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azed1967

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  1. azed1967

    Le repas unique dans les cantines

    http://etudiant.lefigaro.fr/vie-etudiante/news/detail/article/shabbat-ramadan-et-examens-le-dilemme-des-pratiquants-1520/ Shabbat, ramadan et examens le dilemme des pratiquants
  2. azed1967

    Le repas unique dans les cantines

    http://www.forumfr.com/sujet654189-l%E2%80%99appel-du-ps-a-ouvrir-des-ecoles-musulmanes-inquiete-les-enseignants.html
  3. la france est une très grande nation composée de plusieurs peuples chaque que j'y suis allé jamais aucun problème avec les français bon accueil, une fois même par accident chez des ultra d'extreme droite, on a eu chaud mais en final ils étaient gentils avec nous je sortait avec une française, qui avait sa famille à l'isle adam alors que je bossais à l'époque au marais à paris elle nous invite donc dans son patelin on arrive, on entre, tout le décor de la maison était rempli d'objet nazi, drapeau nazi, ... tout d'un coup une dizaine de skinhead arrive , nous on était pas costaud et on était trois dont un belge de souche ils étaient plutot curieux de nous ! on est pas resté longtemps tellement on était mal à l'aise on est partis entier,...
  4. encore un ! "en dieu nous croyons " devise des usa carlos menem, do'rigine syrienne, était musulman lorsqu'il a gagné les éléctions en argentine hors dans la constitution de ce pays le président DOIT être catholique il a du aller dare dare se faie baptiser et se convertir aux catholicisme avant de preter serment. mais bon la religion en france c'est comme tcheernoby, ça s'est arreté à la frontière :)
  5. c'est là qu'on voit toute votre ignorance murat vous n'avez jamais été aux amériques c'est sûr pour parler comme ça du nord (canada) au sud (pantagonie) le catholicisme et autres sont très présent dans les masses populaires
  6. je vais te rafraichir la mémoire Les enfants volés de la Réunion Dans les années 1960, Michel Debré voulait repeupler la Creuse. Quarante ans plus tard, le scandale éclate. Plus de mille enfants issus de milieux pauvres ont été enlevés illégalement à leurs parents et ont servi d’esclaves à des paysans français. Aujourd’hui adultes, colère et espoir mêlés, ils veulent renouer les fils de leur destin Jean-Philippe Jean-Marie, 9 ans en 1964. Son père est en prison. Sa mère fait des ménages loin de leur case créole dans les hauts de Saint-Denis de la Réunion. Lui va chercher l’eau à 800 mètres de là et garde ses quatre petites sœurs. L’école passe après. «Le premier Prisunic venait d’ouvrir dans l’île, se souvient l’homme qui, après une odyssée de trois décennies, a fini par retrouver sa ville natale où il tient un restaurant, le Soleil des Manguiers. On se promenait au milieu d’étalages de marchandises. "Donne-moi ce petit collier", me demande ma petite sœur. Difficile de résister.» Pris sur le fait, il est catalogué «enfant à risques» et emmené au foyer de l’Apep à Hell-Bourg, dans le cirque volcanique de Salazie. «Hell, c’était bien l’enfer. Rackets, passages à tabac, abus sexuels. J’étais devenu le roi de l’évasion. Je voulais rentrer chez moi. On me reprenait chaque fois.» Jean-Pierre Gosse, 12 ans en 1964. Il vit dans le bidonville de Sainte-Clotilde. Pour aider sa mère célibataire, il récupère le cuivre et le verre dans la grande décharge de la capitale. Un jeudi, deux assistantes sociales de la Ddass l’accostent, un paquet sous le bras. Deux camions en plastique et quatre sucres d’orge pour lui et son petit frère. «A quelle heure rentre ta maman? Que fait ton père? Fais voir où tu dors.» Dans la case: une lampe à pétrole, un réchaud à alcool, deux lits. «Ce n’était pas un quatre étoiles», dit cet artisan plâtrier qui vit aujourd’hui à Ahun, dans la Creuse. Les «faiseuses de miracles» reviennent peu après et proposent à la mère d’emmener l’aîné en colonie de vacances. «Colo», «colon», le mot résonne comme «vraies vacances de petit Blanc» aux oreilles de la femme de couleur. Et le voilà embarqué en 2CV camionnette au foyer de Hell-Bourg, lui aussi. «Quel était donc notre