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nolibar

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  1. « D'où proviennent les lois physiques?... » Réponse intuitive : Elles existaient déjà très certainement dans les éléments hautement confinés à l’origine de la construction de l’Univers ; mais elles ne pouvaient pas s’exprimer à cause justement de ce trop haut confinement. C’est le Big-bang qui les a libérées permettant ainsi la construction de notre Univers.
  2. Ben non ! Parce dans l’absolu, eux aussi ne sont pas responsables de ma naissance. Ils ne sont que l’un des derniers maillons de l’incommensurable enchainement des causes et effets qui m’ont donné la vie. La Société devrait avoir seulement le droit et le devoir de se protéger en me mettant hors d’état de nuire le temps de remédier à mes dangereux disfonctionnements…
  3. « Pourquoi les athées ne croient pas? » Parce-que, pour croire en Dieu, il faudrait que j’admette qu’il soit plus stupide que moi. « Les gentils iront au Paradis et les méchants en Enfer » C’est là que mon entendement achoppe : Car, comment pourrais-je croire en l’existence d’un être qui serait infiniment plus intelligent que moi et qui pourtant ne comprendrait pas ce qui est une évidence pour moi ? A savoir que : Dans l’absolu, nul ne peut-être tenu pour responsable de ses comportements car nul et j’insiste nul n’a de pouvoir sur lui-même. Le produit de nos comportements est le résultat d’une incommensurable chaîne de causes et effets dont la première cause, dans l’absolu, remonte avant même le Big-bang.
  4. Pas forcément ! Car elle peut-être dû à une trop grande acuité de l’esprit dans l’observation du comportement humain. L’origine de la misanthropie peut-être aussi l’enfance, lorsque en grandissant l’enfant réalise avec amertume que les grandes personnes qu’il pensait rassurantes parce que sages, car intelligentes, et grâce à cela sachant toujours face à des problèmes, même complexes à résoudre, trouver les meilleures solutions, sont en réalité des sortes de grands gamins stupides et égoïstes dont les comportements sont peu rassurants. Mais peut-on se considérer misanthrope si l’on considère que l’Homme n’est que ce qu’il est parce qu’il n’a aucun pouvoir sur lui-même car dans l’absolu il ne possède pas de Libre-arbitre ? On ne peut simplement qu’être amèrement déçus, incapables d’éprouver envers lui de la haine ni même du mépris, mais aussi désolés qu’il ne soit pas suffisamment intelligent pour s’émanciper de ses instincts et pulsions, en ne gardant que ceux, celles qui lui sont encore utiles, et pour s’en remettre à sa seule intelligence pour assurer la pérennité de son espèce.
  5. Il me semble avoir répondu, du moins en partie, à cette question dans un de mes précédents post : «Je n’ai malheureusement pas suffisamment longtemps usé les bancs des écoles de notre chère Education-Nationale pour posséder un esprit correctement formaté à la « Bien-pensance » et donc pour me contenter d’une Société aussi brouillonne et donc aussi peu rationnellement organisée et aux comportements aussi volcaniques. » Si je comprends que les abstentionnistes et ceux qui votent blanc ne croient pas aux promesses électorales de nos candidats, j’ai du mal, par contre, à croire que ceux qui votent pour l’un des candidats ne croient pas, peu ou prou, aux promesses électorales de ces derniers. Or, ils représentent certainement encore plus de 50% de l’électorat inscrit?
  6. Que nenni ! Car dans les deux premières propositions, je parle de manipulation du bon peuple alors que dans la troisième proposition je me démarque de celui-ci en faisant mention que je suis personnellement insensible à ces manipulations (peut-être parce qu’un peu trop grotesques à mes yeux). J’ai l’impression, à tort ou à raison, que ce bon peuple ouvre de plus en plus grand les yeux et que c’est pour cela qu’il se désintéresse de plus en plus de la politique et des politiciens.
  7. Je persiste et signe : « Je doute que de nous laisser pour choix que de choisir parmi un petit groupe d’individus, que l’on n’a pas auparavant sélectionner soi-même parmi les meilleurs et donc les plus aptes à prendre les bonnes décisions ou en tout cas les moins mauvaises et qui sont désireux d’accéder au pouvoir et prêts à tout pour y parvenir y compris à faire de fausses promesses pour cela, soit vraiment nous laisser décider de qui va nous gouverner ? » « Les promesses n’engagent que ceux qui y croient ». Cette phrase que l’on prête à différents hommes politiques (Chirac et Pasqua notamment). Maintenant, j’attends de vous que vous m’expliquiez en quoi j’ai faux ?
  8. Bravo ! Vous avez deviné ! Je n’ai malheureusement pas suffisamment longtemps usé les bancs des écoles de notre chère Education-Nationale pour posséder un esprit correctement formaté à la « Bien-pensance » et donc pour me contenter d’une Société aussi brouillonne et donc aussi peu rationnellement organisée et aussi volcanique. Et à vous, l’organisation de notre Société convient-elle ?
  9. Ben, nos institutions élaborées et modifiées au fil du temps par nos anciens élus qui ont fait en sorte que nous pensions qu’elles étaient les images fidèles de ce que nous voulions.
  10. Bah, la question qu’il faudrait ma semble-t-il se poser tout d’abord c’est : Est-ce que l’on propose à ce bon peuple un vrai choix ou bien seulement l’illusion qu’il choisit vraiment celui qui va décider pour lui et donc celui qui lui imposera ses règles, ses lois ou plutôt celles des riches et donc des puissants ? Je doute que de nous laisser pour choix que de choisir parmi un petit groupe d’individus, que l’on n’a pas auparavant sélectionner soi-même parmi les meilleurs et donc les plus aptes à prendre les bonnes décisions ou en tout cas les moins mauvaises et qui sont désireux d’accéder au pouvoir et prêts à tout pour y parvenir y compris à faire de fausses promesses pour cela, soit vraiment nous laisser décider de qui va nous gouverner ?
  11. nolibar

