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Serguei Zoubatov

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Tout ce qui a été posté par Serguei Zoubatov

  1. Non, il n'y a pas besoin de se marier pour faire des enfants. Ceci étant, le mariage permet de créer un cadre avec des obligations, évitant (ou plutôt réduisant) ainsi le risque d'un départ brusque de l'un des deux conjoints au détriment de l'autre et de l'enfant. Deuxièmement, ce n'est pas le mariage en lui-même qui est soutenu par la société, mais le fait que ce mariage ouvre la voie à la pérennisation de la société via la procréation. Votre petit cas personnel ne fait qu'illustrer que le mariage a aujourd'hui grandement perdu de son sens. Bon, le mariage est un "droit". Justifiez-le. Pourquoi? Pourquoi accorder ce droit aux gens? Quel est l'intérêt pour la société d'accorder des avantages aux gens, juste comme ça? Pour l'amusement? Par caprice? Quelle est donc la base de ce "droit"? Ma conception du mariage a au moins l'avantage de se justifier. La votre, on se demande d'où elle sort. La norme est le cadre général. Le modèle. On ne peut pas dire que l'homosexualité soit une norme au même plan que les couples hommes-femmes. Le deuxième comportement est le mode de vie normale de l'être humain, qui leur permet de se perpétuer. L'autre n'est qu'une impasse. Les gens ont tout à fait le droit de foncer dans une impasse. Si ça leur chante... Mais de là à prétendre que foncer dans une impasse, c'est exactement la même chose que de rouler sur une autoroute, y'a quand même un sacré pas. Egalité ne veut pas dire uniformité? Je réitère donc: pourquoi insistez-vous alors pour traiter similairement des situations différentes? Le droit n'est pas quelque chose qui apparaît comme ça, "pouf". Il se justifie. Par ailleurs, tout "droit" entraîne des devoirs. Tiens donc, l'incapacité des homosexuels à procréer en couple serait donc subjectif? Vous prenez bien vos aises avec la nature, vous. Vous êtes déjà parvenu à faire un enfant avec deux personnes de même sexe?
  2. Tiens, vous ne chantiez point le même couplet quand le mariage ne concernait qu'un homme et une femme ensemble. Et pourtant, c'était bien "la loi de la république", non? Si la loi a changé, pourquoi moi je ne pourrais pas essayer de la faire changer encore?
  3. Serguei Zoubatov

    legislatives 2017

    Le libéralisme peut-être être autre chose que de gauche?
  4. Le mariage, "inventé par les humains", est une reconnaissance d'une simple réalité naturelle: pour faire des enfants, il faut un homme et une femme. Point barre. Ensuite, le mariage n'est pas un "droit". C'est une reconnaissance par la société d'un état qui lui est profitable. Non, le mariage n'est pas la reconnaissance par l'Etat de sentiments amoureux. L'Etat n'a pas à se préoccuper des sentiments des uns et des autres. Sinon, pourquoi ne pas autoriser, dans cette logique, les mariages polygames? La société reconnaît le mariage car un couple homme/femme peut donner naissance à un enfant, ou plusieurs. Ce qui est bon pour la société: elle se renouvelle et se perpétue. Les "unions" homosexuels sont stériles. Ca n'a donc aucun sens de leur accorder le mariage. Sinon en leur mentant. Reconnaître cet état de fait n'est pas inégalitaire. C'est juste normal. Cela n'emêche pas les homosexuels de jouir des droits (et de remplir les devoirs) dont ils disposent dans la société. Les mêmes que tous les autres citoyens. Mais le mariage n'est pas un droit. La justice est un droit. La sécurité est un droit. La propriété est un droit. La vie est un droit. Pas le mariage. Vous me dites que égalité n'est pas uniformité, puis vous venez me dire qu'il faut traiter de la même manière des situations différentes. Où est passé la cohérence? Ensuite, je ne "définis" pas la norme. Je ne fais que la reconnaître. Et non, l'homosexualité n'est pas une norme. C'est une impasse. Un "couple" homosexuel ne peut donner la vie. Si Dieu (ou la nature, ou le hasard) nous a fait comme cela, ce n'est pas sans raison. Les homosexuels n'en restent pas moins des personnes respectables dont il faut prendre soin au même titre que les autres. Parce qu'ils ne sont pas "juste" des homosexuels. Ce sont des hommes et des femmes avant tout. Qui ne se limitent pas à un comportement particulier. Qui n'est pas, et ne saurait être, la norme. Accepter les différences ne signifie pas légiférer pour mettre à "égalité" des situations qui ne le sont pas. Par ailleurs, nous n'avons pas la même définition de ce qu'est la société, ni de ce que peut être le danger à son encontre. Les homosexuels ne sont pas un danger contre la société. Pourquoi le seraient-ils? Mais ils n'apportent rien non plus quand on en vient à la transmission de la vie et à la perpétuation. Qui sont la raison essentielle de l'existence du mariage. C'est tout. C'est objectif.
  5. Serguei Zoubatov

