la putain le trompe avec le dernier pingouin. C'est ainsi que la France s'est toujours donné bonne conscience. Depuis 1789, elle cherche ses origines, tantôt dans la poule, tantôt dans l'œuf. Elle s'imagine éclairer toute l'humanité. Peut-être parce qu'elle confond lumière et électricité. Plus royaliste que son roi, elle n'a pas hésité à le décapiter. Pour paraître belle, elle se rebelle. Pour elle, il n'y a pas de différence entre être et paraître. Elle est ce qu'elle paraît être. Unique pour les polémiques... elle passe le plus clair de son temps à croquer les pommes de la discorde... à jouer sur un clavecin sans cordes. Depuis la Révolution dite Française, elle a le cul entre deux chaises... Entre liberté et égalité, la France balance... a toujours balancé entre réalité et idéalité. Dans le noir, tout lui semble contradictoire excepté le fait de se mirer dans un miroir, de s'admirer en croyant que cela suffit pour être admirable. Le pays des droits de l'homme a toujours oublié ses devoirs, d'où son mal MORAL. Son mal à avoir le moral. Il râle et maltraite sa chorale. Parce qu'il a du mal à tirer la leçon de tous les sons discordants qui proviennent du dedans. De son for intérieur. Depuis 1789, la France s'enfonce. Ses clercs l'obscurcissent, ses prêtres la trahissent et ses enfants la maudissent. Elle n'est pas une bonne mère. Elle a tué de ses propres mains "le père" et avec lui tous les repères. Elle est libérée, mais sans savoir quoi faire de sa liberté. Ses rejets n'ont jamais enfanté aucun véritable projet. Elle se cherche toujours UNE RAISON d'exister et ne la trouve que dans ses folies passagères, ses dérives délétères. Sous l'occupation, elle a collaboré avant de résister, elle a collaboré avec l'ennemi, tout en résistant à ses amis... Et cette guerre, pour elle, n'est jamais finie. Précoloniale, coloniale, postcoloniale... sans l'ombre d'un idéal. Elle se sent toujours envahie, toujours trahie, toujours à la merci ! Comme une aliénée mentale, elle se sent assaillie de toutes parts. En proie à des invasions étrangères, ne s'appartenant pas, peu ou plus du tout... Jouet entre les mains des allemands ou des américains... ballon entre des pieds noirs, juifs ou maghrébins. "Père, pourquoi m'as-tu abandonné ?" Murmure-t-elle au pied du mur, en omettant au passage que c'est elle qui l'a subordonné à ses propres démons, à ses propres lubies. Le père est mort, il ne lui reste plus que la patrie. Il n'y a plus de bâton, plus de carotte, Il ne lui reste plus que le rêve de redevenir patriote... Français épris de la France, de ses souches, de ses couches, de ses mouches. Vive la France qui retombe en enfance. Ça recommence... Nous sommes bien en France !
  15. Quand la France se trompe d'urne Pour ceux qui avaient un doute sur la couleur politique actuelle de la France, les régionales de ce dimanche les ont refroidis, une bonne fois pour toutes. Un bleu marine qui a déferlé sur notre reflet de l'autre côté de la Méditerranée et qui va exploser notre tronche de « rebeu » et refouler le tapis de prière des frontières de l'Europe. Evoquer les élections régionales françaises pour un Algérien du bled, c'est comme écouter un Chinois parler de nos communales mais la différence c'est qu'on se sent toujours français, quelque part. L'extrême droite a été bonifiée par des attentats terroristes dont le premier responsable est l'entêtement aveugle de Hollande à suivre ses alliés des pays du Golfe et israéliens. Elle a été nourrie à la politique du tout-sécuritaire initiée par Sarkozy et renforcée par l'actuel locataire de L'Elysée et à l'islamophobie gangrénante. Elle a été encouragée par la bonne conscience hypocrite des penseurs autoproclamés des plateaux-télé, des gardiens du Temple républicain et des plumes de service. En votant FN, vote sanction comme celui du FIS, contre le FLN, en 1991, les Français ont décidé de légitimer un parti basé sur les différences raciales et la haine des émigrés. Pas tous, seulement ceux qui n'ont pas les yeux bleus, la crinière blonde et le teint lait. Ceux qui