Aller au contenu

Anna Kronisme

Membre
  • Compteur de contenus

    2 134
  • Inscription

  • Points

    615 [ Donate ]

Tout ce qui a été posté par Anna Kronisme

  1. Eh bien, mon cher protagoniste-antagoniste-alter ego-challenger-partenaire-adversaire-etc. ... Quel message pourrais-je bien glisser dans ton flacon ? Je repense, en te lisant, à une question qui m'a été posée il y a quelques années. Je n'avais pas à y répondre immédiatement. Je devais, au contraire, y réfléchir longuement. Je n'ai toujours pas de réponse... J'y réfléchirai jusqu'à mon dernier souffle. "Peut-on dire n'importe quoi n'importe comment à n'importe qui ?" Je repense également à ce sujet sur l'utilité que j'avais ouvert ici-même en philo quelques jours après mon arrivée sur ce forum (mon tout 1er topic, p't'être bien) dans lequel je m'interrogeais sur l'utilité de nos dires et de nos actes dans un monde fini, un système fini, un univers fini... oui, je me demandais ce qui nous "poussait", nous Êtres voués à l’insignifiance et la finitude absolue à nous comporter comme si tout avait une importance capitale. La discussion m'avait conduite à sortir de la rigidité du raisonnement, parce que beaucoup de personnes répondaient à côté (alors que j'avais bien soigné mon énoncé) et que cela m'agaçait dangereusement ! ^^ Qu'avais-je à apprendre de ce qu'ils faisaient là ? Que même sans avoir vraiment compris la question, sans être certains d'être justes, ils prenaient plaisir à exprimer ce que le sujet avait fait surgir en eux. Ils prenaient du plaisir... ils aimaient ça... l'amour comme moteur de l'inutilité. Incrédibeulle, n'est-il pas ? Alors, je te souhaite beaucoup d'amour ! Qu'il soit propre ou d'autrui n'a pas d'importance.
  2. Là, tu confonds désirs et besoins, non ? (Cf. pyramide de Maslow) La lucidité amène aussi parfois au désespoir et parfois, ils font chambre à part.
  3. Ce n'est pas du courage qu'il faut, dans ce cas, c'est de l'abnégation ! Imaginons que swam ait posé la question de façon plus précise en ajoutant "en tant qu'être humain" à la fin de "Selon vous, s'il y a une leçon à tirer de la vie..." (en omettant le sens multiple du verbe Tirer, bien entendu), que répondrais-tu ?
  4. Forcément, puisque le désir n'est pas le plaisir. Le désir ne se satisfait pas, il se nourrit, il se poursuit, il se transforme, il se réalise (parfois), etc. Le désir n'est pas un but à atteindre, il est un véhicule ou le carburant d'un véhicule. Pourquoi voir du désespoir dans la lucidité ?
  5. La leçon est : Quoi que je pense, dise et fasse, rien ne vient seulement de moi, rien ne m'appartient et rien de moi ne subsistera. (Là, c'est ultra synthétique (lavage à 40°))
  6. Q'une leçon, ça s'apprend, justement... car tant qu'elle n'est pas acquise, elle se représente inlassablement et sous diverses formes. L'impression de nouveauté est un leurre. Métaphoriquement, c'est un fruit qui te sera proposé dans sa forme de base et reproposé en confiture, en salade composée, en jus, en bonbon, etc. jusqu'à ce que tu finisses par le reconnaître. C'est un shéma individuel mais aussi universel. De l'infiniment petit à l'infiniment grand. Synthétiquement : "Rien ne naît ni ne périt mais des choses déjà existantes se combinent puis se séparent de nouveau." Anaxagore Ou "Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme." Lavoisier
  7. Il est incompatible avec l'être humain d'âge tendre, sérieusement dérangeant avec l'être humain en puberté et totalement obsolète avec l'être humain jeune adulte. Un pays tout entier vit au rythme de ce système, c'est d'un ridicule, à la fin !
  8. Ton présent est fait de quoi, Yokkie ? Tu mets les compteurs à zéro chaque matin ? Tu zappes hier ? Je n'y crois pas une seconde... tous les bons moments qui t'ont permis de te dire "OK, je reste encore pour demain !" tu les gardes, impossible d'en faire abstraction. D'ailleurs, tu le dis très bien "retrouver une certaine légèreté", c'est celle du début. S.A.S a raison, ce qui est dit et ce qui est fait est fait. Impossible de s'en passer.
  9. Combien cette phrase résume parfaitement, à elle seule, cette maudite lucidité qui "empêche" toutes les légèretés connues et savourées dans un passé qui semble avoir été vécu dans une autre vie... Car oui, quand "on sait que c'est inutile", on aimerait redevenir ignorant.
  10. Oh non, tu seras déçu d'apprendre que j'ai malmené micro-onde avant toi mais je te souhaite également le bonjour, swam. Ma première phrase est trop simple, je pense (dans le sens où j'ai réduit la pensée à ces quelques mots). Je dis que la plainte est un masque. Le bénéfice de la plainte est l'attention qu'elle favorise dans l'entourage. Si je prends l'exemple d'un bébé qui pleure, tu comprendras aisément.
  11. La plainte n'est que le masque d'un immense bénéfice. Le tourment permet d'exister.
  12. Anna Kronisme

