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Tout ce qui a été posté par *craig
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Va-t-elle trop loin?
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comment faire un pacte avec le diable ?
*craig a répondu à un(e) sujet de yesai dans Esotérisme & Paranormal
Mariez-vous. -
Il me semble qu'on ne peut embrasser entièrement ce que fut Mai 68 en se cantonnant à l'analyse politique qu'on en donne. Qu'y eut-il à l'origine de ce qui deviendra pour nous "mai 68"? La réforme universitaire Fouchet, applicable dès octobre 67. Que cette réforme fut bonne ou mauvaise, l'histoire nous a appris et nous apprend encore que là n'est pas l'important, puisqu'elle ne fut, comme nombre de réformes initiées depuis dans l'enseignement ou ailleurs, qu'un prétexte. Les partis de gauche de l'époque, jusqu'aux communistes, ne virent là qu'une occasion de profiter d'un mécontentement pour s'ancrer toujours plus chez les étudiants. Il ne s'agissait, somme toute, que de flatter de futurs électeurs potentiels, tout en s'opposant au pouvoir en place. Le mouvement de contestation, dès lors, s'organise, soutenu par les partis de gauche, forts de la situation internationale qui a vu naître dans de nombreux pays une contestation qui trouve elle son origine aux États-Unis, empêtrée dans la guerre du Vietnam. Cette contestation trouva son porte-parole en la personne d'un étudiant en sociologie de l'université de Nanterre, creuset de la contestation, Daniel Cohn-Bendit. La gauche n'eut au départ qu'à se féliciter du charisme grandissant tel porte-drapeau. Ce que les partis politiques n'avaient pas prévu, c'est que Cohn-Bendit, enivré, passerai de la contestation politique de la société à la contestation de la société elle-même. Alors le mouvement pris cette ampleur libertaire propre à la jeunesse, dangereuse parce que libre, idéaliste et ne pouvant être canalisée. En clair, les partis de gauche, en organisant pour leur compte une contestation politique visant à affaiblir le pouvoir donna aux étudiants les moyens d'exprimer leurs propres revendications et se retrouvèrent débordés. L'ampleur que prit ce mouvement devint telle que les syndicats n'eurent d'autre choix que de le généraliser en mettant les ouvriers dans la rue, pour rendre à ce mouvement une dimension politique et sociale et récupérer encore ce qui pouvait l'être. En clair encore, étouffer le mouvement étudiant, anarchique, par le mouvement social, politique. Les accords de Grenelle, contestés par la base ouvrière, mais sortie honorable pour les politiques, et la dissolution de l'assemblée nationale mettront fin à ce mouvement échappé à ses organisateurs. Depuis lors, le mythe de mai 68 sert aux différents partis politiques à justifier les progrès ou la décadence de la France, selon où l'on se place.
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Quitte à paraître familier, il y a paradoxe à s'épiler pour finir à poil.
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j'avais déjà devancé cet argument dans mon propos, plus objectivement que vous puisque j'avais écrit "les différents partis politiques" . On pourrait également parler de la non utilisation du referendum par le pouvoir socialiste concernant les questions aussi cruciales pour la société que furent la peine de mort ou le "mariage pour tous", autre moyen de passer outre la volonté populaire.
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Le suffrage universel direct et la réintroduction du recours au referendum, modes d'expression démocratique s'il en est. L'histoire montre le peu de cas que les différents partis politiques ont fait depuis du referendum, quand le général de Gaulle l'utilisait fréquemment.
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Je peux vous rétorquer la même chose, nous n'avancerions pas. La question n'est pas de savoir ce que vous ou moi aurions fait: ce n'est pas notre métier. Bien sûr que la position du juge Burgaud n'était pas des plus aisée, et qu'il a agi comme il l'a fait dans l'intérêt des enfants. Mais le fait demeure qu'il a instruit ce dossier uniquement à charge, refusant d'écouter les avocats de la défense, refusant les confrontations. L'inexpérience y est pour beaucoup, la partialité plus encore. Ceci montre ce que peut donner une procédure uniquement à charge menée par un juge partial. Il ne s'agit pas de condamner, mais d'en tirer les leçons. Un "mur des cons" interroge sur cette possible partialité de certains juges. Et les deux parties le peuvent: on ne demande au juge d'être ni trop laxiste, ni trop dur: on lui demande d'être juste. Il n'y a aucune justice à afficher le portrait de ceux que l'on considère être des cons sur un mur. D'où l'interrogation sur l'impartialité. Nous sommes d'accord. Raison de plus pour ne pas donner une ampleur collective à l'idéologie, au risque de faire naître l'impartialité. Certes. Mais mon métier n'était pas d'être impartial. Celui de juge, si. Comprenez-vous que s'il est déjà extrêmement difficile d'être impartial, il est donc légitime de s'interroger dès lors que des éléments semblent propres à remettre en cause cette impartialité? Je n'ai pris cet exemple de l'affaire d'Outreau que pour montrer où peut mener la partialité d'un juge. Exemple extrême j'en conviens, mais malheureusement réel. Pas pour condamner, je le répète, mais pour en tirer les leçons. S'il n'y avait pas eu Outreau, peut-être mon avis eût-il été celui qui semble être le votre. Peut-être avez-vous raison, et que tout ceci n'est que feu de paille. Je l'espère pour la justice. Permettez néanmoins que je m'interroge.
