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Tequila Moor

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Tout ce qui a été posté par Tequila Moor

  1. De rien ! Tu seras peut-être circonspecte devant le premier épisode, te disant que ça fait quand même sous-sous-série de super-slips, mais ça devient assez vite délirant dans les situations, avec un esprit très proche d'une sitcom à la Friends.
  2. Belle lettre @soisig. Dommage, la traduction n'est pas optimale. "Motor neurone" serait mieux rendu en "trouble neurodégénératif", par exemple. Mais l'idée principale est comprise. C'est d'ailleurs peu ou prou ce que je pense aussi.
  3. Il est vrai que le content, mais moi on m'a pas fait cocu, on m'a fait partout.
  4. J'en pense que pour flinguer à coup sûr un français, il faut tirer juste au dessus de la tête. Afin d'être certain de toucher son complexe de supériorité.
  5. Si si, on a vu la même série (ou alors les sites de streaming que j'utilise s'amusent à changer le contenu des épisodes, ce qui serait plutôt marrant...) mais mes attentes ne sont pas les mêmes : ce n'est pas bien grave, faut suivre ce qu'on a envie de suivre, et essayer de ne pas râler quand ça ne nous plaît pas. Oui, Banshee c'est la fête à l'irréaliste, mais ce n'est pas un truc auquel je fais trop attention, ça dépend de la proposition de départ : si on me régale avec des chorégraphies martiales de ouf, des personnages qui prennent aux tripes, des ambiances travaillées et de la technique visuelle qui m'enthousiasme, je me laisse emporter. Pour moi c'est comme jouer à un jeu de rôles sur table : le scénario n'est pas toujours un travail d'orfèvre, mais du moment que l'aventure est au rendez-vous, je me laisse aller.
  6. Je ne sais pas, il pourrait être difficile à reconnaître dans Banshee une fois vu dans The Boys, car son air de chanteur à succès des 80s, blondinet et imberbe, dans cette dernière série est assez éloigné du brun / barbe de 3 jours de la première. Oui je comprends bien, le problème de The Boys est qu'elle perd du temps à raconter ce que je vois comme des conneries qui auraient leur place dans Plus Belle La Vie, tout en voulant se la jouer grimdark pour plaire à l'époque. Car les trucs du genre "Rebecca partira-t-elle avec Butcher ? Le voudra-t-elle ? Comment ce dernier réagira-t-il quand il apprendra que l'enfant est un super ? Ce dernier aime-t-il les yaourts aux fraises ?" diluent l'action, passant un épisode entier à me gonfler avec du blabla et du surplace. De même, le fait de donner au Protecteur un passé d'enfant tout malheureux amoindrit son statut de salopard, lui apportant une excuse pour être ce qu'il est. Alors que dans la BD, c'est très clair. Il n'y a aucun psycho-mon-cul, il est un sociopathe car il peut se le permettre, étant l'être le plus puissant au monde : son personnage fonctionne comme symbole de la corruption que le pouvoir peut octroyer, et comme parodie de Superman. Dans la série, les scénaristes en font une victime, forçant la compassion du spectateur, ce qui là aussi occasionne de trop nombreuses scènes qui me gonflent. À côté de ça, Banshee a ses propres atouts, visibles dans les 6 premières minutes du pilote, faisant qu'on sait rapidement si on aimera ou pas : une sortie de prison, une scène de sexe, un vol de bagnole, des gueules, de la menace, une course-poursuite qui dégénère, des coups de feu, du fun, et des questions en suspens. Tout ceci avec 10 courtes lignes de dialogue. Et si la série devient plus profonde ensuite, elle emprunte pour cela les voies de la tragédie grecque, avec des personnages prisonniers de leurs passions, tour à tour tiraillés entre l'envie d'y céder et celle d'y résister, et qui sont définis à l'écran par leurs actions et non par leur paroles : d'ailleurs, très souvent ils ne savent pas exprimer ce qu'ils ressentent. Bah, si tu as essayé 2 fois, il n'y a pas de raisons que ça marche la 3°
  7. Exactement. Trump est aussi con et dangereux que Eltsine, mais sans alcool.
  8. Peut-être parce que plus aucun décideur militaire 'ricain ayant un minimum de santé mentale ne veut voir traîner ce malade à moins de 10 mètres d'un quelconque bouton de mise à feu, va savoir... "Quand j'ai vu ce trop tentant bouton rouge, moi et mon énergie débordante avons décidé d'improviser un son & lumière de bonne tenue avec ce que nos braves défenseurs de la patrie possèdent de mieux en magasin, c'était trop tentant... God Bless America"
  9. Oui, j'aime beaucoup cet acteur. Il fait partie de ces comédiens capables d'exprimer toute une palette d'émotions sans prononcer le moindre mot, simplement par le regard, le sourire ou les expressions du visage, et qui savent de plus adopter une gestuelle corporelle adapté au mental de leur personnage : animal et souple dans Banshee, arrogant et rigide dans The Boys. Quant à Banshee, c'est effectivement de mon point de vue l'une des grandes réussites méconnues de la décennie écoulée. Du blabla réduit au minimum, du psycho-mon-cul inexistant (je ne supporte plus, ça m'a fait arrêter The Boys), tout dans l'action, dans l'ambiance, dans les visuels, un mélange détonnant entre film noir, arts martiaux, western & tragédie antique. Et respectant les codes d'aujourd'hui en termes de place accordée aux femmes, aux homosexuels, aux minorités sans que jamais ça ne paraisse forcé. Si la 4° saison n'était pas aussi ratée pour cause d'abandon de la part des producteurs, cette série serait première dans mon top personnel. La série Warrior dont je parlais semaine dernière est assurée peu ou prou par les mêmes équipes artistiques : si tu as envie de retrouver certains points forts de Banshee, avec en sus des visuels encore plus travaillés, je te conseille d'y jeter un oeil.
  10. Oui, c'est conceptuel. Le point comme pure expression poétique de l'envie de se pendre, de la fin de la communication. Tout mot étant reste de volonté d'exprimer autre chose, de sublimer le désir morbide.
  11. Et oui, les lignes pour pauvres sur Paris, c'est nique sa mère la distanciation sociale.
  12. Warrior, saison 2 : vu le premier épisode cette nuit. Grosse claque. J'avais presque oublié ce qu'était une série ayant des ambitions cinématographiques et les moyens de les assouvir. Parce que oui, y'a des combats rondement menés, du jeu d'acteur qui rappellent les grands polars alors qu'on est fin XIX°, un rythme sans temps mort et des enjeux dramatiques qui s'imposent d'eux-même, sans prise de chou psycho-mon-cul. Mais y'a aussi des décors qui régalent, des costumes d'une beauté à tomber, un travail soigné sur la lumière et le cadre, des centaines de figurants pour faire vivre une ville ou une scène quand le besoin s'en fait sentir, et une caméra qui virevolte... Qui virevolte, putain !
  13. Bien joué ! Car même mort, il ne passera probablement son arme à personne. Et surtout pas à gauche.
  14. Oui le "pourcentage de pourcentage" c'était pour montrer ton erreur initiale en faisant un peu d'humour. Apparemment tu as cru qu'il s'agissait d'une attaque, désolé. Et nous sommes d'accord, ça ne change pas la comparaison entre les différents taux de décès, vu qu'ils s'expriment de même façon à chaque fois (la même erreur 4 fois de suite ne changeant pas les échelles de grandeur). Ne présente pas d'excuses, tu vas m'obliger à faire de même... Zut trop tard. Bon bah je m'excuse aussi alors.
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