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Serguei Zoubatov

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Tout ce qui a été posté par Serguei Zoubatov

  1. J'ose affirmer n'être pas démocrate parce que je me fiche de l'avis de mes concitoyens. Je m'en fiche un peu trop, d'ailleurs, mais ça c'est un problème personnel. Au passage, je "n'avoue" rien du tout, puisque le concept d'aveu implique une part de faute et de culpabilité. Ensuite, je ne sais pas si je "fais de la démocratie". Le débat d'idées, on en trouve à peu près partout. Les controverses sur tel ou tel sujets fleurissaient au Moyen-Âge, dans les universités. Et même en dehors, mais ça on le connaît moins. Je ne suis pas certain que l'on puisse résumer la démocratie au simple débat d'idées. Les Grecs savaient très bien débattre, et pourtant ils ne vivaient pas forcément en démocratie. Les Romains ont établis au rang d'art la parole (la rhétorique), sans forcément vivre en démocratie tel que nous l'entendons. D'ailleurs, en soit, je ne suis pas particulièrement opposé à la démocratie. C'est un régime parmi d'autres, pas forcément le meilleur mais certainement pas le pire. C'est un régime, c'est donc ce que les hommes en font. Et "là où il y a de l'homme, il y a de l'hommerie", comme dit l'un de mes amis Québécois. Ce que je conteste aujourd'hui, c'est la croyance qu'il n'y a rien de supérieur à la "volonté du peuple", à la "volonté générale". Que, du moment que l'on vote, on puisse faire ce que l'on souhaite comme règle et changer la société à loisir. Plus qu'un anti-démocrate, je suis un anti-moderne. Donc à la fois anti-libéral et anti-communiste, et anti-socialiste. Je défends une conception de la société basée sur l'idée de communautés naturelles, sur le fait que l'homme soit par nature un être social vivant dans des communautés naturelles. Contre le contractualisme social de Rousseau, qui domine l'ère moderne. Ce qui te donne déjà une idée de ce que j'appelle la "vraie" droite. C'est simplement la droite historique, contre-révolutionnaire et aux idées empreintes de classicisme (Aristote et St Thomas d'Aquin). Cette droite a été repoussée à la marge par les nouvelles idées apparaissant à gauche. Le libéralisme d'abord, qui est une idéologie résolument de gauche, et qui n'est à droite que parce qu'il y a été poussé par l'apparition du socialisme puis du communisme. C'est le mouvement sinistrogyre. Je pense que le mouvement s'inverse et que le glissement part dans l'autre sens: les libéraux retournent vers le centre. C'est le "phénomène" Macron. Pour ce qui est de choisir pour qui voter... D'abord, je précise: j'irais voter moi aussi. Vivant dans la Cité, je n'ai pas le droit de ne pas participer à sa Vie. Même si j'abhorre son système. D'ailleurs, il y a quand même des trucs qui marchent malgré tout, donc... Mais en ce qui concerne Mélenchon, je vois mal comment il pourrait être le "meilleur". J'ai dis que les programmes servaient uniquement à être vendus. Conséquence, d'ailleurs, de la "supériorité" de la "volonté générale". Il faut attirer le suffrage des masses, donc les séduire avec des promesses souvent inconséquentes. Ensuite, je connais quand même un tantinet son programme. Pas complètement, je n'ai pas pris la peine d'aller voir les chiffres économiques. Je l'ai dis, je me fous globalement de l'économie. Je suis plus intéressé par les sujets liés à l'éthique et à la bioéthique, ainsi qu'à l'éducation. Sur ces plans-là, c'est peu dire que Mélenchon n'est pas vraiment "ma tasse de thé". Au-delà du programme, il y a l'homme. En privé, il doit être sympathique, je l'aime bien quand il s'exprime. Mais de mon point de vue, quelqu'un qui glorifie