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Tout ce qui a été posté par Elfière
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Ce n'est plus vraiment grave. Ça te permet un regard neuf. Et pour info, je pense avoir déposé ici autant d'anciens que de nouveaux. Avec un coup de "frais" sur certains anciens qui le méritaient bien. Mais pas ce dernier!
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Merci à tous les lecteurs. Ravie des sympathiques commentaires.
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Mais pourquoi, au contraire, ne serait-ce pas le signe, qu'Elle (la Nature) veut "intervenir", juste t'aider à "extérioriser" , t'accorder une "excuse" à une émotion contenue, comprimée, interdite. J'aime assez cette idée d'une complicité tacite (et sans doute inconsciente pour "l'élu(e)" qui en bénéficie...).
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Pour moi... la Nature n'en a rien à péter de l'homme qui est une forme de vie prétendue-autonome qui lui court sur la peau! Dépendante et souvent parasite... Que certains (pas seulement les artistes) soient conscient de son omniscience placide, inéluctable, définitive et sa patiente faculté d'adaptation, et soient convaincus que si Divinité, il existe, la "Nature" est la seule qui mérite cette conceptualisation, c'est vraisemblable. J'en suis. Se tromper en pensant qu'elle ne peut avoir de conscience que si nous lui accordons la bonne prière, c'est d'une arrogance grotesque! C'est fou... Mais juste se dire, pendant quelques moments de grâce où t'es accordé le privilège de la "compréhension", tu as pu juste sentir son infinie Grandeur/Puissance/Sagesse/Perfection/Savoir...., déjà juste ça... tu peux t'estimer béni... et goûter, humble et reconnaissant, la communion! C'est vraiment étriqué et banal en fait le vocabulaire religieux! Mais bon, j'ai que ça! (et en plus, j'ai surement du le piquer à tous les "Autres"!!!)
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Encore une amorce prometteuse... Qui laisse encore plein de portes ouvertes (entr'ouvertes?) sur des fils différents à connecter ensemble ou... surtout pas!!! Je suis désormais définitivement admirative. Merci.
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Je ne viens pas de l'écrire... Ce poème a plus de dix ans... Mais je crois que c'est l'un des mes plus... "authentiques". Un jaillissement sans réflexion (j'en ai écrit d'autres mais sans que le résultat soit probant). Ce cri là était juste "juste" dépouillé, sans fioritures.
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Un grain de sable s'est glissé Sous ma paupière Et ça fait mal! Et le vent qui s'y met, Tout violent de la mer, Ça fait que mon œil chiale... Les deux, en fait. Ces cons n'ont jamais rien su faire Sans convier l'autre au bal.. Vont penser quoi les gens? Encore une qui pleure Devant l'immensité? Qui va s'api-noyant Sur son nombril-malheur, Griffé par les rochers? Qui pense surement Qu'il n'est pire douleur Que son cœur dévasté... Sont cons, les gens. Sont touts pleins de clichés. Moches, sans charité aucune... Peuvent pas s'imaginer Que je bois les brisants Les embruns, les écumes Les vagues et les marées, Simplement... Sans... rancune. Pourtant, je devrais bien Lui en tenir rigueur A l'océan méchant, Qui s'occupe de rien, Ignore toutes les peurs, Et lance, indifférent, L'or de son sable en grain, Insensible semeur, Dans les yeux innocents... Devrait se sentir coupable! Mince, comme ça fait mal Ce coupant grain de sable! Impression infernale Que t'as beau tout essayer Ça s'arrêtera jamais! Souffrance infinie... T'as compris? Ça fait mal! C'est pour ça que je chiale!..
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Ce lieu, jadis, bruyant de rires et de mots S'est tu depuis longtemps, silence des tombeaux... Des éclats farouches ne restent que les ombres Ce champ ne brille plus et l'herbe y devient sombre... Passons notre chemin, revenons là plus tard Lorsque refleuriront les semis du hasard Qui jaillissaient, hier, de printemps éternels Tombés, au fil des temps, dans des fossés cruels. En lisière du pré, bien cachés dans le noir, Laissons à l'avenir une manière d'espoir... Fermons les yeux un peu et laissons nous rêver Que renaisse le bruit des combats familiers. Je trouverai peut-être, sous un arbre au matin Un mouchoir dénoué au creux de la rosée. Des bribes de fraicheur pour me laver enfin De la morosité du silence imposé...