    L'altruisme existe-t-il?

    L’altruiste est forcément un égoïste car toutes nos actions n’ont qu’un seul but : c’est celui de nous satisfaire et se faisant de nous procurer un certain plaisir ou d’adoucir, par exemple, la sensation de mal-être que l’on peut éprouver par empathie en voyant l’autre en difficulté car bien moins nanti que nous, … Comme nous ne pouvons pas être altruistes sans être égoïstes, il vaut mieux donc être moralement les deux.
  12. Parlons-en de l’intelligence humaine ! Si l’Homme était aussi intelligent qu’il le prétend, il verrait qu’avec les moyens technologiques actuels à sa disposition (ordinateurs surpuissants, logiciels de gestions efficaces, systèmes experts, etc.), il pourrait revoir entièrement l’organisation de sa Société pour en construire une beaucoup plus rationnellement organisée, digne d’êtres réellement intelligents, soucieux de ne pas se dépenser énergétiquement plus qu’il ne faut dans la production des biens de consommation nécessaire à leurs besoins. Il ne produirait que juste ce qu’il faut et rien que ce qu’il faut, ni plus ni moins, pour se concocter une vie agréable prenant en compte les goûts de chacun dans les limites du raisonnable. Si son organisation englobait tous les terriens, ce qui serait logique puisque nous dépendons tous des ressources, pour certaines non inépuisables, de la même planète dénommée TERRE, il pourrait veiller avec beaucoup plus d’efficacité à ce que les ressources non renouvelables de cette dernière soient utilisées judicieusement, sans gaspillages inutiles. Même le contrôle du réchauffement climatique serait dans ce cas, et de loin, beaucoup plus efficace, car terminé les discussions stériles, entre 195 pays, interdisant les actions vraiment efficaces ou du moins les retardant inutilement. Le système politique actuel dispendieux en énergie humaine au regard de l’ensemble de l’Humanité, n’aurait plus de raison d’être et pourrait-être remplacé avantageusement par un groupe de surveillance composé des plus grands experts, chacun dans leur domaine, chargé d’intervenir en cas d’un disfonctionnement avéré du système de gestion. Leur rôle réel serait plus de rassurer par leur présence la population, car le système de gestion informatique serait doublé, voire triplé, pour qu’en cas de défaillance de l’un des circuits de gestion, un autre prenne automatiquement la suite sans provoquer la moindre perturbation dans le système. Etc.
  13. Un bon philosophe, me semble-t-il, est celui dont les concepts décrivent au plus près la réalité de (entre autres choses) la condition humaine au regard du reste du règne animal. Pour cela, il doit être capable d’élever son esprit au dessus de la cohue humaine afin de prendre du recul pour observer l’Homme, et cela, avec une grande lucidité, afin d’y relever les incohérences comportementales. Cela lui permet de jauger l’intelligence qui anime l’Homme afin de la comparer, par exemple, aux autres espèces animales. Il ne doit pas se laisser abuser par des apparences trompeuses (par exemple : la capacité qu’a l’Homme à extérioriser son intelligence grâce à ses mains