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défi "livre qui a fait parler de lui" 3/5 c'est cru, noir, sans fioritures, sans espoir. Un petit côté "Gasby le magnifique" mais dans ce qu'il y a de plus négatif, de plus dérangeant. Je comprends que ce livre ait été interdit à sa sortie. Mais heureuse que cela ne soit plus le cas ce qui m'a permis de la découvrir. A lire Lee Anderson arrive dans une petite ville pour reprendre la gérance d'une librairie. Bientôt, il se mêle avec la jeunesse du coin. Puis, à la fin des vacances scolaires, à une société plus huppée qui fait son retour. C'est ainsi qu'au cour d'une soirée il rencontre les sœurs Jean et Lou, 15 et 17 ans, incroyablement belles, incroyablement riches, incroyablement raciste. Juste ce qu'il faut à Lee pour sa vengeance. Parce que malgré sa peau claire et ses cheveux blonds, Lee a un secret : il est noir et son jeune frère a été lynché pour avoir osé tomber amoureux d'une blanche. Alors Lee décide de le venger. 2 pour une mort. Le racisme est étalé page après page sous sa forme la plus violente : le lynchage, la ségrégation, la prostitution ou plutôt la pédophilie. Le tout donne un désespoir dont il est impossible de se dépêtrer ! La lecture est colère. On la sens, on la palpe. Elle reste même la dernière page tournée. défi "histoire vraie" 3/5 Je ne suis pas fan des histoire vraie. Au moins, ici il y a le dépaysement ! Histoire incroyable d'un petit garçon indien de 5 ans pris au piège dans un train et qui se retrouve dans la vaste Calcutta avant d'être pris en charge par un orphelinat qui lui trouve des parents adoptifs en Tasmanie, puis à l'âge adulte, sa longue recherche de son village natale et de sa famille. Après "J'irai craché sur vos tombes", c'est un livre extrêmement positif ! Malgré tous les obstacles, Saroo est tombé sur les bonnes personnes et ce livre est là pour les remercier. Une chose m'a dérangé : sa façon de réfléchir à 5 ans ! Il ne se rappelle plus du nom de sa ville, même son prénom est mal prononcé mais par contre il a des réflexions quasi d'adulte lorsqu'il lui faut survivre dans Calcutta. Je veux bien qu'un enfant pauvre en Inde se doit d'être plus débrouillard qu'un petit occidental. Donc, ce n'est pas la description de sa survie pendant cette période que je trouve incroyable mais ses doutes et ses questionnements qui ne correspondent plus au petit garçon qu'il essaye de décrire. Pour moi, c'est plus des réactions d'adultes superposés à des souvenirs d'enfances. L'écriture est fluide, ce qui rend la lecture facile. ps : je ne suis pas devenue boulimique de lecture à quelques semaines de la fin du défi. Je suis juste couchée avec un Covid très affectueux qui fait que j'ai la tête qui tourne dès que je me lève ! Alors je dors et... je lis

4/5 défi théâtre » Ondine a l’apparence d’une jeune fille de 15 ans, fille adoptive d’un pêcheur et de sa femme. Un soir d’orage, elle tombe follement amoureuse d’un chevalier errant et décide d’abandonner son lac pour le suivre à la cour. Mais sa famille aquatique est contre cette union. Le roi des Odins lui propose un pacte : si son chevalier la trompe, il mourra et elle retournera dans les flots en oubliant tout de sa vie terrestre. Sûr de leur amour, elle accepte. Pièce en trois actes très poétique.

Défi « SF » 3/5 bon moment, des trucs intéressants mais pas de fin et ça, je n’aime pas. Plus qu’un roman, j’ai ressenti un critique sociale. David travaille dans une société de pompes funèbres galactiques. Un jour il est convoqué par son supérieur pour une mission un peu spécial : aller sur une planète en voie de développement et découvrir les conséquences d’une erreur faite par la société un demi-siècle plus tôt. Très vite, il est pris en main par Thessa qui lui montre les conséquences de l’erreur sur son peuple, ses adaptations. 4/5 défi « chiffre dans le titre » une bonne surprise. Sans le défi, je ne l’aurais certainement pas lu. Encore un livre sur la révolution ! Entre roman et essai, l’auteur décrit la journée du 14 juillet, non par la vision des héros de la Révolution mais par celle des humbles : allumeur de réverbères, marchands, journaliers, chômeurs… L’auteur fait un chapitre entier sur une liste de noms, d’âges, de physionomies, de métiers et ça marche. Sous sa plume, cela devient poétique. Une belle surprise. Je ne m’attendais pas du tout à ce style et j’ai beaucoup apprécié.