ne prient pas le crucifié et qui vivent, à dix, dans un HLM de la République. Ceux qui ont pour lieu de naissance un douar ou une brousse même s'ils sont nés à Paris. Ceux qui égorgent le mouton et dérangent la sénilité de Brigitte Bardot. Depuis dimanche, il ne fait plus bon de s'appeler Mamadou, Mohamed ou Houaria d'avoir la peau de sa naissance et la langue de sa mère analphabète. La France ne sera plus plurielle, elle se déclinera au singulier et se conjuguera au futur moins que parfait dans ces régions où le Ménard de pacotille joue au shérif. La France n'a pas voté pour le FN mais contre ses propres différences qui faisaient sa grandeur. :bad: http://www.lequotidien-oran.com/?news=5222167
  16. Le suicide français Quand le débat politique tourne de plus en plus autour des questions d'insécurité, d'immigration, du rapport de l'islam à la République, des valeurs de la France et de la laïcité, thèmes de prédilection du FN ; quand la droite et même la gauche renient une partie de leurs principes, expliquent que le FN pose les bonnes questions et utilisent le même vocabulaire que lui pour venir le concurrencer sur l'échelle du patriotisme ; quand des hebdomadaires font une semaine sur deux leur une sur « cet islam qui fait peur » et que des quotidiens nationaux agitent régulièrement le spectre d'une islamisation de la société ; quand les auteurs les plus en vogue ces dernières années écrivent sur les thèmes de l'identité, du déclin inexorable de la France, de l'imposture de mai 68, élaborent des théories sur l'idée d'un grand remplacement ou fantasment sur une prise de pouvoir d'un parti islamiste dans un horizon proche; quand l'islam radical, extrêmement minoritaire, et incompatible avec les valeurs de la République, devient le plus grand défi auquel la France doit se confronter, celui qui explique toutes les difficultés que les Français traversent et tous les maux qu'ils subissent ; quand tous ces éléments sont réunis, il est difficile de ne pas comprendre les raisons du succès du FN. La victoire, même provisoire, du FN est celle d'une France qui a peur, d'une France xénophobe et recroquevillée sur elle-même, d'une France contraire à son esprit révolutionnaire et son discours universel. Le FN n'est pas plus compatible qu'hier aux valeurs de la République. Il ne fait que camoufler son antisémitisme pour mettre plus en avant un credo beaucoup plus rentable et beaucoup plus convaincant : l'islamophobie. Interrogé par le journaliste de RFI David Thompson sur le fait de savoir pourquoi il serait content d'une victoire du FN en France, un jihadiste de l'État islamique (EI) a répondu : « Ce serait une humiliation pour ces pseudomusulmans de la République qui défendent les valeurs de la laïcité, et les vrais musulmans, ça les poussera à faire la hijra. » Est-ce vraiment cela le nouveau visage de la France ? http://www.lorientlejour.com/article/959149/le-suicide-francais.html
  17. Un rôle-clé pour le Hezbollah en Syrie « Nous comprenons maintenant comment vous avez pu vaincre l'armée israélienne et mettre en échec ses plans au Liban. » Selon des sources proches du Hezbollah, cette phrase aurait été prononcée par un général russe, dans le cadre des réunions militaires conjointes dans la chambre d'opération commune quelque part en Syrie. Les mêmes sources ajoutent que dans ces réunions, face aux généraux russes, iraniens, syriens et irakiens, les représentants du Hezbollah sont les derniers à prendre la parole, puisqu'ils n'appartiennent pas à une armée régulière. Malgré cela, ce sont souvent leurs tactiques innovatrices et plus adaptées à la guerre contre des groupes terroristes qui sont retenues et appliquées. Depuis l'intervention russe en Syrie et l'appui efficace des raids aériens de l'aviation de Poutine aux opérations terrestres, les performances des combattants du Hezbollah sont en train d'apparaître clairement et de susciter l'admiration et le respect des différents protagonistes. C'est ainsi qu'un commando du Hezbollah a réussi, avec une grande précision et à la vitesse de