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Leste

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Tout ce qui a été posté par Leste

  1. Traiter un coiffeur de «PD» n'est pas homophobe, selon les Prud'hommes. Pour reprendre cette phrase, je suis assez d'accord, mais un homosexuel n'est pas forcément un PD. De plus, le caractère actuel du mot PD a d'avantage une connotation au mot pédophile et s'est transformé au cours des années en une insulte. A l'heure actuelle, être PD, c'est être à la limite de la légalité des moeurs actuels. Pour certaines personnes et même pour certains homosexuels, ceci peut être perçu comme une insulte. Enfin, tous les coiffeurs ne sont pas homosexuels et là le jugement est vraiment pas objectif, comment peut-on insinuer ceci ? C'est cataloguer tous les hétérosexuels masculins coiffeurs.
  2. C'est bon à savoir, on va donc pouvoir réemployer le terme négros en parlant des noirs. On devrait quand même dire à ces prud'hommes que PD veut dire à la base Pédéraste.
  3. Les Panama Papers n'en finissent pas de poursuivre David Cameron, au point de provoquer un début de crise politique. Après cinq interventions successives du premier ministre et de sa porte-parole au cours de la semaine, il a fini par reconnaître jeudi soir avoir bénéficié d'un fonds offshore créé par son père aux Bahamas avec l'aide du cabinet panaméen Mossack Fonseca. Dans une interview à la chaîne ITV, il a déclaré: «Avec [son épouse] Samantha, nous possédions 5000 actions dans le Blairmore Investment Trust que nous avons vendues en janvier 2010 pour environ 30.000 livres» (37.240 euros). Il a insisté sur le fait qu'il avait payé des impôts au Royaume-Uni sur les dividendes encaissés et qu'il n'y avait rien eu d'illégal dans sa démarche. «Rien à cacher» «Je n'ai honnêtement rien à cacher. Je suis fier de mon père et de ce qu'il a accompli, de l'entreprise qu'il a montée et tout le reste. Je ne peux supporter que son nom soit traîné dans la boue», a-t-il ajouté. Ian Cameron, mort en 2010, administrait pour le compte de grandes fortunes britanniques le fonds offshore Blairmore Investment, du nom de la résidence familiale en Écosse, délibérément vanté comme un moyen d'éviter toute imposition au Royaume-Uni. Selon Channel 4, il aurait également dirigé un autre fonds basé à Jersey. À sa mort, David Cameron dit avoir hérité d'environ 300.000 livres (372.000 euros) de son père, dont il dit ne pas pouvoir préciser l'origine de toutes les sources de revenus. » A lire aussi: Les Panama Papers révèlent l'impuissance des États face aux paradis fiscaux Ces aveux tardifs provoquent une crise politique dans une démocratie britannique qui affiche une faible tolérance à la dissimulation. Lundi, Downing Street réagissait à la publication des Panama Papers en se réfugiant derrière le prétexte qu'il s'agissait «d'affaires privées». Après la publication d'articles incriminant l'implication de Cameron père à la une de tous les journaux, le chef du gouvernement sortait mardi de son silence. «Je n'ai aucune action, aucun trust offshore, aucun fonds offshore», déclarait-il. Les médias ont bien noté l'emploi du présent. Quelques heures plus tard, la porte-parole de Downing Street précisait que c'était aussi le cas de sa femme et de ses enfants. Le lendemain, mercredi, nouveau communiqué: «Le premier ministre et sa famille ne doivent pas bénéficier à l'avenir de fonds offshore». Une fois la question du futur traitée, la presse s'est aussitôt interrogée sur le passé, jusqu'à ces nouvelles précisions très réticentes de David Cameron sur ITV. Appel à la démission Ces déclarations tardives ont déclenché l'ire de l'opposition. Lundi, Jeremy Corbyn, chef du Parti travailliste, avait demandé une enquête indépendante sur les affaires familiales du premier ministre. «Il ne peut y avoir une règle fiscale pour l'élite riche et une autre pour nous autres», a-t-il dénoncé. Jeudi soir, un député travailliste, John Mann, appelait Cameron à la démission. «C'est une question d'honnêteté. Il a caché les choses lorsqu'il s'est présenté pour devenir premier ministre aux élections de 2010. Il ne l'a pas dit au Parlement ni au peuple britannique. Il n'a pas le choix: il doit démissionner immédiatement», plaidait l'élu du nord de l'Angleterre. Le numéro deux travailliste, Tom Watson, était plus mesuré, affirmant qu'il était encore «trop tôt». «Il se peut qu'il doive démissionner, ajoutait-il. Il reste beaucoup de questions auxquelles il faut répondre, notamment pourquoi il a fallu attendre tout ce temps pour apprendre la vérité.» Pour tenter de calmer le jeu, Downing Street a promis de publier la déclaration d'impôts de David Cameron. Une manifestation est organisée devant Downing Street samedi, mais il ne faut pas s'attendre à une colère populaire à l'islandaise. David Cameron, qui s'est fait depuis quatre ans le chantre de la lutte contre l'évasion fiscale, risque cependant d'être dangereusement affaibli à un moment crucial, à deux mois et demi du référendum sur le Brexit. http://www.lefigaro.fr/international/2016/04/07/01003-20160407ARTFIG00361-panama-papers-cameron-admet-avoir-detenu-des-parts-dans-un-fonds-offshore.php
  4. Rebondissement dans l'affaire Panama Papers. La Société générale qui fait partie des banques mentionnées dans le scandale mondial a annoncé jeudi qu'elle allait poursuivre en diffamation le dirigeant du Parti de gauche Jean-Luc Mélenchon, ainsi que son ex-trader Jérôme Kerviel et l'avocat de celui-ci, Me David Koubbi, jugeant qu'ils avaient tenu des propos «calomnieux» à son encontre Jean-Luc Mélenchon a notamment affirmé jeudi matin sur France Info que les dirigeants de la banque étaient des «menteurs» qui devaient «être châtiés», tandis que M. Kerviel avait déclaré que la Société générale était «multirécidiviste des infractions». http://www.leparisien.fr/economie/panama-papers-jean-luc-melenchon-jerome-kerviel-et-me-david-koubbi-07-04-2016-5694959.php#xtref=https%3A%2F%2Fwww.google.fr
  5. Merci pour la vieille école, je ne suis pas beaucoup plus vieux que vous... Oui on on peut être libérale, aimé le modèle libérale de Hong Kong, et être droit, avoir une société offshore ne veut pas dire blanchir de l'argent comme avoir un compte en banque en Suisse ne veut pas dire cacher de l'argent. J'ai un compte en Suisse que je déclare chaque année, ce n'est pas interdit, ce qui l'est c'est faire bouche muette. Vous verrez, avec le temps vous serez un vrai libéral !
  6. Ca me fait quand même sourire les gens qui applaudissent les fraudeurs, et souvent ce sont ces mêmes gens qui vont pleurer vers l'état pour avoir des aides en fin de mois !
  7. On devrait vous mettre en taule pour de tels propos !
  8. Leste

    Loi El Khomri

    Je pense que si la France développe une économie plus libérale, elle ne pourra que progresser, elle remplit certaines conditions au même titre que la Suisse, il y a des écoles prestigieuses en France, je pense à HEC, la Sorbonne etc... On sait aussi faire dans le luxe en France, même si je pense que les entreprises françaises ne développent pas assez encore ce côté là. Mais je remarque que les PME qui se sont investis dans le domaine du luxe fonctionnent très bien. Le CDI souple est une manière de rebondir. Regardez en Grande Bretagne, c'est l'exemple type du pays qui a développé une économie libérale, et aujourd'hui la Grande Bretagne a dépassé la France en terme de puissance économique. Même si j'entends que les gouvernements français critiquaient encore la manière de faire en Grande-Bretagne, les faits sont là, ils nous ont devancés, et le chômage est quasiment divisé par deux par rapport à la France pour une population équivalente, 5,4 % de chômeurs en Grande-Bretagne contre 10,5 % en France !!! Alors oui il y a des gens qui disent, oui mais là bas, il y a des gens qui se font exploités etc... Déjà, ne vaut-il pas mieux gagner moins et être activement occupé ? Ensuite,en France aussi on exploite les gens d'une manière beaucoup plus cachés mais bien réelle, les stages qui ne sont quasiment pas payés, les contrats jeunes (les contrats de professionnalisation, les contrats d'insertion dans la vie sociale)qui sont aussi une forme d'exploitation. Et puis n'oublions pas qu'il vaut mieux sous payer des gens légalement que les faire travailler au noir, et le travail au noir est un réel problème en France, qui non seulement coûte des milliards chaque année mais en plus il faut pas croire, parmi ceux qui bossent au noir, il y a aussi des gens qui sont exploités, sous payés, et qui font ceci parce que ça leur permet d'arrondir les fins de mois. Le travail au noir est aussi la cause de mesures gouvernementales trop encadrées, et là aussi le fait de développer une économie libérale fera en sorte de baisser le travail au noir en France.