3/5 défi prénom pas de la grande littérature mais quelques surprises. L’intérêt est essentiellement de voir comment l’auteur a gardé les éléments et les personnages essentiels pour devenir un conte interdit. Tout y est : hook et le crocodile ; clochette et la poudre de fée ; Lili et les enfants perdus ; Monsieur Mouche, les réveils etc… Et avec ces ingrédients, l’auteur revisite, modernise et rajoute beaucoup de gore : pedophilie, drogue, tortures. la fin m’a surprise, j’avoue. J’en avez deviné une partie mais je ne pensais pas à cette chute. Mieux que le tome 1 mais est-ce suffisant pour que je continue la série ? Pas sûr !

Ayant les cheveux longs (presque à la taille), mon passage chez le coiffeur est trèèèèèèèès long ! En tout cas trop long pour moi. Et encore, la nouvelle qui a repris la salon est plus rapide. Avec l'ancienne, il fallait compter 3 voire 4 h et j'ai du mal à rester ainsi sans rien faire si longtemps. C'est une des raisons pour laquelle j'essaie d'y aller le moins possible ! Mais bon, si je veux du bon boulot sur ma tignasse, il faut passer par là de temps en temps. Pendant qu'elle fait les soins, j'essaie d'entretenir la conversation, essentiellement sur ce qui se passe dans ma ville. Et pendant le temps de repos, j'ai toujours ma liseuse.

Un morceau de papier très utile pour l'administration (j'en ai encore eu un exemple il y a quelques semaines avec la banque). Quant à la vie de tous les jours, ça ne change rien. J'ai même gardé mon nom de jeune fille, accolé au nom marital. J'ai juste remarqué un truc amusant parmi les couples non mariés qui m'entourent. Les plus jeunes disent ma copine/mon copain. Les couples plus âgés disent ma femme/mon mari.

4/54 4/5 défi « guerre » un roman très fort qui se lit doucement pour bien l’appréhender. Beaucoup d’émotions. Roman étrange dans sa composition mais qui ne peut laisser personne insensible. L’histoire est simple : une guerre, des déplacés, un camp sous les bombes, des morts, des blessés. Et au milieu, un jeune homme qui essaie de survivre. Il n’a plus de famille, plus d’avenir. C’est à peine s’il se souvient qu’il possède encore un corps. Un matin, un homme lui fait une drôle de proposition : il lui demande d’épouser sa fille parce qu’il ne veut pas qu’elle se retrouve sans protection s’il lui arrive malheur. c’est cette journée qui sera décrite : son hésitation, la reprise en compte de son humanité, les plaisirs primaires : manger, dormir, déféquer. Au delà de la survie dans un camp de réfugiés, c’est une ode au corps et au 5 sens que nous oublions dans notre train- train quotidien.

J'écris pour le plaisir. Des nouvelles, des contes, des instantanés... Par contre, il y a un style qui ne me tente pas, c'est la poésie. J'ai fini par comprendre que la poésie, je préfère la lire, me l'approprier, la ressentir aux travers de mes 5 sens. Mais j'aurais aimé avoir le talent de Dylan Thomas pour écrire "Ce monde est mon partage et celui du démon". Quant au livre qui m'a marqué, je vais donner de nouveau mon livre de chevet (le pendule de Foucault). Je l'ai lu à de nombreuses reprises (et ça se voit à sa couverture fatiguée !) et je lui trouve toujours un nouveau sens. Pas de compréhension mais plutôt une approche différente suivant l'état d'esprit au moment de la lecture. Toutefois, la première fois, ce que j'en ai retenu, c'est qu'il ne faut pas prendre pour argent comptant tout ce qui est dit, même ce qui parait bien établi, se méfier des histoires bien ficelées, des coïncidences. Toujours rechercher les faits à la source. J'étais jeune et je me suis posée beaucoup de questions après cette lecture. Et j'ai plus ouvert les yeux (et les oreilles) sur ce qui m’entourait. En ce qui concerne le contenu d'un livre, c'est un peu difficile vu que je lis énormément et un peu de tout. On va dire que ce que je recherche en priorité, c'est un style. un titre qui me résume ? très compliqué. Aujourd'hui ça sera "un instant dans le vent". ---------- Comment choisissez-vous vos livres ? (en dehors des auteurs que vous connaissez)

