Petitpepin

Ca m'apprendra à vous répondre

L'Afrique est en retard sur le plan technique (qui permet et même force la comparaison) et effectivement, ce qui se place entre la technicisation et les populations ce sont des formes de vie traditionnelles. Par exemple on n'a pas confiance en la médecine occidentale et on y a recours au dernier moment, donc souvent trop tard, après avoir consulté les guérisseurs qu'on ne manque pas d'avoir dans la famille (qui donc aussi apprécieraient mal qu'on ne les consulte pas en premier lieu, etc. etc., les rapports sociaux fonctionnant encore largement sur le modèle du don et du contre-don, etc.). Mais vous disiez au passage que la colonisation n'a eu aucun effet en Afrique. Vous connaissez beaucoup d'universitaires africains qui soutiennent ça ?

Rivaliser sur quel plan Morfou ? Vous constatez quoi précisément ? Enfin vous pouvez bien penser ce que vous voulez je m'en contrecarre, je vais pas faire la police de votre pensée, juste c'est "surprenant" de tomber sur des propos pareils, et n'espérez pas qu'on les avale. Les africains sont attardés. haha. La colonisation n'a eu aucun effet en Afrique. haha. Pire encore : pour preuve : les vagues d'émigration ! HAHA. Votre discours est vieux de plus d'un siècle. La belle époque de l'évolutionnisme. Je résume : puisque l'histoire a un sens univoque, le même pour tout le monde (vision très largement popularisée par le marxisme, soit dit en passant), comment se fait-il que certains soient plus avancés que d'autres ? Réponse : certaines races sont inférieures.

Qu'est-ce qu'il faut pas lire comme saloperies. Un peu de retenu Morfou, vous qui êtes le summum de l'évolution

D'accord avec ce que tu écris ici, mais ça ne me semble pas pour autant attaquer le fond de ce qui est désigné par Querida. Quant à des vies d'un chiant, ça dépend vraiment qui. Dans les sociétés actuelles, la figure du combat n'est pas centrale... franchement je sais pas comment le mettre en évidence ? quelles sociétés ? C'est surtout la place qu'elle occupe dans les sociétés techniciennes qui est intéressante, et là d'accord très souvent c'est une manière de se sentir exister, sensation mise à mal, parce que perte de sens en général aussi. Bref on adore les sensations fortes, l'adrénaline mais comme un à-côté, une compensation de quelque chose de plus profond et qui semble perdu. En revanche tout indique que le combat au sens de "se mesurer à un adversaire" est omniprésent et fondamental chez l'homme, joue un rôle immense dans l'imaginaire et la hiérarchie sociale. Les guerriers dominent souvent. Pas besoin de chercher très longtemps pourquoi... A l'instant là je ne trouve pas un seul mythe qui ne mette pas en scène la lutte ouverte de forces opposées. Et notre histoire, eh bien ce sont beaucoup de guerres, et c'est d'ailleurs l'objet premier de l'histoire, la guerre, ses circonstances, etc. Ce n'est pas particulièrement idéologique de reconnaître ça, enfin je crois pas que ça le soit forcément. Et pour ma part, le "besoin d'agression", je le situe plutôt dans la perspective girardienne, de l'emballement du désir mimétique (désir du désir de l'Autre), qui en arrive, passé un stade, à l'antagonisme pure et simple, l'écrasement de l'autre étant voulu pour lui-même, après l'avoir été pour ce que l'autre possède. D'où les dix commandements, qui se terminent par la proscription de tout désir qui porte sur ce qui appartient à l'autre, pour la simple raison que c'est toujours ainsi que commencent les luttes fratricides. D'où la peur immémoriale de la contagion, car le désir est contagieux ; d'où la mise en marge des endeuillés et les interdits stricts, car leur statut les place dans une situation très favorable à la rivalité ; d'où les rites, qui reproduisent, en s'efforçant de les canaliser, les différentes étapes de la crise mimétique, et aboutissent à un sacrifice : le dernier stade de l'antagonisme etant le tous contre un.