profil pour avoir mérité cela?», s’interroge Michel Calteau, aujourd’hui agent technique à Limoges, enlevé à sa mère au Port dès 1958 pour connaître, onze années durant, ces «bagnes d’enfants» qu’étaient les foyers. «Nous n’étions ni des voyous ni des délinquants. Seulement des gamins que l’administration avait décidé de soustraire à l’affection des nôtres.» Jean-Jacques Martial, 7 ans en 1966. Chez la nourrice de Saint-André, tous les petits détalent chaque fois qu’ils entendent le bruit de «la 2CV camionnette bleue qui vient chercher les enfants». Le va-et-vient des assistantes sociales se fait incessant. Les fiches de signalement se multiplient. Tenue de l’enfant: «douteuse». Alimentation: «mieux équilibrée, mais pour combien de temps»? Père: «dépourvu du sens des responsabilités». Mère: «peu intéressante». «Un jour, on nous a raflés», raconte le «petit créole mi-sombre» devenu, après son adoption sous le nom de Barbey et après une vie de galères, cuisinier dans un collège à Coursan, près de Narbonne. Direction de la redoutée camionnette: le foyer des Pupilles de Saint-Denis. Même destination pour Marie-Thérèse Gasp, confiée par sa mère, après son baptême en 1963, à une pouponnière tenue par des religieuses au Tampon. «En attendant qu’elle aille mieux.» Puis transférée sans préavis à Saint-Denis. «Abandonnée morale», d’après l’enquête sociale. «Le jour où ma mère s’est adressée à la mairie de Saint-Leu pour me reprendre, dit cette femme qui réside aujourd’hui au Mans sous son nom d’adoption, Dominique Foucher, on lui a dit que j’étais en France.» Terrain de chasse favori des services de la Ddass du département de l’océan Indien: l’indigence et l’ignorance. On ratisse les quartiers déshérités. Une fois l’enfant sous contrôle dans un foyer, on fait pression sur les parents pour qu’ils l’autorisent à partir en métropole. Promesses d’un bel avenir, d’études poussées, de métiers valorisants, médecin, architecte, avocat. Et, bien entendu, de retour en famille tous les ans pour les grandes vacances. «Mon père m’a parlé d’une chance qui ferait de moi un être à part», se souvient José Cotché, retraité à la Réunion après vingt-six années sous les drapeaux. Il avait 11ans en 1966 à Sainte-Marie quand sa mère est morte, laissant son père, homme à la vie mouvementée, en charge d’une nombreuse progéniture. «Ma mère me voyait déjà poser pour la photo de l’école avec une petite cravate, comme dans les magazines, et revenir à la Réunion en aviateur», dit Jean-Philippe. «La mienne disait: "Mon petit bonhomme va devenir un grand bonhomme. On fera de lui un monsieur", raconte Jean-Pierre. On a abusé de sa précarité et de sa crédulité. Elle ne pouvait pas se douter de ce qui allait suivre.» Illettrés pour la plupart, sous pression de la toute-puissante administration, savent-ils vraiment ce qu’ils font, ces parents qui apposent une croix ou un pouce trempé dans l’encrier au bas des documents? Inutile de leur forcer la main, puisque c’est «dans l’intérêt de l’enfant». Le plan est conçu par les hautes instances de l’Etat. Maître à penser: Michel Debré, élu en 1963 député de la Réunion, où il est parachuté sur ordre du Général, et où il règnera jusqu’en 1974. Son obsession: la démographie affolante de l’île. Que faire quand «les morts ne remplacent plus les vivants» comme autrefois, lorsque sévissaient choléra et malaria, guerres mondiales et grippe espagnole? Simple. Y a-t-il surnatalité dans l’île et dénatalité en métropole? Graine de chômeurs là-bas et manque de jeunes bras ici? On fera d’une pierre deux coups. La politique de migration massive du Bumidom se chargera de niveler le trop-plein et de colmater les vides. Six à huit mille départs d’adultes, chaque année durant une décennie, à qui on promettra monts et merveilles et qui déchanteront, une fois franchi l’océan. Une centaine d’enfants dans le lot qu’on enverra 10000 kilomètres plus loin repeupler la Creuse. Mais aussi le Gers, l’Aveyron, le Tarn, la Lozère, le Cantal et autres départements en voie de dépeuplement. Entre 1963 et 1973, selon les statistiques de la Ddass du département d’outre-mer, 1136 «pupilles» réunionnais