-
Compteur de contenus
6 305 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
6
Type de contenu
Profils
Forums
Blogs
Calendrier
Vidéos
Quiz
Movies
Tout ce qui a été posté par ping
-
. C'est que nous utilisons les outils que l'on a pour essayer de cartogrpahier le réel, mais que ce réel cartographié, aussi bien décrit qu'il puisse être, ne reste qu'une representation de ce qui est. J'en reviens avec la fameuse phrase, la carte n'est pas le territoire. Psychanalyse, neurosciences ou autre ne pourront que décrire que partiellement l'âme humaine, de la même façon qu'une carte le fera pour un pays. Jamais aucune carte ne pourra remplacer l'experience du voyage, et jamais un voyageur ne pourra pretendre connaître autrement que très partiellement un pays. Ceci dit, le top pour voyager c'est tout de même un bon guide muni d'une bonne carte. Alors ça c'est ben vrai! :smile2: Pour faire mon lacanien j'aurais plutôt dit ego et jongle RIS, :D
-
Je ne vois pas ce qui est génant là dedans, mis à part le fait que dans n'importe quel corps de metier il y a des incapbles et des malhonnêtes. Des mauvais medecins comme des mauvais psys, mais fort heureusement pas en majorité. Un medecin faisant preuve d'un minimum de bon sens peut orienter vers un psy un patient plutôt que de se contenter de lui prescrire des calmants, et un psy peut tout à fait orienter une personne vers un medecin si manifestement une personne en a besoin. Rajoutons que le principal interessé a un rôle à jouer dans le choix du pro auquel il s'adresse. Choix qui s'appelle liberté, quelque part.
-
Le premier entretien, gratuit en general, sert precisement à ça, à evaluer la possibilité d'une eventuelle future collaboration ou pas, en fonction de differents paramètres, dont evidemment l'etat de la personne. Il est evident qu'une personne en pleine depression n'est pas en mesure d'entamer une analyse. Je vois mal un analyste digne de ce nom ne pas orienter une personne en urgence d'abord vers un medecin, pour le cas peu probable ou le reflexe de la personne souffrante soit d'avoir decidé de s'adresser à un psychanalyste plutôt qu'à un medecin. C'est plutôt l'inverse qui se passe, des medecins qui orientent leurs patients vers des psychanalystes, à mon avis.
-
On peut raisonnablement penser qu'avant de s'adresser à un analyste la personne a commencé par consulter le corps médical. C'est lorsque finalement tu as l'impression justement que les solutions que celui-ci te propose, et notamment les anxiolityques et autres anti-depresseurs dont , rappellons le la France est championne de comsommation, que peut apparaître le besoin de s'adresser ailleurs. Il ne sera alors pas demandé à la personne d'arreter son traitement, ni de continuer à faire tous les examens médicaux qu'elle veut. Elle sera juste ecoutée differement et entamera un travail qui n'a rien à voir avec la medecine finalement.
-
Il n'y a pas que le divan comme moyen d'amener à la conscience des contenus inconscients. D'ailleurs qui n'a pas eu spontanement des prises de consciences? La meditation, par exemple est aussi un moyen de créer les conditions de ce que les pratiquants du zen appellent satori. Il ne s'agit pas de savoir, mais d'une sorte d'eureka, d'illumination de la conscience soudaine, un peu comme si quelque chose qu'on avait pourtant sous le nez apparaissait et faisait sens. Voila ce qui se passe pendant une analyse. Une suite de prises de conscience, rien de bien spectaculaire, rien de terrible, mais ça change tout. Tu dis avoir decouvert des choses par le biais de l'introspection. Il s'agit effectivement bien de decouvrir ce qui est deja là.