  9. Effectivement, simple-touriste est un négationniste au même titre de ceux qui affirment que le 11 septembre n'a jamais existé, que le VIH n'existe pas, que Michael Jackson n'est pas mort etc... Personnellement comme je l'ai dit plus haut, je ne discute plus avec une personne qui n'a aucune source à part des sources qui vont dans notre sens et qui dit haut et fort que Tchernobyl n'a eu aucun impacte sur la population et qu'il ne s'agit donc pas d'une catastrophe majeur... Ce ne sont plus 600 000 morts mais près d'un million, et selon l'ONU, plus de 11 millions de personnes souffrent des conséquences de Tchernobyl, ma mère a d'ailleurs eu des problèmes de thyroïde suite à ça, confirmé par la médecine, le bilan est là : Tchernobyl, 25 ans après, c'est pour les «liquidateurs» de 25 000 à 125 000 morts et plus de 200 000 invalides, et pour les populations exposées à la contamination un bilan qui sera selon les estimations de 14 000 à plus de 985 000 morts à travers le monde. Un message du Secrétaire Général de l'ONU, Kofi Annan, déclare que 9 millions d'adultes et plus de 2 millions d'enfants, souffrent des conséquences de Tchernobyl, et que la tragédie ne fait que commencer. "Un nombre qui ne fait qu'augmenter", selon Martin Griffiths, Directeur du département des affaires humanitaires des Nations Unies (Conférence OMS 1995). Ces victimes souffrent de maux liés aux radiations: leucémies, cancers du côlon, du poumon, de la vessie, du rein, de la thyroïde, du sein... Et surtout, l'irradiation aggrave la morbidité (incidence des maladies): maladies du coeur et des vaisseaux (dans des régions contaminées par 5 à 15 Ci de Cs137/km2, jusqu'à 80% des enfants souffrent de symptômes cardiaques), maladies du foie, des reins, de la glande thyroïde, altérations du système immunitaire, arrêt du développement mental chez des enfants exposés in utero, cataractes, mutations génétiques, malformations congénitales, malformations du système nerveux, hydrocéphalies, etc. 1) - Estimation NRC (autorité de sûreté américaine) à 14 000 morts et DOE (département de l'énergie des Etats-Unis) à 27 000 morts - Chernobyl: A Crossroad in the Radiation Health Sciences (http://www.ratical.org/radiation/CNR/RIC/chp24F.html#part4) "Estimate Issued by NRC: The geographical distribution in the estimate is (Nrc87, pages 8-10, 8-14): EUROPEAN USSR: 10 000 fatal + 10 000 non-fatal. NON-USSR EUROPE: 4 000 fatal + 4 000 non-fatal. Estimate Issued by DOE: EUROPEAN USSR: 11 410 fatal cancers. ASIAN USSR: 2 500 fatal cancers NON-USSR EUROPE: 13 000 fatal cancers. NON-USSR ASIA: 620 fatal cancers. USA + CANADA: 27 fatal cancers." 2) - Estimation soviétique (en août 1986) à 40 000 morts Délégation soviétique, AIEA, Vienne en août 1986, annexe 7 du document concernant les problèmes médico-biologiques. (Gazette Nucléaire 96/97 juillet 1989, http://www.dissident-media.org/infonucleaire/bilan_sanitaire_tcherno.html) Les experts soviétiques ont estimé les doses reçues par la population. Voici quelques chiffres pour résumer : a) pour la population évacuée dans un rayon de 30 km, 135 000 personnes, la dose moyenne pour le rayonnement externe est de 11,9 rem ; 24 200 d'entre elles reçurent plus de 35 rem. Cette estimation néglige toute contamination interne. Celle-ci n'a certainement pas été négligeable ; par exemple il est indiqué qu'à Pripyat l'activité béta totale dans l'air était de 15 000 Bq/m3, soit pour un homme standard inhalant 20 m3 d'air par jour une incorporation de 600 000 Bq en 48 heures. La nourriture consommée avant l'évacuation devait être très fortement contaminée. b) l'estimation porte sur 75 millions d'habitants de la partie européenne de l'URSS, essentiellement la population de l'Ukraine, Biélorussie et Russie. Les valeurs explicitées sont les suivantes pour cette population: Dose engagée pour 70 ans - par rayonnement externe 29 millions personnes x rem - par contamination par les Césium 210 millions personnes x rem Mortalité par cancers de la thyroïde induits par l'Iode 131 : 1 500. Les experts soviétiques se réfèrent à la publication 26 de la CIPR (1977) qui recommande un modèle de risque cancérigène sans seuil, directement proportionnel à la dose de rayonnement reçu. Le bilan de l'excès de mortalité par cancers radioinduits pourrait être de 30 000 à 40 000 pour les 70 ans à venir. Le rapport mentionne qu'il n'a pas été tenu compte du Strontium 90 faute de données fiables sur ses coefficients de transfert, mais il est signalé qu'il pourrait être une des composantes importantes de la contamination radioactive avec le Césium. c) aucune estimation n'est faite pour le reste de l'URSS. Ceci devrait alourdir le bilan car, même si la contamination y a été plus faible, elle touche une population bien plus nombreuse (200 millions d'habitants environ). d) effets génétiques : aucune estimation n'est faite pour ces effets. 3) Le bilan pour les 75 millions d'habitants d'Ukraine, de Biélorussie et de Russie est de 126 500 morts avec le nouveau facteur de risques officiellement admise par la C.I.P.R. (Commission Internationale de Protection Radiologique) depuis 1990 à partir de l'annexe 7 du rapport de l'A.I.E.A. de 1986. (Tchernobyl, une catastrophe, Bella et Roger Belbéoch, Éd. Allia, Paris 1993, http://www.dissident-media.org/infonucleaire/tcherno_une_catastrophe.html) Pour estimer l'excès de cancers mortels qui seront dus à la catastrophe de Tchernobyl, il est nécessaire tout d'abord de fixer le facteur de risque cancérigène et ensuite de connaître la dose engagée collective. En ce qui concerne le facteur de risque considérons deux valeurs extrêmes. La valeur minimale est celle officiellement admise par la C.I.P.R. (Commission Internationale de Protection Radiologique) depuis 1990: 500 cancers mortels supplémentaires pour 1 million de rem x homme de dose engagée (ou 10.000 sievert x homme). Pour la valeur haute, nous prendrons la valeur brute (sans corrections), établie à partir du suivi de mortalité des survivants japonais: 1.740 cancers mortels supplémentaires pour une dose engagée de 1 million de rem x homme (intitulée ci-dessous R.E.R.F. 1987). Cette valeur n'est pas la plus élevée de toutes les estimations proposées pour le facteur de risque cancérigène. L'étude du suivi de mortalité de l'usine nucléaire de Hanford (U.S.A.) par Mancuso, Stewart et Kneale conduit à une valeur 2 à 3 fois plus élevée. Ainsi ce que nous donnons ici comme valeur haute du bilan pourrait être aussi assez sous-estimée. La dose moyenne engagée sur 70 ans a été évaluée à 3,3 rem par les experts soviétiques en 1986, correspondant à une dose engagée collective d'environ 250 millions de rem x homme. Cela donne les valeurs suivantes pour le nombre possible de cancers mortels à venir: C.I.P.R. 1990 = 125 000 morts R.E.R.F. 1987 = 430 000 morts A ces bilans il faut ajouter les cancers radio-induits dans le reste de l'U.R.S.S. et sur l'ensemble de l'hémisphère Nord. Pour les régions très lointaines de Tchernobyl, la contamination radioactive ainsi que la dose engagée individuelle sont plus faibles, mais elles concernent par contre des populations beaucoup plus importantes et le bilan est loin d'etre négligeable même s'il est difficile à établir. Ces évaluations concernent l'excès de mortalité par des cancers radio-induits. On peut estimer que les cancers non fatals seront à peu près en nombre égal. Pour ceux qui sont intervenus ultérieurement, les liquidateurs, les diverses informations disponibles permettent d'évaluer à environ 600.000 au moins le nombre de décontaminateurs qui se sont relayés jusqu'à présent sur le site. Deux hypothèses ont été retenues pour la dose individuelle moyenne reçue: - 5 rem (valeur officielle); - 25 rem (valeur plausible d'autant plus qu'il faut tenir compte de la forte contamination interne par les poussières). Avec ces deux valeurs le nombre des morts serait: C.I.P.R. 1990 : pour 5 rem = 1 500 ; pour 25 rem = 7 500 R.E.R.F. 1987: pour 5 rem = 5 220 ; pour 25 rem = 26 100 Pour être complet, il faudrait aussi inclure dans le bilan l'excès de mortalité par cancer parmi ceux qui, pendant des années encore, vont intervenir sur le site. Personne parmi les officiels n'a jusqu'à présent fourni d'indications sur ce point. 4) - Estimation J. W. Gofman à 475 000 morts + 475 000 cancers non mortels Chernobyl's 10th: Cancer and Nuclear-Age Peace Don't Be Deceived By John W. Gofman, M.D., Ph.D. (http://www.ratical.org/radiation/CNR/Chernys10th.html) "A Million Chernobyl-Induced Cancers My estimate in 1986, based upon releases of various non-iodine radionuclides, was 475,000 fatal cancers plus about an equal number of additional non-fatal cases, occurring over time both inside and outside the ex-Soviet Union. Such estimates, old and new, have to be based on real-world evidence from non-Chernobyl studies --- because standard epidemiological studies (which "count" extra cancer cases) are the wrong tool for evaluating Chernobyl. No one can "see" even a half-million Chernobyl-induced cancers when they are spread among a half-billion people and occur over a century. There is great "beauty" in this situation, from the viewpoint of radiation enthusiasts. They can sponsor studies from which they can announce, "We didn't find a half-million extra cancers --- we didn't find any provable excess at all." If a half-million people were rounded up in a stadium and shot to death, the corpses would be there to see. The same number of people killed by vicious cancers from Chernobyl --- spread out in time over Europe, Britain, Scandinavia, and the ex-USSR --- will never know what killed them. And assuredly the radiation community won't tell them. Then how can we assure you that the cancers are real? " 5) Estimation de A. Yablokov, V. Nesterenko, A. Nesterenko: 985 000 morts à travers le monde entre 1986 et 2004 En janvier 2010, l'Académie des sciences de New York (NYAS) a publié le recueil le plus complet de données scientifiques concernant la nature et l'étendue des dommages infligés aux êtres humains et à l'environnement à la suite de l'accident de Tchernobyl «Chernobyl: Consequences of the catastrophe for people and the environment». Cet ouvrage met à la disposition du lecteur une grande quantité d'études collectées dans les pays les plus touchés: la Biélorussie, la Russie et l'Ukraine. Les auteurs estiment que les émissions radioactives du réacteur en feu ont atteint dix milliards de curies, soit deux cents fois les retombées des bombes atomiques lancées sur Hiroshima et Nagasaki, que sur les 830 000 «liquidateurs» intervenus sur le site après les faits, 112 000 à 125 000 sont morts, et que le nombre de décès à travers le monde attribuables aux retombées de l'accident, entre 1986 et 2004, est de 985 000, un chiffre qui a encore augmenté depuis cette date. Lire: Les conséquences de la catastrophe de Tchernobyl pour l'homme et la nature, version en Word (.doc), réduite et traduite par Wladimir Tchertkoff du livre publié sous la direction de Alexeï Yablokov. 6) Le bilan pour les «liquidateurs» Pour les «liquidateurs», ces 600 000 à 800 000 soldats, civils et fonctionnaires qui ont été expédiés sur place juste après l'explosion pour neutraliser le réacteur et enterrer les déchets contaminés. En novembre 1995, le Ministre de la Santé de l'Ukraine a déclaré à Genève, que 10% des liquidateurs de son pays étaient déjà invalides. A la conférence de l'OMS à Kiev en juin 2001, le Ministre de la Santé d'Ukraine a déclaré que dans la plupart des républiques de l'ancienne Union Soviétique, la proportion des invalides parmi les liquidateurs dépassait les 30% ! S.I. Ivanov, Médecin chef de la Fédération de Russie a déclaré que: "Plus de 200 000 Russes ont été engagés dans les travaux de liquidation... Selon le Registre officiel, 50.000 sont invalides et 15.000 déjà morts." Selon Wladimir Tchertkoff qui a filmé la conférence de l'OMS à Kiev en 2001 (Cf. le documentaire "Controverses Nucléaires"): « L'estimation du nombre total des liquidateurs, appelés de toute l'Union Soviétique à construire le "sarcophage" et à décontaminer les territoires, varie entre 600 000 et 800 000 jeunes hommes en pleine santé (certaines associations de défense de leurs droits avancent le chiffre de 1 million). Leur âge moyen était de 33 ans en 1986. Les informations concernant la catastrophe de Tchernobyl étant couvertes du secret d'état pendant les 4 premières années (les dernières de l'existence de l'URSS), et les doses d'irradiation qu'ils ont reçues étant systématiquement diminuée [...]