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Savonarol

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Tout ce qui a été posté par Savonarol

  1. L'exigence exclu le débat, et l'auteur de cet article semble oublier que les partisans de la cause animale n'ont pour seule arme que la persuasion orale (ou écrite) ainsi que la pure vérité de ce qui se passe ( via des supports Vidéo, photos, etc) L'exposition de la réalité suffit à refouler l'argument religieux. Le partisan de la cause animale n'exige pas du mangeur de viande qu'il arrête d'en manger à l'inverse du croyant qui pousse le mécréant à se convertir sur la base d'éléments mystiques et improuvables. Il lui soumet la vérité crue et en appelle à sa sensibilité. Pas de tour de passe-passe là-dedans.
  2. Je l'avais déjà lu, et je crois t'avoir déjà répondu. Personnellement je ne suis pas végan, j'établis en conscience une hiérarchie du vivant là où le vegan refuse de le faire au nom de l'antispécisme qui place la puce au même niveau d'importance que le chien qu'elle pique. Il me semble quand même que l'article que tu me donnes à lire ressemble en tout point au lexique du parfait mystificateur, usant à l'envie de généralités caricaturales pour discréditer un camp auquel il s'oppose. Si il y a beaucoup de vegans qui se ressemblent dans le cadre de leurs motivations communes (la cause animale) il n y a pas d'homogénéité absolue au sein de ce camp, il y a juste, en effet, une volonté de convaincre ( ce que l'auteur de l'article que tu me soumets place malicieusement dans le camp de l'intégrisme religieux (comme si la religion était l'unique secteur où l'on a envie de convaincre son prochain que ses opinions sont les bonnes) Ben non, quand on croit en quelque chose, on a tout naturellement envie de convaincre son entourage du bien-fondé de son action. Il en était ainsi pour l'abolition de l'esclavage, de la peine de mort, pour l'autorisation de l'IVG, pour le mariage homosexuel... Sauf si bien sûr tu considères qu'il s'agissait également là d'habitude dogmatiques. (ce qui peut se discuter.
  3. Franchement, je ne vois pas ce qu'il y a de religieux dans la pratique du débat argument contre argument. L'invocation du dogme chaque fois que les convictions de l'adversaire nous culpabilise, c'est un peu facile. Je ne suis moi-même pas 100% végétarien , je l'ai déjà dit à plusieurs reprises, mais je ne me cache pas derrière mon petit doigt, derrière l'argument de la souffrance végétale ou autre tour de passe-passe qui relève plus de la casuistique que de la conviction. Je pense au contraire qu'il est bon que l'être humain se sente coupable lorsqu'il mange de la viande. L'inverse serait en fait assez flippant, qu'il sache pertinemment que la viande qu'il a dans son assiette vient d'un animal qu'on a maltraité, torturé puis égorgé et que ça ne lui fasse rien ne serait que la démonstration que nous avons produit une société de psychopathes jusque dans les pratiques alimentaires. J'ajoute qu'on nous apprend dès le jeune âge à mépriser nos sentiments d'empathie envers les animaux, à "nous endurcir" et à "être un homme" face à la dure loi de la nature censée légitimer l'alimentation carnée. Naturellement, on est pas particulièrement féru de bidoche, demande à un enfant s'il a envie de bouffer son lapin. Naturellement, nous n'aimons pas causer la souffrance mais nous avons créé une culture qui conditionne à la provoquer quand même. C'est justement que la notion de cruauté devient subjective lorsqu'il s'agit de prémunir la société d'une personne dont on sait qu'elle est dangereuse par ses actions passées meurtrières. Je ne suis pas particulièrement pour la peine de mort, mais le débat reste ouvert à mon humble avis. Je passe du tu au vous facilement oui. Je sais pas trop pourquoi mais ça doit à voir avec mon humeur.
  4. Ma foi si c'est si bête de s'opposer à la nature, je te suggère de laisser tomber l'abattage pour aller chasser ton buffle toi-même avec la sagaie que tu auras sculpté. Ensuite tu le feras cuire avec le feu que tu auras allumé sans allumettes, et bien sûr tu te défendras des autres prédateurs (les vrais, pas les parasites) avec tes mains et tes pieds, comme l'ont fait tes ancêtres cro-magnon. Espérons que tu ne prennes pas trop mal cette soudaine régression dans la chaîne alimentaire, car ce sera un strict alignement sur le sain respect de la nature. Il me paraît bien étrange d'appliquer la notion de respect (notion purement humaine) au règne animal. Mais je vous accorde que le viol est un acte purement humain, que la société a fini par interdire et punir parce qu'il fallait une éthique autour de ce sujet comme il en faut une aujourd'hui autour de la souffrance animale.