feront le grand voyage. Les plus jeunes ont 6mois, les plus âgés 18ans. Des fonctionnaires zélés s’emploient à appliquer de façon expéditive et semi-clandestine, dans le «fait noir» comme on dit en créole, le froid calcul de «Papa Debré». «Un trafic d’enfants déguisé», affirme Jean-Philippe. Jean-Roland Barthes, à la tête de la Ddass Réunion, est muté en 1965 dans la Creuse pour activer l’opération. Il crée, au tout nouveau foyer de l’enfance de Guéret, un poste pour sa compagne, Jacqueline Payet, une assistante sociale réunionnaise qu’il épouse en métropole. Le pont aérien d’enfants est inauguré. «On avait tous le même costume bleu, la même valise avec le même contenu, se souvient José. Dans l’avion, à part les membres de l’équipage et des prétendues familles, qui n’étaient autres que des assistantes sociales, il n’y avait que des enfants.» A l’arrivée, après cinq jours de vol et de longues escales, la plupart prennent le train pour le foyer de Guéret, qui sert de centre de tri. Le choc est rude. Arrivés le soir, les petits créoles se retrouvent le lendemain, non pas sur les bancs de l’école, mais placés dans les fermes isolées du plateau de Millevaches. La morsure du froid est cruelle pour ces enfants des tropiques. Compte tenu de l’inversion des saisons, l’hiver, ils passent de +35 °C à -10 °C. «Ça m’a fusillé, raconte Jean-Pierre. Je dormais dans les granges, sur la paille. Je cassais la glace dans l’abreuvoir pour me débarbouiller. Quand je coupais les choux ou les ronces, mes doigts étaient raides. Une fois on m’a emmené à l’hôpital, les mains et les pieds gelés. Chez le quatrième agriculteur où on m’a placé, je pouvais enfin me réchauffer les mains sur une ampoule électrique.» Et José: «Pas de chaussettes dans mes sabots pour marcher dans la neige. Une simple chemise et des culottes courtes.» La rudesse du climat du Massif central va de pair avec celle de bon nombre de familles d’accueil. «Des nègres, ils n’en avaient jamais vu en vrai, dit Jean-Jacques. Les gosses du coin venaient nous toucher la peau pour voir si ça déteignait.» «Jamais de baignoire, jamais de serviette pour moi, des fois que ça tacherait», se rappelle Jean-Charles Serdagne, 13ans en 1966, et aujourd’hui chauffeur routier à Limoges. «Quand on vit dans un monde métissé, aucun terme n’est péjoratif, note Michel. A la Réunion, on pouvait dire: "Tiens, le chinois! Oh té, le cafre (africain), le malabar (indien)!" Il n’y avait aucun problème.» Dans la Creuse, ils comprennent vite le sens de «noiraud», «négro», «petit singe», «cocotier», «chocolat», «Blanche-Neige». «A Hell-Bourg, j’aurais voulu être un petit "cafre". Avec leurs cheveux enroulés, ils craignaient moins les coups, se souvient Jean-Philippe. A Guéret, je voulais être un petit Blanc. Mais pour eux, mon créole c’était du petit nègre.» «Je n’ai jamais aimé mon regard noir, avoue Marie-Thérèse, née de mère «cafrine » et de père «malabar». Encore aujourd’hui, je fais un gros blocage avec les Réunionnais. Mes amis me le reprochent: "Tu renies tes racines."» Les familles d’accueil, qui touchent une subvention de la Ddass pour recevoir ces petits «orphelins» dont les parents attendent en vain le retour, trouvent normal de leur faire garder les moutons, nettoyer la porcherie, nourrir les bêtes, soulever le foin, couper le bois, manier la faux, la serpe et le râteau, et ce, sans un sou d’argent de poche. Tandis que leurs propres enfants vont à l’école en ville, ils exploitent à la ferme une main-d’œuvre gratuite et corvéable à merci. Déracinés, largués, sans soutiens ni repères, les petits exilés dépérissent. «Arrachez un bananier à la Réunion et essayez de le faire pousser dans la Creuse!», s’insurge Jean-Philippe. Loin de leurs familles, de leur langue, de leur nourriture, de leur soleil, certains perdent la boule. Ils parlent aux arbres en créole, aux moutons, aux photos dans les cimetières. Ou bien ils s’enfuient dans les bois jusqu’à ce que la faim les ramène, ou les gendarmes. L’exil forcé fait des ravages. Séjours en hôpital psychiatrique, tentatives de suicide. Jean-Pierre essaie de se pendre à une branche avec une