qui, contrairement aux autres espèces, lui permettent de fabriquer des objets très sophistiqués, d’utiliser l’écriture pour mémoriser ses avancés scientifiques, etc.). Pour comparer, il doit être capable d’imaginer ce que pourrait-être les comportements des dauphins, des orques, etc. si eux aussi se trouvaient munis d’organes équivalents leur donnant la possibilité, s’ils disposent d’une intelligence suffisante, de faire la même chose. Il me semble que si l’Homme était animé par un vrai besoin de vérité et le cran et l’honnêteté intellectuelle pour le faire, il se rendrait très rapidement à l’évidence que l’écart concernant l’intelligence entre certaines espèces animales et lui est bien plus petit que ce que son hégémonie apparente lui laisse supposée.
  14. « La déontologie du philosophe » C’est, tout simplement me semble-t-il, de mettre à la disposition de tous, les concepts qui lui semblent être vrais produits par sa pensée. Par exemple : je suis un amas de cellules eucaryotes animé par des réactions chimiques qui me permettent d’interagir avec mon environnement pour m’en protéger, me reproduire et y puiser les éléments nutritifs et gazeux nécessaires au maintien des réactions chimiques qui m’animent. Comme quoi, on est peu de chose finalement, non ? Mais, bien sûr, ce n’est que l’opinion d’un non philosophe et donc oubliez ces billevesées.
  15. nolibar

    L'altruisme existe-t-il?

    " nous nous constituons librement en tant que personne par la conscience de soi. " Si l’Homme n’y prend pas garde, parce-que il se refuserait à voir les similitudes qu’il y a entre lui et la machine, il se pourrait bien que dans un avenir proche, il construise une machine " cérébraux-ordinateur " réunissant toutes les conditions pour posséder, elle aussi, une " conscience de soi ". Et qui dit : conscience de soi, dit conscience des autres aussi. J’ai bien peur que si cela se réalisait un jour, ce " cérébraux-ordinateur " ne considère l’Homme que comme étant un machine biologique stupide et dangereuse parce-que justement stupide et ne décide de l’éradiquer de la surface de la Planète ? J’ai l’impression que la plupart d’entre nous s’accrochent à la croyance en la possession d’une liberté d’action comme d’autres croient aussi en l’existence d’un dieu tout-puissant.
  16. nolibar

    Attentats à Paris

    Je persiste et signe : ils ont tué et se sont sacrifiés au nom d’Allah…
  17. nolibar

    Attentats à Paris

    « ATTENTATS A PARIS » Il n’y a pas de doute à avoir sur le fait que ces hommes ont perpétré ces massacres sanglants et se sont donnés la mort au nom d’Allah et donc de leur croyance en l’islam. Je trouve lamentable que, au 21e siècle, l’on tue encore et se sacrifie jusqu’à se donner la mort au nom de croyances infondées car irréalistes. Les probabilités qu’Allah, Dieu, etc. existent ne sont pas plus élevées que celles concernant, par exemple, les dieux grecs et romains (Zeus, Apollon, Poséidon, Arès, etc.). Vous pouvez même inventer tous les dieux que vous désirez, ils auront tous les mêmes probabilités d’exister que les premiers cités.
  18. nolibar

    L'altruisme existe-t-il?