. Les survivants de cette armée sont dispersés sur les 11 fuseaux horaires de l'ex-Union Soviétiques, nombreux sont inconnus des statisticiens et grâce à la désinformation, planifiée conjointement par le Krémlin et par les agences nucléaires de l'ONU, ils ne savent pas pourquoi ils sont malades et de quoi ils meurent si jeunes. Le chiffre officiel enregistré par la Fédération de Russie permet donc d'évaluer à 200 000 - 300 000 le nombre total des liquidateurs invalides et à 60 000 - 100 000 les décédés, à ce jour. » En avril 2004 dans le texte de commémoration (de la catastrophe de Tchernobyl) de l'Ambassade d'Ukraine en Belgique, il est dit que depuis 1986 sont décédés plus de 25.000 "liquidateurs" ! (http://www.ukraine.be/news/discours/d260404.html) Pour le physicien bélarusse Gueorgui Lepnine qui a travaillé sur le réacteur numéro 4 "Selon mon décompte, le nombre de « liquidateurs » décédés atteint aujourd'hui [septembre 2005] près de 100 000 personnes, alors qu'un million de personnes au total ont travaillé à la centrale de Tchernobyl " après l'accident, a estimé M. Lepnine. "Aujourd'hui, les médecins tentent d'expliquer ces morts par le stress, les maladies cardio-vasculaires. Mais pourquoi ces maladies sont-elles apparues?", s'interroge M. Lepnine. "Il n'y a aucune statistique sur le décès des "liquidateurs", personne ne les publie", a-t-il souligné. Selon le physicien bélarusse, la mortalité parmi les "liquidateurs" de Tchernobyl est 75 fois plus élevée que parmi les catégories comparables de la population. 7) Les cancers de la thyroïde "C'est une maladie du petit enfant qui n'existait pratiquement pas autrefois, une affection très maligne, contrairement au cancer de la thyroïde plus commun chez nous. Dans 80% des cas, au moment du diagnostic il y a déjà des métastases dans les ganglions lymphatiques voire dans le poumon" (Professeur Michel Fernex, Vienne, 12-15 avril 1996). Officiellement 1 800 cas de cancer de la thyroïde attribués à Tchernobyl ont aujourd'hui été recensés. Dans les régions les plus contaminées, comme à Gomel, cette pathologie est 200 fois plus courante chez les enfants qu'en Europe de l'Ouest. Les prévisions sur le nombre de cas à venir vont de «quelques milliers», selon l'AIEA, à 66 000 pour les seuls enfants biélorusses âgés de moins de quatre ans en 1986, selon Elisabeth Cardis, une scientifique de l'OMS qui qualifie néanmoins cette estimation de «très incertaine» (http://www.unesco.org/courier/2000_10/fr/planet.htm). 8) Pathologies cardiaques "En 1989, le quotidien la Pravda publia une carte montrant que la zone contaminée était bien plus étendue qu'on ne l'avait annoncé. Environ 28 000 km2 étaient contaminés par des retombées de 5 à 15 curies de césium 137 par kilomètre carré (sans compter le strontium 90, le plutonium... ): 16 500 km2 en Biélorussie, 8 000 en Russie et 3 500 en Ukraine." Et pour le Dr. Galina Bandajevskaya, cardiologue et pédiatre: Dans des régions contaminées par 5 à 15 Ci de 137Cs/km2, jusqu'à 80% des enfants souffrent de symptômes cardiaques. 9) Autre maladies Le diabète sucré a été évoqué au nombre des causes de mort considérées comme n'ayant aucun rapport avec Tchernobyl. Cependant le Ministre de la Santé de l'Ukraine avait, lors de la Conférence de l'OMS à Genève en novembre 1995, signalé une augmentation de 25% de l'incidence de cette maladie. Elle aurait également augmenté de 28% en Biélorussie. A Gomel, le nombre des cas de diabète sucré de l'enfant a doublé par rapport à la période qui précède l'accident. Par ailleurs, dans les zones contaminées, les maladies infectieuses augmentent de gravité, le rhume se complique de sinusite qui dégénère en abcès du cerveau, évolution autrefois excessivement rare. La même chose se produit avec les bronchites qui, chez l'enfant, entraînent une pneumonie qui évolue vers des pneumonies nécrosantes. Ces maladies exceptionnelles dans le service universitaire de pédiatrie à Minsk, deviennent communes et elle entraînent des séquelles irréversibles. D'autres maladies encore, comme l'asthme bronchique et des allergies, prouvent que le système immunitaire de ces enfants est atteint. (Professeur Michel Fernex, Vienne, 12-15 avril 1996) 10) Malformations à la naissance Le nombre des enfants nés avec des malformations majeures a dramatiquement augmenté dans les zones contaminées par les retombées radioactives. L'incidence des malformations a doublé à l'échelle nationale après l'accident de Tchernobyl par rapport à la période de 1982 à 1986. (Professeur Michel Fernex, Vienne, 12-15 avril 1996) Viatcheslav Stanislavovitch médecin-chef du service pédiatrique de l'hôpital de Gomel (Bélarus) déclare : "... En 1985, 1 an avant la catastrophe, 200 cas de malformations étaient répertoriés. En 2000, plus de 800 cas, malgré pourtant une baisse considérable des naissances : actuellement 14 à 15 000 naissances/an, contre 28 à 30 000 avant la catastrophe de Tchernobyl" (Trait d'union n°25/26, Mission CRIIRAD au Bélarus en 2003). Dans la région de Vitesk, pourtant considérée comme propre, il y a une augmentation de 47 % des malformations intra-utérines de 1986 à 1994. Dans la région de Moguilev, où la contamination en césium 137 est de près de 15 curies/km2 (soit 555 000 becquerels/m2), l'augmentation est de 83 %, alors qu'elle est de 87% dans celle de Gomel [la région du Bélarus la plus contaminée]". Selon les données du ministère de la santé, le taux de malformations à la naissance est actuellement de 8,5 pour 1 000 ; En fait, précise-t-il, s'il n'y avait pas eu le dépistage et les avortements 12 enfants sur 1 000 (et non pas 8) seraient nés avec des malformations. Il ajoute que ces chiffres sont à prendre avec précaution, car toutes les malformations ne sont pas prises en compte. (professeur Lazjuk, Trait d'union n°25/26, Mission CRIIRAD au Bélarus en 2003) Quelques photos d'Adi Roche, responsable de la "Fondation les Enfants de Tchernobyl" d'Irlande. Elles proviennent de Minsk (fin 1995). Vous avez un enfant né avec des malformations multiples des extrémités, de la face, du cerveau. Il est mort au bout de quelques mois. Un autre enfant né avec une anencéphalie, c'est à dire une absence de cerveau. Il mène une vie végétative et ses parents l'ont abandonné. Ici vous voyez un enfant né avec une malformation de la face en bec de lièvre traversant. On l'a intubé après opération, mais il n'a pas survécu. La petite Nastia, parfaitement normale sauf une amélie des deux jambes avec pieds bots, a pu être opérée avec succès en Irlande [fig 13 - 20] (Solange Fernex, Vienne, 12-15 avril 1996). Conclusion: Pour masquer l'augmentation de l'incidence des maladies et des cancers, la science peut être utilisée par l'AIEA et l'OMS pour éviter de trouver un lien entre une maladie et Tchernobyl (voir: Les liens contre-nature de l'OMS avec l'AIEA, leur accord de 1959). La technique à utiliser pour ce type de recherche "négative" est la suivante: Il faut tout d'abord choisir de mauvais indicateurs dans les protocoles de recherche. Par exemple, si l'on étudie les cancers, on choisira la mortalité au lieu de la morbidité, sachant qu'il faut beaucoup d'années avant que l'on ne meure d'un cancer. On choisira ensuite la fausse pathologie, par exemple on recherchera la cirrhose plutôt que le diabète sucré. Il est aussi important de choisir un délai inapproprié, pour que l'étude soit terminée avant la fin de la période de latence des tumeurs malignes, ce qui permet de conclure à l'absence de cancers radio induits. Le protocole exclura également de l'étude les groupes à risque comme les femmes enceintes ou les enfants. Sur ces bases, l'expert ne trouvera - comme souhaité - aucune différence statistiquement significative. C'est ainsi que ces "experts" prétendent avoir démontré l'absence de lien entre Tchernobyl et les pathologies étudiées. De plus, pour les autorités sanitaires, tout excès de cancers dus au rayonnement est considéré comme négligeable s'il est faible comparé aux cancers qui se développent naturellement. Ainsi, même les évaluations ci-dessus du bilan de la catastrophe de Tchernobyl sont pour eux totalement négligeables. En effet, la mortalité par cancers naturels sera d'environ 20 000 pour les 135 000 évacués de 1986, 90 000 pour les liquidateurs, 11 millions pour les 75 millions d'habitants pris en compte pour l'Ukraine, la Biélorussie et la Russie. Pour ces autorités, « négligeable » a un sens strictement social. Le fait qu'il s'agit d'individus dont la mort sera le résultat du fonctionnement catastrophique d'une installation nucléaire ne les concerne pas. Karl Morgan à propos de l'effet cancérigène des retombées des tests de bombes nucléaires écrit : « C'est comme si l'on disait à une mère dont l'enfant se meurt de cancer induit par les radiations de ne pas se faire de mauvais sang parce que 30 millions d'autres personnes dans la zone humide des USA mourront naturellement de cancers. » http://www.dissident-media.org/infonucleaire/estimations.html Et voici le rapport de l'OMS en français : (mais j'imagine que le négationiste va dire que l'OMS n'est pas une source fiable...lol) Tchernobyl : l’ampleur réelle de l’accident 20 ans après, un rapport d’institutions des Nations Unies donne des réponses définitives et propose des moyens de reconstruire des vies Communiqué Conjoint OMS/IAEA/UNDP 5 septembre 2005 | Geneva - Jusqu’à 4 000 personnes au total pourraient à terme décéder des suites d'une radio‑exposition consécutive à l'accident survenu il y a une vingtaine d'années dans la centrale nucléaire de Tchernobyl : telles sont les conclusions d’une équipe internationale de plus d'une centaine de scientifiques. Toutefois, à la fin du premier semestre de 2005, moins d'une cinquantaine de décès avait été attribuée directement à cette catastrophe. Pratiquement tous étaient des membres des équipes de sauvetage qui avaient été exposés à des doses très élevées : un grand nombre sont morts dans les mois qui ont suivi l'accident, mais d'autres ont survécu jusqu’en 2004. Les nouveaux chiffres sont présentés dans un rapport abrégé qui fait date intitulé ‘Chernobyl’s Legacy: Health, Environmental and Socio-Economic Impacts’ (L'héritage de Tchernobyl : impacts sanitaires, environnementaux et socio‑économiques) que vient de publier le Forum Chernobyl. Basé sur un rapport de 600 pages en trois volumes, qui regroupe les travaux de centaines de scientifiques, d'économistes et de spécialistes de la santé, ce rapport abrégé évalue les conséquences sur 20 ans du plus grave accident nucléaire de l'histoire. Le Forum est composé de huit institutions spécialisées du système des Nations Unies, à savoir l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), l’Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) de l’ONU, le Comité scientifique des Nations Unies pour l’étude des effets des rayonnements ionisants (UNSCEAR) et la Banque mondiale, ainsi que des gouvernements du Bélarus, de la Russie et de l'Ukraine. « Cette compilation des recherches les plus récentes peut contribuer à résoudre les questions que l'on continuait de se poser sur le nombre de décès et de maladies réellement imputables à l'accident de Tchernobyl et sur ses répercussions économiques » déclare le président du Forum Tchernobyl, Burton Bennett, éminent spécialiste des effets radiologiques. « Les gouvernements des trois pays les plus touchés se sont rendus compte qu’ils devaient définir clairement la voie à suivre et qu’ils ne pourraient aller de l'avant qu'en se basant sur un consensus solide quant aux conséquences environnementales, sanitaires et économiques et en bénéficiant des conseils judicieux et de l'appui de la communauté internationale. » « Il s'agit d'un accident très grave ayant des répercussions sanitaires majeures, notamment pour les milliers de travailleurs exposés durant les premiers jours qui ont reçu des doses de rayonnements très élevées et pour les milliers d'autres atteints d'un cancer de la thyroïde » poursuit M. Bennett. « Toutefois, d'une manière générale, nous n'avons constaté aucune incidence négative grave sur la santé du reste de la population des zones avoisinantes, ni de contamination de grande ampleur qui constituerait toujours une menace sérieuse pour la santé humaine, à l'exception de quelques rares zones d’accès restreint ». Le rapport du Forum est destiné à aider les pays touchés à comprendre l'ampleur véritable des conséquences de l’accident et à suggérer aux gouvernements du Bélarus, de la Russie et de l’Ukraine des moyens de résoudre les grands problèmes socio-économiques qui en découlent. Les membres du Forum, parmi lesquels figurent des représentants des trois gouvernements en question, se réuniront les 6 et 