chaîne de vache, puis de s’ouvrir les veines. Il est sauvé in extremis. D’autres ne se rateront pas. En 1969, la révolte couve au foyer de Guéret. Pour arrondir les angles, on nomme à sa tête un Réunionnais, Alix Hoair. Cet enseignant de Saint-Benoît est venu soigner sa tuberculose dans un sanatorium de la Creuse et a épousé l’infirmière qui l’a guéri. «Le premier jour, raconte-t-il, je vois arriver un paysan qui me dit: "Je veux un petit Noir. Ça bosse, ça prend un repas par jour, ça couche dans la paille et ça se chausse de sabots."» Le nouveau directeur prend vite la mesure de la situation. Enfants en âge scolaire non scolarisés. Petits commis fermiers et apprentis non payés. «Je le dis à haute et intelligible voix, témoigne aujourd’hui ce fonctionnaire de 75ans à la retraite. Ils étaient tous à la même enseigne, qui était celle de l’esclavage.» Il découvre que la plupart sont là depuis bientôt cinq ans, et qu’ils ne sont jamais retournés à la Réunion. Il écrit à Michel Debré, alors ministre de la Défense et toujours député de l’île, pour lui demander d’affréter un avion militaire. Fin de non-recevoir. Il flaire la supercherie: il n’y aura jamais de billet de retour. «S’ils ne peuvent pas aller à la Réunion, la Réunion viendra à eux», décide-t-il. Le dimanche, il leur prépare du cari de volaille, avec riz, grains et rougail. Leur passe des disques de séga et de maloya. Monte un petit orchestre, recrée une ambiance créole. La nouvelle se répand dans les campagnes avoisinantes. Il n’y aura jamais autant de fugues. Les enfants se retrouvent au foyer et ne veulent plus retourner à la ferme. «J’ai dû mettre des matelas partout.» Le directeur écrit à la préfecture, à la Ddass, au député de la Creuse pour dénoncer les carences de l’administration. Réponse: Alix Hoair est limogé au bout de deux ans. Et les enfants, qui s’étaient accrochés à lui, se retrouvent une fois de plus livrés à eux-mêmes. Quelques-uns seront adoptés au bout de quelques années. Du vivant de leurs parents, sans qu’il y ait eu d’abandon formel. C’est le cas de Jean-Jacques Martial. Il a la chance, lui, de passer ses quatre premières années à La Chapelle-Taillefer, dans une famille d’accueil qui l’envoie à l’école. Jusqu’au jour où un couple se présente pour l’emmener aux sports d’hiver. Il se retrouvera à Saint-Vaast-la-Hougue, dans la Manche, avec un nom inconnu collé sur ses cahiers, celui de son père adoptif, Barbey. «Ils m’ont tous menti.» C’est aussi le cas de Marie-Thérèse Gasp, qui, après trois années chez une nourrice à Guéret, deviendra Dominique Foucherau Mans. «J’ai été baptisée trois fois. Par ma mère biologique. Par les religieuses du foyer de la Réunion. Et par ma mère adoptive. J’aurais dû être bien protégée.» Mais à quel saint se vouer quand on est ballottée depuis sa naissance? Difficile de se construire sur une somme de mensonges. Années d’errances, de galères, de dérives. Seuls les plus costauds s’en sortent. Ils s’enrôlent dans l’armée, comme José. Ils sillonnent toutes les mers du monde, comme Jean-Philippe. Ou, comme Jean-Pierre Moutoulatchimi, animateur aujourd’hui du Cercle des Amitiés créoles dans la Creuse, par le déni, en «tirant un trait sur tout ça». «Bien sûr, on n’a pas su toute la vérité, le suivi a été mal fait, les promesses n’ont pas été tenues. On était les premiers bronzés ici et il a fallu tout apprendre à zéro. Mais, aujourd’hui, je me dis : quelle chance! Trop facile de se plaindre la bouche pleine»... Une voix discordante, que d’aucuns jugent «opportuniste », dans la longue plainte des «enfants de la Creuse», lesquels, parvenus à l’âge mûr, réclament justice. Il a fallu qu’ils brisent le silence, qu’ils retrouvent leurs dossiers, qu’ils comprennent qu’ils se sont fait berner et qu’ils découvrent, effarés, l’ampleur du phénomène. «C’est un des plus grands scandales de l’émigration réunionnaise, s’insurge Paul Vergès, président du conseil régional de la Réunion. Un scandale longtemps caché. On imagine mal comment on a pu enlever autant d’enfants réunionnais, les tromper et les placer dans une région aussi difficile que la Creuse. C’est une période de