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Scénon

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Tout ce qui a été posté par Scénon

  1. Si plus personne n'était disposé à risquer sa peau dans l'espace, formerait-on encore de nouveaux astronautes? Pour qu'il y ait de nouveau prophètes, il faut qu'il y ait des candidats. Or à notre époque, il ne semble pas qu'il y ait encore beaucoup de personnes qui, comme le recommande Paul, “recherchent le don de la prophétie comme étant le plus précieux”. On dit, je résume des choses lues à gauche et à droite, qu'un peuple de croyants sincères suscite ou mérite à chaque génération un nouveau prophète. Ainsi, à une certaine époque, les prophètes se succédaient de génération en génération en Israël.
  2. Dans une section Religion et culte, il m'est difficile de définir un terme qui n'a pas de définition traditionnelle précise. Il va de soi qu'il vaut beaucoup mieux, pour tous sans exception, qu'un homme aime sa femme plutôt que de la battre sauvagement. Cela apporte incontestablement un “mieux-être” social... mais cela ne résout nullement le mystère de l'homme.
  3. Il me semble qu'en principe, les traditions religieuses ne s'occupent du bien-être social que de manière accessoire, car il faut bien organiser un minimum la vie sociale des hommes. Cette organisation, au sein d'une même tradition religieuse, diffère d'une région à l'autre, d'un pays à l'autre, et connaît plus ou moins de réussite. Mais les religions sont censées s'occuper moins de l'installation de l'humanité dans un monde de toute façon changeant et évoluant sans cesse, que de son salut éternel. En ce sens, le «progrès social» est une notion absolument étrangère à toute religion.
  4. Cela est pour moi aussi peu précis. Ne pas savoir vers quel bien on avance ou ne pas savoir de quel bien on s'éloigne, l'ignorance me paraît aussi grande dans un cas comme dans l'autre. Remarquez que la tradition juive connaît la notion de halakah, la «marche», le «progrès». Au sens moral, c'est la bonne conduite de l'homme dans ce monde. Au sens théologique, c'est la marche de Dieu dans l'homme.
  5. Le mot «progres» vient du latin progressus, du verbe progredi, «aller en avant», «aller plus loin». Le progrès mène l'homme de plus en plus loin, tout le monde est d'accord là-dessus. Mais de plus en plus loin de quoi ? À cette question-là, personne ne répond jamais. Ce qui tend à illustrer que nous en sommes déjà très éloignés, vous ne pensez-pas?...
  6. À vrai dire, le mot “confiance” ne m'est pas nécessairement venu à l'esprit... On ne peut nier, par exemple, que l'homme est à même, depuis quelques décennies seulement, d'envoyer des fusées ou des satellites vers d'autres planètes ou corps célestes. C'est un «progrès», si on veut, surtout au sens étymologique du mot. Mais où ces propulsions dans l'espace vont-elles le mener? À quoi lui serviront-elles vraiment? Honnêtement, je n'en sais trop rien.
  7. Cela vous honore. On constate un peu partout ce préjugé, décliné à l'infini, qui fait des Anciens au pire de grossiers ignorants, au mieux des hommes dont le peu de savoir a servi de tremplin à une science aujourd'hui bien plus vaste et respectable. Sans nullement dénigrer la science des Modernes, force est de constater qu'ils ont perdu celle des Anciens. Ce n'est pas sans raison que ces derniers décrivent l'histoire du savoir comme une lente dégénérescence, au rebours des Modernes qui en vantent plutôt le progrès. Mais il faut reconnaître aussi que les uns et les autres ne parlent plus des mêmes savoirs.