7 septembre, à Vienne, à l’occasion d’un rassemblement sans précédent de spécialistes mondiaux de Tchernobyl, des effets radiologiques et de la radioprotection qui viendront examiner ces conclusions et recommandations. Principales conclusions du rapport Ce rapport volumineux contient des douzaines de conclusions majeures : Environ un millier de membres du personnel du réacteur qui travaillaient sur le site et de membres des équipes d’intervention ont été fortement exposés à des doses de rayonnements très élevées le premier jour de l'accident ; sur les plus de 200 000 de travailleurs affectés à ces équipes ou chargés d’assurer le retour à la normale en 1986 et 1987, 2 200, selon les estimations, pourraient décéder des suites d’une radio-exposition. On estime à 5 millions le nombre de personnes résidant actuellement dans des zones du Bélarus, de la Russie et de l'Ukraine contaminées par des radionucléides à la suite de l'accident ; environ 100 000 d'entre elles vivent dans des zones classées précédemment par les autorités gouvernementales comme zones ‘strictement contrôlées’. La classification actuelle des zones doit être revue et assouplie à la lumière des nouvelles conclusions. Quelque 4 000 cas de cancer de la thyroïde, essentiellement chez des enfants et des adolescents au moment de l'accident, sont imputables à la contamination résultant de l'accident, et au moins neuf enfants en sont morts ; toutefois, à en juger par l'expérience du Bélarus, le taux de survie parmi les patients atteints de ce type de cancer atteint presque 99 %. La plupart des membres des équipes d’intervention et des habitants des zones contaminées ont reçu des doses à l’organisme entier relativement faibles, comparables aux niveaux du fond naturel de rayonnement. Aucune indication ni probabilité d’une diminution de la fertilité parmi les populations touchées, ni aucune indication d’une augmentation des malformations congénitales pouvant être attribuées à une radio-exposition n’a donc pu être établie. La pauvreté, les maladies liées au ‘mode de vie’ qui se généralisent dans l'ex-Union soviétique, et les troubles mentaux constituent, pour les populations locales, une menace beaucoup plus grave que l'exposition aux rayonnements. L’évacuation de quelque 350 000 personnes hors des zones touchées et leur relogement se sont avérés être une ‘expérience extrêmement traumatisante’. Bien que 116 000 d’entre elles aient été évacuées de la zone la plus gravement touchée immédiatement après l’accident, les évacuations ultérieures ont joué un rôle négligeable dans la réduction des radio-expositions. La persistance de mythes et d’idées fausses sur le risque d'irradiation ont provoqué chez les habitants des zones touchées un ‘fatalisme paralysant’. Les programmes ambitieux de réhabilitation et d’avantages sociaux entrepris par l'ex-Union soviétique et poursuivis par le Bélarus, la Russie et l'Ukraine, doivent être redéfinis car, outre le fait que la situation radiologique a changé, ils sont mal ciblés et dotés de ressources insuffisantes. Les éléments structurels du sarcophage construit pour recouvrir le réacteur endommagé se dégradent et risquent de s'effondrer en provoquant un rejet de poussière radioactive ; Il reste encore à établir un plan global pour le stockage définitif des tonnes de déchets hautement radioactifs sur le site et aux alentours de la centrale de Tchernobyl, qui soit conforme aux normes de sûreté en vigueur. Hormis les maladies et les décès radio-induits, le rapport déclare que l'impact de Tchernobyl sur la santé mentale est « le plus grand problème de santé publique que l'accident ait provoqué » et attribue en partie cet impact psychologique négatif à l’absence d'informations précises. Les personnes concernées ont une perception négative de leur état de santé, sont convaincues que leur espérance de vie a été abrégée, manquent d’initiative et sont dépendantes de l’assistance fournie par l’État. « Vingt ans après l'accident de Tchernobyl, les habitants des zones touchées n'ont toujours pas les informations dont ils ont besoin pour mener une vie saine et productive qui est tout à fait possible » explique Louisa Vinton, coordonnatrice pour Tchernobyl au PNUD. « Nous conseillons aux gouvernements concernés de leur communiquer des informations précises, non seulement sur les moyens de vivre sans risque dans des régions faiblement contaminées, mais aussi sur l’adoption de modes de vie sains et la création de nouveaux moyens de subsistance ». Toutefois, comme le déclare Michael Repacholi, responsable du programme Rayonnements de l'OMS « au final, le message du Forum Tchernobyl est rassurant ». Il explique que sur les 4 000 patients atteints d’un cancer de la thyroïde, essentiellement des enfants, tous ont guéri, à l'exception de neuf qui sont décédés. « Ceci mis à part, l'équipe d’experts internationaux n'a trouvé aucune indication d'une quelconque augmentation de l’incidence de la leucémie et du cancer chez les habitants affectés par Tchernobyl ». Les experts internationaux ont estimé que les rayonnements pourraient provoquer à terme jusqu'à 4 000 décès chez les populations les plus exposées après l'accident de Tchernobyl, à savoir les membres des équipes d’intervention en 1986 et 1987, les personnes évacuées et les résidants de la plupart des zones contaminées. Ce nombre inclut les décès avérés consécutifs à des cancers et des leucémies radio‑induits ainsi que des statistiques prévisionnelles basées sur les estimations des doses de rayonnements reçues par ces populations. Comme un quart des personnes environ mourront des suites d’un cancer spontané ne résultant pas de Tchernobyl, il sera difficile d'observer l'augmentation d'environ 3 % seulement induite par les rayonnements. Toutefois, dans les cohortes les plus exposées des membres des équipes d’intervention et des travailleurs chargés d’assurer le retour à la normale, on a déjà constaté une augmentation de certains types de cancer (la leucémie par exemple) à certaines périodes. M. Repacholi a expliqué que les prévisions reposaient sur une soixantaine d’années d’expérience scientifique des effets de telles doses. « Les effets sanitaires de l’accident étaient potentiellement catastrophiques, mais une fois que vous les additionnez en vous basant sur des conclusions scientifiques dûment validées, en ce qui concerne le public, ils n’ont pas été aussi forts que ce que l’on pouvait craindre initialement » conclut M. Repacholi. L’estimation relative au nombre de décès à terme qui figure dans le rapport est très inférieure aux hypothèses antérieures largement reprises par les médias, selon lesquelles les radio-expositions allaient entraîner la perte de dizaines de milliers de vies humaines. Cependant, le chiffre de 4 000 n'est pas très éloigné des estimations faites en 1986 par des scientifiques soviétiques, selon Mikhail Balonov, spécialiste des rayonnements à l'Agence internationale de l'énergie atomique, à Vienne, qui travaillait dans l'ex-Union soviétique au moment de l'accident. En ce qui concerne les incidences sur l'environnement, les rapports des scientifiques sont également rassurants, car leurs évaluations révèlent qu'à l'exception de la zone fortement contaminée de 30 km de rayon autour du réacteur, toujours interdite d’accès, de certains lacs fermés et de forêts d’accès limité, les niveaux de rayonnements sont, pour la plupart, redevenus acceptables. « Dans la plupart des zones, les problèmes sont économiques et psychologiques, pas sanitaires ni environnementaux » déclare M. Balonov, secrétaire scientifique du Forum Tchernobyl qui participe aux initiatives visant à un retour à la normale depuis la catastrophe. Recommendations Le rapport recommande de concentrer les efforts d'assistance sur les zones fortement contaminées et de redéfinir les programmes gouvernementaux pour aider ceux qui sont vraiment dans le besoin. Il est suggéré de substituer aux programmes qui encouragent une ‘dépendance’ et une mentalité de ‘victime’ des initiatives qui ouvrent des perspectives, soutiennent le développement local et redonnent aux gens confiance en l’avenir. Sur le plan de la santé, le rapport du Forum préconise de continuer à suivre de près les travailleurs ayant souffert d’un syndrome d'irradiation aiguë et les autres membres des équipes d’intervention fortement exposés. Il recommande aussi un contrôle ciblé des enfants traités au radio-iode pour un cancer de la thyroïde et des travailleurs ayant reçu des doses élevées pendant les opérations d’assainissement qui sont atteints de cancers non thyroïdiens. Toutefois, l'efficacité des programmes de contrôle en cours devrait être évaluée par rapport à leurs coûts, car l'incidence des cancers de la thyroïde spontanés augmente fortement à mesure que la population cible vieillit. En outre, l’établissement de registres du cancer très fiables doit bénéficier d'un appui continu des gouvernements. En ce qui concerne l'environnement, le rapport préconise un suivi à long terme des radionucléides du césium et du strontium pour évaluer l'exposition des êtres humains et la contamination des aliments et pour analyser l'impact des mesures correctives et des mesures prises pour réduire la radioactivité. Il faut donner des informations plus complètes au public sur la présence de substances toujours radioactives dans certains produits alimentaires et sur les méthodes de préparation des aliments qui réduisent l’incorporation de radionucléides. Dans certaines régions, des restrictions à la cueillette de certains produits sauvages sont toujours nécessaires. Toujours en ce qui concerne la protection de l’environnement, le rapport du Forum préconise de mettre en œuvre un programme de gestion intégrée des déchets provenant du sarcophage, du site de la centrale de Tchernobyl et de la zone d’exclusion pour que des mesures de gestion cohérentes puissent être appliquées et que des capacités d’accueil pour tous les types de déchets radioactifs puissent être créées. Il faut traiter les problèmes d’entreposage et de stockage définitif des déchets dans toute la zone d’exclusion de manière globale. M. Balonov souligne que dans les zones où l’exposition des êtres humains est faible, aucune mesure corrective n’est nécessaire. « Si nous ne prévoyons pas d’incidences sur la santé et l’environnement, nous ne devrions pas gaspiller nos ressources et nos efforts sur des zones faiblement contaminées qui ne sont pas prioritaires, mais les concentrer sur les vrais problèmes » ajoute-t-il. Notant que de larges segments de la population, particulièrement dans les zones rurales, ne disposent toujours pas d’informations précises, le rapport insiste en particulier sur la nécessité de trouver de meilleurs moyens d’informer le public et de surmonter le problème du manque de crédibilité qui a entravé les initiatives antérieures. Des informations précises sont disponibles depuis des années, mais soit elles ne sont pas parvenues aux personnes qui en ont besoin, soit les gens ne les ont pas crues et acceptées et donc n’en ont pas tenu compte. Le rapport recommande de cibler les informations sur des publics précis, notamment les responsables locaux et le personnel de santé, de définir une stratégie plus large qui encourage des modes de vie sains et de diffuser des informations sur les moyens de réduire les expositions internes et externes aux rayonnements et de s’attaquer aux principales causes de maladie et de mortalité. Sur le plan socio-économique, il recommande une nouvelle approche en matière de développement qui aide les personnes à « prendre en main leur vie et leur environnement pour maîtriser leur avenir ». Il affirme que les gouvernements doivent rationaliser et recentrer les programmes relatifs à Tchernobyl en définissant des indemnisations mieux ciblées, en supprimant celles inutilement accordées aux habitants des zones les moins contaminées, en améliorant les soins de santé primaires, en favorisant des techniques sûres de production alimentaire et en encourageant les investissements et le développement du secteur privé, notamment de petites et moyennes entreprises. M. Vinton note que « le plus important est la nécessité de diffuser des informations précises sur des modes de vie sains et d’établir des règles plus élaborées pour promouvoir de petites entreprises en milieu rural. Le vrai danger, c’est la pauvreté. Nous devons prendre des mesures pour aider les gens à se prendre en charge ». Tchernobyl : l’ampleur réelle de l’accident 20 ans après, un rapport d’institutions des Nations Unies donne des réponses définitives et propose des moyens de