honte.» Dans les archives, peu de traces de l’opération. Difficile pour chacun de reconstituer son puzzle personnel, dont les pièces sont égarées ou envolées en fumée lors d’un incendie en 1966. Ici, il manque une date, là une signature. Pas évident de renouer avec la Réunion après tant d’années. Marie-José Guinet, dont les souvenirs se brouillent, et dont la mère serait morte avant son départ du foyer de la plaine des Cafres à l’âge de 8ans, ne trouve aucune trace de son décès. José, lui, a découvert au bout de trente années une partie seulement de ses frères et sœurs dispersés lors de leur arrivée en métropole. Sur le sol réunionnais, l’émotion des retrouvailles, quand celles-ci sont encore possibles, est indicible. «J’ai prononcé le mot "maman" pour la première fois, s’extasie Jean-Jacques. Ce jour-là, c’est un bébé de 42 ans qui est né. J’ai eu l’impression que ma vie repartait à l’envers.» «En réentendant mon vrai prénom, dit Marie-Thérèse, mes souvenirs remontent. Des odeurs oubliées, des bruits enfuis. Ma mère m’a dit qu’elle a prié pour moi tous les jours. Elle a fini par être exaucée.» L’émotion résorbée, vient l’heure des comptes. Les blessures leur font dénoncer en des termes extrêmes le préjudice subi: «enlèvement et séquestration de mineurs», «rafle et déportation», «traite d’enfants», «crimes contre l’enfance». Ceux qui ont été adoptés décèlent les irrégularités dans les procédures. Jean-Jacques dépose le 30 janvier dernier un recours au tribunal administratif de Montpellier et réclame 1 milliard d’euros de dommages et intérêts. «La vie n’a pas de prix. L’Etat français m’a volé la mienne.» Marie-Thérèse, qui n’était pas davantage adoptable, porte plainte à son tour le 8mars dernier. «Au-delà des anomalies formelles, déclare Me Bernard Saumade, l’avocat de Jean-Jacques Barbey, nous recherchons les éléments pour démontrer la volonté délibérée de l’Etat français de mettre en place un transfert d’enfants, coûte que coûte, pour repeupler les départements vides.» Certains en appellent à la Ligue des Droits de l’Homme, à Amnesty International. D’autres, à la Réunion, créent une association, Racines en l’air. Pour que la France rende enfin, par un geste officiel, leur dignité et leur honneur à Jean-Philippe, Jean-Jacques, Jean-Charles, Jean-Pierre, Michel, José, Marie-Josée, Marie-Thérèse et à un millier d’autres. Mariella Righini Le Nouvel Observateur - jeudi 6 juin 2002 - n°1961 http://ecolesdifferentes.info/REUNION.html
  7. tu devrais aller e dire aux amerindiens, aux aborigènes qui étaient considérés jusque dans les années sioxante comme faisant partis de la faune et de la flore Ce problème est mondial mais sans doute plus visible en Australie que nulle part ailleurs. La population aborigène est arrivée en Australie il y a plus de 50.000 ans et a toujours réussi à survivre malgré des conditions climatiques souvent extrêmes. Une vie simple mais heureuse faite de chasse et de traditions spirituelles. En 1788, les colonisateurs Anglais bouleversent l’ordre établi et prennent possession des lieux ; c’est alors le début de la décadence pour cette culture millénaire. Le modèle occidental deviendra alors celui qui s’imposera et les aborigènes feront les frais de cette arrivée. Pendant de nombreuses années, ils seront classés dans la rubrique "faune et flore" et ce n’est qu’en 1967, après un référendum, que l’aborigène sera consideré comme un être humain à part entière. Depuis, le traitement inhumain dont les natifs ont fait l’objet durant de nombreuses années, s’est fortement réduit. Traitement inhumain réduit, voire aboli, mais il n’empêche que les aborigènes vivent aujourd’hui un véritable enfer, déchirés entre 2 cultures et identités. http://www.ludovichubler.com/fr/tour-du-monde-en-stop/91-toutes-les-breves/359-z178-sejour-en-communaute-aborigene.html
  8. bizarre quand même tous ces pays étaient des colonies avant leurs indépendances
  9. 54 pays, la tunisie, le mali ou le sénégal sont démocrates alliot marie voulat envoyer e"le savoir faire français" de la repression pour stopper la révolte démocrate tunisienne y en a qui ont la mémoire courte ici,...
