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Tout ce qui a été posté par Petitpepin
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Bonsoir Théia, J'ai relu une partie des 14 pages mais je ne m'y retrouve pas : Saurais-tu rapidement reformuler le problème et la thèse ?
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Tu réfléchis en termes d'espèces quand une particularité évidente des êtres humains est la variété des modes d'existence et des fonctionnements de ce qu'on appelle les sociétés. Je ne vois pas en quoi répéter la même chose à nouveau te permettrait de contourner cette objection. Ce n'est pas l'espèce humaine qui est en cause. Quand au fait que le désir soit comme le marteau, tout dépendant de ce sur quoi il porte, eh bien nous n'avancerons pas d'un millimètre, aussi je pense m'arrêter là, parce que je n'en vois pas le bout, et ça me lasse. Merci pour cet échange.
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Je voulais te montrer où on peut aboutir en partant de la nature. Quelque chose me gêne profondément lorsque tu dis que l'être humain est une erreur dans la nature. Tu prêtes un contenu "moral" à la nature, et celui-ci, de plus, vient se calquer sur la norme. Donc je te dis : à ce compte-là, autant dire que... Etc. Je ne sais pas si je suis puis clair. Tu peux très légitimement dire : je trouve que les êtres humains sont excessifs, instables, insatiables, et qu'ils méconnaissent leur place dans l'ordre du monde. Mais, que tu prétendes connaître cet ordre, c'est l'hopital qui se fout de la charité, et tout ce qui précède s'annule par soi-même. D'accord d'accord. Tu veux parler du désir des hommes et effectivement il est quelque peu particulier. Je te conseille les travaux de René Girard, intéresses toi au désir mimétique si tu ne connais pas (l'idée est très simple à comprendre et rencontre un champ très vaste d'observations). Mais encore une fois, ceci n'explique pas la "crise" actuelle. C'est si tu veux une condition générale, quand le problème qui nous occupe (pas sûr que ce soit le même, d'ailleurs ?) est bien particulier. Ainsi, je pense que tu n'arriveras à rien, avec des jugements aussi généraux. Là, par exemple, ça ne signifie rien du tout. Je veux dire qu'il n'y a aucune précision, aucune rigueur, et qu'avec une amplitude pareil, on peut dire tout et son contraire, ça sera du pareil au même. Pensons-nous ce qui se donne comme le réel ou bien s'agit-il d'imaginer ? Parce que quitte à imaginer, j'aurai d'autres visions. PS : la nature en soi comme équilibre et harmonie, c'est dépassé depuis un moment.
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A ce compte-là, autant aller plus loin et dire que tous les êtres sensibles sont une erreur dans la nature, puisque nécessairement ils souffrent, alors que tout le reste est insensible. Les êtres sensibles, d'autant plus qu'ils sont sensibles, sont, non pas idéologiquement mais de fait, et tragiquement, inférieurs... Je ne comprends pas à quoi renvoie la métaphore du gouvernail et du moteur. Est-ce comme une anthropologie psychanalytique, avec un ça éructant son animalité et un sur-moi lui imprimant sa forme civilisée ? Le sur-moi, l'intégration des normes serait défaillante ? C'est encore très flou, je ne vois pas bien de quoi tu veux parler, de quel défaut de fabrication ou de quelle pathologie. Qu'est-ce qui serait un fonctionnement sain ?
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Bonjour Déjà-Utilisé, je cite, je triture ces messages, ne m'en veux pas, ça n'a rien de personnel, j'essaie seulement de comprendre. En quoi l'homme constitue-t-il "une erreur de la nature" ? Serait-il une exception après tout ? Il faudrait savoir ce que la nature pense, ce que la nature veut... Or qu'est-ce qu'un homme... Que ce système solaire soit englouti tout entier demain, qu'est-ce que ça peut bien représenter, du point de vue de la nature ? Plus impensable encore est l'idée que ce sont nos pulsions animales à la source du problème. Ma foi non, s'il faut déplorer la destruction de l'environnement (de l'homme en général ?), ce ne sont pas ses pulsions animales qu'il faut mettre en cause, celles-ci en effet seraient universelles, or c'est une civilisation particulière qui est en cause, avec son fonctionnement et ses caractéristiques bien propres. Et en admettant l'esprit de ton raisonnement : il reste donc des aspects animaux à l'homme, c'est à dire indomptés, spontanés, désorganisés, irrationels, etc., qu'il faut dresser ou combattre. Moralement, ce n'est pas nécessairement admissible. L'intelligence n'est qu'un outil, bien l'employer c'est résoudre les problèmes qu'il pose de l'autre côté... Etc. D'où viennent ces tendances ? La question me travaille sérieusement. Le paradoxe Déjà-Utilise je pense que c'est qu'on voit venir une catastrophe écologique majeure, les scientifiques mais pas seulement, qu'avec nos outils on passe un temps fou à communiquer autour de cette catastrophe mais que les immenses organisations au sein desquelles ces communications sont comprises s'avèrent strictement incapables de réagir, prises comme d'une léthargie morbide. C'est un paradoxe très "pratique", finalement.