l'éclair, à récupérer le pilote russe qui a survécu à l'attaque de son avion et qui était tombé en territoire contrôlé par l'opposition syrienne. Les premières informations qui avaient suivi l'envoi du missile turc contre l'avion russe avaient fait état de la capture du second pilote (le premier avait été tué pendant sa descente en parachute) par les combattants qualifiés de terroristes par les Russes, qui craignaient de ce fait de devoir céder à un chantage pour obtenir sa libération. Mais, en quelques heures, le Hezbollah a réussi à récupérer le pilote dans une opération secrète Aujourd'hui, les combattants du Hezbollah décident des tactiques et des stratégies aux côtés des généraux russes, iraniens, syriens et irakiens, et mettent leur connaissance du terrain et leurs performances sur le plan de la mobilité, de la rapidité et de la précision à la disposition des nouveaux plans adoptés en Syrie. http://www.lorientlejour.com/article/958970/un-role-cle-pour-le-hezbollah-en-syrie.html
  18. bena11

    un jour... un poème

    BELKIS Nizar Qabbani Le poème Balkis fut écrit à la mémoire de sa seconde épouse, Balqis al-Rawi, une enseignante irakienne qu'il avait rencontrée lors d'un récital de poésie à Bagdad, morte dans un attentat contre l'ambassade d'Irak en 1981 à Beyrouth, où elle travaillait pour la section culturelle du gouvernement irakien. Il se compse de plus de 100 vers. Nizar Qabbani (1923-1998), immense poète syrien, transcivilisationel, intemporel poète de l'amour et de la femme, combattant de la liberté de penser, a écrit ce poème à l'occasion de l'assassinat de son épouse irakienne Balqis, tuée le 15 décembre 1981 dans l'explosion de l'ambassade d'Irak à Beyrouth. Maudits soient les lâches assassins de Balqis ! Ils ont tués un corps, mais ils ne tuerons pas cet amour éternel qui survit à la mort, dans le cœur de son poète amoureux ! Quel dommage, la traduction de l'arabe au français perd de sa saveur Merci à vous, Merci à vous, Assassinée, ma bien aimée! Vous pourrez dès lors Sur la tombe de la martyre Porter votre funèbre toast. Assassinée ma poésie! Est-il un peuple au monde, -Excepté nous- Qui assassine le poème? O ma verdoyante Ninive! O ma blonde bohémienne! O vagues du Tigre printanier! O toi qui portes aux chevilles Les plus beaux des anneaux! Ils t'ont tuée, Balkis! Quel peuple arabe Celui-là qui assassine Le chant des rossignols! Balkis, la plus belle des reines Dans l'histoire de Babel! Balkis, le plus haut des palmiers Sur le sol d'Irak! Quand elle marchait Elle était entourée de paons, Suivie de faons. Balkis, ô ma douleur! O douleur du poème à peine frôlé du doigt! Est-il possible qu'après ta chevelure Les épis s'élèveront encore vers le ciel? Où est donc passé Al Samaw'al? Où est donc parti Al Muhalhil? Les anciens preux, où sont-ils? Il n'y a plus que des tribus tuant des tribus, Des renards tuant des renards, Et des araignées tuant d'autres araignées. Je te jure par tes yeux Où viennent se réfugier des millions d'étoiles Que, sur les Arabes, ma lune, Je raconterai d'incroyables choses L'héroïsme n'est-il qu'un leurre arabe? Ou bien, comme nous, l'Histoire est-elle mensongère? Balkis, ne t'éloigne pas de moi Car, après toi, le soleil Ne brille plus sur les rivages. Au cours de l'instruction je dirai: Le voleur s'est déguisé en combattant, Au cours de l'instruction je dirai: Le guide bien doué n'est qu'un vilain courtier. Je dirai que cette histoire de rayonnement (arabe) N'est une plaisanterie, la plus mesquine, Voilà donc toute l'Histoire, ô Balkis! Comment saura-t-on distinguer Entre les parterres fleuris Et les monceaux d'immondices? Blakis, toi la martyre, toi le poème, Toi la toute-pure, toit la toute-sainte. Le peuple de Saba, Balkis, cherche sa reine des yeux, Rends donc au peuple son salut! Toi la plus noble des reines, Femme qui symbolise toutes les gloires des époques sumériennes! Balkis, toi mon oiseau le plus doux, Toi mon icône la plus précieuse, Toi larme répandue sur la joue de la Madeleine! Ai-je été injuste à ton égard En t'éloignant des rives