  10. arabe et musulmane mon petit va voir séville ça te fera du bien le problème est l'arabie saoudite et l'iran avec le pognon et les usa à leurs cotés les saouds ont crées par exemple les shebabs, les salafistes,,.... l'iran a impulsé avec khomeyni le tchador, les sunnites comme des cons ont fait une surench§ères commencée fin années 70, juste après l'apparition du tchador à qui sera le meilleur musulman une course à la con du voile a démarrée comme ça sans parler du qotbisme ! bref une grosse merde venants de ces deux pays. voilà où se situe le problème. les usa eux soutiennent l'arabie, pétole oblige
  11. si le prophète mohamed n'avait pas négocier le nombre de prières on seraient tous en paix là au départ c'était 50 prières par jour et le prophète a demandé une réduction à 5 avec 50 par jours plus de problème de "jihadistes" de pacotille
  12. oui si Allah(dieu) n'avait pas envoyé un mouton à abraham, les hainés seraient des moutons à égorger l'Homme pour dieu et pour sa place au paradis est prêt à tuer ses propres enfants c'est écrits chez les juifs et musulmans ça comme d'habitude vous zappés 1400 ans d'histoire islamique c'est grace à l'islam que le savoir grec et la renaissance a eu lieu mais bon on ne raisonne pas un âne
  13. AUCUN, ils sont loin du message initial
  14. salut, l'islam es déjà multiple, chiites/sunnites par exemple sinon c'est pas l'islam qu'il faut réformer mais les musulmans
  15. elisa beth=chambre de dieu à la prochaine :) tu devrais te pencher sur le sabéisme, la clé est là pour l'islam
  16. encore raté ! en islam c'est chacun pour sa poire ! y a pas un jesus qui prend tout sur la gueule
  17. israel est une terre juive même dans le coran ! raté bonhomme et t'es pas le seul dans ce cas la majorité des musulmans ne le savent pas pourtant c'est bien écrit dans le coran pierre, jacques, stephane des noms bien religieux !
  18. t'inquiète ils viendront en MASSE :)
  19. salut topden, le drame est chez les pays arabes mohamed, l'exemple ultime des musulmans et bien il était analphabète et illetré. maintenant regardons ce qu'on fait les tyrans post colonisation, des analphabètes à un taux record dans ces populations, et oui comme mohamed leur exemple
  20. halalala, vous ne connaissez pas l'islam pour un musulman abraham, moise, jesus, noé étaient musulmans
  21. ils ont un problème qu'ils règlent à leur façon c'est à dire une forme de négation de l'histoire ces vestiges archéologiques sont en contradiction avec le coran et autres écris islamiques donc à détruire. si on les laissent faire s'en est finit des pyramides d'égyptes ! et je suis très sérieux
  22. pour rappel dans la genèse de la bible adam et eve se sont expulser du jardin d'eden car ils avaient touché à l'arbre de la connaissance du bien et du mal à la base le malheur est la connaissance, la con science(avec science) sur ce bonne journée
  23. azed1967

    Génies féminins

    Molière lui demandera des conseils pour sa pièce le Tartuffe à l'instar de plusieurs autres auteurs qui bénéficièrent de son jugement. Quelques mois avant son décès, à près de 85 ans, elle se fit présenter le jeune Arouet (Voltaire) alors âgé d'environ 11 ans8 et élève du collège jésuite Louis-le-Grand de Paris. Dans son testament elle lui légua 2 000 livres tournois (l'équivalent de 7 800 € de l'an 2008)9 pour qu'il puisse s'acheter des livres (en fait au début du XVIIIe siècle, comme le signale le maréchal Vauban dans son ouvrage sur la Dîme royale, un simple journalier gagne moins de 300 livres dans l'année). http://fr.wikipedia.org/wiki/Ninon_de_Lenclos
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