Précisément. Ils sont bien rares ceux qui auraient définitivement battu le mal, pour qu'ils échappent à toute tentation qu'ils ne doivent combattre activement. En fait, que je sache, il n'y en a pas un qui prétende y être arrivé. Le combat ne s'arrête jamais. Le nihilisme en revanche, n'est il pas plus proche d'une vie "sans combat" ?

Eh bien voilà qui n'a pas l'air d'une vie sans combat ! S'il faut aller jusqu'à s'emmurer pour ne point céder aux tentations ! Alors peut être oui, l'idée par l'ascèse est d'arriver finalement à un état d'apaisement et de pureté. Mais d'ici là... c'est un combat éminemment violent au sein des tendances qui nous composent...

Si c'est d'abord question d'idéologie, et s'il n'y a pas plus, on doit pouvoir trouver un grand nombre d'époques et de sociétés dans lesquelles la figure du combat n'est pas centrale...

Selon vous donc, la rédaction d'une œuvre de cette envergure n'est pas un travail ? Breaking News : Marx aurait pondu Le Capital entre deux parties de tennis .

Je ne crois pas qu'on puisse renoncer à se battre sans aboutir au suicide. Peux tu préciser la seconde alternative ?

Salut @querida13, l'essence de la vie, difficile à dire, c'est vaste la vie, mais on constate bien que rien ne prend forme sans opposition de forces contraires. Il y a incroyable prodigalité, luxuriance de la nature, il y a création et expansion intarissable de forces vives, toujours au dépend de forces décadentes ; et chez l'homme en particulier, cet animal malade par excellence, inadapté, il y a histoire, il y a désir, entraînement mutuel, arrachement, défaite et victoire, hiérarchie, ordre, mais encore désordre irréductible, faille, crise, décadence et mort, dissolution. Sans doute alors que cette perspective que tu proposes permet bien d'accéder, disons, à une figure universelle. Qu'en faire, ensuite ?

Hello, Sans vouloir jouer les médiateurs à 2 francs je note que les communistes et sympathisants doutent à l'évidence, et sont dans une situation très délicate, la preuve étant leur incapacité à produire, à recevoir et à dépasser des critiques qui sont pourtant fondées. L'URSS, le PCF et le communisme n'ont pas rien à voir !!! Il faut en prendre acte ! Le PCF fonctionne largement comme un parti au sens le moins noble du terme, il faut en prendre également acte ! Le communisme lorsqu'il a "pris" et qu'il a "dérivé" comme on dit, ce ne sont pas des trahisons d'une théorie qui existerait "en soi" pour la bonne raison qu'il n'y a jamais eu de théorie en soi du communisme : le communisme n'a jamais eu vocation à constituer un idéal politique ou une théorie sociologique mais bien l'inverse, à être une pratique, à être effectif. etc etc etc., donc il n'est pas possible, quand on est un communiste conséquent, de se figurer qu'il y aurait eu trahison ou perversion d'une théorie auto-suffisante-en-soi-dans-l'absolu-de-la-pensée-idéale-idéalisante. Non et non !

Ahhh intéressant ! À voir dans le détail mais on aurait un début de stratégie si à eux trois ils essayaient sous cette forme de couvrir un champ maximal. Philippot aile gauche, Marine centre et le papa pour pas laisser trop s'éloigner les identitaires. Enfin j'en sais rien mais à suivre !

PASCOU êtes vous en train d'expliquer que le peuple s'est exprimé contre ses propres intérêts ? Qui est méprisant ici ????

Non mais laissez tomber, il y en a qui parlent au peuple comme d'autres aux esprits, vous ne pouvez rien pour eux. Le voie du peuple ce sont les urnes oui ou non ? On est en démocratie oui ou non ?

Édit : pardon lu trop vite

Qu'est-ce que le peuple FranceLibre ? Comment lui parlez-vous ? De quelle couleur le téléphone ????