-
Time is money. Therapies brèves, TCC, et autres, ne perdons pas de temps à chercher l'origine du cri, faisons le taire, c'est moins long, et s'il le faut, on a même des jolies pilules colorées pour ça. Tu vas pas bien? Un petit coup d'oeil dans le DSM, on te trouvera bien une étiquette à coller sur tes symptômes. Tu n'iras pas mieux pour autant, mais tu sauras comment s'appelle ta maladie. Sinon tu as un autre choix, celui d'envisager ta souffrance non pas comme un disfonctionnement, mais comme un appel venu de l'interieur à changer quelque chose. Lorsque tu ignores les besoins de cet "autre toi en toi", celui-ci n'a plus d'autre choix que d'envoyer des signaux de plus en plus génants en guise d'appel à la conscience. L'enjeu est alors d'essayer d'entendre et d'entamer un "dialogue" avec soi-même, ou de tenter de se debarasser de ces manifestations gênantes en les traitant comme on le ferait d'une douleur physique. Mais attention, se debarasser de la douleur lorsque tu as mal au dents n'empêche pas l'abcés de continuer à gonfler.
-
Bel échange, merci de l'avoir "exhumé". Tu dis que, je te cite: Décrire l’expérience psychanalytique, l’apprentissage de la psychanalyse via la notion de transfert, c’est... étroit. Et pourtant c'est bien le moteur et même hélas parfois le principal frein de la cure, et cela que le psy soit freudien, lacanien, ou jungien . La force du transfert, que celui-ci soit positif ou négatif, lorsque tu y est confronté rend toute considération théorique bien futile, et demande à l'analyste une solidité qui ne se trouve pas en les apprenant dans les ecrits de tel ou tel maître. Un film qui illustre je trouve, la force redoutable du transfert, l'histoire entre Jung et Sabrina Spielrein: http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19238730&cfilm=132376.html
-
Freud n'a pas inventé le transfert. Ce processus est "naturel" et est à l'oeuvre dans n'importe quel rapport humain. La difference en un analyste ( quelle que soit son obédience) et un "autre" lambda est que l'analyste a apprit, c'est du moins souhaitable, à manier le transfert et surtout à ne pas tomber dans les pièges du contre-transfert. Il a apprit ça non pas en lisant Freud, Lacan ou autre, mais en experimentant par lui-même lors de sa propre analyse ce qui se joue. Nul ne peut guider quelqu'un plus loin qu'il n'est deja allé lui-même, en quelque sorte...
-
Je n'ai pas la pretention de défendre la psychanalyse contre les critiques que tel ou tel a pu faire à son encontre. Ce qui par contre me fait réagir sont les allégations fausses sur ce en quoi consiste une analyse. Que l'on ne soit pas d'accord avec les théories et qu'on les discutent est une chose. Notons que les premiers à critiquer celles de Freud etaient des psychanalystes, à commencer par son successeur désigné, mais bref. Mais de là à mettre en cause ce qui se passe sur le divan, que celui-ci soit freudien, lacanien, jungien ou autre, et à le reduire à un vague truc au mieux inutile, et au pire dangereux, il ne faut pas pousser. Il y a des tas de personnes, que vous vouliez l'entendre ou non, qui sont pleinement satisfaites, et qui ont trouvé dans l'experience du divan une sortie des ornières dans lesquelles elles se trouvaient. Reste la question, qui n'en est pas une pour ma part, de l'agressivité envers cette discipline depuis plus de 100 ans. En règle genèrale quand quelque chose ne nous attire pas on y est indifferent, non?
-
http://www.psychologies.com/Therapies/Psychanalyse/Travail-psychanalytique/Articles-et-Dossiers/Ils-ont-fait-une-analyse-et-apres/7
-
Peux tu quand même nous montrer precisement d'où tu tiens ce chiffre de 30%? C'est marrant ça, on lit des chiffres sur ce post, comme 2% d'oedipe, 30 % d'analyses reussies, ça serait interessant de savoir d'où sortent ces chiffres. Des chiffres publiés par les facultés de medecine dis tu? Ca serait interessant de savoir comment elle s'y prennent pour qualifier une analyse de reussie ou pas. De plus, un analysant n'etant pas un malade, il doit être difficile de mesurer sa guerison, mais bref. J'ai lu ce que tu expliques plus haut, et je maintiens que le resultat de cet exercice qui consiste à aller titiller un analyste pour (se) prouver que la psychanalyse c'est caca, ne peut raisonnablement pas être qualifié d'experience de l'analyse. Tu t'es "fais plaisir" peut-être, mais tu ne peux pas te servir de cet épisode pour pretendre que tu as fais l'experience de ce qui se passe vraiment pour une personne qui vient "honnêtement" jouer le jeu de cette aventure intime et particulière qu'est une analyse. Ensuite, manque d'honnêteté ou simplement ignorance, la façon dont toi et d'autres résument la chose en disant qu'il s'agirait de decouvrir que c'est la faute des parents et des autres, ou de recouvrer quelques souvenirs et autres trucs du genre, est grossièrement fausse et réductrice. Mais quand on aime pas, on ne compte pas, tous les arguments sont bons...