défi "essai" 3/5 J'ai mis du temps à trouver une note. A certain moment, c'était 5 et à d'autre 1 ! Le sujet en lui même est hyper intéressant. Nous suivons l'évolution des mythes les plus connus de la naissance de l'écriture jusqu'à Harry Potter. Analyse et évolution physique, symbolique et son influence positive/négative. Le problème, c'est que si cela a un sens chronologique, il y a souvent des allers-retours. Cela passerait s'il n'y avait en plus un écriture qui n'a rien de fluide. Je peux reprocher aussi que les 3/4 de l'ouvrage soit centré sur l'antiquité (spécialisation de l'auteur) et trop rapide sur la période Moyenâgeuse. Donc c'est un livre intéressant mais perfectible.

Je vais casser ton mythe mais j'ai demandé Monsieur en mariage C'est quand on a acheté la maison. Sachant qu'il n'y aurait pas d'enfants, j'ai voulu nous protéger en faisant les papiers "dernier vivant". Or après renseignements (tout au moins à l'époque) les démarches étaient plus faciles en étant mariés que juste avec un certificat de concubinage. Donc, pour l'emmener à la mairie, je vous fais pas un dessin. @Mite_Railleuse l'a déjà posté

defi « livre paru en 2023 » 4/5 ce livre, je l’ai surtout choisi à cause de son titre et de sa couverture. Je ne connais pas l’auteur et si l’histoire m’a parue intéressante, elle ne me semblait pas d’une grande originalité. D’où ma surprise. En fait, j’ai bien aimé . Un peu de mal à m’habituer au québécois et je me demandais pourquoi ce n’était pas « traduit ». Mais le fait que soit un livre à 4 voix, il valait mieux garder le langage d’origine. On parle de beaucoup de choses dans ce livre : du temps qui passe, essentiellement. Comment le perçoit on a 30, 40, 50, 80 ans. D’amitié qui résiste aux années, des liens familiaux, des liens difficiles à garder en période de Covid quand on habite pas le même continent. Des relations, surtout, sous toutes ses formes. Des décisions qui modifient le destin aussi. bonne surprise. J’ai passé un agréable moment.

J'ai commencé le 1er dans le défi "jeunesse" et du coup, j'ai enchaîné sur la trilogie entière. Défi "jeunesse" Rouge rubis 4/5 Gwendoline, 16 ans est une lycéenne comme les autres. C'est sa famille qui est un peu bizarre : famille aisée, noble.... et ayant hérité du gène de voyageur dans le temps. Mais heureusement pour Gwen, ce n'est pas elle qui en a hérité mais sa cousine Charlotte. Pour cela, Charlotte a, depuis son enfance, une éducation stricte : piano, danse, latin, histoire, bonnes manière... Alors que Gwen peut se permettre de se faire des amis et de baver devant la télé à admirer ses acteurs préférés.... jusqu'au moment, où elle se retrouve complètement démunie devant chez elle, à une époque imprécise. Visiblement, il y a eu une erreur de calcul dans la famille ! J'ai bien aimé le fait qu'à l'inverse de beaucoup de livres sur les voyages dans le temps, ici le problème est pris à l'envers : ce n'est pas une machine qui permet ces voyages mais plutôt une qui permet d'éviter de voyager n'importe, n'importe quand. Sinon, ça reste une livre jeunesse, ado, voire pré ado, avec la meilleure amie, la peste, le beau gosse détestable mais dont on tombe amoureuse. Le livre parfait pour se vider la tête. Mais assez prenant pour avoir envie de lire la suite défi "livre devenu film ou série TV" Bleu saphir 4/5 On en apprend un plus sur les raisons de l'erreur faite par sa famille à propos de qui devait détenir le gène et sur la société secrète qui entoure les voyageurs dans le temps. Il y a de bonnes idées. Une certaine logique dans la série. défi "couleur dans le titre" Vert émeraude" 3/5 Gwendoline, bien que très mal préparée pour les sauts dans le temps se débrouille comme elle peut grâce essentiellement à ses amis et à curiosité. Deux reproches quand même dans ce dernier épisode : L'héroïne devient un peu trop "super héros" avec les pouvoirs qui s'accumulent. Trop, c'est trop !!! Et puis la fin. Quand j'ai voulu tourner la page pour connaitre la suite et que je me suis retrouvée à la page d'accueil de ma liseuse, ça m'a fait drôle. Dans l'ensemble, série agréable qui fait passer un bon moment. défi "bandes-dessinées" 2/5 quelle déception Il n'y a pas d'histoire. Quelques blagues qui m'ont fait légèrement sourire. C'est bien de se moquer de la société. Mais autant bien le faire ! Rien à dire de plus ! Attention @January, ce post compte 4