d'Al A'damya? Beyrouth tue chaque jour l'un de nous, Beyrouth chaque jour court après sa victime. La mort rôde autour de la tasse de notre café, La mort rôde dans la clé de notre appartement, Elle rôde autour des fleurs de notre balcon, Sur le papier de notre journal, Et sur les lettres de l'alphabet. Balkis! sommes-nous une fois encore Retournés à l'époque de la jahilia ? Voilà que nous entrons dans l'ère de la sauvagerie, De la décadence, de la laideur, Voilà que nous entrons une nouvelle fois Dans l'ère de la barbarie, Ere où l'écriture est un passage Entre deux éclats d'obus, Ere où l'assassinat d'un frelon dans un champ Est devenu la grande affaire. Connaissez-vous ma bien aimée Balkis? Elle est le plus beau texte des œuvres de l'Amour, Elle fut un doux mélange De velours et de beau marbre. Dans ses yeux on voyait la violette S'assoupir sans dormir. Balkis, parfum dans mon souvenir! O tombe voyageant dans les nues! Ils t'ont tuée à Beyrouth Comme n'importe quelle autre biche, Après avoir tué le verbe. Balkis, ce n'est pas une élégie que je compose, Mais je fais mes adieux aux Arabes, Balkis, tu nous manques… tu nous manques... Tu nous manques... La maisonnée recherche sa princesse Au doux parfum qu'elle traîne derrière elle. Nous écoutons les nouvelles, Nouvelles vagues, sans commentaires. Balkis, nous sommes écorchés jusqu'à l'os. Les enfants ne savent pas ce qui se passe, Et moi, je ne sais pas quoi dire… Frapperas-tu à la porte dans un instant? Te libéreras-tu de ton manteau d'hiver? Viendras-tu si souriante et si fraîche Et aussi étincelante Que les fleurs des champs? Balkis, tes épis verts Continuent à pleurer sur les murs, Et ton visage continue à se promener Entre les miroirs et les tentures. Même la cigarette que tu viens d'allumer Ne fut pas éteinte, Et sa fumée persistante continue à refuser De s'en aller. Balkis, nous sommes poignardés Poignardés jusqu'à los Et nos yeux sont hantés par l'épouvante. Balkis, comment vas-tu pu prendre mes jours et mes rêves? Et as-tu supprimé les saisons et les jardins? Mon épouse, ma bien aimée, Mon poème et la lumière de mes yeux, Tu étais mon bel oiseau, Comment donc as-tu pu t'enfuir ? Balkis, c'est l'heure du thé irakien parfumé Comme un bon vieux vin, Qui donc distribuera les tasses, ô girafe? Qui a transporté à notre maison L'Euphrate, les roses du Tigre et de Ruçafa? Balkis, la tristesse me transperce. Beyrouth qui t'a tuée ignore son forfait, Beyrouth qui t'a aimée Ignore qu'elle a tué sa bien aimée Et qu'elle a éteint la lune. Balkis! Balkis! Balkis! Tous les nuages te pleurent, Quidonc pleurera sur moi? Balkis, comment vas-tu pu disparaître en silence Sans avoir posé tes mains sur mes mains? Balkis, comment as-tu pu nous abandonner Ballottés comme feuilles mortes par le vent ballottées, Comment nous as-tu abandonnés nous trois Perdus comme une plume dans la pluie? As-tu pensé à moi Moi qui ai tant besoin de ton amour, Comme Zeinab, comme Omar? Balkis, ô trésor de légende! O lance irakienne! O forêt de bambous! Toi dont la taille a défié les étoiles, D'où as-tu apporté toute cette fraîcheur juvénile? Balkis, toi l'amie, toi la compagne, Toi la délicate comme une fleur de camomille. Beyrouth nous étouffe, la mer nous étouffe, Le lieu nous étouffe. Balkis, ce n'est pas toi qu'on fait deux fois, Il n'y aura pas de deuxième Balkis. Balkis ! les détails de nos liens m'écorchent vif, Les minutes et les secondes me flagellent de leurs coups, Chaque petite épingle a son histoire, Chacun de tes colliers en a plus d'une, Même tes accroche-cœur d'or Comme à l'accoutumée m'envahissent de tendresse. La belle voix irakienne s'installe sur les tentures, Sur les fauteuils et les riches vaisselles. Tu jaillis des miroirs Tu jaillis de tes bagues, Tu jallis du poème, Des cierges, des tasses Et du vin de rubis. Balkis, si tu pouvais seulement Imaginer la douleur de nos lieux! A chaque coin, tu volettes comme un oiseau, Et parfumes le lieu comme une forêt de sureau. Là, tu fumais ta cigarette, Ici, tu lisais, Là-bas tu te peignais telle un