    petite inspiration

    Je t'ai répondu ainsi qu'à Lowi, sur ce sujet... J'ai bien aimé vos envolées.
  13. Anna Kronisme

    La psychanalyse

    Puisque finalement tout le monde y va de son petit témoignage... D'autant que l'écriture de Dompteur de mots est délicieuse à introjecter, à ingurgiter, à lire... ! Je vais vous narrer ce qui m'a conduite à la philosophie et à la psychanalyse. Je me souviens, j'avais alors 4 ans et il faisait aussi chaud qu'aujourd'hui, nous étions pourtant en mai. Mon cochon d'Inde, dont j'ai refoulé le nom, couinait de toutes ses forces pour échapper à la strangulation que mes mains lui occasionnaient et c'est là que Zorro... - Scansion ! - "Est-ce que ce monde est sérieux ?" F. Cabrel. Je suis d'humeur taquine mais cela n'enlève rien à ce que je soulevais quant au témoignage de Samira. Je n'ai donc rien à témoigner et je préfère lire Pierre Rey : […] Je ne me posais pas le problème en ces termes, je n'avais pas le choix : question de vie ou de mort. Théoriquement, il est pourtant si facile d'interrompre... Quand elle a lieu, la rupture se produit sitôt que le danger se manifeste. Les certitudes se lézardent. L'analysant aussi. Cette vérité qu'il était venu affronter, il n'est plus question de la regarder en face sitôt qu'il en flaire les prémices du dévoilement. À peine au début de la traversée, déjà, ses jambes fléchissent. Regard anxieux par-dessus son épaule. Il suffirait de quelques pas en arrière pour retrouver intactes les illusions sécurisantes qui forgeaient son moi à béquilles, victoires de jadis, bouclier culturel, paravent social. À l'avant, le noir absolu. Aucune assurance de voir un jour la fin du tunnel – qui lui a jamais garanti qu'il y en avait une ? Le doute souffle la réponse : pourquoi ne pas rebrousser chemin ? Ce doute, ce ne sont pas les inconnues qui l'engendrent, mais le poids étouffant de la peur. Pour mieux le refouler, on l'ensevelit sous une batterie de prétextes dont l'accumulation finit par justifier l'éventualité de la fuite. Y cède-t-on, elle se paie d'une blessure ouverte d'où gouttera l'amertume, à l'infini. [...] Une saison chez Lacan - Pierre Rey (chez Points) Notez, cependant, que cela soulève un questionnement... ce désir de se dire... et ce dire. Mais j'ai fait le tour de ce bocal, alors... Effectivement, Anna ne restera pas. Ma sensibilité préfère vous mettre sur la paille car j'ai l'idée courte, je me tire ! Mesdames et messieurs, merci pour ces folles discussions. Post scriptum :
  14. Je veux bien que tu répondes également au questionnement que j'ai adressé à Metal guru. Pour le Petit Chaperon Rouge, si tu parviens à relier son histoire à la genèse, je suis preneuse aussi...
  15. Avant ou après avoir été chassés de l'Eden ? Non parce que ça m'intéresse réellement. :blush: J'entrevois cette "histoire" comme ayant un véritable sens. Celui, entre autres, d'établir une Loi spécifique à l'être humain qui a "voulu" très rapidement échapper aux lois dites de la nature. Je considère l'Homme comme étant le plus gros névrosé de toutes les espèces de cette planète. Donc, il serait important d'établir s'il existe un moyen de "savoir" ce que l'Homme a imaginé en matière de langue divine. Pourquoi parle-t-on de langue adamique et pas de langue evéenne, par exemple ? Quel sens derrière le fait d'imposer l'homme plutôt que la femme comme "transmetteur" du dire ? Y a-t-il quelque chose qui nous échappe, dans tout ceci ?
  16. Anna Kronisme