défi « prix reçu en 1976 » prix Hugo 2/5 je n’ai pas aimé. Sous la forme d’un récit de science-fiction, c’est l’aberration de la guerre qui est dénoncée. Ok. Mais qu’est-ce que c’est long pour en arriver à cette conclusion ! En résumé, des portails spéciaux sont découverts pour aller plus loin, plus vite. Et les terriens se mettent à coloniser l’espace. Mais des vaisseaux disparaissent, attaqués par un ennemi inconnu. La terre est en état d’alerte et une compagnie militaire d’élite est créée. Ils sont jeunes, surdiplômés et absolument pas habitués aux faits de guerre. Pour cela, ils vont être entraînés. Un entraînement, les prévient on, coûtera la vie à la moitié d’entre eux. Et là, le roman se met à alterner les séances d’entraînements, de construction de bases et de batailles. C’est répétitif à en mourir ! défi « livre sorti dans la décennie de sa naissance »3/5 ce livre, c’est un cauchemar. Très bien écrit. Nous ressentons vraiment cette situation d’être engluée sans pouvoir se réveiller, sans trouver une solution pour s’en sortir. Le livre est composé d’une façon pour que le lecteur se retrouve piégé dans l’incompréhension du/ des héros. 2066. Les scientifiques voyagent dans le temps grâce à une drogue en prenant la personnalité d’un individu du passé. Ici, un chimiste de 1966. Mais il y a un problème, un double problème : une entité proche du nazisme utilise les liens entre les cobayes et les chercheurs pour accéder à la terre et l’envahir. Quant au sujet choisi, il y a une défaillance qui perturbe l’expérience. Et nous revivons encore et encore, avec quelques variations, la même situation. C’est angoissant, gluant, oppressant. Il faut rester concentré sur les petits changement. Ce sont eux qui tissent l’histoire. Après ces 2 livres, j’ai besoin de quelque chose de léger

défi "chroniqueur judiciaire" 3/5 Sous la forme essentiellement d'instantanés, la vie d'une cour de justice : des anecdotes sur les avocats, victimes, accusés, témoins, jurés, greffier.... Très bien écrit. Pas du tout voyeurisme. Juste ce qui se passe dans l'instant T, sans porter de jugement. Parfois il est question de procès célèbrent et médiatisés. Mais vu sous un angle différent de celui auquel nous sommes habitués (par exemple, l'affaissement progressif du prévenu lorsqu'il entend la partie adversaire). Mais la plupart du temps, le quotidien qui tourne mal. Chapitres très courts ce qui permet d'élargir le spectre des affaires. Cependant, ce n'est vraiment le genre de littérature qui m'intéresse. défi "le narrateur est un enfant" 4/5 J'ai beaucoup aimé la narration d'Isidore, dernier d'une fratrie de 6 enfants, le seul à être "normal" dans une famille de surdoués où tous ses frères et sœurs ont en moyenne sauté 3 ou 4 classes. Lui, au début du livre, il a 11 ans et il est en 6e. Il pense qu'il a le temps d'envisager son avenir et ne sait jamais quoi répondre quand son père lui demande ce qu'il envisage de faire plus grand. Et puis, progressivement, ses frères et sœurs surdoués se retrouvent détenteurs d'une thèse avec les félicitations du jury mais complétement démunis face à la réalité de la vie. L'ainé s'est viré de l'enseignement parce qu'elle se croit encore élève, élèves qui sont peut-être plus vieux qu'elle ! La seconde fait une dépression, l'avant dernière, en prépa à 15 ans, ne rêve que de revenir chez elle. Et progressivement, Isidore devient le confident de tous. Pourtant, il a sa propre vie de collège qui n'est pas facile. D'autant qu'il n'a qu'une ambition : faire une fugue réussie ! Nous suivons Isidore que 2 ou 3 ans, dans sa vie de tous les jours, avec sa famille bizarre, sa voisine doyenne de l'humanité, sa presque amie suicidaire. Au fur et à mesure que le livre avançait, je me demandais où il nous emmenait. C'est bien écrit, l'histoire se tient, et c'est agréable mais je n'arrivais pas trop à savoir comment finir un livre sans "intrigue". Et en définitive, l'auteur non plus ! C'est tout juste si cela ne fini pas au milieu d'une phrase ! La conclusion de la thèse que va présenter un de ses frères. J'ai tourné la page suivante.... pour me trouver avec les mentions légales. Et ce genre de fin..... je déteste !!! J'ai quand même gardé 4/5 parce que ça vraiment été une lecture agréable. Mais franchement, rien que pour cette fin, j'ai hésité