reconstruire des vies Réponse à des questions restées longtemps en suspens A quel niveau de rayonnement les gens ont-ils été exposés à la suite de l’accident ? À l’exception du personnel sur le site du réacteur et des membres des équipes d’intervention exposés le 26 avril, la plupart des travailleurs chargés d’assurer le retour à la normale et ceux qui vivent dans les zones contaminées ont reçu des doses d’irradiation à l’organisme entier relativement faibles, comparables aux niveaux du fond naturel de rayonnement et inférieures aux doses moyennes que reçoivent les gens qui vivent dans certaines parties du monde où le fond naturel de rayonnement est élevé. Pour la majorité des cinq millions d’habitants des zones contaminées, les expositions se situent dans la limite de dose recommandée pour le public ; toutefois 100 000 personnes environ reçoivent encore des doses supérieures. L’assainissement de ces zones et l’application de contre-mesures agricoles se poursuivent. Les niveaux d’exposition vont continuer à baisser lentement mais la plus grande partie de l’exposition résultant de l’accident est advenue. Combien de gens sont morts et combien devraient mourir à l’avenir ? Il y aurait au total quelque 4 000 décès, parmi les membres des équipes d’intervention et les habitants des zones les plus contaminées, d’ores et déjà imputables à Tchernobyl ou qui devraient se produire à l’avenir. Ce chiffre comprend la cinquantaine de membres des équipes d’intervention décédés des suites du syndrome d’irradiation aiguë, neuf enfants morts d’un cancer de la thyroïde et 3 940 décès en tout dus à un cancer-radio induit ou à une leucémie parmi les 200 000 membres des équipes d’intervention entre 1986 et 1987, les 116 000 personnes évacuées et les 270 000 habitants des zones les plus contaminées (soit environ 600 000 personnes au total). Ce sont ces trois grandes cohortes qui ont reçu des doses de rayonnement supérieures parmi toutes les personnes exposées aux rayonnements à la suite de l’accident de Tchernobyl. Selon les estimations, 4 000 décès supplémentaires pourraient survenir pendant la durée de vie des quelque 600 000 personnes en question. Comme un quart d’entre elles environ mourront des suites d’un cancer spontané ne résultant pas de l’accident de Tchernobyl, il sera difficile d’observer l’augmentation d’environ 3 % imputable aux rayonnements. Toutefois, dans les cohortes les plus exposées des membres des équipes d’intervention et des travailleurs chargés d’assurer le retour à la normale, on a constaté une augmentation de certains types de cancer (la leucémie par exemple). La confusion qui existe quant à l’impact de l’accident vient du fait que des milliers d’habitants des zones touchées sont décédés de mort naturelle. En outre, du fait que la population locale s’attend généralement à avoir un bilan de santé mauvais et qu’elle a tendance à mettre tous les problèmes de santé sur le compte de l’exposition aux rayonnements, elle a supposé que les décès imputables à l’accident de Tchernobyl étaient beaucoup plus nombreux qu’ils ne le sont réellement. Quelles maladies se sont déjà déclarées ou risquent de se déclarer à l’avenir ? Les habitants qui ont consommé des denrées contaminées à l’iode radioactif dans les jours qui ont suivi immédiatement l’accident ont reçu des doses à la thyroïde relativement élevées. Ceci est tout particulièrement vrai des enfants qui ont bu du lait de vaches qui avaient mangé de l’herbe contaminée. Le fait que l’iode se concentre dans la thyroïde explique dans une large mesure l’incidence élevée du cancer de la thyroïde chez les enfants. Plusieurs études récentes font état d’une légère augmentation de l’incidence de la leucémie chez les membres des équipes d’intervention mais pas chez les enfants ni chez les adultes qui vivaient dans les zones contaminées. Une faible augmentation des cancers solides et peut-être de maladies du système circulatoire a été relevée mais doit être évaluée plus en détail en raison de l’influence indirecte possible de facteurs tels que le tabac, l’alcool, le stress et un mode de vie malsain. Y a-t-il ou y aura-t-il des effets héréditaires ou des effets sur les organes reproducteurs? En raison des doses relativement faibles reçues par les habitants des zones contaminées, aucune indication ni probabilité d’une diminution de la fertilité n’a pu être établie ni chez les hommes ni chez les femmes. Par ailleurs, les doses étant si faibles, il a été impossible d’établir la preuve de quelconques effets sur le nombre d’enfants morts-nés, de grossesses non menées à terme, de complications à l’accouchement ou sur l’état de santé général des enfants. Il semble que l’augmentation modeste mais régulière des malformations congénitales signalées tant dans les zones contaminées que dans les zones non contaminées du Bélarus soit liée à une amélioration de la qualité des rapports établis sur la question et non aux rayonnements. Est-ce que le traumatisme d’un relogement rapide a provoqué des troubles psychologiques ou mentaux persistants ? Des symptômes de stress, de dépression, d’anxiété et autres symptômes physiques médicalement inexpliqués, y compris le sentiment d’être en mauvaise santé, ont été signalés. Le fait que les personnes touchées aient été désignées comme des ‘victimes’ et non comme des ‘survivants’ les a conduites à se considérer elles-mêmes comme des êtres sans défense, faibles et ne maîtrisant pas leur avenir. Cela a suscité chez elles des comportements timorés et une inquiétude exagérée quant à leur santé soit, au contraire, des réactions totalement irresponsables se manifestant par la consommation de champignons, de baies et de gibier provenant des zones toujours classées comme hautement contaminées, par l’abus d’alcool et de tabac et par le vagabondage sexuel non protégé. Quelles ont été les incidences sur l’environnement ? Les écosystèmes touchés par Tchernobyl ont été largement étudiés et surveillés ces 20 dernières années. Pendant dix jours après l’accident, des rejets importants de radionucléides ont eu lieu, contaminant plus de 200 000 km² en Europe. L’ampleur du dépôt de radioactivité a varié suivant qu’il pleuvait ou non lors du passage des masses d’air contaminées. La plupart des isotopes de strontium et de plutonium ont été déposés dans un rayon de 100 km autour du réacteur endommagé. L’iode radioactif était une source d’inquiétude majeure après l’accident mais, comme il a une période courte, il a complètement décru à présent. Le strontium et le césium, qui ont une période plus longue de 30 ans, sont toujours actifs et resteront une source de préoccupation pendant encore des dizaines d’années. Bien que les isotopes de plutonium et l’américium 241 restent radio-actifs pendant peut-être des milliers d’années, leur contribution à l’exposition humaine est faible. Quelle est l’ampleur de la contamination urbaine ? Les surfaces à l’air libre, comme les routes, les espaces verts et les toits, ont été les plus contaminées. Les habitants de Pripyat, la ville la plus proche de Tchernobyl, ont été rapidement évacués, ce qui a permis de réduire leur exposition éventuelle à des matières radioactives. Le vent, la pluie et l’activité humaine ont réduit la contamination de surface mais ont entraîné une contamination secondaire des systèmes d’égouts et de boues d’épuration. Le niveau de rayonnement dans l’air au‑dessus des zones habitées est revenu au niveau du fond naturel mais il est resté plus élevé au-dessus des sols nus. Quel a été le degré de contamination des zones agricoles ? Les intempéries, la décroissance physique, la migration des radionucléides dans le sol et les baisses de biodisponibilité ont entraîné une réduction sensible du transfert des radionucléides aux plantes et aux animaux. Du fait de son absorption rapide dans le lait à partir de l’herbe et des fourrages, l’iode radioactif a suscité des préoccupations au début et des niveaux élevés ont été signalés dans certaines parties de l’ex-Union soviétique et du sud de l’Europe mais, étant donné la période courte de ce nucléide, les craintes se sont vite apaisées. À l’heure actuelle et sur le long terme, le radiocésium, présent dans le lait, la viande et certains végétaux, reste le plus grand sujet de préoccupation pour l’exposition humaine interne mais, à l’exception de quelques rares zones, les concentrations se situent en deçà des niveaux sûrs. Quelle est l’ampleur de la contamination forestière ? Après l’accident, les animaux et la végétation dans les zones de forêt et de montagne ont absorbé une forte quantité de radiocésium, les niveaux d’activité restant longtemps élevés dans les champignons, les baies et le gibier. L’exposition provenant des produits agricoles ayant baissé, l’impact relatif de l’exposition provenant des produits forestiers a augmenté et ne diminuera qu’avec la migration dans le sol et la décroissance lente des matières radioactives. Un transfert élevé de radiocésium du lichen à la viande de renne et aux humains a été observé dans la région arctique et sub-arctique, la viande de renne étant fortement contaminée en Finlande, en Norvège, en Russie et en Suède. Les gouvernements concernés ont imposé des restrictions à la chasse, notamment en programmant l’ouverture de la saison de chasse à la période où la chair des animaux est moins contaminée. Quelle est l’ampleur de la contamination dans les systèmes aquatiques ? La contamination des eaux de surface à travers la plupart de l’Europe a baissé rapidement grâce à la dilution, à la décroissance physique, et à l’absorption de radionucléides dans les sédiments du fond et dans les sols des bassins versants. Toutefois, en raison de la bio-accumulation dans la chaîne alimentaire aquatique, on a trouvé des concentrations élevées de radiocésium dans des poissons provenant de lacs aussi éloignés que ceux d’Allemagne et de Scandinavie. Les niveaux comparables de radiostrontium, élément qui se concentre dans les arêtes et non dans les muscles, n’ont pas été significatifs pour les humains. Les niveaux dans le poisson et les eaux sont actuellement bas, sauf dans les zones où se trouvent des lacs ‘fermés’ sans déversoir. Dans ces lacs, les niveaux de radiocésium contenu dans le poisson resteront élevés pendant des décennies et les restrictions imposées à la pêche devraient donc y être maintenues. Quelles contre-mesures environnementales et autres mesures correctives ont été prises ? La contre-mesure agricole la plus efficace prise dès le début a été de retirer de l’alimentation animale l’herbe des pâturages contaminés et de surveiller les niveaux de rayonnement dans le lait. Le traitement des terres pour les cultures fourragères, les fourrages ‘propres’ et l’emploi de liants de césium (qui empêchent le transfert de radiocésium des fourrages au lait) ont permis de réduire considérablement la contamination et de continuer à pratiquer l’agriculture, encore qu’un accroissement de la teneur en radionucléides des produits végétaux et animaux ait été mesuré depuis le milieu des années 90, lorsque les problèmes économiques ont obligé à réduire les traitements. L’utilisation de certaines terres agricoles dans les trois pays concernés est interdite tant que des mesures correctives n’auront pas été prises. Un certain nombre de mesures appliquées aux forêts dans les pays touchés et en Scandinavie ont permis de réduire l’exposition des êtres humains, notamment les restrictions imposées à l’accès à certaines zones de forêts, à la récolte de produits comestibles comme le gibier, les baies et les champignons et au ramassage public de bois de chauffage, parallèlement aux nouvelles mesures prises au niveau de la chasse pour éviter la consommation de viande de gibier lorsque les niveaux saisonniers de radiocésium risquent d’être élevés. Les faibles niveaux de revenus dans certaines régions poussent la population locale à ignorer ces règles. Quels ont été les effets radio-induits sur les plantes et les animaux ? On a constaté un accroissement de la mortalité des conifères, des invertébrés et des mammifères et une perte de la capacité de reproduction végétale et animale dans les zones à forte exposition sur un rayon de 20 à 30 kilomètres. Au-delà de cette zone, aucun effet radio-induit aigu n’a été signalé. La réduction des niveaux d’exposition a permis aux populations biologiques de se rétablir, bien que l’on ait constaté des effets génétiques des rayonnements dans les cellules somatiques et germinales de plantes et d’animaux. L’interdiction d’activités agricoles et industrielles dans la zone d’exclusion a permis à de nombreuses populations