  5. "J'ai commandité le crime mais j'ai pas appuyé sur la gâchette, monsieur le juge ! C'est dire si je respectais la victime !"
  6. La notion de respect dont tu parles m'a totalement échappé dans la notre, ou alors j'ai loupé ces rituels animistes entre la poire et le dessert. Quand bien même j'ai beaucoup de mal à distinguer ce à quoi peut bien ressembler un respect qui ne prend pas en compte la volonté d'une des deux parties concernées (celle qui sera tuée puis consommée) Sur la peine de mort, c'est un sujet intéressant et d'autant plus dans le cas qui nous occupe puisque l'humain, contrairement à l'animal, a la conscience de ses actes et donc de ses responsabilités. Dur de mettre un viol d'enfant, un meurtre avec barbarie ou une séquestration à mort sur le dos d'un quelconque instinct. C'est notamment de cette particularité toute humaine que découle la notion de justice et par extension du châtiment qui découle du jugement des hommes. Du coup je ne vois pas où se situe le paradoxe dont vous parlez, surtout que vous semblez extrapoler pas mal sur la nature de mes convictions à ce sujet.
  7. C'est très discutable. Le fait que nous soyons en mesure de digérer de la viande cuite (essaye de manger un boeuf cru avec la peau et les poils) c'est à dire après transformation, ajout d'épices, condiments et autres aromates pour la rendre mangeable ne nous fait pas vraiment appartenir à la classe des omnivores, surtout lorsqu'on sait l'impact que la consommation de viande a sur notre organisme à long terme. Ensuite, le fait que notre organisme soit en mesure de digérer de la viande ne nous oblige pas à en manger. Nous sommes en mesures de violer des femmes, de les prendre de force sans leur demander leur permission mais nous avons fini par créer des lois qui interdisait cela malgré notre capacité à le faire. Idem pour tout un tas d'autres questions relevant de la pulsion ou de l'instinct (on appelle parfois ça la loi, parfois la morale, souvent l'éthique) . En réalité, l'homme n'a jamais cessé, depuis qu'il marche sur ses deux pieds, de sublimer sa nature animale, de s'en défaire pour revendiquer sa différence et sa spécificité humaine. Il est le seul animal qui a créé des arts, de la philosophie, des religions, de la politique, de la littérature, des systèmes de pensées et d'organisations de ses sociétés, et autant de modèles destinés à satisfaire le plus grand nombre. Du coup, invoquer le "car on peut" , comme si nous étions dépendant de notre nature (digestive et organique, pour le coup) me paraît être un sacré retour en arrière sur le chemin de notre longue évolution. La notion de respect n'est pas compatible avec le fait de tuer. C'est un des éléments de la schizophrénie des détracteurs du végétarisme dont ils ont le plus de mal à se défaire. Ou bien on respecte l'animal et on le laisse vivre, ou bien on ne le respecte pas, et on assume à ce moment là de le tuer. (ce qu'on a longtemps fait)
  8. Invérifiable ? Les références sont sous les citations. Mon propos n'est pas de courir après le fantôme du général, je vous renvoie à vos fantasmes de chasse aux nazis en vous rappelant que l'uniformité de la pensée à laquelle vous faites référence est très récente, pas forcément intéressante, et qu'on pensait en terme de race en Europe bien avant que les nazis n'envahissent la Pologne. Il est juste intéressant de noter que les propos de Trump sont bien loin d'être aussi choquants que ceux du général (aucune allusion à la race chez Trump) , et pourtant vous ne prenez la défense que de ce dernier. J'y vois un parti pris.
  9. Si vous vous émoustillez des quelques sorties de Trump, je vous invite à vous instruire sur la longue liste des propos du général. uin 44 : De Gaulle n'est rejoint que par une troupe hétéroclite. "Encore un juif...", soupire t'il, quand on lui annonce Georges Boris, ancien secrétaire de Loewenstein et ex-directeur de la "Lumière", conseiller financier . ( Cité par J.R. Tournoux Pétain et de Gaulle. Ed Plon 1964) "Je n'aime pas les youpins". (Cité par André Le Troquer, La parole à Le Troquer, Ed la Table Ronde 1962) Au député UNR Dronne, ancien héros de la libération de Paris : " Voulez-vous être bougnoulisés ? Voyons, Dronne ! Donneriez-vous votre fille à marier à un bougnoule ? " (Cité dans Le petit de Gaulle illustré. Ed Le Crapouillot, 1967, et par J.R. Tournoux, La tragédie du Général, Ed. Plon 