4/5 défi "couverture bleue" Nous sommes à la fin des années 60. La saison des matchs bat son plein avec son habituelle vedette, Matt. Matt est beau, fort, joueur émérite, petit ami de la plus belle fille du lycée. Son frère, Jimmy, plus chétif, plus méditatif, ne joue pas au foot. C'est l'intello. Il est d'ailleurs dans la même classe de Matt puisqu'il a sauté une classe. Lui, il ne sait pas trop ce qu'il va faire l'année suivante. Son meilleur ami, Mason, lui, il ira à l'université. Quant aux 2 autres amis du groupe, Craig et Franck, ils veulent surtout quitter Oakpine. Suite à un match où Franck à la jambe cassée, les 4 amis décident de créer un groupe de rock qui a son petit succès local. Et puis le drame. Matt meure dans un accident. 30 ans plus tard, Craig a repris la quincaillerie de son père et Franck un bar tout en faisant des acquisitions de terrains qui lui assurent une certaine aisance. Ils son restés à Oakpine. Mason est devenu avocat à Denver et Jimmy s'est enfuie après la mort de son frère. Il est devenu écrivain. En trente ans, les relations des 4 amis se sont distendues. Même celles de Franck et Craig alors qu'ils vivent dans la même ville. Hasard de la vie, Mason revient pour vendre la maison de ses parents alors que son récent divorce remet en cause sa façon de vivre et Jimmy, en stade terminale de Sida, revient mourir chez ses parents. Les 4 amis sont réunis. Le livre jongle entre le présent où les personnages sont si bien décrits qu'ils vivent avec nous. Ils nous sont familiers. Ils deviennent des amis. Et le passé, qui permet de comprendre pourquoi Jimmy est parti, pourquoi les liens se sont distendus. C'est aussi un hymne à la vie simple qui peut se révéler si compliquée. Un hymne à l'amitié, à l'écriture. Il y a tant à dire avec ce livre que je pourrais continuer encore jusqu'à demain. Je pense qu'il y a beaucoup de l'écrivain dans ce livre, comme Jimmy mettait beaucoup de lui dans ses livres. Résultat, parfois les transitions sont un peu décousues. Mais c'est un livre qui a tellement d'autres qualités qu'on lui pardonne. Rien à faire, je suis une inconditionnelle de la collection " Gallmeister"

Ce que je ne comprends pas c’est qu’en cas de vente, tout est bien spécifié, y compris le droit ou devoirs sur les chemins. Je ne sais plus si c’est l’agence ou le notaire qui avait fait des recherches sur le chemin qui bordait ma maison mais tout était indiqué sur l’acte de vente notarié. Maintenant, est-ce que le terrain a été vendu de la main à la main ? Dans ce cas, aucune preuves écrites qu’ils devaient laisser un passage. C’est degueulasse mais sans preuve, la loi risque de leur donner raison. Mais bon, ce n’est que spéculation

Ok, je vais donc rester sur cet auteur. Je viens de lire la 4e de couverture de V13. Cela à l'air en effet intéressant. Pour plus tard peut être.

