Elfière

Je fuis la concurrence! Tu ne peux plus faire un pas sans qu'on te chiale dessus plus ou moins bien! Je ne l'ai pas torturé, juste un peu chatouillé, cette pauvre bête qu'a pas du rigoler souvent.

Oui, ben, si ça ne me dérange pas de me laisser une chance, hum? Je laisse l'indicatif à qui veut. Je garde une option pour le passé-simple. J'aime trop trop. Ah! souffrez que ce passé ici je défenda Je l'étudia trop fort pour qu'on le conspuât (*) Même si le pouet bien souvent s'y perda Il est cher à ma Muse qui trop s'en nourissa T'aimes mieux? (*) Faut toujours que le subjonctif joue les pique-assiette!

Je te blasphème moi non plus! J'ai pire en réserve!

Parce qu'aussi bien, c'est un exutoire comme un autre, si tant est qu'on ne se prenne pas trop au sérieux dans la chialure désolatrice... Je commence : J'ai des désirs d'orage et de désolation De surdité aveugle en lumière et en son Imposés De noyade et de respiration! Je veux le bruit solide et violent D'un tonnerre sans doute Des brulures de rétine A des éclairs blancs! Je mourrais sans voir le beau temps Comme j'aurais donc du coura-a-geuh Je mourrais sans voir le beau temps Moi derrière, moi derriè-è-reuh Je mourrais sans voir le beau temps Moi de hier et moi de vent! Tsoin-tsoin!

En fait, s'ils savaient qu'ils boustrophèdent, les plus épouvantés reprendraient du courage...,... peut-être?

Le début de la phonétique en somme?

Encore une histoire de fond et de forme! Je pense qu'il est dommageable de se priver quelquefois du premier parce que la seconde fait obstacle. J'ai ainsi lu quelques écrits dans la rubrique "littérature", souvent bien peu orthodoxes quant à la perfection orthographique mais bien talentueux par ailleurs.:)

Bah, je trouve que tu vas un peu vite en besogne. Heureusement que toutes les difficultés de communication liées à une difficulté d'expression ne finissent pas systématiquement par la violence. Et puis, tu sembles ici ne plus parler uniquement de l'écriture mais élargir à la maîtrise de la langue parlée. C'est un autre problème. Mais même là, je reste convaincue que même si la communication peut s'avérer complexe, le recours à la violence reste une histoire d'individu lettré ou non qui a peu de chose à voir avec ces acquis ou ces lacunes. Il y a des teigneux érudits et des illettrés très placides.

Cette affirmation me sèche quand même! Il me semble que si, bien sûr, l'écriture est un outil bien précieux (qu'elle soit correcte ou non), ça ne reste qu'un des "moyens" d'expression de la pensée. Il y a fort heureusement des intelligences éclatantes et capables d'expression brillante même handicapées de la "lettre" et a contrario, des asthmatiques du raisonnement, champions des accords, qui vont te débiter trois pages sans fautes mais complètement brouillonnes, voire incompréhensibles. Non?

En fait, je viens de vivre l'expérience en "live" de l'admission bienveillante mais "inspectée dans le sein du Saint. J'ai rédigé benoîtement le message ci-dessus le 30/11. j'ai du patienter 48 h sous le "portail" détecteur de "bien" avant parution et insertion aujourd'hui... deux pages avant, bien sûr! :)! Un "para-dit"? Bonne journée! :)

Ce qui m'embêterait, c'est qu'on me dise que je suis "arrivée"! Que j'y ai pas trop droit, normalement, parce que ci et ça, mais comme j'ai été plutôt gentille, on va me filer le bout de nuage normalement réservé aux ayant-droits! Je n'ai pas d'exigence partuculère quant à l'après l'extinction de ma lumière ici-là, je prendrai, si "existence', il y a encore. Mais plutôt qu'un but enfin atteint, je préfèrerai encore du mouvement, de l'avancée, de la découverte. De l'inconnu vivifiant derrière chaque nouveau pas!