    Oui ! Mais alors qui est responsable des disfonctionnement de la machine biologique humaine ? La machine biologique humaine elle-même? C’est, selon moi, totalement irrationnel que de la rendre responsable de ses disfonctionnement. Car c’est lui reconnaitre des pouvoirs sur elle-même qui vont à l’encontre des règles et des lois qui régissent l’Univers. Alors l’Homme serait-il un dieu pour qu’il ait autant de pouvoir sur lui-même ? Aurait-il un pouvoir autocréateur qui lui permettrait, avant la première division cellulaire à l’origine de son existence, de choisir auparavant toutes les caractéristiques fonctionnelles qui vont le concerner (niveau de l’intelligence, force de sa volonté, choix des pulsions et émotions avec le degré d’impact qu’elles devront avoir sur lui, etc.)? A la question suivante : L’Homme est-il capable de s’élever suffisamment au-dessus (ou de s’extraire) momentanément de sa nature animale pour se voir tel qu’il est ? J’aurais tendance à répondrais que j’ai de sérieux doutes sur sa capacité à le faire !
  19. nolibar

    L'altruisme existe-t-il?

    « Mais tu oublies que nous sommes affublés d'une conscience ! » Notre conscience, c’est notre égocentrisme, indispensable à notre survie, qui la produit. L’Homme n’est pas le seul à en être doté, les autres espèces animales, elles aussi, en sont pourvues. Elle veille à ce que nous prenions bien soin de nous avec les moyens dont la Nature nous a dotés, pour que nous restions en vie malgré un environnement qui nous est hostile. « mais par contre nous pouvons interférer, influer sur nos actions par notre volonté, » Mais pas plus que pour l’intelligence, ce n’est pas nous qui décidons de ce que sera la force de notre volonté et donc la puissance de contrôle de nos pulsions qui, elles non plus, ne dépendent pas de notre bonne volonté en ce qui concerne la force qui les anime. L’impression qu’a l’Homme d’avoir tous les pouvoirs sur le contrôle de ses comportements ne peut-être qu’illusoire, car il n’a aucune influence sur la plus-part des causes qui le poussent à agir de telle façon plutôt que d’une autre et qu’il n’a même pas conscience de l’existence de la plus-part d’entre elles tant elles sont nombreuses et variées. C’est pourquoi, j’affirme, comme l’a déjà dit un certain Spinoza à son époque, que la possession d’un Libre-arbitre ne peut-être qu’illusoire. Il me semble qu’il est indispensable de comprendre ce qu’est l’Homme vraiment, et plus particulièrement de connaitre ses limites, pour pouvoir imaginer une organisation de notre Société fiable, parce que pensée en connaissance de cause.
  20. nolibar

    L'altruisme existe-t-il?

    Parce que, tout simplement, le premier n’a pas voulu son comportement destructif, il se l’ai vu imposer par une nécessité externe (cause externe) pour sauver sa vie, alors que le comportement destructif du second est induit par une nécessité interne à lui-même et donc pouvant se reproduire à tout moment, ce qui le rend dangereux pour la Société. Il n’est pas question là d’innocence ou de culpabilité mais de degré de dangerosité pour la collectivité. Très certainement pour la première raison évoquée ci-dessus. Je n’ai jamais usé, que je sache, du terme déterminisme dans mes interventions et cela, pour la simple raison, que je ne me suis jamais intéressé à celui-ci par manque de culture tout simplement. Ce que je tente d’expliquer très maladroitement, j’en conviens, c’est mon concept de l’Homme et de son intégration dans la Société. Une des réponses à Déjà-utilisé : « A la question suivante que je me pose : Est-ce que la machine biologique humaine, munie de ses nombreux capteurs et programmé pour pouvoir interagir grâce à ceux-ci avec son environnement et son propre corps afin de lui dicter les comportements les plus propices à sa survie, est responsable, en dehors de toute morale, de ses comportements et donc de ses disfonctionnements ? Je réponds : dans l’absolu, NON! Parce que finalement, l’Homme n’est qu’une machine et que l’on n’a pas pour habitude de rendre celles-ci responsable de leurs disfonctionnements. On s’en prend de préférence à leur concepteur et leur fabriquant. Dans notre cas si nous ne sommes pas satisfaits de la machine humaine, il faut nous en prendre à dame Nature. Donc, selon moi, l’emprisonnement pur et dur sans autre thérapie ne peut, dans la plus-part des cas, suffire pour remédier aux disfonctionnements de la machine humaine. Ceci explique les nombreuses récidives. Par contre, il est indispensable qu’il y ait, comme actuellement, une morale avec ses règles et ses lois pour déterminer les comportements de l’Homme propices à une vie harmonieuse en collectivité. »
  21. nolibar