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TETE DE CABOCHE (A mon premier héros) Papa disait parfois : Viens, approche-là. Et, juste un peu, dis-moi, Ce qu’il y a Ce matin, dans cette caboche là ! Viens un peu, je te dis. Moi, tu ne me trompes pas., Tes yeux ce sont les miens Et l’orage que j’y lis Je le connais très bien… Y a pas d’eau dans tes yeux. Je sais, tu ne pleures pas. Capitaine courageux, Ma fille est un soldat… Tu n’aimes que le sucré Et ton menton qui tremble, C’est que ton estomac, Il n'apprécie pas Et proteste, il me semble Contre ce goût salé Des larmes ravalées… Moi, tu ne me trompes pas Je vois bien ta colère, Je vois bien ton chagrin, Car toi, c’est beaucoup moi. Et si j’en suis très fier, Je connais ce chemin Et je tremble pour toi… T'es si petite encore Pas encore préparée A ce qu’il y a dehors, A ces routes barrées Quand tu rêves de voiles, A ces ciels tout plombés Qui cachent tes étoiles… Mais, je suis là encore! Dis vite à ton papa Ce qu’il y a ce matin Dans cette caboche là! Dis-moi où sont les torts Et je vais de ce pas De suite y mettre fin… Il ne sera pas dit Qu’au moins pour quelques temps Je n'repousse pas loin d’ici Ce qui t’attend demain… Compte sur moi, petit cœur. J’aurai tous les courages Pour remettre en douceur, Contre tous les orages, L’étincelle de joie Dans cette caboche là….
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Hier, pour moi, c'est une sorte de territoire préservé. Un Eldorado sublime (et sublimé???). M'en fous, en fait, de proclamer ou non que j'en suis sortie ou pas. C'est un pays. L'occasion de voyages ailleurs. Sans pour cela ignorer mon "home" actuel. Une soupape, de temps en temps pour n'avoir pas peur d'y revenir. Je crois que je possède la faculté de m'y asseoir encore, pour de bon, d'y accéder de n'importe où, sans que personne ne le sache, par une porte que je ne me suis jamais sentie "obligée" "raisonnablement" de fermer... Je vole d'un moment à l'autre du chemin de ma vie pour y cueillir l'élément qui me fait vivre "l'instant". Je serais même prête à penser que s'y mêlent des éléments d'avenir.......... L'adulte que je suis (pour la normalité?) ne cesse jamais de consulter les avis de la petite fille que j'étais et de la vieille que je serai sans doute...
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L'Amer-Sorcier L'ombr'aile de tes mains Eclair-jeu d’un orage, Alène d'un chagrin Sucré au miel de rage, Je m’en aveuglerai Pour y clouer l’image Bleuie de tous ces traits Gravure tatouage. Le dessin de tes dents A la frange de mon âme J’enfoncerai dedans La pointe d’une lame Rougie aux feux des vents J’en grifferai la trame La fondrai dans mon sang Appel-mêle au drame
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J'aime beaucoup aussi. Beaucoup d'infinie tendresse dans le portrait de la jolie endormie. Adepte des "happy ends", je regrette que cette merveilleuse contemplation laisse place à l'angoisse au réveil. J'y aurais plus accueilli une manière de reconnaissance, de gratitude pour ce rêve, cette respiration hors du réel ingrat. Merci pour cette agréable lecture.
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Ah super alors! Si tu remarques, je joue plus la psychologie du (des) personnage(s) que celle de l'auteur quand il est bon. Et pour moi, c'est signe de vrai talent. Je m'installe dans tes décors et j'observe tes acteurs. Je les juge silencieusement aussi tant qu'à faire. Ça me plait bien de m'inviter parmi eux tant que les monstres ne me remarquent pas!
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Le voyage de ton personnage s'apparente pour moi, à ce que j'ai pu lire des bad trips suivant la prise de LSD. Apprenant à te connaitre, m'étonnerait que ce soit si simple.