  8. Merci, et voici ce qu'écrit Lao T'seu dans son Tao-te-king, il y a 2500 ans: “Ceux qui me comprennent sont rares, c'est la mesure de ma valeur, certes.” Et ce qu'écrit Cattiaux dans son Message Retrouvé, il y a un gros demi-siècle: “L'athée pense survivre par son travail et par son intelligence. Le religieux croit se sauver par son espérance et par sa résignation. Un sage ou deux à peine par siècle opèrent le miracle de Dieu ici-bas et entrent vivants dans l'éternité. (Nous exagérons leur nombre à dessein.)” Nihil novi sub sole.
  9. Pour ce qui est de la masse des hommes qui ne vont pas au fond des choses, les témoignages anciens sont si abondants qu'il me suffirait de citer l'adage qui les résume tous: Vulgus vult decipi, «Le commun des hommes veut être trompé».
  10. Je pense que c'est une reproduction censée reconstituer la scène.
  11. Pour ne pas répondre à côté de la question, puis-je vous demander d'abord ce que vous entendez par “une telle chose”? S'agit-il du fait que la plupart des hommes ne vont pas jusqu'au fond des choses, ou du fait que l'enseignement des religions relève au départ toujours d'un savoir expérimenté et expérimentable?
  12. Comment j'ai compris que très rares sont ceux qui vont au fond des sciences et de la religion? Il suffit de fréquenter un peu les forums de discussion.
  13. Voici le lien d'un site qui en montre: http://www.futura-sc...s-big-bang-858/ Il existe même des vidéos du Big Bang: impressionnant !
  14. Mais enfin, Maroudiji, le Big Bang, c'est tout de même prouvé! J'en ai vu moi-même des photos publiées sur des sites scientifiques... Plus sérieusement: je suis convaincu que tout homme accorde librement sa foi ou sa croyance à qui il veut – ceci soit dit sans aucun jugement de valeur. Ainsi, les uns accordent leur foi à des scientifiques qui exposent des théories parfois très compliquées qu'ils sont incapables de comprendre à leur tour; mais ils font confiance à ces savants, qui peuvent êtres soutenus ou être combattus par d'autres. Les autres accordent leur foi à des sages, à des prophètes, qui parlent de choses qu'ils auraient expérimentées, et qui semblent parfois incroyables ou tout au moins peu courantes, dont ils ne comprennent pas nécessairement tous les dires, et qui peuvent, eux aussi, être soutenus par des “collègues” ou apparemment contredits par des représentants d'autres religions. Très rares sont ceux qui vont au fond des choses et qui cherchent pour eux-mêmes, dans l'un ou dans l'autre domaine, la preuve exacte et irréfutable.
  15. Une source plus digne de foi? Qu'entendez-vous par là? Vous n'en avez pas parlé jusqu'à présent. Non, je vous dis et répète que ce que j'ai lu des raéliens ne m'intéresse pas. Exactement, et vous en demandiez un échantillon: je vous l'ai apporté sur un plateau. (Et votre jugement prouve, en passant, que vous avez tout de même déjà goûté un peu à la lecture des raéliens.) Bonne chance.
  16. Je me garderai bien de prétendre, moi, que là-dedans se trouverait la vérité. Ce n'est d'ailleurs pas ce que vous demandiez. Personnellement, les textes de Raël ne me disent rien du tout. Mais conformément à votre demande, vous y trouverez un échantillon de commentaires qui “font dire aux textes ce qu'ils ne disent pas”.
  17. Vous parliez de la Genèse, je le reconnais. Mais quel est alors ce “pavé”?... La Genèse, ni dans son ensemble, et encore bien moins pour ce qui est de la partie initiale strictement réservée à la Création, ne peut tout de même être assimilée à un “pavé”! J'ai interprété sans doute un peu vite vos propos, soit, mais avouez que le mot “pavé” est dans ce cas très mal choisi. Je n'avais nullement l'intention d'esquiver, et étais sincère en affirmant que la question, ou sa réponse, ne vous intéressait pas réellement. Mais puisque vous affirmez être “curieux de voir comment on peut faire dire à ce texte ce que l'on ne peut pas y lire”, et que vous insistez en répétant vouloir “comprendre comment il faut interpréter la lecture de la genèse pour appréhender et découvrir les choses que l'on y lit pas”, vous allez être servi exactement en fonction de votre demande : http://www.samizdat..../theol/rael.htm Ce n'est qu'un petit avant-goût, bien sûr, je pourrais chercher d'autres sites avec beaucoup plus de détails, mais puisque ce genre de textes ne m'intéressent pas vraiment, je vous les laisse trouver vous-même. Bonne lecture !