-
Il dépose des lardons devant une mosquée
ping a répondu à un(e) sujet de Cressida dans Actualités - Divers
La même que tu ressens lorsqu'on brule ton drapeau,ou qu'on profane ton cimetière , parce-que le type qui a fait ça l'a fait pour te faire mal, en esperant qu'en touchant à ce qui pour toi est sacré, il t'atteindra plus profondement. Le lâche utilise l'arme qu'il peut, celle du terrorime petit bras. Y-a moins de risques à se faire attraper en posant des lardons que des bombes, mais comme dirait l'autre, c'est le geste qui compte... -
Il dépose des lardons devant une mosquée
ping a répondu à un(e) sujet de Cressida dans Actualités - Divers
Le cochon qui a servi à fournir les lardons pourrait aussi clamer que c'est dur d'être aimé par des cons... -
Chaque cas est un cas, oui. Et pour finalement reprendre mon propos de départ, de quelle psychanalyse voulons nous parler? Car outre les differentes "écoles", et finalement tous ceux qui peuvent s'en reclamer, LA psychanalyse est un objet pas si facile que ça à apprehender. Une petite citation de Jung : “Apprenez vos théories aussi bien que vous le pouvez, puis mettez-les de côté quand vous entrez en contact avec le vivant miracle de l'âme humaine.” J'avais pas vu!
-
Et bien c'est la question de l'analyse profane. Je ne fais que donner mon avis perso, mais je pense que le melange des genres, (notamment en ce qui concerne le problème evoqué plus haut, celui du fric), entretient une certaine ambiguité. Un medecin pouvant faire des ordonnances, il n'est pas rare de voir des analyses partiellement remboursées, par exemple. Est-ce que cela nuit à la cure, je n'en sais rien, mais en ce qui me concerne cela ne m'aurait pas semblé "sain".
-
Y-a un type qui s'appellait Antiphon le sophiste en 480 avant notre ère, qui pratiquait deja quelque chose de très ressemblant à la psychanalyse. Le coût d'une dixaine d'année d'analyse est à peu de chose près le prix d'une voiture de luxe. Certes, tu te retrouves au bout de ton analyse sans la voiture, mais avec l'avantage non négligeable de ne plus ressentir le besoin d'avoir une voiture/phallus, :smile2:
-
Je n'ai aucune confiance en quelqu'un qui porte à la fois une ceinture et des bretelles... en quelqu'un qui doute de son pantalon. Frank, Il était une fois dans l'Ouest. Un medecin est sensé prendre en charge un malade. Un analyste prendre en charge un analysant. Chacun son boulot.
-
Tu aurais donc un jour franchis la porte d'un analyste par jeu, juste pour te moquer de lui? En admettant que ça soit vrai, on pourrait dire que tu n'etais alors pas dans les meilleures dispositions pour arriver à un autre résultat que celui que tu avais deja decidé avant d'y aller. Drôle de hobby en tout cas, :blush: Outre le fait que ton discours , encore une fois est insultant pour ceux qui sont allé au bout d'une longue et coûteuse analyse, mais ça, à la limite ce n'est pas grave du tout, il y a aussi le fait que peut-être, parmis les lecteurs de ce post, des gens sont actuellement en analyse, au prise avec leur transfert. Alors annoncer des chiffres ( sources?), (30% de reussite qui n'en seraient même pas), ou affirmer, sans preciser que ce n'est que ton avis, que la psychanalyse est une arnaque, n'est pas sympa pour eux. Quand à la vie de Freud quand il était petit et l'histoire de la psychanalyse, ça doit être à peu près le dernier des soucis d'un analysant. Quand je vais chez mon medecin, ce n'est pas la vie d'Hippocrate qui m'importe, mais que mon medecin soit un bon medecin.