Qu'est-ce que ce sera quand le type aura bougé une oreille ?!

La nécrophilie est un passe temps comme un autre.

Nous n'abordons pas le fond du problème et c'est ce qui discrédite ces élections et ce système de représentation et d'administration dans son entier à mes yeux. Le capitalisme, le libéralisme le plus souvent on ne sait pas bien , bref cette chose à la fois lointaine et proche est la source invariable du problème. Ceci ne peut pas être discuté. On chute toujours sur ce principe, cette représentation générale, sinon que le libéralisme soit vicié dans son entier des le départ, en tout cas il s'accompagne d'effets pervers si sigbificatifs et généralisés qu'ils remettent en cause juQu'a sa raison d'être. Ca reste à discuter. Ca se discute vraiment ! Posons nous au moins la question . Je suis suis heureux que Mélanchon ne soit pas passé parce que nous ne sommes actuellement pas capables de réformer nos institutions ; que ce serait une véritable catastrophe. Nous sommes trop abrutis

Bien d'accord avec cette analyse, sauf pour le pessimisme trop résolu pour moi mais bon passons : on a un milieu politique presque parfaitement plas tique maintenant, ouvert au changement et aux influences, et un homme providentiel là-dessus qui joue remarquablement bien l'autorité, le symbole et la tactique, couplé d'une propagande de l'intégration totale, de l'Union et du Travail (tous en marche, mobilisation de toutes les élites, de toutes les forces nationales, etc.) bref tous les ingrédients sont là... Donc attention maximale maintenant, on est sur le fil. Mais alors la question qui se pose pope à ceux qui trouvent pas leur compte là dedans c'est quelle stratégie en face ? et en particulier quelle stratégie populaire, qui soit pas un blocage systématique et stérile ? quelles alternatives ? Tu vois la loi travail par exemple j'y suis pas opposé (pour avoir été de l'autre côté franchement l'entrepreneur en France il est complètement baisé, c'est juste pas possible de tenir d'un côté le discours "favorisons l'entreprenariat" et après ceux qui se lancent on les coule sans état d'âme), juste la condition c'est qu'en face on ait des travailleurs informés et intelligents dans les négociations, pour insuffler un vrai dynamisme qui permette que si tu perds ton emploi bah t'en retrouves, avec un pôle emploi efficace, etc. etc. (dans le référentiel où on veut travailler, qui est le référentiel commun évidemment). En fait pour le moment le problème que je trouve et ça me fait mal au coeur de le dire mais autant être honnête : bah souvent ce sont les travailleurs assis dans une condition médiocre, mais "la crise" tout ça tout ça alors ils imaginent pas mieux, a priori hostiles à toute réforme et qui voient pas ce qui est en train d'arriver pas par voie politique mais par voie technique et économique (je veux dire au niveaux des faits et pas des valeurs) ou qui le refusent en bloc.

Phillipot pas populiste ? comment ça ? Le sentiment que je détecte à l'extrême droite et auprès de gens très cohérents et très sérieux, il faut le leur reconnaître, c'est que le FN a "pris en otage" l'électorat et l'a complètement détourné. Phillipot est haï, au moins pour une partie qui ne cache plus sa désolidarisation complète du FN et de ses méthodes, franchement pas réglo. En gros, en ce moment on le traite ouvertement de pédale socialo-féministe-pro-immigration et de sale menteur. Alors je veux bien qu'il fonde une association au sein du FN, mais j'ai des doutes sur le potentiel du phénomène. Reste à voir quand même à quel point l'UMP est déstabilisée, si les franges les plus à-droite ne se reconnaissent pas dans cette fraction du FN. Sinon, à mon humble avis c'est du flan.

Ils tombent des nues parce qu'un type qui fait ce qu'il dit, quand même c'est pas commun. Merde alors on nous avait habitué à autre chose ! Mais ils s'attendaient à quoi tous ces gens ? Comprends pas...

Qu'est ce qui dit ? Respirez un peu