Je ne sais pas mais je n'arrive vraiment pas à accrocher. Je n'aime pas le personnage, je n'aime pas ses théories. A part l'écriture. Ça, on ne peut le lui enlever. Je me suis dit que les "rêveries" allaient m'inspirer. Même pas ! Et pourtant, j'ai essayé !

Et Pascale Robert-Diard ? ça fonctionne ? Parce que, toujours pareil, c'est pas trop mon truc ce genre de livre alors je vais pas me payer tous les tueurs des dernières décennies

Ben dans ce cas, le placer dans livre que je n’ai pas envie de lire. Parce que c’est vraiment pas mon truc de faire le voyeur du malheur des autres !

défi « chronique judiciaire » 2/5 pas grand chose à dire. Je connais le site de ce YouTuber, mon mari étant abonné à sa chaîne. je regarde donc de temps en temps ses émissions. Ce qui passe à l’oral n’est pas forcément bon à l’écrit. À le lire, j’avais l’impression de l’entendre, de voir ses mimiques pendant ses apartés. De plus, les histoires horribles promises ne sont pas plus glauques, voire moins que celles racontées pendant ses émissions. Mais c’est plus facile de tenir 10 mn de temps en temps que lire presque 400p. Et puis ce genre de livre, c’est pas mon truc !

défi "fantastique" 3/5 Avec Karim Berrouka, nous sommes dans la fantasy urbaine, c'est à dire un mélange de vie parisienne quotidienne et de personnages fantastiques. Ici, une fée vient demander de l'aide à un détective privé qui travaille beaucoup avec le secteur des crimes violents de la police nationale. S'en suit tout un tas d'aventures pour nos petits humains et beaucoup de sorts jetés de la part du monde des fées. Le début est hilarant. La rencontre de Jaspucine, la fée, et Marc-Aurèle, le privé, les dialogues et les situations loufoques qui en découlent m'ont fait progresser rapidement dans le livre. Et puis les masques tombent. Jaspucine et ses copines sont des fées. Les mômes en pagne sont des nuitons. C'est un fait acquis pour tout le monde. Et là, l'histoire s'enlise. Ça part dans tous les sens et j'ai eu du mal à suivre la logique de l'auteur. L'écriture est toujours aussi acerbe. Il égratigne au passage la société de consommation la politique et autre. Mais, si je cherche un sens, une ligne conductrice de ce livre, je n'en trouve pas. Je ne vais pas dire une logique puisque là n'est pas le but. Mais au moins une linéarité minimum dans la narration. Et franchement... j'ai rien compris à la fin Dommage. Sans être de la grande littérature, j'avais bien aimé "le jour où l'humanité a niqué la fantasy". Il y avait de bonnes idées. Ici aussi mais c'est trop brouillon, trop de directions pour qu'elles soient exploitées correctement.

4/5 "lecture commune" Comment parler de la destruction des tribus indiennes sans donner la parole aux indiens ? Howard Fast l'a fait. Ici, les blancs jugent les actes et agissent. Je ne vais pas dévoiler l'histoire pour ceux qui veulent lire ce livre mais perso, j'ai beaucoup aimé cette approche. J'attends vos commentaires avec impatience

je ne savais pas pour le film. Peut-être un jour, je le regarderai. Mais pour le moment, je préfère la magie des mots de L. Colombani.

j'espère qu'il en sera de même avec la série "H. MacBeth ! 4/5 défi "premier livre d'un auteur" Très belle écriture qui m'a accroché au roman même si j'avais du mal à passer de l'une à l'autre de ces femmes à chaque chapitre. J'avais l'impression d'entrer dans leur vie pour qu'on me claque la porte au nez avant de la retrouver un peu plus loin. Et je ne voyais pas du tout où voulait en venir l'auteur. Et puis progressivement, comme trois vies qu'on entrelacent, leur destin est devenu une tresse commune. Et pourtant quoi de commun entre une intouchable dans une Inde où la culture ancestrale n'est pas bannie ; une sicilienne, fille d'un artisan spécialisé dans le traitement et la recoloration des cheveux ; d'une avocate canadienne aux dents longues qui se découvre malade ? Trois destins difficiles et complètement différents, trois femmes qui se battent pour un avenir plus radieux, 3 mèches qui deviendront la tresse du destin. Sans jamais entrer dans le mélo. Très beau 1er livre.