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Alors là... je suis complètement larguée . Ce n'est pas ta faute, en vrai, je suis larguée depuis qu'un prof têtu n'a pas voulu accepter mon HypothéMuse pour m'en imposer le carré...!) Attention, je ne suis pas douée, certes, mais je pense que peu de lecteurs sont capables d'appréhender correctement ce que tu décris... Ce que j'en retire, c'est le souvenir flou d'une projection (futuroscope) où j'étais entourée d'hologrammes de papillons qui dansaient autour de moi. Et je suppose que si l'on ne capte pas bien là, ça nuira à la suite éventuelle de la lecture.
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Ah bah, là, même si ton personnage est plus "reposant", le mécanisme "d'accroche" quasi immédiat dans presque tout ce que je lis de toi ne fonctionne pas ici. Ton "gourou" ne m'inspire pas. Mais pour le coup, ça tient sûrement, non à ton écriture, mais plus à ma simple réelle réaction face aux prêcheurs de tous bords. Voilà, c'est dit : Je l'aime pô, çui-là!
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Mais pourquoi vas-tu trainer si tard??? Tu dois bien le savoir que tes personnages ont une fâcheuse tendance à se retrouver dans des situations compliquées... N'empêche, moi je lis jusqu'à la lie (jusqu'hallali) et j'accompagne tes "suppliciés" sachant déjà que je devrais rester sur ma faim... de fin. Tes héros, ce sont des "Tantale". Mais bon, je dois être maso, j'embarque à chaque fois. Je n'ai pas encore lu ton billet suivant "le Haut-Lieu" mais je ne doute pas d'avoir encore à craindre pour le sort d'une de tes créations. Merci.
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Le Papillon et le Reptile Un jeune papillon, aérien et gracile Aux nuances nacrées, aux volutes subtiles Ayant de la prairie épuisé les aubaines S’en vint et d’un jardin caressa les pollens. Avide d'en goûter les fragrances légères De lamper ça et là des sucres parfumés, Aux pétales odorants d’une rose trémière, L’insecte aux ailes d’or, heureux vint se poser. Mais d’un buisson voisin, griffu et rabougri Une voix chuinta , comme du fond d’un puits : « A quoi pensait le Père, lorsque sa main féconde Créa les papillons si chétifs et si vains Qui voltigent dans les airs et pillent les jardins ? De quelle utilité, cette race est-elle au monde ? Et qu’est donc ce pouvoir, cet impudent bonheur De promener ainsi, futile, de fleur en fleur, Un ballet importun en volant au grand jour ? » Après le papillon, des oiseaux vint le tour. Du noir de son réduit, la bête scélérate A chaque être volant donnait un coup de patte. Le papillon curieux d’une telle pestilence Observa ce buisson qui distillait le fiel D’une censure haineuse, d'acide violence Et aperçut enfin un animal sans ailes : Créature rampante dans un triste repaire Se cachant aux épines et crachant au destin, Pitoyable reptile, mi-scorpion, mi-vipère Trempant au jus insane de son propre venin. Le papillon léger regarda le serpent Et de le voir ainsi se sentit plus vivant " Votre hargne ne voile qu’ amère vérité : Il arrive qu’on m’aime et qu’on me laisse aimer, Et je vole pour le dire en toute liberté. Ces ailes que sans répit vous aimeriez salir Sont tout ce qui vous manque et nourrit vos délires. Vous êtes sale et seul et ne pouvez voler. Je vous laisse, serpent, à cette frustration : Plus on mérite mépris, plus on en fait le don Faites-en donc l’usage miséricordieux Que s'offre le dépit face au déni des dieux." PS : Pour cette première fable, je m'étais inspirée d'un texte gentiment soumis par Blaquière. Il me semble qu'il avait été écrit par un de ses ancêtres (Bon sang ne saurait mentir...). Je n'ai pu remettre la main dessus mais il me semble juste de rendre à ce César ce qui lui revenait. Si tu le retrouves, Manu...