végétales et animales de se propager et a créé paradoxalement un ‘sanctuaire unique de biodiversité’. Est-ce que le démantèlement du sarcophage et la gestion des déchets radioactifs posent de nouveaux problèmes environnementaux ? Le sarcophage protecteur a été érigé très vite, ce qui explique certaines imperfections de la structure elle-même et n’a pas permis de rassembler toutes les données sur la stabilité de la tranche du réacteur endommagée. En outre, certains éléments structurels du sarcophage se sont corrodés en 20 ans. Le principal danger que pourrait présenter le sarcophage est l’effondrement de ses structures supérieures qui entraînerait un rejet de poussière radioactive. Ces structures instables ont été renforcées récemment et la construction d’une nouvelle enveloppe de confinement sûre destinée à recouvrir le sarcophage actuel va démarrer bientôt. Cette enveloppe, conçue pour tenir plus d’un siècle, permettra le démantèlement du sarcophage actuel, l’enlèvement de la masse de combustible radioactif de la tranche endommagée et, à terme, le déclassement du réacteur endommagé. Il reste à définir une stratégie globale pour la gestion des déchets de haute activité et de longue période qui proviennent d’anciennes activités de dépollution. Une grande quantité de ces déchets a été entreposée provisoirement dans des tranchées et des décharges qui ne répondent pas aux prescriptions en vigueur en matière de sûreté des déchets. Quel a été le coût économique ? En raison des politiques appliquées à l’époque de l’explosion et compte tenu de l’inflation et des bouleversements économiques qui ont suivi l’éclatement de l’Union soviétique, il n’a pas été possible de calculer les coûts exacts. Une série d’estimations effectuées dans les années 90 ont chiffré les coûts étalés sur 20 ans à des centaines de milliards de dollars. Ces coûts couvrent les dégâts directs, les dépenses liées à la remise en état et à l’atténuation des effets, le relogement des gens, la protection sociale et les soins de santé de la population touchée, la recherche sur l’environnement, sur la santé et sur la production d’aliments ‘propres’, la surveillance radiologique ainsi que les pertes indirectes dues à l’interdiction de l’utilisation de terres agricoles et de forêts et à la fermeture d’installations agricoles et industrielles, mais aussi des coûts additionnels comme l’annulation du programme électronucléaire bélarussien et le surcoût énergétique occasionné par la perte de production d’électricité en provenance de Tchernobyl. Les coûts ont lourdement grevé les budgets des trois pays concernés. Quelles ont été les principales conséquences pour l’économie locale ? L’agriculture a été le secteur le plus durement touché, 784 320 hectares de terres ayant été interdits à la production agricole. La production de bois a été interrompue sur 694 200 hectares de forêt. Des mesures correctives ont permis de produire des aliments ‘propres’ dans de nombreuses régions mais ont entraîné une augmentation des coûts imputable à l’emploi d’engrais, d’additifs et de procédés de culture spéciaux. Même là où l’agriculture et l’élevage sont sans risque, la connotation négative que revêt le nom de Tchernobyl a posé des problèmes de marketing et a entraîné une chute des revenus, une baisse de la production et la fermeture d’installations. Parallèlement, les bouleversements dus à l’effondrement de l’Union soviétique, à la récession et aux nouveaux mécanismes de marché ont nui à l’économie de la région et se sont traduits par une baisse du niveau de vie, le chômage et une pauvreté accrue. Toutes les régions agricoles, quelles aient été touchées par les rejets radioactifs ou non, se sont avérées vulnérables. La pauvreté est particulièrement aiguë dans les zones touchées. Les salaires des ouvriers agricoles sont généralement bas et les emplois en dehors de l’agriculture sont limités. Un grand nombre d’ouvriers qualifiés et diplômés, surtout des jeunes, ont quitté la région. Qui plus est, le climat des affaires n’est pas propice à la création d’entreprises et l’investissement privé est modeste. Quel impact Tchernobyl et l’après-Tchernobyl ont-ils eu sur les communautés locales ? Plus de 350 000 personnes ont été relogées en dehors des zones les plus contaminées, dont 116 000 immédiatement après l’accident. Même après avoir eu des indemnisations, un logement gratuit et le choix de leur nouveau domicile, l’expérience a été traumatisante pour un grand nombre des personnes évacuées, qui se sont retrouvées sans travail et qui ont le sentiment de ne plus avoir de place dans la société. Les enquêtes montrent que ceux qui sont restés ou qui sont retournés chez eux vivaient mieux l’après-Tchernobyl que ceux qui ont été relogés. Les tensions entre les nouveaux arrivés et la population d’origine dans les villages de relogement ont aussi contribué à l’ostracisme ressenti par les premiers. La structure démographique des zones touchées s’est dégradée car beaucoup d’ouvriers qualifiés, diplômés et ayant l’esprit d’entreprise, souvent des jeunes, ont quitté la région en laissant derrière eux une population âgée qui ne possède guère les qualités requises pour remettre l’économie en route. Étant donné le vieillissement de la population, il y a plus de décès que de naissances, ce qui renforce le sentiment que ces zones sont des endroits dangereux. Même lorsque les salaires y sont élevés, les écoles, les hôpitaux et les autres services publics de base manquent de spécialistes qualifiés. Quelles ont été les incidences sur les individus ? D’après le rapport du Forum sur la santé, l’impact de Tchernobyl sur la santé mentale est le plus grand problème de santé publique que l’accident ait provoqué à ce jour. Les habitants des zones touchées ont une perception négative de leur état de santé et de leur situation, exacerbée par un sens exagéré du risque sanitaire que la radio‑exposition leur fait courir et par la conviction que leur espérance de vie est réduite. Rien n’indique que l’anxiété concernant les effets sanitaires des rayonnements est en train de diminuer, au contraire. L’espérance de vie est en baisse dans toute L’ex-Union soviétique à cause des maladies cardiovasculaires, des blessures et des empoisonnements, mais pas à cause des maladies radio‑induites. Comment les gouvernements ont-ils réagi ? Les programmes de relogement et de réhabilitation lancés à l’époque de l’Union soviétique n’ont pas pu être maintenus après 1991 et le financement de projets a diminué, de sorte que de nombreux projets n’ont pas pu être achevés ou ont dû être abandonnés et qu’un grand nombre des prestations promises ont manqué de financement. En outre, des indemnisations ont été allouées à des catégories très larges de ‘victimes de Tchernobyl’, finissant par couvrir jusqu’à sept millions de personnes qui reçoivent déjà ou qui peuvent prétendre à recevoir des retraites, des primes spéciales et des prestations maladie, y compris des vacances gratuites et des indemnités garanties. Les prestations accordées aux victimes de Tchernobyl privent de ressources d’autres secteurs des dépenses publiques, mais une réduction de ces indemnisations ou un ciblage limité aux groupes à haut risque est impopulaire et pose des problèmes politiques. Vu la réduction notable des niveaux de rayonnement au cours des 20 dernières années, les gouvernements doivent revoir la classification des zones contaminées. De nombreuses zones considérées auparavant comme zones à risque sont en fait propres à l’habitation et à la mise en culture. Les classifications actuelles sont beaucoup plus restrictives que ne le justifient les niveaux de rayonnement démontrés. Le rapport souligne la nécessité d’affiner les priorités et de rationaliser les programmes pour atteindre ceux qui sont le plus dans le besoin, tout en rappelant qu’une réallocation des ressources risque de susciter une ‘vive résistance de la part de ceux qui en bénéficient déjà’. Il est suggéré entre autres que le droit à des indemnisations soit ‘racheté’ en échange d’une somme forfaitaire destinée à financer le démarrage de petites entreprises. http://www.who.int/mediacentre/news/releases/2005/pr38/fr/index1.html
  10. Quelques reportages : Des milliers de fausses couches ont suivi suite au nuage de Tchernorbyl en Biélorussie et Ukraine. 300 000 enfants en Biélorussie ont eu des malformations (becs de lièvre, yeux déformés, cerveaux surdimensionnés etc...) Mais d'après vous ceci n'est pas la cause de Tchernobyl donc c'est quoi ? Merci de répondre ? Oui c'est pas 200 000 mais 600 000 personnes affectées. 200 000 malades et sans doute 400 000 malformations ? C'est donc rien ?
  11. On continue par la négative et par le retour de questions, j'ai donné une dizaine de sources déjà. La source que vous venez de mettre dit simplement que les centrales nucléaires ne sont pas dangereuses quand tout se passe bien (qui veut dire quand il n'y pas d'accident majeur comme Tchernorbyl ou Fukushima): la radioactivité émise par les centrales nucléaires ne peut être une cause de l'excès de leucémies infantiles relevé sur la courte période 2002 -2007. Alors que vous vos propos sont complètement différents, puisque vous dites qu'en cas d'accident majeur, il n'y a aucun risque pour la population... On a beau vous contredire ceci par des sources, par des photos, vous continuez de dire que c'est faux, et les photos que vous n'osez ragerdez c'est quoi ? Du photo montage peut être ? Non c'est la cause d'une forte radioactivité. Vous n'avez jamais vu aucun reportage sur Tchernobyl ? Vous gagner de perdre.
  12. CQFD !!! :smile2: Réponse par la négative et renvoi de questions. Aucun argument, aucune source. CQFD. :)
  13. Cette fois-ci la discussion est terminée, je ne parle pas avec des personnes qui insultent et qui n'ont que ceci comme argument, des liens qui ne fonctionnent pas, aucune source, aucun justificatif, on répond sans aucune preuve, tout le monde peut le faire, il suffit de contredire ce que dit l'autre par un retour de questions. Bye bye.
  14. Lisez mes sources, toutes mes sources, en gros vous voulez que je vous démontre ce que je viens de démontrer, c'est incroyable. Ca fait 3 pages qu'on parle d'accident majeur, et là vous en êtes encore à vous demandez ce qu'est un accident majeur, soit ça rentre pas, soit vous ne lisez pas mes sources, soit alors vous ne comprenez pas. Pour les cantons et non pas un canton, j'ai déjà expliqué que le dossier était toujours en cours, que d'autres cantons allaient encore se prononcer, là non plus vous ne lisez pas. Même l'Allemagne souhaiterait que la centrale soit arrêtée. http://www.francetvinfo.fr/societe/nucleaire/fessenheim-apres-la-suisse-l-allemagne-veut-sa-fermeture_1346059.html
  15. Donc il y a pas eu de mort à Fukushima c'est pas grave ? Et les cancers qui auront encore lieu suite à ceci, si je comprends bien ça se soigne un peu près donc c'est pas si grave... Ca vol haut vos discours ! Ouais le lien n'existe pas ! J'ai compris, merci.
  16. Lol, non la Suisse n'est pas une fédération d'états mais une fédération de cantons ce qui n'est pas la même chose dont Le Jura, Bâle-ville et Bâle-campagne font parties. Comparé un village français avec trois cantons, faut le faire quand même ! Non ils ont aussi le droit de donner leurs mots, car si il y a un accident majeur, ils seront aussi les premiers touchés.
  17. Lol, les insultes sont un manque d'arguments certain et un manque d'intelligence. Mais ça se voit, vous contredites les sources de scientifiques, vous ne savez même pas lire une courbe et interpréter les résultats. Vous ne donner d'ailleurs aucune source de tout ce que vous dites, à part répondre par la négative.
  18. Un accident majeur c'est tout simplement ce qui s'est passé à Tchernorbyl et Fukushima à savoir un accident classé à l'échelle 7 soit le niveau le plus élevé de l’échelle INES ! Mais là encore c'était pas si majeur peut être ? http://www.unscear.org/docs/reports/2013/13-85418_Report_2013_Annex_A.pdf Le lien ne fonctionne pas.
  19. Ah ah ! Mais j'ai pas dit que le scientifique dit que : J'ai montré des preuves avec des chiffres, des courbes, des analyses etc... Que faut-il de plus ? 3 cantons de Suisse, c'est la Suisse, ce n'est que le début, d'autres cantons de la Suisse étudient toujours le dossier et pourraient se joindre à la plainte qui va être envoyée. Et la Société allemande pour la Sécurité des Installations et Réacteurs Nucléaires qui dit que des terroristes peuvent déclencher un accident majeur à la centrale nucléaire de Fessenheim, ce sont aussi des propagandistes antinucléaires ?