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Je vous accompagne. Personne n'en savait rien, nous nous entendons. Je vous renvoie à la présomption d'innocence. La contradiction est la base de toute controverse. Si vous n'admettez pas que le collectif est le rassemblement d'individualités, nous ne parlons pas de la même chose. Une idée personnelle, c'est une opinion. Mise en commun, ça peut devenir une idéologie. Dès lors, je persiste: on peut s'interroger sur l'impartialité de ces juges. S'interroger, ce n'est pas systématiquement condamner, c'est réfléchir. Anoner, si vous préférez, dans notre cas.
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Je ne reprends pas votre argumentation, avec laquelle je suis d'accord. Mais je pense, contrairement à vous, qu'il y a provocation, volonté de choquer, en utilisant l'évocation de la Passion du Christ. Simplement ce n'est pas gratuit, et même fait de façon intelligente, dans un but louable.
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Oui, la référence à la passion du Christ est intéressante. Cela permet d'universaliser, en rappelant qu'en tuant un être humain c'est notre humanité qui meurt, tout en choquant dans le bon sens du terme en dénonçant ce problème particulier de la violence en milieu scolaire.
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Excellente initiative. Il était grand temps de moderniser les cours de catéchisme.
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Le propos de cet échange n'est pas de proposer ou non des solutions, c'est une interrogation sur l'impartialité de la justice par l'exemple de ce "mur des cons". Je pensais avoir clairement exprimé dans le mien qu'il n'y avait aucune contradiction à critiquer le fait de relâcher un coupable d'une part et d'emprisonner des personnes présumées innocentes de l'autre. Encore une fois, le propos de cet échange n'est pas d'exercer ou non la justice, mais de donner un avis sur un sujet. Le contre-argument n'est pas nouveau, je vous le ressert brièvement: La critique d'un film n'est pas réservée à l'acteur, d'une peinture au peintre, d'un livre à l'écrivain. On ne demande pas au juge d'être objectif: bien sûr qu'il a le droit à ses propres opinions. On lui demande d'être impartial: de ne pas faire intervenir sa subjectivité dans son jugement. Afficher au vu et su quotidien de chaque membre du syndicat de la magistrature sur un "mur des cons" le visage de personnes qu'on déconsidère ne démontre pas une opinion personnelle, mais collective. Dès lors, on peut légitimement s'interroger sans forcément la remettre en cause sur l'impartialité de ces juges.
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Deux explosions au marathon de Boston
*craig a répondu à un(e) sujet de Rhadamanthe dans International
Je me confonds en excuses: si coloré soit-il, je n'entends rien au charabia. -
Je n'ai même pas à vous contredire, vous le faites fort bien vous-même. L'erreur des magistrats, dont vous parlez si légèrement a, je le répète, brisé la vie de plusieurs personnes et causé la mort de l'une d'elle. Il est louable d'user de l'argument d'humanité, il serait plus louable encore d'en faire preuve. Vous pouvez trouver drôle le fait qu'on libère un coupable et qu'on enferme des personnes présumées innocentes. Les victimes encore vivantes, les familles des victimes décédées apprécieront. Votre humanité, comme celle que vous prêtez à la justice me laisse perplexe. Mais je parle moi aussi d'humanité, je me dois donc aussi de prêcher par l'exemple. Je vous laisse le dernier mot:
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L'exemple d'un tel dysfonctionnement n'en fait certes pas une généralité, mais un symptôme assez grave de l'état de nos institutions judiciaires, sûrement. Si vous ne voyez pas de rapport avec "l'impartialité" des juges dans l'affaire d'Outreau, dossier traité entièrement à charge contre des personnes innocentes dont la vie est aujourd'hui brisée et qui a même coûté la vie à l'une d'entre elle, je n'insisterai pas. Quant à la pauvreté de votre argument sur le jugement facile depuis son ordinateur, je vous laisse y réfléchir depuis le votre. Bonne journée.
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Les ex-accusés d'Outreau seraient ravis de vous lire.