1967) A Léon Delbecque : " Et puis, Delbecque, vous nous voyez mélangés à des Musulmans ? Ce sont des gens différents de nous. Vous nous voyez mariant nos filles avec des Arabes ? " (Cité par J.R. Tournoux, La tragédie du Général, Ed. Plon 1967) Au général Koenig : " Evidemment, lorsque la monarchie ou l'empire réunissait à la France l'Alsace, la Lorraine, la Franche-Comté, le Roussillon, la Savoie, le pays de Gex ou le Comté de Nice, on restait entre Blancs, entre Européens, entre chrétiens... Si vous allez dans un douar, vous rencontrerez tout juste un ancien sergent de tirailleurs, parlant mal le français ". (Cité par J.R. Tournoux, La tragédie du Général, Ed. Plon 1967) Au soir des accords d'Evian, en mars 1962 : " Alors, Joxe, vous avez bientôt fini avec vos bicots ? " (Cité dans Le petit de Gaulle illustré . Ed Le Crapouillot, 1967-68) "Tous ces bicots se chamaillent. Ils aiment les fusils, ils aiment s'en servir. Ils ont la manie de la fantasia" (Cité par J.R. Tournoux, La tragédie du Général, Ed. Plon 1967) " Les Arabes, ce n'est rien. Jamais on n'a vu des Arabes construire des routes, des barrages, des usines... Ce sont d'habiles politiques. Ils sont habiles comme des mendiants. " (Cité par J.R. Tournoux, La tragédie du Général, Ed. Plon 1967) " Qu'est-ce que les Arabes ? Les Arabes sont un peuple qui, depuis les jours de Mahomet, n'ont jamais réussi à constituer un Etat... Avez-vous vu une digue construite par les Arabes ? Nulle part. Cela n'existe pas. Les Arabes disent qu'ils ont inventé l'algèbre et construit d'énormes mosquées. Mais ce fut entièrement l'oeuvre des esclaves chrétiens qu'ils avaient capturés... Ce ne furent pas les Arabes eux-mêmes... Ils ne peuvent rien faire seuls." ( Cité par Cyrus Sulzberger, Les derniers des géants, Ed. Albin Michel, 1972 ) Si vous voulez lire le reste : http://www.contreculture.org/AG%20De%20Gaulle%20id%E9es%20directrices.html
  10. Voilà en revanche qui n'est pas du tout dégradant pour l'image de la femme. #Schizophrénie
  11. Bonjour, Etant donné que des millions de femmes ont voté Trump lors du scrutin, je trouve impropre de dire "les femmes contre Trump". Il faudrait plutôt dire "Une bande de connasses démocrates aigries d'avoir perdu contre Trump" , cela serait plus juste.
  12. J'avais écrit il y a quelques temps que Macron était le poulain du système pour parachever la transformation du paysage politique français en un simili-paysage US avec les républicains d'un coté et les démocrates de l'autre. Macron va passer devant le PS au 1er tour de la présidentielle, signant ainsi l'arrêt de mort de ce parti, puis va créer le sien (qu'il appellera probablement progressiste pour en finir avec ce mot "socialiste" qui n'avait plus aucun sens tant tous ces gens ont trahi depuis longtemps les intérêts de classes) , c'est à dire un parti économiquement libéral et sociétalement progressiste sur le modèle américain. En gros, Macron ça sera économiquement comme Fillon mais sponsorisé un couple gay en train de s'enculer et une meute de féministes en train d'aboyer à propos des mâles blancs hétéros cisgenre responsable de tous les maux de la planète.
  13. Le jour où un politique écrit dans son programme qu'il veut torturer des chats, on pourra en reparler. Le fait est que de nos jours le code d'expression du politiquement correct (employer plusieurs mots au lieu d'un seul qui veut dire la même chose) a gangréné la vie politique. Chaque année qui passe, on devient un peu plus con pour se rapprocher toujours plus près de la pétasse américaine qu'on voit sur twitter (wow, c'est raciste han)
  14. Les gens sont devenues de petites tapettes (ouuuh homophooobe) pleurnichardes qui se "choquent" (font semblant de se choquer pour se donner une contenance) de tout ce qu'on leur désigne comme dépassant un peu des lignes.
  15. T'aurais pu prendre en exemple n'importe quel autre président datant d'avant cette vague de pudibonderie aussi répugnante qu'hypocrite (je pense à De Gaulle, qui serait considéré comme un nazi par la bienpensance du 21e siècle) Franchement, le jour où les nazis vont revenir, vous ne les verrez même pas tellement vous aurez passé toute votre vie à les halluciner partout.
  16. http://www.20minutes.fr/monde/1999867-20170121-avant-marche-femmes-washington-manifestations-anti-trump-commence Une démonstration supplémentaire que les "féministes" ne sont rien d'autres qu'un groupe de décérébrées antidémocratiques internationalistes qui se moque pas mal de la notion de démocratie et de souveraineté populaire.
  17. Savonarol

