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Il veut dire que ceux qui pensent comme moi ici sont des nevrosés qui ont un sens moral surmoïque herité de la religion. C'est pas tout à fait faux d'ailleurs. Mais de croire qu'on s'en debarasse rien qu'en se comportant en "hors la loi" ça c'est se mettre le doigt dans l'oeil jusqu'au coude. Comprenne qui pourra... C'est quoi l'education si ce n'est avant tout transmettre la Loi?

Que nenni. Ce n'est pas parce-qu'il y a un panneau stop au bout de la rue que tu n'es pas libre de choisir de braver l'interdiction. C'est ça la liberté, c'est le pouvoir de faire malgré les interdits, et y obeir ou non selon la crédibilité de la loi et de ceux qui l'edictent. Par contre ce qu'il faut bien integrer et faire integrer au jeune, c'est que la loi est là pour proteger soi et proteger l'autre, que ça lui plaise ou non.

Non, c'est être au clair avec les règles du foyer tout en laissant la liberté à l'ado de transgresser ou pas. Quand tu transgresses tu n'as juste pas le droit de te faire gauler, tu le sais, après, tu fais ou pas.

A sa place de parent.

Ça a le mérite de la cohérence en ce sens que si toi même tu t’es autorisé un jour à fumer un tarpé tu serais hypocrite de l’empecher de le faire. Quand à la méthode, tu as peut-être de la chance que ça ait marché, mais je doute qu’elle puisse servir d’exemple. Ce n’est pas en faisant peur des conséquences qu’on peut convaincre un ado. Si c’etait le cas il y aurait moins de fumeurs, par exemple.

Elle existe au niveau imaginaire et symbolique. Sa véritable nature, son réel ne nous est pas accessible car nous n’avons que nos sens pour traduire ce réel, soit par un symbole, soit par une image. De ta baignoire tu n’as qu’une représentation imaginaire que tu traduit par le mot symbolique: baignoire.

Désolé de ne pas pouvoir tripler les likes, C'est aussi leur en laisser la liberté.

S'il l'ont decidé et non pas subi par peur de dire non à leur ado alors c'est effectivement un choix.

Où que tu etais, tu etait à ta place pour le coup.

Encadrer est le mot. L'enjeu etant la fiabilité et le respect du cadre par les deux parties. Un ado cherchera toujours à faire bouger le cadre, mais c'est à l'adulte de decider jusqu'où c'est possible. C'est une négociation permanente et une remise en question pour l'adulte, c'est tout sauf simple.

Fais gaffe à ce que tu dis, fume une gitane à Marseille ça veut dire va buter une romanichelle...

On ne choque pas, ça fait juste ringuard d'un autre âge. Sauf qu'entre le tout repressif de l'ancien temps et le fameux il est interdit d'interdire soixante huitard, il y a comme en toute chose un juste milieu. Tu as plus de chance de reçevoir un jour des remerciments de tes gosses quand tu as su leur dire non et leur imposer des règles, que d'en reçevoir pour les avoir laisser pousser en totale liberté.

A une époque ceux qui s’attaquaient aux trains finissaient à califourchon sur un rail, couverts de goudron et de plumes.

Tiens...pauvre lapin...

Mais non, rire! C'est liaison fatale le film. Bon, si tu ne l'a pas vu c'est normal que je fasse un four. ( Pas pour cuire le lapin hein...)

Ah ben c'est comme ça. T'envoie un like et tu te retrouve un beau matin avec ton lapin qui cuit au milieu de tes petits-pois. (Tu l'a vu ce film? )