    legislatives 2017

    On se demande qui a bien pu faire passer la loi Le Chapelier en 1791. Plus récemment, tous les gouvernements, qu'ils soient "socialistes" ou dits "de droite" étaient libéraux. Peut-être pas parfaitement sur le plan économique. Mais le libéralisme, ça ne se limite pas qu'au fric.
  6. Serguei Zoubatov

    legislatives 2017

    C'est pas comme si les libéraux n'avaient pas le pouvoir depuis pas mal de temps...
  7. Comment ça, "tout le monde est d'accord"? C'est simplement faux. Vous et moi n'accordons pas le même sens aux termes que vous employez. Par exemple, "l'égalité des droits". Je suis d'accord en principe, mais dans le respect des droits naturels et des situations différentes. Dans une telle optique, je suis contre le pseudo "mariage" gay. Alors que vous êtes pour. De même, la "justice sociale". Qui n'est en fait qu'une expression déguisée pour "abolissons la propriété privée". Etc etc etc...
  8. Le "peuple" a porté successivement Chirac, Sarkozy puis Hollande et Macron au pouvoir. QED.
  9. Quand je disais que votre vision du Moyen-Âge ferait rire n'importe quel médiéviste, je ne pensais pas être si loin du compte. C'est pas grave fiston, l'ignorance vous va si bien. Un jour, peut-être, vous lirez les ouvrages de gens comme Jacques Heers. Et vous sortirez peut-être de l'obscurantisme. Par ailleurs, nous parlions d'humanisme, donc de dignité humaine. Pas de "conditions de vie".
  10. Bah pour commencer, en Europe durant toute l'ère chrétienne. Je croyais que c'était clair, mais j'avais manifestement oublié que c'était à vous que je m'adressais.
  11. Oui, je pense bien. Moi non plus d'ailleurs, mais la formule est ainsi. Le tutoiement est inapproprié: vous n'êtes ni un proche, ni un parent, ni un ami. Je me suis trop avancé en disant "toutes les époques". Il y en a eu pas mal où la dignité humaine était allègrement piétiné. En revanche, la nôtre la piétine bien aussi. Quant à votre vision du Moyen-Âge, elle fera rire n'importe quel médiéviste.
  12. Bah la quasi-totalité de l'Histoire en dehors des régimes totalitaires. Une société qui s'arroge le droit de dire quelles vies sont dignes et lesquelles ne le sont pas, c'est simplement de la barbarie. Une société qui réfléchit à la vente d'être humains sous prétexte d'amour, ça n'a rien d'humaniste. Et veuillez ne pas me tutoyer. Nous n'avons pas gardé les porcs ensemble.
  13. En termes de progrès techniques, il n'y a eut aucune époque aussi incroyable que la nôtre. En terme de respect de la dignité humaine, c'est dur de faire pire, en dehors des totalitarismes. Z'êtes au courant que l'arbitrage, ça ne se fait pas sans règles? Mais ça évite d'avoir des règles qui décrètent absolument tout. Vous faites clairement la confusion entre une absence totale de règles et le recours à des arbitres se basant sur des règles générales.
  14. Evidemment, puisque vous croyez au progrès éternel. Ce qui va à l'encontre de tout bon sens. Le but de la manoeuvre, c'est de faire de l'arbitrage. Bref, de faire intervenir une tierce partie n'ayant pas forcément d'intérêt dans l'affaire. Vous savez, les arbitres c'est les guguss de couleur qui font respecter des règles générales pour des cas particuliers au foot. Ca me semble un peu mieux que de cracher 50 lois sur la taille des fenêtres et le poids des carottes.