  18. Je ne suis pas sûr de bien vous comprendre: qui entendez-vous par “ils”? Les ignorants ou les savants interprètes? Ces derniers, en tout cas, ont traité le mythe de la genèse exactement comme les contes et les fables: en les interprétant savamment, et même, souvent, en les comparant et en les “mélangeant” sans vain sectarisme.
  19. Donc, quand vous lisez ce texte, vous savez l'interpréter? Vous n'essayez pas de comprendre qu'Untel attelle stricto sensu une charrue avant les bœufs, ou un charriot avant les chevaux, etc. Je suppose qu'on vous l'a appris un jour. Donc, quand il s'agit d'un pavé, là soudain, pour vous, “il n'y a rien à interpréter, juste à lire”. Vous n'avez plus besoin qu'on vous l'apprenne, car qui peut le moins peut le plus. Un très grand nombre d'expressions et de proverbes viennent directement de la Bible, mais quand on les lit dans la Bible, il ne s'agit plus d'interpréter, juste de lire. Et ceci vaut pour tous les versets bibliques sans exception: il n'y a rien à interpréter, juste à lire. Tout le monde est d'accord sur le sens – évident – de tous les versets bibliques. Il n'y a jamais eu aucune guerre d'interprétation, car “il n'y a rien à interpréter, juste à lire”. Soyez franc, vous ne l'êtes pas, je veux dire: curieux de le voir. Et moi non plus.
  20. “Être un peu censuré” signifie “être un peu censuré”: je lis ce que je lis. Or autant que je sache, je n'ai jamais été censuré sur le présent forum, même pas un tout petit peu. Donc, s'il faut “quand même être un peu censuré” pour prétendre savoir ce qui se passe dans l'esprit d'autrui, je suis incapable d'y prétendre, c'est logique.
  21. À vrai dire, ce n'était pas une objection, mais une application directe (et ironique, soit) de la méthode de lecture prônée par Dubandelaroche: lire tel quel ce qu'on lit; méthode sur la pertinence de laquelle j'essaie d'attirer l'attention depuis quelques interventions. En appliquant à la lettre ladite méthode, si je lis “un peu censuré”, je n'essaie pas de comprendre “un peu con” ou “un peu prétentieux”.
  22. Cela dépend. Que signifie “être un peu censored”?
  23. Scénon

    Dieux païens

    “Que”? Le cas de Zeus et de Ganymède est bien plus célèbre, au point qu'on qualifiait de «ganymède» tout homme porté sur l'amour d'autres hommes. Et il y en a d'autres parmi les dieux. Dans la deuxième Bucolique de Virgile, par contre, l'amour que porte le berger Corydon à un autre berger, Alexis, n'a plus besoin d'être explicité. On a aussi l'un ou l'autre témoignage sur l'homosexualité de Virgile. Et son œuvre poétique contient d'autres allusion du même genre. Là aussi, le cas de l'empereur Hadrien et de son jeune Antinoös, mort prématurément, est bien plus célèbre. La liste des empereurs romains qui avaient les mêmes goûts pourrait être facilement allongée.
  24. Scénon

    Dieux païens

    Je suppose un lapsus... Elles sont au contraire à ce point abondantes que c'est bien à la littérature romaine et grecque qu'on peut s'adresser en tout premier lieu pour en trouver sans trop de difficultés.
  25. Rien d'autre que la «légende», c'est-à-dire des «choses qu'il faut (savoir) lire» (en latin: legenda).
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