    L'altruisme existe-t-il?

    Cela relève de la morale ! A la question suivante que je me pose : Est-ce que la machine biologique humaine, munie de ses nombreux capteurs et programmé pour pouvoir interagir grâce à ceux-ci avec son environnement et son propre corps afin de lui dicter les comportements les plus propices à sa survie, est responsable, en dehors de toute morale, de ses comportements et donc de ses disfonctionnements ? Je réponds : dans l’absolu, NON! Parce que finalement, l’Homme n’est qu’une machine et que l’on n’a pas pour habitude de rendre celles-ci responsable de leurs disfonctionnements. On s’en prend de préférence à leur concepteur et leur fabriquant. Dans notre cas si nous ne sommes pas satisfaits de la machine humaine, il faut nous en prendre à dame Nature. Donc, selon moi, l’emprisonnement pur et dur sans autre thérapie ne peut, dans la plus-part des cas, suffire pour remédier aux disfonctionnements de la machine humaine. Ceci explique les nombreuses récidives. Par contre, il est indispensable qu’il y ait, comme actuellement, une morale avec ses règles et ses lois pour canaliser les comportements de l’Homme.
  22. nolibar

    L'altruisme existe-t-il?

    Non, car nous avons besoin de la morale pour établir les règles et les lois canalisant les comportements de l’Homme afin de le rendre compatible avec une vie en société et la justice pour veiller à ce qu’elles soient bien respectées par les individus, quitte à les isoler provisoirement de la Société, s’ils se montre dangereux, le temps nécessaire pour remédier, si possible, à leurs disfonctionnements. La vie n’a en effet aucune signification en dehors de celle que lui prête l’Homme. On ne peut pas condamner le meurtre ou l’assassinat moralement mais on peut en revanche mettre hors d’état de nuire celui qui l’a commis pour protéger la Société de ses disfonctionnements incompatibles avec la vie en collectivité Selon moi, la justice n’a pas à faire de sentiment, son rôle doit se cantonner à s’assurer que les individus qui lui sont présentés sont compatibles ou non, du fait de leurs disfonctionnements, avec une vie en collectivité et tenter d’y remédier par des soins appropriés et/ou une rééducation psychique si nécessaire. Celui qui tue en état de légitime défense aura de grandes chances d’être relâché parce que l’on considèrera qu’il y a peu de chance pour qu’il se retrouve à nouveau en situation de recommencer et que c’est la Société qui l’y a contraint en ne le protégeant pas suffisamment efficacement. Parce que, tout simplement, la vie en collectivité deviendrait extrêmement dangereuse. Aimeriez-vous savoir qu’à chaque instant vous pourriez mourir parce que tout simplement quelqu’un pourrait convoiter votre voiture et donc vouloir se l’approprier, par exemple ? Et pourtant si pas de neurone, pas de pensée et donc pas besoin de psychologie. Ce sont eux qui produisent la pensée, non ?
  23. nolibar

    L'altruisme existe-t-il?