  20. Simple-touriste contredit les scientifiques LOL !!! Perso, toute discussion est terminée avec vous ! LOL https://e-nautia.com/kna/disk/Public/Symposium%20Cons%C3%A9quences%20de%20Fukushima%20NY%202013/Traductions/14-Yablokov-diaporama-Fr.pdf
  21. Non je parle de 3 cantons Suisses qui veulent l'arrêt immédiat de la centrale de Fessenheim, rien à voir avec des extrémistes antinucléaires !!! Mercredi 30 mars, la chancellerie du canton suisse du Jura a déclaré que sa demande d'arrêter la centrale nucléaire alsacienne de Fessenheim, jointe à celles déjà émises par deux autres cantons, sera présentée prochainement aux autorités françaises. Suivant l’exemple des cantons de Bâle-Ville et de Bâle-Campagne, en Suisse, celui du Jura demande lui aussi l'arrêt de la centrale nucléaire française de Fessenheim, située dans le Haut-Rhin, à 15 kilomètres au nord-est de Mulhouse. Motifs : non seulement il s’agit de la plus vieille centrale nucléaire française (mise en service en 1977), mais en outre, elle est située dans une des régions présentant la plus grande activité sismique d'Europe centrale, et ne se trouve qu’à environ 60 kilomètres du canton helvétique du Jura. En savoir plus : http://www.maxisciences.com/fessenheim/trois-cantons-suisses-demandent-l-039-arret-de-la-centrale-francaise-de-fessenheim_art13584.html Copyright © Gentside Découverte Selon un collectif d'associations écologistes, une attaque terroriste à l'aide d'armes perforant le béton du côté est de la centrale permettrait d'atteindre le cœur radioactif des réacteurs ainsi que la piscine de désactivation123. D'autre part, selon la Société (allemande) pour la Sécurité des Installations et Réacteurs Nucléaires, des terroristes sont en mesure de déclencher un accident nucléaire majeur à Fessenheim avec n'importe quel type d’avion de ligne124. La largeur des murs de confinement est de 90 cm de béton125 ce qui est suffisant pour résister à la chute accidentelle simple d'un avion de tourisme mais pas à celle d'un avion de ligne, ni à celle des avions de chasse actuels. Comme toutes les centrales nucléaires françaises, conçues et construites depuis les années 1970, celle de Fessenheim a été dimensionnée conformément à la réglementation alors en vigueur (actuellement : RFS I.2.A, publiée en 1980) pour être protégée des chutes accidentelles d'avions, en s'appuyant sur des bases statistiques, et donc pour résister sans dommage à l’impact d’appareils de l’aviation dite générale, soit d'une masse de moins de 5,7 tonnes (Cessna, Learjet…) et volant à moins de 360 km/h au moment de l'impact126. Pour mémoire, un avion Rafale armé pèse plus de 20 tonnes au décollage et un Airbus A320 plus de 70 tonnes. https://fr.wikipedia.org/wiki/Centrale_nucl%C3%A9aire_de_Fessenheim
  22. Tchernobyl et Fukushima nous font mieux connaître les effets de la radioactivité sur les enfants. Des études sont réalisées mais elles restent imparfaites pour plusieurs raisons (voir plus loin). Des observations partielles (avortements, retards de croissance, retards mentaux, malformations, cancers, cataracte, stérilité réversible) avaient déjà été faites après Hiroshima et Nagasaki, lire ici http://fr.wikipedia.org/wiki/Bombardements_atomiques_d%27Hiroshima_et_Nagasaki mais les conditions étaient assez différentes. La radioactivité peut tuer. Une forte radioactivité tue en quelques jours ou quelques semaines en perturbant les divisions cellulaires au sein de l’organisme : peau, sang, muqueuses intestinales ne se renouvellent plus. Elle peut aussi invalider, physiquement et psychologiquement. Ce sont les effets à long terme. Ils dépendent de la dose accumulée dans l’organisme. Dose absorbée ou ingérée en une fois ou résultant d’une exposition prolongée : certains éléments radioactifs s’accumulent et se fixent. Nous sommes alors victimes d’une sorte d’intoxication chronique par ces éléments radioactifs. Les conséquences sont plus tardives mais peuvent être graves (cancers, fragilité,…). C’est souvent ce qui survient chez les populations proches des accidents. Au sein de ces populations, celle des enfants présente des particularités. Enfant et radioactivité Organismes caractérisés par de nombreuses divisions cellulaires, le fœtus et l’enfant sont très sensibles aux effets de la radioactivité. Pour une même dose de Siverts, le fœtus et l’enfant seront plus souvent et plus gravement atteints que l’adulte. La radioactivité est plus dangereuse pour la santé des enfants que pour celle des adultes. Au sein de la population infantile, les filles sont plus sensibles que les garçons. Un enfant peut être contaminé par la radioactivité dès sa conception. On estime qu’un fœtus est 1.000 fois plus sensible à la radioactivité qu’un adulte. Enfant et faibles doses de radioactivité Même une faible radioactivité ( 20 mSv/an) peut avoir des effets néfastes sur la santé des enfants. Lire ici. http://independentwho.org/fr/2013/12/06/cancer-enfants-fukushima/'>http://independentwho.org/fr/2013/12/06/cancer-enfants-fukushima/ Il est classique de sous-évaluer les dangers liés à des expositions de « faibles doses ». Elles sont banalisées. On ne s’attache pas assez à rechercher les effets de faibles doses de radioactivité chez les enfants. Le cas de leucémies survenant chez des enfants exposés pendant de longues périodes à la faible radioactivité de centrales nucléaires proches de leur domicile est un exemple qui pose problème. Lire ici http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/01/11/des-cas-de-leucemie-chez-des-enfants-vivant-pres-de-centrales-nucleaires-posent-question_1628490_3244.html Il n’est pas facile de faire le lien entre la survenue de ce type de maladie et l’environnement : la radioactivité est faible, les délais d’apparition des affections sont importants. Ces arguments sont repris par les défenseurs du nucléaire pour en minimiser et banaliser les effets. Une étude concernant les effets des « faibles doses » a été réalisée mettant en évidence la plus grande fréquence des translocations chromosomiques chez les patients soumis à des examens radiologiques. Lire ici. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2766815/ La radioactivité est responsable de ce type de désordre chromosomique. Une toute récente étude (voir plus loin) a étudié la fréquence de l’hypothyroïdie chez des nouveaux nés en relation avec de faibles doses de radioactivité. Problèmes sanitaires liés à la radioactivité chez les enfants Décès in utero des fœtus La radioactivité peut entrainer le décès in utéro (avortement, fausse couche) du fœtus. Après un accident nucléaire, un certain nombre de fausses couches spontanées (avortement, décès de fœtus) surviennent. Elles sont le résultat de l’exposition des femmes à la radioactivité. Pour le Pr Yablokov, conseiller scientifique de Boris Eltsine et Gorbatchev, la mortalité prénatale (fausses couches) provoquée dans le monde après l’accident de Tchernobyl, pourrait être estimée à 200 000. Voir ici. http://independentwho.org/media/Revue_de_presse_Autres/LeMondeDiplomatique_decembre2010_FR.pdf Après Fukushima, un certain nombre de décès in utero sont survenus chez des femmes enceintes. Nous ne possédons pas de statistiques actuellement. Mortalité infantile En Allemagne et en Pologne, la mortalité infantile a connu un pic particulier après le passage du nuage de Tchernobyl : la radioactivité a entrainé une augmentation passagère mais significative du nombre de décès chez les enfants de ces 2 pays. En Finlande, Suède et Suisse, la diminution régulière de la mortalité infantile a été freinée passagèrement après Tchernobyl. Au Japon, après Fukushima, on observe déjà une légère surmortalité infantile qui concerne TOUTE la population infantile. Cela signifie que, dans les environs de la centrale, la surmortalité a dû être bien plus importante. (écouter et voir les diagrammes de la conférence du Pr Yablokov ci dessous). Malformations, mutations La radioactivité peut aussi affecter le développement du fœtus (malformations congénitales ou autres) ou entrainer des perturbations de l’organisme pour le reste de la vie (voir plus loin) (cancers, déficits immunitaires, cardiopathies, troubles oculaires,…). A Fallouja, en Irak, les Américains ont utilisés des produits radioactifs. On a assisté, dans les mois qui ont suivi, à la naissance d’un nombre anormalement élevé d’enfants malformés. Lire ici http://www.franceculture.fr/2010-08-09-falloujah-un-nouvel-hiroshima.html C’est aussi ce qui a été constaté dans les environs de Tchernobyl et en Biélorussie dans la zone exposée aux radiations. Lire ici. http://fr.wikipedia.org/wiki/Cons%C3%A9quences_sanitaires_de_la_catastrophe_de_Tchernobyl Parmi ces malformations, citons la Trisomie 21. En Allemagne, après Tchernobyl, un registre a montré une augmentation significative du nombre de cas en janvier 1987, soit neuf mois exactement après la catastrophe. Lire ici http://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%A9sium_137 Que ce soit à Tchernobyl ou à Fukushima, après les accidents, on a vu augmenter le nombre d’avortements réalisés pour des « raisons thérapeutiques ». On peut penser qu’ils concernaient en partie des cas de Trisomie 21. Lire ici http://www.netoyens.info/index.php/contrib/04/01/2012/chroniques-anti-nucleaires-enquete-citoyenne-sur-la-generation-qui-vient Hypothyroïdie et faibles doses radioactives Aujourd’hui, une étude a montré une augmentation des cas d’hypothyroïdie chez des nouveaux-nés californiens dont les mères avaient été exposées au nuage (peu) radioactif de Fukushima. Lire ici http://www.fukushima-blog.com/2013/11/les-effets-de-fukushima-sur-les-b%C3%A9b%C3%A9s-californiens.html Rappelons que les femmes ayant subi des radiographies du bassin (faibles doses) durant leur grossesse sont plus souvent sujettes à des fausses couches. Lire ici. http://www.fanc.fgov.be/fr/page/zwanger-vermijd-straling-bijlage-1/92.aspx Ces études renforcent l’idée que même de faibles doses ont des effets délétères. Affections cardiaques, oculaires, immunitaires, cancéreuses Kofi Annan, ex-secrétaire de l’ONU estime que 3 millions d’enfants nécessitent des soins à la suite de Tchernobyl. Des études épidémiologiques ont montré une augmentation des risques de cancer chez les enfants de Tchernobyl et de Biélorussie. Lire ici : http://independentwho.org/fr/2011/12/10/recommandations-michel-fernex/'>http://independentwho.org/fr/2011/12/10/recommandations-michel-fernex/ Dès à présent, le nombre des cancers de la thyroïde est augmenté chez les enfants de Fukushima. Lire ici http://blogs.mediapart.fr/edition/japon-un-seisme-mondial/article/151113/etat-des-lieux-concernant-le-cancer-thyroidien-des-enfants-de-fukushima Le pédiatre cardiologue Galina Bandajevsky a étudié la population des enfants du sud de la Biélorussie après l’arrivée du nuage radioactif de Tchernobyl. Plusieurs pathologies sont en augmentation. Ce sont les affections cardiaques (malformations, troubles du rythme), les affections oculaires (cataracte), les affections cancéreuses (cancer de la thyroïde, leucémies), immunitaires et génétiques. 