palmier, Et, comme une épée yéménite effilée, A tes hôtes tu apparaissais. Balkis, où est donc le flacon de Guerlain? Où est le briquet bleu? Où est la cigarette Kent? Qui ne quittait pas tes lèvres? Où est le hachémite chantant Son nostalgique chant? Les peignes se souviennent de leur passé Et leurs larmes se figent; Les peignes souffrent-ils aussi de leur chagrin d'amour? Balkis, il m'est dur d'émigrer de mon sang Alors que je suis assiégé entre les flammes du feu Et les flammes des cendres. Balkis, princesse! Voilà que tu brûles dans la guerre des tribus. Qu'écrirais-je sur le voyage de ma reine, Car le verbe est devenu mon vrai drame ? Voilà que nous recherchons dans les entassements des victimes Une étoile tombée du ciel, Un corps brisé en morceaux comme un miroir brisé. Nous voilà nous demander, ô ma bien aiméme, Si cette tombe est la tienne Ou bien celle en vérité de l'arabisme? Balkis, ô sainte qui as étendu tes tresses sur moi! O girafe de fière allure! Balkis, notre justice arabe Veut que nos propres assassins Soient des Arabes, Que notre chair soit mangée par des Arabes, Que notre ventre soit éventré par des Arabes, Comment donc échapper à ce destin? Le poignard arabe ne fait pas de différence Entre les gorges des hommes Et les gorges des femmes. Balkis, s'ils t'ont fait sauter en éclats, Sache que chez nous Toutes les funérailles commencent à Karbala Et finissent à Karbala Je ne lirai plus l'Histoire dorénavant, Mes doigts sont brûlés Et mes habits sont entachés de sang. Voilà que nous abordons notre âge de pierre, Chaque jour, nous reculons mille ans en arrière! A Beyrouth la mer A démissionné Après le départ de tes yeux, La poésie s'interroge sur son poème Dont les mots ne s'agencent plus, Et personne ne répond plus à la question, Le chagrin, Balkis, presse mes yeux comme une orange. Las! je sais maintenant que les mots n'ont pas d'issue, Et je connais le gouffre de la langue impossible; Moi qui ai inventé le style épistolaire Je ne sais par quoi commencer une lettre, Le poignard pénètre mon flanc Et le flanc du verbe. Balkis, tu résumes toute civilisation, La femme n'est-elle pas civilisation? Balkis, tu es ma bonne grande nouvelle. Qui donc m'en a dépouillé? Tu es l'écriture avant toute écriture, Tu es l'île et le sémaphore, Balkis, ô lune qu'ils ont enfouie Parmi les pierres! Maintenant le rideau se lève, Le rideau se lève. Je dirai au cours de l'instruction Que je connais les noms, les choses, les prisonniers, Les martyrs, les pauvres, les démunis. Je dirai que je connais le bourreau qui a tué ma femme Je reconnais les figures de tous les traîtres. Je dirai que votre vertu n'est que prostitution Que votre piété n'est que souillure, Je dirai que notre combat est pur mensonge Et que n'existe aucune différence Entre politique et prostitution. Je dirai au cours de l'instruction Que je connais les assassins, Je dirai que notre siècle arabe Est spécialisé dans l'égorgement du jasmin, Dans l'assassinat de tous les prophètes, Dans l'assassinat de tous les messagers. Même les yeux verts Les Arabes les dévorent, Même les tresses, mêmes les bagues, Même les bracelets, les miroirs, les jouets, Même les étoiles ont peur de ma patrie. Et je ne sais pourquoi, Même les oiseaux fuient ma patrie. Et je ne sais pourquoi, Même les étoiles, les vaisseaux et les nuages, Même les cahiers et les livres, Et toutes choses belles Sont contre les Arabes. Hélas, lorsque ton corps de lumière a éclaté Comme une perle précieuse Je me suis demandé Si l'assassinat des femmes N'est pas un dada arabe, Ou bien si à l'origine L'assassinat n'est pas notre vrai métier? Balkis, ô ma belle jument Je rougis de toute mon Histoire. Ici c'est un pays où l'on tue les chevaux, Ici c'est un pays où l'on tue les chevaux. Balkis, depuis qu'ils t'ont égorgée O la plus douce des patries L'homme ne sais comment vivre dans cette patrie, L'homme ne sait comment vivre dans cette patrie. Je continue à verser de mon sang Le plus grand prix Pour rendre heureux le monde, Mais le ciel a voulu que je reste seul Comme les feuilles de