    « nous avons le pouvoir de faire des choix » Ce pouvoir de faire des choix n’est qu’apparent, car leur pertinence dépend de nos capacités à les faire (facultés intellectuelles) qui ne dépendent pas de nous, et de la force de nos pulsions, de l’intensité du plaisir escompté qui peuvent varier selon les individus et qui, à eux seuls, peuvent balayer toute volonté, remettant ainsi en cause le pouvoir de l’individu sur lui-même. De plus, les causes qui induisent ces choix sont tellement nombreuses que la plupart agissent hors de portée de notre conscience. Nous devrions donc être responsables des agissements de causes dont nous n’avons pas conscience et qui de ce fait sont hors de contrôle de notre volonté. Nous nous retrouvons donc avec le problème du Libre-arbitre « de prévoir avant leurs réalisations les conséquences de ce que nous faisons » Ce que je reproche à l’Homme, c’est justement son incapacité à voir les conséquences de ses actes. Il suffit d’observer notre Société pour s’en convaincre (surpopulation, gaspillage des ressources non renouvelables, réchauffement climatique, etc.). Selon moi, le pouvoir que s’octroie l’Homme sur lui-même n’est, dans l’absolu, qu’illusoire. J’ai l’impression, à tort ou à raison, que l’Homme a encore pas mal de chemin à faire avant d’appréhender la réalité de son fonctionnement. « La morale est indispensable puisque l’on parle de coupable et de responsable, il faut bien juger à l’aune de quelque chose comme référence, en rapport avec une normalité, un repère, une règle, une convention, des moeurs, etc… ce qui constituent la morale directement ou indirectement. » La compréhension des raisons réelles, non empreintes d’émotions de toutes sortes, du comportement de l’individu est une chose. La morale avec ses règles et ses lois qui canalisent les comportements est une autre chose qu’il ne faut pas confondre.
  24. nolibar

    L'altruisme existe-t-il?

    S’il disposait d’un Libre-arbitre, il serait effectivement responsable intrinsèquement de ses comportements. Par contre, s’il ne possède pas de libre-arbitre, il ne peut-être intrinsèquement responsable de ses comportement, mais si malgré tout, il est tenu pour responsable ce ne peut-être que de façon arbitraire par une morale qui l’exige. Même si l’Homme, tout comme les autres espèces animales, ne dispose pas de Libre-arbitre, à la différence de la pierre, il éprouve des sentiments (plaisir, douleur, etc.). Les criminels nous les enfermons déjà pour les punir et par la même occasion les mettre hors d’état de nuire. L’ennui est que, la peine purgée, nous les libérons sans nous être assuré auparavant qu’ils ne sont plus en état de nuire. C’est normal, puisque nous considérons qu’ils sont responsables de leurs actes et qu’ils peuvent de part leur seule volonté ne pas récidiver. Grossière erreur ! Les nombreuses récidives sont là pour démontrer que ce que nous nommons la volonté est, face aux pulsions, prise bien souvent en défaut. La causalité s’exerce aussi sur la pensée au travers des corps physiques (neurones entre autres) .
  25. nolibar

    L'altruisme existe-t-il?

    Mais que vient faire la morale ici ? Moi, ce que je veux tout simplement savoir, c’est si, oui ou non dans l’absolu, l’Homme possède un Libre-arbitre ? A cette question je réponds NON comme l’a fait à son époque Spinoza auquel je me suis intéressé lorsque j’ai appris qu’Einstein avait eu une grande admiration pour lui. C’est à cette occasion que j’ai réalisé, à ma grande surprise et non sans une certaine satisfaction, que lui, à son époque, comme moi à la mienne, nous étions arrivé à la même conclusion au sujet de la possession d’un Libre-arbitre, elle ne pouvait qu’être illusoire. C’est pourquoi, de ce constat, j’en tire les conséquences suivantes déjà évoquées dans un post précédent : Que l’Homme soit responsable des dégâts physiques ou moraux du fait de ses comportements : OUI ! Mais qu’il soit tenu pour responsable de ses comportements : NON ! C’est, selon moi, primordial de comprendre cela pour une meilleure compréhension de ce qu’est l’Homme dans sa réalité. Je pensais que dans mes post précédents j’avais expliqué clairement les raisons qui m’ont amené à faire ce constat, mais apparemment cela n’est pas suffisant et je m’en excuse. Rassurez-vous, vous ne m’avez pas vexé.
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