-
C'est assez insultant pour ceux à qui la psychanalyse a été bénéfique de lire des choses pareilles. Si encore ces critiques viennent de quelqu'un qui est passé sur le divan et qui en a été déçu, c'est un peu plus acceptable. Mais la plupart du temps, elles viennent de personnes qui ont "lu la carte sans jamais avoir été sur le territoire".
-
De quelle psychanalyse parle t-on? Si c'est celle des théories des Jung, Lacan, ou Freud, alors je dirais que la carte n'etant pas le territoire, elle ne font que donner une vision propre à chacun de ces "explorateurs" de ce que peut-être l'inconscient. Inconscient qui comme son nom l'indique n'est pas à la portée de la conscience. Ensuite on peut parler de la psychanalyse que l'on pratique chez un analyste, et là on est dans la vraie vie. L'analyse du transfert, ce qui se passe sur le divan, et le changement en profondeur qui advient... ou pas. Cette psychanalyse là ne promet rien, c'est une rencontre entre quelqu'un qui arrive avec une demande, et une personne capable d'entendre cette demande.Si la mayonnaise prend, si l'un comme l'autre sont " à la hauteur", alors c'est quelque chose d'étonnament bénefique. Mais parfois l'un ou l'autre , ou les deux n'y "arrivent pas". Est-ce alors la faute à la psychanalyse ou au vénerable papa Sigmund? :smile2:
-
"La liberté consiste à faire tout ce que permet la longueur de la chaîne." François Cavanna La question n'est pas de savoir si ils pensent ou ressentent, mais est-ce qu'ils souffrent? Si oui, qu'est-ce qui reste comme excuses pour justifier ce qu'on leur fait subir?
-
Un seul mot( suicide) pour désigner des choses si differentes. La personne poussée par un raptus suicidaire fait-elle la même chose en se supprimant qu'un bonze s'immolant pour sa cause ou un kamikaze pour ses illusions? Les mots sont trop courts pour rendre compte du réel, alors tels les aveugles et l'elephant chacun se fait une idée du réel, juste mais si fausse...
-
L'ennemi est bête, il croit que c'est nous l'ennemi, alors que c'est lui....
-
La peur.
-
Une influence inconsciente par l'ethique? Autant essayer de faire bouger une pierre enfouie à dix mètres sous terre en sautant à pieds joints sur le sol. Bref... Ou peut-être un petit conte? Un jour , l'âne d'un fermier est tombé dans un puits. L'animal gémissait pitoyablement pendant des heures et le fermier se demandait quoi faire. Finalement, il a décidé que l'animal était vieux et le puits devait disparaître. De toute façon, ce n'était pas rentable pour lui de récupérer l'âne. Il a invité tous ses voisins à venir l'aider. Ils ont tous saisi une pelle et ont commencé à boucher le puits. Au début, l'âne a réalisé ce qui se produisait et se mit à crier terriblement. Puis, à la stupéfaction de chacun, il s'est tu. Quelques pelletées plus tard, le fermier a finalement regardé dans le fond du puits et a été étonné de ce qu'il a vu. Avec chaque pelletée de terre qui tombait sur lui l'âne faisait quelque chose de stupéfiant : il se secouait pour enlever la terre de son dos et montait dessus. Bientôt, chacun a été stupéfié que l'âne soit hors du puits et se mit à trotter ! La vie va essayer de vous engloutir de toutes sortes d'ordures. Le truc pour se sortir du trou est de se secouer pour avancer. Chacun de nos ennuis est une pierre qui nous permet de progresser. Nous pouvons sortir des puits les plus profonds en n'arrêtant jamais. Ne jamais abandonner ! secouez-vous et foncez !