l'hiver. Les poètes naissent-ils de la matrice du malheur? Le poète n'est-il qu'un coup de poignard sans remède porté au cœur? Ou bien suis-je le seul Dont les yeux résument l'histoire des pleurs? Je dirai au cours de l'instruction Comment ma biche fut tuée Par l'épée de Abu Lahab, Tous les bandits, du Golfe à l'Atlantique Détruisent, incendient, volent, Se corrompent, agressent les femmes Comme le veut Abu Lahab, Tous les chiens sont des agents Ils mangent, se soûlent, Sur le compte de Abu Lahab, Aucun grain sous terre ne pousse Sans l'avis de Abu Lahab Pas un enfant qui naisse chez nous Sans que sa mère un jour N'ait visité la couche de Abu Lahab, Pas une tête n'est décapitée sans ordre de Abu Lahab La mort de Balkis Est-elle la seule victoire Enregistrée dans toute l'Histoire des Arabes? Balkis, ô ma bien aimée, bue jusqu'à la lie! Les faux prophètes sautillent Et montent sur le dos des peuples, Mais n'ont aucun message! Si au moins, ils avaient apporté De cette triste Palestine Une étoile, Ou seulement une orange, S'ils nous avaient apporté des rivages de Ghaza Un petit caillou Ou un coquillage, Si depuis ce quart de siècle Ils avaient libéré une olive Ou restitué une orange, Et effacé de l'Histoire la honte, J'aurais alors rendu grâce à ceux qui t'ont tuée O mon adorée jusqu'à la lie! Mais ils ont laissé la Palestine à son sort Pour tuer une biche! Balkis, que doivent dire les poètes de notre siècle! Que doit dire le poème Au siècle des Arabes et non Arabes, Au temps des païens, Alors que le monde Arabe est écrasé Ecrasé et sous le joug, Et que sa langue est coupée. Nous sommes le crime dans sa plus parfaite expression; Alors écartez de nous nos œuvres de culture. O ma bien aimée, ils t'ont arrachée de mes mains, Ils ont arraché le poème de ma bouche, Ils ont pris l'écriture, la lecture, L'enfance et l'espérance. Balkis, Balkis, ô larmes s'égouttant sur les cils du violon! Balkis, ô bien aimée jusqu'à la lie! J'ai appris les secrets de l'amour à ceux qui t'ont tuée, Mais avant la fin de la course, Ils ont tué mon poulain. Balkis, je te demande pardon; Peut être que ta vie a servi à racheter la mienne Je sais pertinemment Que ceux qui ont commis ce crime Voulaient en fait attenter à mes mots. Belle, dors dans la bénédiction divine, Le poème après toi est impossible Et la féminité aussi est impossible. Des générations d'enfants Continueront à s'interroger sur tes longues tresses, Des générations d'amants Continueront à lire ton histoire O parfaite enseignante! Les Arabes sauront un jour Qu'ils ont tué une messagère QU'ILS...ON...TU...E...UNE...MES...SA...GERE. QUAND ANNONCERA-T-ON LA MORT DES ARABES?*** :bad:
  19. Boff. bon à savoir; Scott est mort :p Vasoline et Interstate Love Song L’ancien chanteur du groupe rock Stone Temple Pilots, Scott Weiland, est décédé jeudi soir (3 décembre). Son corps a été trouvé dans l’autobus de tournée de son nouveau groupe Scott Weiland & The Wildabouts, au Minnesota. Le chanteur avait 48 ans. Outre Stone Temple Pilots, Weiland a été le leader du groupe Velvet Revolver. Il est l’interprète de nombreux succès avec STP, dont Vasoline et Interstate Love Song. Toutefois, le groupe qu’il avait fondé l’avait mis à la porte en 2013 en raison de ses problèmes personnels. C’est le chanteur de Linkin Park Chester Bennington qui l’avait remplacé. http://www.msn.com/fr-ca/divertissement/celebrite/scott-weiland-est-mort/ar-AAg0Wgw?li=AAanjZr&ocid=mailsignoutmd
  20. Pour ma part, Je fume mon thé et je reste éveillé...le cauchemar continue... :p
  21. bena11

    Fusillade en Californie

    :bad: Essaie de bouger un peu trop avec le lobby juif aux States, pas sûr que tu ne te feras pas éjecter illico presto. Non seulement ils dirigent les USA mais le monde dans son ensemble.
  22. bena11

    Fusillade en Californie

    Oui, je sais, Ce n'est pas la première fois que tu me fais cette remarque mais, il est bon aussi de rappeler qu'il a renié la religion de son père...pour le meilleur et...pour le pire. :p
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