  15. Le plus grand mal. D'abord, rien que le nom est tout un programme "Education Nationale". On devrait appeler ça "Instruction Publique", l'éducation étant dévolue aux parents et pas à l'Etat. Quant aux programmes et aux rythmes... Je préfère m'en tenir là.
  16. Ou alors, plutôt que d'inventer des règlements à rallonges inutiles qui perdent tout le monde, y compris les "experts", on pourrait s'en remettre au bon sens et créer des sortes de "conseils" de quartiers où siègeraient les vieux sages et quelques jeunes cons (histoire de contrebalancer) et chargés de gérer ce genre de conflit. Pas besoin de lois à la con pour des trucs de la vie du quotidien, et pourtant c'est ce qu'on fait. Non, je ne crois pas au progrès immanent et permanent de toute façon. New is always better? Les invasions barbares, mieux que la Pax Romana? Les génocides des totalitarismes, mieux que ce qu'il y avait avant? Ben ouais, c'est ça. Le mieux ne l'est que par rapport à l'être humain et à sa dignité. Un truc nouveau qui dirait qu'il faut tuer les vieux pour s'éviter des ennuis, vous pouvez l'enrober de la façon dont vous voulez. Ca reste de la putain de connerie et de la barbarie. Une société "nouvelle" qui traiterait ses membres les plus faibles comme de la merde, ça ne sera pas mieux. Sans tomber dans l'Age d'Or passé, le nouveau est parfois pire que l'ancien.
  17. Je n'ai pas dis que la société allait mal avec l'existence du Droit. Je dis que la société va mal quand elle est obligé de consigner par écrit la moindre des toutes petites règles, ce qui finit par l'invention de règles sur la taille des carottes. Entre "réguler les rapports humains" et "en venir à réguler jusqu'à la taille des carottes", il y a quand même un monde. Quand à votre "New is always better"... Ricanement... J'en conclue donc que le nazisme était un mieux par rapport au régime parlementaire de la IIIe. Ce culte du progrès aveugle, y'en a encore pour y croire...
  18. Le coeur, c'est gentil. Mais on ne dirige pas un Etat avec le coeur, mais avec la tête.
  19. Mais "vous" n'êtes pas chargé de la définition des termes. Pourquoi vos propres petites définitions seraient-elles plus valables que celles d'experts? Par ailleurs, une telle position est impossible à tenir. Disons que vous avez vos définitions. Moi les miennes. Crabe les siennes. Qui a raison?
  20. Vous partez du principe que les gens veulent être en démocratie. Sauf que ce n'est pas forcément le cas. Moi, par exemple, je suis monarchiste. Je ne crois pas que les 10 000 lois et les je-ne-sais-plus-combien de décrets annuels portent sur la conduite. Quand on voit que les législateurs peuvent travailler sur la taille des carottes ou autres fadaises, y'a des lois qui ne servent à rien. Des normes dans tous les sens, des règles partout... Quand une société a besoin d'écrire la totalité de ses règles, c'est que celles-ci vacillent et perdent du terrain. Donc que la société va mal. Le Sénat existe pour contrebalancer l'Assemblée Nationale, et pour éviter un retour à une Convention génocidaire comme sous la Terreur. Quand au Conseil Constitutionnel, il existe pour apporter une stabilité aux institutions. On ne change pas la Constitution par caprice, donc il n'est nul besoin d'élire les membres du Conseil.
  21. Vous n'aurez pas l'Alsace ni la Lorraine! Sauf que nous ne sommes pas les Suisses. Nos systèmes ne sont pas interchangeables, vous savez. Nous, Français, avons une histoire qui conditionne en partie notre rapport à la politique. Les Suisses n'ont pas la même. Sa question est au moins révélatrice de la technicité de certains sujets. J'ai une vague idée de la réponse, mais sans plus. En revanche, je peux très bien vous expliquez l'origine du bicamérisme en France et pourquoi on devrait le garder (en le réformant).