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L’oiseau et le fou Au déclin d'un soir qui s'échoue La goélette surgit, transie, Muette dans l'acte qui se joue Sur une toile aux remous gris Planté dans un décor factice L'oiseau à l'aile nue frémit Il est fondu aux artifices D'une affligeante tragédie Figé dans un vol immobile Cloué au talon d'une nuit Hantée du délire inaudible D'un peintre au flou de sa folie Blanc sur les ténèbres autistes L'oiseau s'enlise sans un cri Victime jaillie des vœux artistes D'un prédateur aux traits maudits De l'eau salée perce l'obscur Tombée d'un ciel d'outre-vie Et le plafond noir et impur Se crève au hasard de sa pluie A l'orée d'un jour qui s'ébroue. Le peintre saoul s'est endormi Il méandre encore sur ses joues Des ruisseaux que l'aube rosit Autour du point blanc, quelques gouttes Ont fissuré les cieux noircis En traçant dans l'horrible voûte Une route où l'oiseau s'enfuit. Le souvenir déraisonne Aux fils des toiles déchirées Il n'y a désormais plus personne Qu'il pourrait effaroucher.
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Manuscrits Des vies coulent aux écritures En prestige de mots, en vestige de lettres En phrases qui augurent Une esquisse de l’Etre Un cri sous des murmures Et des espoirs à naître Des vies pleurent leur lecture Aux chapitres ardents Biffés par les ratures Permises aux mieux-pensants Tronquant par ces injures Les déliés d’élans Des vies crient la censure De l' épisode hardi Détrousseur parjure Du droit chemin admis Du sentier sur mesure Qu'on leur trace à l'envi Des vies cochent en nervures Les extraits condamnés Des essais de gageures Qu'on ne put qu'effleurer D'une encre que l'usure Finit par estomper.
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Merci, Versys. Ça me touche d'autant que je reste moi-même accrochée à ton/tes univers. Je regrette de ne te pas l'avoir écrit plus tôt mais tu es l'un de ceux dont je ne rate pas l'expression littéraire. Mais Manque de temps oblige ou plus prosaïquement paresse, je n'ai pas encore réagi. J'étais par exemple très "remontée" contre ton personnage de "La Chapelle" ( non mais, il n'a jamais regardé les films d'horreur, cui-là? pour éviter les conneries!!!) mais j'ai dévoré jusqu'au bout quand-même. J'aurais dû, chez toi, aller t'en parler mais tu m'as coiffée au poteau. N'empêche, faudrait que j'aille lui dire ce que je pense de lui à ton personnage... Merci encore de ton passage et de ton appréciation sympa.
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AL DANTE J'ai fui vers des lointains qui rêvaient d'à venir Repu de doute impur et de lépreux soupirs Je trainais à mes basques les hardes d'un désir Que le commun boueux menaçait d'engloutir. S’il fallait un sauveur, un dieu n’eût pu suffire Il me restait l’Enfer et ses feux à maudire L’espoir de rédemption dans sa rage de nuire Viendrait d’un Lucifer que je saurais séduire Épinglant mon destin sur le fronton du pire Je défiais le Mal en osant lui sourire Et dans l’escalier gris, plongeant vers son empire Je piétinais l’écho de précédents martyres. Je descendais, curieux, les degrés, sans faillir La peur que j’attendais ne vint pas m’assaillir L’infini du néant peinait à me meurtrir Dérobant la souffrance avant que de l’offrir. J’en appelais en vain aux tourments espérés Haranguant le voleur des âmes égarées Mais le diable boudait l’achat de mes péchés En maquignon rétif à si piètre marché ! J’échouais à l’entrée de l’antre des démons, Ma requête amusait jusqu’à l’Ange félon Qui lisait, mieux que moi, l’anathème à mon front : « Condamné perpétuel à l’ennui d’être bon »
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Je viens de terminer ce quiz. Mon score 40/100 Mon temps 156 secondes
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Encore une approche réussie d'un univers flou inconnu et ténébreux. Et j'aime bien la porte ouverte à l'imagination de l'autre. D'où viennent ces personnages? Où vont-ils? Je trouve une vraie cohérence dans tes écrits. Dans l'un deux (Mélanges, je crois), tu dis et il me semble trouver ce "dédoublement" cette dualité chez certains de tes personnages
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