    La psychanalyse

    Je pense qu'il est important d'arrêter de croire qu'une cure analytique consiste simplement à comprendre comment et pourquoi notre souffrance et comment et pourquoi nos agissements et comment et pourquoi nos victimisations, nos délires, nos espérances, nos échecs, nos réussites, et tout le tremblement. La psychanalyse est en effet un remède contre l'ignorance, Lacan n'aura jamais aussi bien fait de le dire mais, dans la cure en elle-même, celle qui se déroule dans le théâtre du drame d'une vie, le psychanalyste n'est plus qui il est. Croyez qu'il n'est qu'une oreille bienveillante ou n'y croyez pas mais, sachez que son écoute est flottante. Il entend ce qui est dit au conscient et écoute ce qu'y raconte l'inconscient. Le palimpseste ! Un discours qui apparaît dans les failles de l'autre... Simultanément... L'association libre... Les phonèmes, les lapsus, les ambivalences langagières... C'est à ce moment précis que la méthode psychanalytique entre en scène. Le psychanalyste devient l'objet transférentiel auquel s'adresse l'inconscient de l'analysant et c'est dans son aptitude à contre-transférer qu'il y a un effet ! Je vous laisse une vidéo qui dure seulement 8 minutes. Il s'agit de la chaîne Mardi noir, proposée par "Manu" dans Psychanalyse Toi La Face et sa Manu-Cure... Elle vous en parlera plus simplement que moi car elle est encore "dedans": Petite anticipation de réponse à Demonax qui mérite de recevoir un peu plus d'humour que les autres :wub: :
  17. Anna Kronisme