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C'est précisément là que ce serait un marchandage, non ? La volonté même de vivre passe par le refus de la perte : et c'est un peu exigu. Sans reposer dans la volonté même de vivre l'espoir n'évoque-t-il pas une forme ouverte, des possibles ?
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Il peut y avoir une part de superstition. Je suppose que la guérison de ma compagne dépend de ma capacité à la vouloir et de ce que je fais par ailleurs... J'interprète le monde comme s'il allait donner un signe : "si tous les feux sont verts sur le chemin vers l’hôpital, c'est sûr les nouvelles seront bonnes". Si j’arrive à... Alors. Mais s'il s'agit avant tout du désespoir à l'idée de la perdre, et de la lutte qui s'engage contre cette perspective ("Il faut garder espoir").. Alors quelle est la croyance (à la limite : "elle peut guérir"), en quoi l'espoir est-il adressé ? Ce n'est pas une prière, je ne dis pas "Dieu, si tu la sauves, je serai exemplaire", comme ça arrive si souvent.
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En quoi y a-t-il croyance ? L'espoir est-il nécessairement adressé ?
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Oh ils n'y ont probablement pas pensé...
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J'avais le sentiment que lui-même ne savait pas précisément ce qui se disait à travers lui.
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Lacan dit des choses simples ? Peut-être faut-il reprendre la lecture. Un conseil : si un texte n'est pas clair, lisez-le à voix haute. Manipulez cette phrase, redites là jusqu'à ce qu'elle imprime sa forme à votre parole. Vous verrez comme soudain, beaucoup s'éclaire. C'est drôle et en même temps assez cohérent que la discussion dérive vers la psychanalyse. On touche à un domaine qui s'affronte aux limites du langage.
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Voilà typiquement le style d'intervention que je ne comprends plus. Affirmer un truc énorme comme ça, aucune justification, puis s'en aller content de soi.
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J'ai plutôt le sentiment que les gens attendent de la philosophie un manuel pour vivre. Donc, s'il est hermétique, c'est discriminant. C'est beaucoup moins l'esprit démocratique qu'une forme de pulsion religieuse sécularisée qui détermine la perception populaire de ce que doit être la philosophie, je crois.
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Je me permets de réagir là-dessus : le problème serait plutôt, je crois, que les choses mêmes, celles dont il s'agit de discuter, sont secondaires. Le contexte veut qu'on puisse ignorer totalement la réalité et simplement donner son avis. A un certain point, le contexte veut même qu'on ne puisse plus parler de ce qui est réel, mais qu'on se répande dans des représentations. Dès lors, discuter devient de plus en plus difficile.
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Penser implique être perdu (je ne me pose pas de question quand les choses sont simples, je me mets à penser quand elles posent problème), et c'est un long cheminement qui s'engage pour retrouver le naturel et sa simplicité. On y arrive ou pas.
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Comment penserions-nous sans le nazisme ?
Petitpepin a répondu à un(e) sujet de Savonarol dans Philosophie
Bonjour, Le risque, en conséquence du tabou portant sur le national socialisme et en particulier sa doctrine (sociale et économique, avant d'être raciste), serait que les mêmes tendances resurgissent comme spontanément, sans qu'on perçoive leurs affinités, voire leur gémellité avec ce qui a déjà eu lieu. -
Trop facile de se débarrasser comme ça de l'identité... Un simple jeu de miroirs, sans contenu. Et avec quelles conséquences ? Ce n'est pas le trop d'identité qui conduit à la politique de l'hostilité, plutôt une identité pathologique, affaiblie et qui, précisément, ne se définie plus que par rapport à l'autre.
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C'est étrange parce qu'en vous lisant, j'ai l'impression qu'alors aujourd'hui on doit vivre dans un monde bien plus mystérieux que nos ancêtres, puisque eux avaient une religion pour tout expliquer, notamment la mort. Mais de l'autre côté, j'ai l'impression que c'est exactement l'inverse en fait ! Comment ce fesse ??
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Bah, pardon, inutile
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Je pense que vous vous fourez le doigt dans l'oeil si vous pensez que cette une va faire réfléchir
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Le désarroi d'une prof qui parle de "Charlie" à ses élèves
Petitpepin a répondu à un(e) sujet de -Gigi- dans France
Que proposes-tu ? -
Le désarroi d'une prof qui parle de "Charlie" à ses élèves
Petitpepin a répondu à un(e) sujet de -Gigi- dans France
Au fond on attend maintenant des élèves qu'ils conchient leurs croyances, leurs parents, leurs traditions, parce que des tocards sont incapables de prendre en compte les valeurs d'une partie de la population, que la justice a mésestimé le message qu'elle faisait passer et que des tarés en ont profité pour devenir des martyrs. Je vais aller au mali faire du catéchisme. -
Le désarroi d'une prof qui parle de "Charlie" à ses élèves
Petitpepin a répondu à un(e) sujet de -Gigi- dans France
Pour faire... Quoi ? -
Bien sûr que non... Tu es un être humain rationnel et responsable qui n'agit que pour le bien commun. En posant le débat, en relayant les arguments habituels etc. on fait le jeu des vendeurs d'armes, c'est tout. Rien de très libérateur...
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Rien ne justifie l'interdiction du port d'arme ? Faut oser quand même. Attention aux discours qu'on relaie