Robespierre n'a tout simplement pas à avoir le pouvoir. Mélenchon veut un Etat centralisateur, pour autant que je sache, ce qui relève du jacobinisme. Vu mes tendances conservatrices, difficile de ne pas être en opposition avec un tel personnage. Robespierre, de mon point de vue, c'est un salopard de génocidaire. Précurseur des totalitarismes et des génocides futurs. Ensuite, qui trouve-t-on avec Mélenchon? Son porte-parole, c'est Alexis Corbière, un "professeur d'Histoire" qui vient du PCF. Un "professeur d'Histoire" qui continue d'être communiste, j'appelle ça un aveugle. Bref... Mélenchon, c'est un tribun. Il est excellent pour prendre la parole, bien meilleur que d'autres. Mais lui au pouvoir, c'est de la folie.
  2. Mon dieu, des drapeaux français partout... Des fachos, des fachos!
  3. Vous pourrez changer de régimes autant de fois qu'il vous plaîra. Une VIe République finira par suivre le chemin des 5 précédentes. Les bases sont pourries, mais vous prétendez continuer de bâtir des immeubles dessus.
  4. Pour moi, le "grand nombre" n'a d'autres idées que celles qu'on lui fourre assez facilement dans le crâne. La gouvernement du nombre, c'est le gouvernement des beaux parleurs qui savent manipuler. Il suffit donc aux "forces de l'argent" de manipuler ces beaux parleurs et le tour est joué, pour un moment. Par ailleurs, est-il si dur de penser qu'un citoyen puisse accepter de se plier à quelques mesures en échange d'un pécule? Ensuite, évidemment que j'ai un problème avec la démocratie: je ne crois pas que ce soit un bon régime. Je ne suis pas démocrate. Pourquoi le gouvernement du plus grand nombre serait-il le meilleur? Non, la "volonté générale" ça n'existe pas. Il n'y a que des volontés individuelles. Socrate disait de la démocratie que c'était le gouvernement des violents, des jaloux et des envieux. Si pour vous, les différents régimes politiques se résument à "totalitarisme contre démocratie", il serait temps de compulser quelques ouvrages de sciences politiques. Mélenchon est un vendeur de programme, comme les autres. Il caresse son électorat dans le sens du poil. Je ne connais pas son programme, et ça ne m'intéresse même pas. Je sais que 1. c'est un jacobin. Je déteste les jacobins. Par nature. 2. Le premier mort de la guerre, c'est le plan. Nous n'avons pas besoin de programmes chiffrés, de plans développés. Nous avons besoin d'Hommes d'Etat. De chefs. Pas d'amuseurs publics, de vendeurs de programmes. Nous avons besoin de chefs capables de s'adapter aux circonstances et de prendre des décisions, pas de marchands de tapis arque-boutés sur leurs chiffres. A la "décharge" de Mélenchon, s'il n'a pas la stature d'un chef, les autres non plus. La politique de rigueur? Je m'en fous complètement de l'économie. Je fais prévaloir le politique sur l'argent. Ensuite, je pars du principe de bon sens suivant: on ne dépense pas plus que ce que l'on a. L'Etat dépense trop, donc il doit réduire ses dépenses. Quod Erat Demonstrandem. Ensuite, l'Etat n'a rien à foutre dans tout un tas de domaines. Les gens doivent pouvoir s'organiser au plus bas niveau possible. D'abord en famille, puis au niveau de la ville, puis au niveau de la région, et enfin l'Etat si personne d'autre ne le peut. Et l'Etat ne doit faire que surveiller et réguler les abus, pas jouer les nounous. Economiquement, je souhaite revenir aux corporations. Ou à un système proche. Contrairement à ce que vous avez l'air de penser, moi je suis de droite. De la VRAIE droite, la droite contre-révolutionnaire, antilibérale depuis la première heure. La droite dite classique. Pas de cette fausse droite qui est l'ancienne gauche (et qui y retourne, cf Macron).
  5. Serguei Zoubatov