    La psychanalyse

    A celles et ceux qui en sont encore à se dire et nous dire "J'y crois" ou "Je n'y crois pas" ou "J'y croirais quand on m'aura apporté la preuve", je voudrais exprimer toute ma sollicitude. Être emprisonné dans cette éducation martyrisante et culpabilisante qui condamne le libre-arbitre et inhibe l'expérimentation est un véritable calvaire. Être conditionné à croire ou ne pas croire ou à chercher une preuve permettant de croire ou de ne pas croire est réellement une forme de non-vie à l'état pur. Faut-il croire en la psychanalyse ? Faut-il ne pas croire en la psychanalyse ? Faut-il une preuve pour ce faire ? La croyance concerne ce qui ne peut pas être éprouvé. Ici, nous avons la psychanalyse qui existe en tant que telle, bien définie, mal définie, bien interprétée, mal interprétée, peu importe, elle existe et nulle preuve n'est requise. En revanche, ce qui est attendu par les "croyants", les "non-croyants" et les ceux "qui cherchent une preuve", c'est une autorisation d'y croire ou pas... Eh bien ! Je vous donne l'autorisation d'y croire, de ne pas y croire et même de continuer, toute votre vie durant, d'apporter la preuve que vous avez bien raison d'y croire ou de ne pas y croire ! Vous êtes libres et libérés ! Soyez heureux, aimez-vous, croissez et multipliez-vous ! Si à un moment de votre parfaite vie de croyance, vous hésitez, lisez donc les quelques lignes qui vont suivre... Et tentez de répondre à ces questions... Il n'y a pas si longtemps que ça, en France, les nourrissons étaient considérés comme de simples tubes digestifs, emmaillotés des pieds jusqu'au cou. Ils étaient laissés pour compte, nourris à heures fixes, placés dans le noir, ignorés dans leurs pleurs. C'est à peine si "on" leur parlait et leur jetait un regard. On "croyait" que c'était comme ça qu'il faut faire ! Qu'est-ce qui a pu faire évoluer cette situation ? Il n'y a pas si longtemps que ça, en France, les femmes étaient bien ignorantes concernant leur sexualité, inhibées, emprisonnées dans la soumission du désir de l'homme. Et d'ailleurs, la sexualité toute entière était enfermée dans la "croyance" ! L'homosexualité, par exemple, était considérée comme une hérésie, une maladie mentale classée par la psychiatrie dans son grand et beau DSM. Et puisque j'en viens à parler de psychiatrie, souvenons-nous des hystériques plongés dans la terreur des asiles parmi les victimes de guerre et les enfants maltraités étiquetés "Débile" parce que leurs réactions n'étaient pas conformes à notre société... Mais qu'est-ce qui a pu faire évoluer tout ça ? Dites-le moi ! Alors, oui, je vous l'accorde, il y a du moins bon... Quand je vois avec quelle perspicacité les produits nous sont vendus aujourd'hui. Ciblés que nous sommes, dans notre inconscient afin d'acheter cet article plutôt que celui-là. Et puis tous ces stratagèmes employés par nos politiques afin de nous manipuler... OUI ! C'est honteux ! NON ! La psychanalyse n'aurait jamais dû servir ces Hommes peu scrupuleux mais, je le répète, devrais-je accuser la main d'être mauvaise quand certains se servent d'elle pour frapper, voler et abuser et décider qu'il faut couper toutes les mains alors qu'elle est aussi caresse, don et générosité ? "Il serait excellent que tout médecin ait la possibilité d' expérimenter un grand nombre de médicaments sur lui-même. Sa compréhension de leurs effets en serait tout autre." Mikhaïl Afanassievitch Boulgakov
  18. Anna Kronisme

    La psychanalyse

    Un peu hâtif mais bel éjaculât ! Maman philo-Sophie serait tachée fâchée d'apprendre que tu l'ignores. Tu fais des aller-retours entre ici et ailleurs, Zenalpha ? :happy:
  19. Merci pour la mise en partage d'un extrait de ce fabuleux documentaire dans lequel nous pouvons trouver d'excellentes références préhistoriques. Le Rrrrrr était probablement le proto-langage utilisé par Adam et Eve, en effet... A noter qu'à cette époque de l'âge de pierre, tous étaient présents et quand l'un d'entre eux s'écria "Je m'appelle Pierre, B, L, O, N, D ! Ok !" Dieu su qu'il n'était pas le crimier.... NB : Pour ceux qui pensent que je passe ma vie à lire de la psy et de la philo et que j'ai bac +24, sachez que j'adoooore ce film que j'ai déjà vu plusieurs fois ! :wub:
  20. C'est du langage corporel qui signifie - même s'il est très peu aisé, en réalité, de le retranscrire en maux mots - que tu es pardonnable mais qu'il faudra du temps.
  21. Cassandre, je te laisse la carte de visite de mon gynéco, il est très bien, tu verras. :blush: C
  22. C'est un peu flatteur... :blush: J'aurais davantage succombé si j'avais pu être le dernier.
  23. Ah ! Docteur... :wub: Que je suis heureuse de vous croiser fortuitement, j'allais justement vous téléphoner pour confirmer notre rendez-vous quotidien, il faudra que je vous parle de mes seins, cette fois. A ce soir ! **Saigne du nez**
  24. Ô combien je partage ce constat qui me conduit régulièrement à désirer secrètement que tous les humains disparaissent de cette planète... sauf mon gynécologue et moi (:blush:) cela s'entend.
×