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Qu'un juge ait une opinion personnelle ne l'empêche pas d'être impartial dans l'exercice de sa fonction. Ce qui pose problème ici, c'est l'exhibition concrète d'une opinion collective. Dès lors, l'opinion privée mise en commun, supportée par une propagande étalée sur un mur s'apparente à du militantisme. L'impartialité n'y est plus.
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Laïcité : la France pointée du doigt pour ses restrictions "très agressives" contre les religions
*craig a répondu à un(e) sujet de Elsa dans International
La laïcité est forcément instrumentalisée, puisque son but est l'harmonie. Qui évoque l'harmonie pense à l'équilibre. Dans notre république, les religions sont subordonnées à la laïcité, et doivent se plier à ses règles, et pas l'inverse. Si la république estime que la religion prend le pas sur la laïcité, alors elle édicte des lois pour conserver, voire rétablir l'équilibre. Il n'y a aucun phénomène anticlérical là-dedans. Juste une remise en perspective de ce que doit être la place de la religion dans notre république, par l'instrument qu'est la laïcité. (Édité pour corriger l'énorme faute de conjugaison) -
Laïcité : la France pointée du doigt pour ses restrictions "très agressives" contre les religions
*craig a répondu à un(e) sujet de Elsa dans International
La laïcité est forcément instrumentalisée, puisque son but est l'harmonie. Qui évoque l'harmonie pense à l'équilibre. Dans notre république, les religions sont subordonnées à la laïcité, et doit se plier à ses règles, et pas l'inverse. Si la république estime que la religion prend le pas sur la laïcité, alors elle édicte des lois pour conserver, voire rétablir l'équilibre. Il n'y a aucun phénomène anticlérical là-dedans. Juste une remise en perspective de ce que doit être la place de la religion dans notre république, par l'instrument qu'est la laïcité. -
Magistral.
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Deux explosions au marathon de Boston
*craig a répondu à un(e) sujet de Rhadamanthe dans International
Ce que votre intelligence peine à concevoir, c'est ce vers quoi vous vous engagez. Toutes les contradictions ne seront jamais annulées, parce qu'il en surgira toujours de nouvelles. Quand on cherche, on trouve. Tout dépend de la direction des recherches. Si l'expérience de mon grand âge m'a apporté quelque chose, c'est de ne pas croire tout ce qu'on me dit, qu'il s'agisse de thèse officielle ou de théorie du complot. Je ne vois là que la vision binaire de deux chapelles qui s'affrontent, critiquables l'une comme l'autre. Mon grand âge m'a aussi appris la patience. Une enquête, sur un évènement d'une telle ampleur, s'avère longue et laborieuse, parce qu'aucun élément, aucune piste ne doit être négligée. Il est certain que plusieurs pistes étudiées ne mèneront à rien. Il n'y a là aucune théorie du complot, sauf pour ceux qui en souhaitent une. La vérité que nous appelons de nos voeux demande un immense travail, et surtout de l'objectivité. Tous les éléments que vous soumettez à réflexion, ne vous les a t-on pas à vous aussi, servis sur un plateau? . Penser par soi-même, ce n'est pas toujours penser autrement. Notre critique doit s'appuyer sur du solide. Avant de critiquer, il faut avoir un objet de critique. Je peux critiquer un livre, dire tout le bien ou le mal que j'en pense: Ce serait injuste de ma part d'en critiquer le brouillon. Quand l'enquête sera terminée, qu'on en présentera les résultats, je pourrait exercer mon esprit critique. Je vous rassure: je sais qu'on ne nous dit pas tout, et que la version officielle cadrera avec ce qu'on voudra que nous pensions. Mais du moins, ma critique pourra s'appuyer sur des arguments tangibles. -
Deux explosions au marathon de Boston
*craig a répondu à un(e) sujet de Rhadamanthe dans International
Tout est là. Convaincus que nous sommes de notre théorie du complot, toute notre intelligence se focalise sur tous les éléments susceptibles de la corroborer. Énergie que nous n'utilisons pas ailleurs. -
Deux explosions au marathon de Boston
*craig a répondu à un(e) sujet de Rhadamanthe dans International
On pourrais penser que faire montre d'ouverture d'esprit, c'est justement ne pas gober tout ce qu'on nous montre. Sauf quand ça arrange notre point de vue, évidemment. -
Deux explosions au marathon de Boston
*craig a répondu à un(e) sujet de Rhadamanthe dans International
C'est exact. Vous avez raison. Au temps pour moi. -
Deux explosions au marathon de Boston
*craig a répondu à un(e) sujet de Rhadamanthe dans International
D'accord pour votre dernière phrase.