    Le " vivre ensemble"

    Il n'y a de famille que traditionnelles. La famille est l'espace (l'institution) naturel où s'épanouissent les générations futures. Ce qui implique forcément un homme et une femme. Les cas particuliers n'ont que peu d'importance, c'est le modèle qui prime.
  6. Serguei Zoubatov

    Le " vivre ensemble"

    Donc ne venez pas nous dire qu'il n'y a qu'une seule Humanité, une seule Histoire. C'est faux.
  7. Serguei Zoubatov

    Le " vivre ensemble"

    Tout ceci est une négation de l'Histoire. La famille, la nation, sont des communautés naturelles.
  8. En l'occurrence, non. Une Allemagne unifiée est, objectivement, synonyme de problème pour ses voisins. Souhaiter la partition de l'Allemagne, comme du bon vieux temps du Saint Empire Romain Germanique et de ses 500 principautés, relève donc du bon sens. Mais c'est pas l'sujet. Celui-ci portait sur l'Anglois, et notre avis dessus.
  9. (Par dervers lui: qu'est-ce qu'il dirait s'il savait que je souhaite une partition de l'Allemagne. Hé hé hé).
  10. C'est rigolo d'avoir des ennemis parce que nous vivons dans une "société" qui nie le concept même d'ennemi. Ce n'est pas le fait que les Anglois soient nos ennemis qui est rigolo. C'est que ça emmerde les gens qui pensent qu'il n'y a plus d'ennemis, et que ça n'existera plus jamais. Ensuite, un "ennemi" ne veut pas dire que je veux l'éradiquer. Ca, c'est le propre des modernes. Très peu pour moi. Non, nous avons juste des intérêts contradictoires. Comme disait Louis XVI à son fils: "Mon fils, n'oubliez jamais que le sang de vos ennemis est aussi rouge que le votre".
  11. La maîtrise de soi est une question personnelle. S'il est bon que l'Etat la favorise, ce n'est certainement pas à lui de s'en charger. Le fait que l'Anglois soit un ennemi, c'est une question de Nation. Ils sont eux, nous sommes nous. Concernant les smartphones, ce n'est pas tant ces saletés que ce qu'il y a derrière: l'homme perd pied face à ses propres créations. On se demande qui du smartphone ou de l'homme dirige l'autre. Ensuite, a-t-on vraiment besoin de tous ces trucs? La frugalité, vous connaissez le concept? C'est écologique, en plus (rendez-vous compte, pour un "passéiste", que voilà un concept "moderne"...). Enfin, si vous voulez de la constance... Pourquoi devrais-je considérer autrement que comme des ennemis un Etat dont la politique a invariablement cherché à réduire notre puissance?
  12. Pas forcément. Mais en avoir vous force à ne pas l'être. Et si l'on regarde autour de soi, difficile de nous qualifier autrement que comme des mollassons, toujours branchés sur ces saletés de "smartphones" (pour info, j'en ai pas). Et puis de toute façon, nulle besoin d'arguments rationnels pour défendre le fait que les Anglois soient nos ennemis. C'est ainsi et pi c'est tout. J'invoque d'ailleurs le Théorème de Calvin et Hobbes, qui veut que "J'ai raison, et les autres ont tort. C'est pourtant limpide, non?"
  13. Ca évite de devenir des mollassons. "Si vis pacem, para bellum."
  14. C'est plus rigolo de continuer. Et puis j'aime pas le thé. Et puis c'est pas une question de haine. Ce sont des ennemis, c'est tout. Pas que je les haïsse. Mais comme disait un de mes augustes professeurs: nous Français, nous sommes tranquilles uniquement quand les Anglais s'entre-déchirent.
  15. Pêle-mèle... Jeanne d'Arc, Calais, Poitiers, les Angles, Azincourt, Mers-el-Kébir, Trafalgar, Fachoda... Je ne mentionnerais pas la Bataille de l'Ecluse.
  16. Etre anglophobe est un trait naturel chez tout Français qui se respecte. C'est comme la méfiance à l'encontre des Habsbourg, c'est inné.
  17. Ennemis traditionnels, buveurs de thé. Il n'y a qu'une seule chose que je respecte chez eux: la Reine Elizabeth. Pourquoi devrions-nous les aimer? On se bat avec eux depuis qu'on existe.
  18. Au contraire, c'est extrêmement simple: il suffit d'attendre que la pluie et le vent fassent leur effet. Cf Place de la République.
  19. C'est pas forcément une gloire. Les Allemands se passeraient bien de la célébrité d'Hitler, je crois. Je ne sais pas si vous le savez, mais le premier mort, à la guerre, c'est le plan. Il en va de même pour les "programmes électoraux". C'est pourquoi, plutôt qu'un programme, nous devrions élire un Homme d'Etat. Las, cela nous manque cruellement. Mélenchon est un bon tribun, mais ce n'est pas un homme d'Etat. C'est un vendeur de programme. Il est excellent pour le vendre. Mais c'est un vendeur. Pas un chef.
  20. Vous êtes mignon. Et en pratique, vous faites comment? Vous vous rendez compte que proposer une Constituante et une "séparation de la finance et de l'Etat", c'est quand même un tantinet contradictoire? Le clientélisme, toussa toussa... Il vous suffit d'acheter le consentement de la populace et le tour est joué.
  21. Parce que votre définition de la gauche n'est plus d'actualité. La droite ne fut libérale qu'en réaction à l'URSS. D'ailleurs, les premiers antilibéraux, initialement, sont de droite.
  22. Vous savez au moins qu'une des premières à avoir sorti ça contre Obama, c'est Clinton elle-même? Lors des primaires Démocrates pour 2008, je crois bien. Soyez donc un peu moins à charge, vous ne pourrez que vous améliorer. Et mon interrogation demeure.
  23. Bon, je suis allé récupérer les propos en anglais de Trump (ça évite les interprétations). Et effectivement, ce qu'il dit est un peu bizarre. Je reconnais avoir eu tort sur le coup. Néanmoins, mon interrogation demeure. Parce que ça, sérieusement, c'est quand même des propos montés en épingle. A-t-on reproché pendant des années à Hollande d'avoir confondu la Chine et le Japon lors de sa visite à Fukushima? A-t-on dit de lui qu'il était inapte à gouverner, que c'était un idiot, un fou, un abruti dangereux? J'attends donc que l'on me montre une énorme connerie de Trump. Genre qu'il ait diffusé les codes nucléaires.
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