A l'oreille, le mot hasard ne sonne pas très français - ni celte, ni latin, ni grec d'ailleurs. C'est un mot arabe. Un des rares mots français dont l'apparition puisse être datée avec précision. Il surgit pour la première fois dans le livre Gesta Francorum Ultra Maris - Hauts faits et gestes des Francs outremer - écrit par Guillaume de Tyr (1130 - 1186), "grand reporter" auprès des Croisés. Il raconte qu'un jour, près d'Alep en Syrie, on prit, après un siège de quelques semaines, le château de Hazard (Az-Hard) et qu'on y apprit un nouveau jeu de dés. Il y a quelque chose qui ne colle pas dans cette histoire. Prendre un château après un court siège, faire des prisonniers, jouer aux dés, quoi de plus banal alors ? Qu'est-ce qui a bien pu se passer au château de Hazard pour que son nom passe dans notre langue ? Clément Rosser, qui rapporte cette anecdote, propose une réponse stimulante. Il imagine que la découverte de ce jeu a dû être l'occasion d'une prise de conscience analogue à ce que Freud appelle "l'expérience de la terreur", ce glissement propre au cauchemar, quand, subrepticement, l'endroit le plus familier devient le lieu du pire étrange. Quoi de plus familier en effet qu'un jeu de dés pour un habitant des pays riverains de la Méditerranée ? Mais si les dés utilisent des procédures aléatoires, nos ancêtres pensaient-ils leur utilisation en termes de hasard ? Certainement pas, sinon nous aurions au lieu du mot "hasard" un terme de notre langue dérivé du latin ou du grec. On a toujours pensé, sur les bords de la Méditerranée, que le hasard était la manifestation des arrêts d'une puissance divine : la déesse Fortuna (dans le Tarot, elle fait tourner sa roue, l'arrêtant quand bon lui semble). Arrêter le cours normal des choses, ce privilège divin, le Dieu des chrétiens le reprendra à son compte. Avant l'époque des Croisades, on lui attribuait le pouvoir d'arrêter le bras du coupable et de favoriser celui de l'innocent lors des duels judiciaires, et pareillement, donc, celui d'arrêter les dés de manière à favoriser qui lui semblait juste. A l'époque féodale, le hasard n'existait pas, ni l'idée, ni le mot. Il faut donc imaginer la terreur qui a dû saisir quelque aumônier croisé, quand, regardant les soldats jouer à ce nouveau jeu de dés, se fit jour dans son esprit la question terrible : quand c'étaient des mécréants musulmans qui jouaient, qui arrêtait les dés ? Il y avait donc des actes soustraits à la volonté de Dieu ! Tout l'univers mental médiéval, rond comme une coupole d'église romaine, avec un Dieu chrétien en tant que cause de toutes les causes, s'est fissuré définitivement avec la prise de conscience qu'il pouvait exister des effets n'ayant pas de cause repérable. L'idée de hasard était née. Elle gardera dans son nom le souvenir oublié de son origine. Et elle ira jusqu'à nous, favorisant au passage l'éclosion de ce que nous appelons l’esprit scientifique, en substituant l'idée de Lois de la Nature à celle de lois divines. La nature est toute puissante, comme Dieu, elle détermine tout par avance selon ses lois propres, mais à l'inverse de Dieu, elle n'est pas insondable. Dès lors que ses lois seront connues, le futur pourra être prédit, et le hasard vaincu. Le rationalisme cartésien assoira cette position en rejetant dans l'irrationnel tout ce qui lui est rebelle : la foi et le hasard. Et Pascal, mathématicien mystique, montrera comment contourner le hasard par le calcul des probabilités. Ensuite, Kepler et Newton assureront le triomphe du déterminisme en réduisant à des équations simples le mouvement erratique des planètes dans le ciel jusqu'à Einstein, le dernier des savants de l'Age Classique, puisque confronté aux ultimes développements de ses théories, qui ne pouvait se résoudre à admettre que "Dieu puisse jouer aux dés". Un siècle plus tard ou presque, la théorie du Chaos nous apprend qu'il considérait le problème à l'envers : c'est le hasard qui joue à Dieu.

Plus y-a de fous, moins y-a de riz. Proverbe cantonnais.

D'ailleurs, est-ce que les petits poissons verts?

Autes temps, autres boucs emissaires... https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_des_Italiens_d'Aigues-Mortes

Les couleurs existent-t-elles seulement? http://philosophiedessciences.blogspot.fr/2015/02/les-couleurs.html

Non, pas du divertissement, plus du tourisme chez l'autre et aussi un moyen d'avoir un retour. En fait, on le voit bien là, la conception de chacun est differente selon les individus. Ce que tu sembles appeler réel et qui semble pour toi être synonyme de réalité correspond pour moi aux choses de la réaltité manifestée, tandis que pour pa part, le réel est ce qui n'est pas manifesté, ce dont on ne sait rien. Bref, tout ça pour dire que de vérité en elle même il n'y a pas. Les objets que sent l'aveugle sous sa canne ne correspondront pas aux objet qu'un voyant percevra par le regard, il se les representeront tous les deux à travers deux sens differents. La fameuse histoire des aveugles et de l'élephant illustre ça.

Tu enonce une vérité toute simple en fait. Vérité contenue dans le fameux tableau de Magritte, "ceci n'est pas une pipe". Le mot , comme l'image ne sont pas la chose. On ne peut pas dire la vérité puisque l'on l'ignore et que même en faisant les meilleurs efforts ce que l'on en dira sera toujours incomplet quand ce n'est pas faux. Donc oui d'accord avec toi, l'inutilité de discuter, mais seulement si le but est de dire ou d'entendre la vérité. Pour le reste, discuter c'est utile et agréable. Ca reste un excellent moyen de se "frotter " à l'autre.

Ah ben l'exeption qui confirme la règle?

Ca renforce à mon avis l'espoir et l'imagination et ça empêche de faire le deuil nécessaire de l'autre idéal. Mais ce n'est que mon avis...