80% des enfants ne sont pas en bonne santé. Une étude a montré qu’une fillette courrait un risque 7 fois plus important de développer un cancer qu’un adulte. Je vous encourage à lire les Actes d’un Forum consacré à ce sujet à Genève en 2012 par l’organisation Independent WHO, lire ici http://independentwho.org/fr/2013/03/13/actes-du-forum/'>http://independentwho.org/fr/2013/03/13/actes-du-forum/ En Allemagne, une étude a montré que les dents des enfants nés après Tchernobyl présentaient 10 fois plus de strontium-90 qu’auparavant. Aspects psychologiques Le volet psychologique lié à des zones irradiées est important. Il l’est d’autant plus quand il s’agit d’enfants : les enfants ont besoin d’un environnement secure pour grandir dans de bonnes conditions. Après Fukushima, une partie importante de la population a été invitée à fuir la zone dangereuse. Certains parents ont fait le choix d’éloigner leurs enfants (chez des amis ou parents en zone sûre) tout en restant, eux, sur place (essentiellement pour pouvoir continuer à travailler et à gagner leur vie). De nombreux enfants ont été séparés de leurs parents. On ne sait pas pour combien de temps. Lire ici. http://www.save-children-from-radiation.org/2013/03/02/pourquoi-je-ne-peux-pas-%C3%A9vacuer-un-p%C3%A8re-de-fukushima-se-confie-07-02-2013/'>http://www.save-children-from-radiation.org/2013/03/02/pourquoi-je-ne-peux-pas-%C3%A9vacuer-un-p%C3%A8re-de-fukushima-se-confie-07-02-2013/ Les enfants se posent des questions : « Mes parents courent-ils un risque en restant sur place ? ». La manière dont les autorités sanitaires gèrent la situation (manque de renseignements) amène les parents à s’inquiéter sur l’avenir sanitaire de leurs enfants (cancer de la thyroïde, stérilité des filles, etc) ? Un climat d’inquiétude règne en permanence au sein de certaines familles.Lire ici http://www.save-children-from-radiation.org/2013/03/04/t%C3%A9moignage-d-un-%C3%A9vacu%C3%A9s-de-fukushima/'>http://www.save-children-from-radiation.org/2013/03/04/t%C3%A9moignage-d-un-%C3%A9vacu%C3%A9s-de-fukushima/ « Dois-je laisser ma fille se marier et avoir des enfants ? », « Mon enfant va-t-il développer un cancer de la thyroïde ? » Certains parents décident de quitter définitivement leur habitation car ils ont le sentiment que leurs enfants ne sont pas en sécurité. Lire ici http://www.save-children-from-radiation.org/2013/11/01/une-maman-d%C3%A9cide-de-quitter-fukushima-pour-aller-vivre-%C3%A0-hokka%C3%AFdo-on-ne-pouvait-tout-simplement-plus-vivre-dans-un-endroit-o%C3%B9-les-enfants-ne-se-sentaient-pa/'>http://www.save-children-from-radiation.org/2013/11/01/une-maman-d%C3%A9cide-de-quitter-fukushima-pour-aller-vivre-%C3%A0-hokka%C3%AFdo-on-ne-pouvait-tout-simplement-plus-vivre-dans-un-endroit-o%C3%B9-les-enfants-ne-se-sentaient-pa/ Certains enfants vivants dans des zones irradiées ne peuvent jouer plus d’une heure à l’extérieur ou dans certains endroits : risque de contamination. Lire ici http://www.save-children-from-radiation.org/2013/11/27/ne-pas-jouer-ici-plus-d-une-heure/'>http://www.save-children-from-radiation.org/2013/11/27/ne-pas-jouer-ici-plus-d-une-heure/ Des inquiétudes concernent l’alimentation des enfants : « Quels aliments peut-on leur donner sans danger ? » En Biélorussie, les problèmes de santé des enfants entrainent également des questionnements. Un climat de stress existe. Les enfants sont les victimes de cet état de fait. La santé physique et psychologique des adolescents de Biélorussie L’UNFPA, un Fond des Nations Unies, a présenté en 2006 un bilan sanitaire relatif à la santé des adolescents de Biélorussie. Lire ici http://independentwho.org/media/Documents_Autres/Morbidite_adolescents_Belarus-UNFPA.pdf Cette étude fait état d’une augmentation significative : - des cas de maladies de l’appareil cardio-vasculaire, - des cas d’affections du système musculo-squelettique, - des cas de cancers, - des cas de maladies du système rénal, - des cas de maladies respiratoires (dont asthme), - des cas de diabète, - des cas d’affections psychiques. Dans tous les cas, les filles sont plus touchées que les garçons. Sans qu’une relation soit prouvée (la Biélorussie est un pays pauvre dont la situation s’est aggravée après l’éclatement de l’URSS ), on peut néanmoins penser que la radioactivité, qui a frappé ce pays après Tchernobyl, a joué un rôle dans cette détérioration. Le fait que les filles (plus sensibles à la radioactivité) soient plus touchées que les garçons plaide en cette faveur. Assisterons-nous à la naissance d’un syndrome post traumatique chez les enfants victimes d’accidents nucléaires ? Des organisations de défense des enfants Les enfants ne votent pas, n’ont pas le droit à la parole. Leurs parents et ceux qui considèrent que, en tant d’humanité future, ils sont notre avenir, défendent leurs intérêts en matière de santé. A Fukushima, les femmes sont en première ligne pour faire valoir les droits des enfants à la santé. Des organisations font de même. C’est le cas de Independent WHO http://independentwho.org/fr/ Composée de scientifiques, elle se bat pour que l’OMS ne soit plus inféodée à l’Industrie Nucléaire (AIEA) et ne banalise pas les effets de la radioactivité sur la santé humaine (dont celle des enfants) après Tchernobyl ou Fukushima. Lire ici http://independentwho.org/fr/nos-demandes-a-loms/ Après Fukushima, une autre organisation de scientifiques s’est constituée pour défendre le droit à la santé pour les enfants, c’est la World Network For Saving Childern From Radiation lire ici http://www.save-children-from-radiation.org/ Enfants de Tchernobyl Belarus http://enfants-tchernobyl-belarus.org/doku.php est une association visant à venir en aide aux enfants, en réalisant des études, en proposant des séjours loin des zones irradiées car, aujourd’hui, l’état de santé des enfants de Biélorussie continue de se détériorer. Cette association propose une base de documents. D’autres organisations existent également. Conclusion En raison de leur plus grande fragilité, les enfants sont les premières victimes des accidents nucléaires. Cette question est importante : les enfants sont notre avenir. Les études épidémiologiques nécessitent des moyens financiers importants et s’étalent sur de nombreuses années. Les problèmes psychologiques sont difficiles à mettre en évidence et à quantifier. Le lobby nucléaire est puissant et essaye de banaliser la question, minimise les effets des faibles doses : la collecte des données est retardée, les informations sont dissimulées, les rapports des observateurs sont discrédités, les scientifiques indépendant se voient refuser l’accès aux données. Même l’OMS est mise en cause pour son inféodation à ce lobby ! Lire ici. http://independentwho.org/media/Revue_de_presse_Autres/Rue89_O6avril2011_FR.pdf Tout cela complique la mise en évidence des dangers bien réels de la radioactivité sur la santé des enfants. Dans l’impossibilité de faire actuellement confiance à l’OMS, il faut soutenir les associations qui ont pour objectif de défendre les enfants. Dans cette vidéo de mars 2013 (sous titrée en français), à l'occasion d'un symposium scientifique à New York, le Professeur Yablokov explique les difficultés à évaluer les conséquences de Tchernobyl et de Fukushima mais leur bien réelle réalité. Une mise au point instructive et lumineuse. https://blogs.mediapart.fr/edition/nucleaire-lenjeu-en-vaut-il-la-chandelle-pour-lhumanite/article/110114/effets-des-accidents-nucleaires-sur-les-enfa 2000 Une anomalie de conception affectant la tenue à un séisme de forte intensité des réservoirs d'eau des centrales de Fessenheim et de Bugey a été détectée en 2000. Après une étude plus générale, EDF a informé l'ASN le 14 octobre 2002 que ce défaut affectait également les centrales du Blayais, de Chinon, de Dampierre, de Saint-Laurent et du Tricastin43. Le réservoir PTR contient de l'eau fortement borée destinée à alimenter la piscine de désactivation. Il sert aussi au refroidissement du cœur du réacteur dans certaines situations accidentelles en alimentant le système d'injection de sécurité ou le système d'aspersion de l'enceinte. Le réservoir ASG alimente en eau les générateurs de vapeur43. Ainsi l'indisponibilité de ces réservoirs pourrait affecter sévèrement le système de refroidissement de la centrale en cas d'accident. Les réservoirs ASG et PTR des réacteurs de Fessenheim ont été réparés en 2002. Ceux des autres centrales ont été terminés en 200544. 2004 Le samedi 24 janvier 2004, une vanne a été fermée par erreur, ce qui a entrainé l'intervention de sept agents ­qui ont accidentellement inhalé des particules radioactives. L'anomalie a été classée au niveau 1 de l'échelle internationale des événements nucléaires (INES) qui compte huit niveaux de gravité, classés de 0 à 745,46. 2005 Le 29 septembre 2005, lors du déchargement du réacteur no 1, un essai mal conçu de décharge de batterie électrique a induit une coupure de courant sur un tableau électrique, causant conjointement un arrêt des pompes du système de refroidissement de la piscine de stockage du combustible, la perte du moyen de mesure de la réactivité, et la perte du moyen de mesurer le taux de bore dans le réacteur. Cette anomalie a été classée au niveau 1 de l'échelle INES47. 2009 Le 27 décembre 2009, des débris végétaux ont bloqué le système d’alimentation en eau de la centrale, ce qui a entraîné une réduction des débits dans les circuits de refroidissement. C'est pourquoi l'arrêt pour travaux de maintenance du réacteur no 2 a dû être prolongé d'urgence. Cette anomalie est classée au niveau 1 de l'échelle INES48. 2010 En 2010, Fessenheim a enregistré trois anomalies de niveau 1 sur l'échelle INES49. 2011 En 2011, une erreur d'opérateur conduit à un arrêt automatique d'un des réacteurs. Incident de niveau 1 sur l'échelle INES50. 2012 Le 25 avril, un départ de feu a touché un matériel de refroidissement de l’alternateur en salle des machines. Une trentaine de pompiers sont intervenus, les gendarmes du peloton spécialisé de protection, qui surveille le site et ses environs, et ceux de la brigade de Blodelsheim ont également été mobilisés51. L'incident n'a fait aucun blessé et n'a pas affecté la production d'électricité selon EDF52. Le 8 mai, le réacteur no 2 s’est automatiquement arrêté en raison de l’échec d’un essai d’îlotage53. Le 5 septembre, un dégagement de vapeur d'eau brûlante lors d'une injection de peroxyde d'hydrogène dans un réservoir proche du réacteur no 1 fait deux « blessés légers » et déclenche l'alarme incendie54,55. Après contrôle médical, les deux personnes concernées ont pu reprendre immédiatement le travail56. 2013 En février, plusieurs centaines de manifestants pour et contre la fermeture de Fessenheim se sont rassemblés à Colmar, lors de l'ouverture de la Commission locale d'information (CLIS)57. En juillet, le réacteur no 2 est arrêté automatiquement à la suite de l'arrêt d'une pompe du circuit primaire58. 2014 Le 18 mars, 56 militants Greenpeace de "14 nationalités différentes" ont occupé la centrale pour dénoncer "le risque que fait courir le nucléaire français à l’Europe entière". Une quarantaine ont réussi à entrer en zone protégée, la quasi-totalité ont été interpellés59, puis condamnés pour violation de domicile à deux mois de prison avec sursis60 Le 9 avril, le réacteur no 1 est mis à l'arrêt en raison d'une fuite détectée dans sa tuyauterie d'alimentation en eau61. L'incident est classé au niveau 1. En mars 2016, les médias et autorités allemandes signalent qu'en fait la situation est devenue hors de contrôle et qu'il a fallu arrêter le cœur en urgence avec une solution borée. L'ASN répond alors que la situation est restée sous contrôle tout en admettant l'usage de la solution borée62 Le 18 avril, le réacteur no 2 est arrêté à la suite de la fermeture intempestive d'une soupape qui règle l'arrivée de la vapeur sur le groupe turbo-alternateur. Les deux réacteurs de la centrale sont alors à l'arrêt61. 2015 Le 28 février, EDF communique qu'un défaut d'étanchéité sur une tuyauterie a conduit à l'arrêt du réacteur no 163. La salle des machines est inondée par plus de 100 m3 d'eau, ce qui éclabousse un circuit électrique et déclenche une alarme en salle de commande. Le 5 mars, l’Autorité de sûreté nucléaire réalise une inspection, qui met en évidence un manque de rigueur dans le processus de traitement des écarts et la prise en compte du retour d’expérience. Quelques minutes après l'inspection se produit une seconde rupture de canalisation sur la même tuyauterie que le 28 février. Lors de cet incident, le personnel croit qu’il s’agit d’un essai de sirène et n'évacue pas. https://fr.wikipedia.org/wiki/Centrale_nucl%C3%A9aire_de_Fessenheim
  23. Mon but c'est de vous montrer la réalité, dire que le nucléaire n'est pas dangereux est soit une ironie, soit un manque d'informations certains ! Vous semblez choqué, et pourtant je ne vous ai pas montré la vidéo des enfants nés suite à Tchernobyl, vous voulez la voir ? Mais ce sont des images de Tchernobyl !!! La centrale de Fessenheim est dangereuse pour plusieurs raisons : - Il y a eu de nombreux problèmes majeurs ces dernières années que le gouvernement a caché, et a fait passé ceci pour des choses mineures, des fuites importantes s'y sont produites. D'ailleurs la Suisse qui a demandé le rapport complet a été surprise par les informations beaucoup plus dramatiques que l'on disait et souhaiterait la fermeture immédiate. - Il s'agit de la plus vieille centrale nucléaire de France, et les normes de sécurité sont de loin aux normes actuelles, dans le cas ou un avion de ligne viendrait à s'écraser sur un réacteur, ce serait une catastrophe majeur, on sait que les terroristes s'intéressent particulièrement aux centrales nucléaires françaises.
  24. Laissez faire l'enquête avant de vous avancez, à moins que vous soyez voyante. Si les autres flics ne l'ont pas dénoncés c'est qu'il y a une raison, avant de dire que les flics sont tous des cons, laissez faire l'enquête, et on en reparlera après ! Je trouve vos jugements bien avancés sur ce qui est pour le moment seulement des hypothèses. Le respect des hommes va dans les deux sens, doit on le rappeler. Vous avez vu la vidéo ou un flic était couché à terre lors de ces manifestations et qu'il s'en prenait plein la tête ? Là aucun commentaire !
  25. Ouais le nucléaire c'est bon pour la santé !!
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