  22. Faire voter plus souvent les cons et les ignorants... Je suis farouchement contre. Ensuite, voter sans cesse ne conduira certainement pas à un "vote éclairé". Considérer les enjeux d'un thème, ses conséquences, etc... ça ne se fait pas en 15 minutes. On ne s'improvise pas expert sur les problèmes territoriaux dans les Spratley. Par ailleurs, personne ne peut maîtriser entièrement TOUS les sujets de politique. Moi, par exemple, je suis bon en Histoire, en Philosophie, Sciences Politique et en Relations Internationales. Par contre, je suis une bille en économie et en urbanisme. Pourquoi mon avis d'idiot serait-il valable pour les questions d'urbanisme?
  23. Bonjour. Contrairement à ce que vous pensez, la démocratie ne signifie pas que l'ensemble des citoyens doit, sans cesse, exercer le pouvoir et définir les lois en permanence. D'ailleurs, c'est physiquement impossible (et pas forcément souhaitable, d'après moi). Sans compter que si vous faites voter tous les jours, les gens vont se lasser. On peut très bien considérer que la démocratie consiste non pas en l'exercice direct du pouvoir par le peuple mais par la légitimisation du pouvoir par le peuple. Le pouvoir n'est légitime que s'il est validé par le peuple, et le pouvoir exercé par l'institution lui vient du peuple. En ce sens, c'est bien le pouvoir du peuple, même s'il est momentanément délégué. Ensuite, vous dites que "pour vous, la démocratie c'est ci et ça". Oui, mais "vous" n'êtes pas la référence ultime. Si chacun partait de "sa" propre petite conception des choses, on n'irait nulle part. Par ailleurs, la démocratie ne se limite pas à voter. Vous avez tout à fait le droit de vous engager en politique, de manifester, de participer aux conseils municipaux, d'interpeller vos élus, etc. Alors c'est vrai que se coltiner des réunions sur le budget pour le rond point de Triffouilli-les-Oyes, c'est chiant. D'un autre côté, comment voulez-vous être "entendu" des élus si vous n'allez jamais les voir? Techniquement, une élection n'est pas antidémocratique. En pratique, on ne fait pas voter 60 millions d'électeurs chaque jour. Il faut donc des délégués qui ont mandat pour exercer la "souveraineté populaire" (bref, le "pouvoir du peuple") pendant un certain temps. Ben déjà, on pourrait faire moins de lois. La gabegie législative, c'est généralement mauvais signe. Que la communication soit plus rapide ne veut pas dire qu'elle est meilleure. Au vu du nombre de conneries qui circulent sur le net, on va même dire qu'elle est pire.
  24. Eh bien, osons imaginer une association qui organise un événement "partiellement interdit aux noirs... Imaginons ensuite la réaction du "camp-du-Bien". Voilà, vous avez votre réponse. Vous savez, si moi je dis que "je n'ai rien contre - telle couleur de peau - mais que nous autres - autre couleur - éprouvons le besoin d'avoir un espace à nous (comme par exemple, voyons... la France) sans la première couleur de peau", je vais en taule direct.
  25. Ce n'est pas l'impression que ça donne, vu que le ralliement de NDA était soumis à une modification du discours sur l'euro. Soit la ligne Philippot.
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