    Une baffe pour Valls !

    Scoop, il n'est plus premier ministre depuis plusieurs semaines maintenant.
  18. Savonarol

    Une baffe pour Valls !

    "Les esprits d'élite discutent des idées, les esprits moyens discutent des évènements, les esprits médiocres discutent des personnes".
  19. Je suis sur Gears of war 4, je surkiffe le mode multijoueur et j'ai terminé il y a peu Final Fantasy 15, que j'ai trouvé un peu... obscur.
  20. Macron est en train de réussir ce qu'a loupé Bayrou en 2007, c'est à dire terminer le PS pour enfin créer un parti de type "parti démocrate" (façon USA) pour jouer la carte du social-démocratisme face au social-libéralisme incarné par Fillon et le parti Républicain (ô hasard sémantique) Macron, contrairement à Bayrou en 2007, a dans sa poche le système médiatique (faudrait creuser pour en connaître la raison, qui finance Macron, notamment) et une partie du système politique. Par ailleurs, lui fait du sociétal à tout rompre contrairement à Bayrou qui tentait encore de bricoler autour d'une sorte de politique économico-sociale pragmatique, mais qui n'était pas gangréné par toute ces idéologiques d'outre-atlantique de type féminisme, parité, discrimination positive, etc. Pour la première fois depuis le début du lancement de sa petite affaire, je me dis qu'il a des chances de devenir notre prochain président de la République.
  21. Savonarol

    Une baffe pour Valls !

    La légitimité de la violence dans le combat politique, tu la retrouves dans les écrits du syndicaliste révolutionnaire Georges Sorel qui n'est pas à proprement parler un homme d'extrême-droite (même si tout le monde a compris que de nos jours : est d'extrême-droite tout ce qui n'est pas social-démocrate). Mais que resterait-il aux crétins de tous poils si on les privait de ce genre de slogans à base de "F'Haine" et autres quérimonies autour d'une extrême-droite qui n'existe que dans leur (petite) cervelle ?
  22. Savonarol

    Une baffe pour Valls !

    On pousse des cries d'orfraies à propos de cette "violente agression" (un type qui colle une gifle de ce calibre ne blesse que l'amour-propre de celui qui la reçoit) mais on trouve normale la réaction du garde du corps qui en matière de violence, va légèrement plus loin que la pichenette portée à Valls.
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