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Scénon

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Tout ce qui a été posté par Scénon

  1. Jean Sibelius, Quatrième Symphonie, troisième mouvement (durée 10:08). Le mouvement fut joué à l'enterrement du compositeur (décédé le 20 septembre 1957), il y a donc exactement soixante ans. Simple, mélancolique, conduisant à un apogée de courte durée mais poignant :
  2. Si la perfection est partout, vous devez très souvent vous ennuyer aux concerts, ou en écoutant la musique que vous postez dans ce topic !
  3. Merci de votre réponse. Quant à moi, vous l'aurez compris, je trouve la perfection infiniment plus rare, plus difficile et donc plus intéressante que l'imperfection.
  4. Oui, j'ai compris que la perception de la perfection des œuvres interprétées est subjective, et je partage votre avis, mais je ne saisis toujours pas comment ou pourquoi cette perception est « trop en contradiction avec votre perception du bien-être ». Je comprends, mais peut-être à tort, que vous vous sentez mieux avec une œuvre imparfaitement interprétée (à vos yeux) qu'avec une œuvre parfaitement interprétée (toujours à vos yeux).
  5. Je ne comprends pas ce que vous voulez dire. Nous parlions, non d'exhaustivité, mais de perfection artistique, à moins que vous y voyiez des synonymes. Mais en quoi la perfection, ou l'impression subjective d'une quelconque perfection, pourrait être « trop en contradiction avec l'expérience du bien-être » ?
  6. Une excellente version (Andrés Orozco-Estrada) des trois Danses symphoniques de Rachmaninov :
  7. Serait-il indiscret de vous demander un exemple ? Pour ma part, il m'est arrivé d'assister à des concerts ou à des pièces de théâtre où tout était parfait : la pièce proposée elle-même, l'interprétation, l'émotion suscitée, l'enthousiasme, l'humour, la sensibilité, les décors, l'acoustique, etc. Tout étant un enchantement, on se serait cru au paradis. Même une excellente interprétation peut être soudain un peu gâchée parce qu'un musicien produit une fausse note, un acteur oublie son texte, un bête GSM se met à sonner dans la salle, que sais-je ? et on sort brusquement d'un beau rêve. Encore une fois, par «perfection», je n'entends nullement une reproduction stérile de la partition ou des paroles, cela va de soi. Il y a parfois des pianistes ou des chanteurs, par exemple, qui ont plus de perfection technique que d'autres, mais qui ne transmettent malheureusement aucune émotion. La perfection est difficile à atteindre, cela est vrai, mais quand un artiste ou un groupe d'artistes l'atteint, je vois difficilement en quoi cela pourrait heurter le bien-être du spectateur ou de l'auditeur. Vous me l'expliquerez peut-être.
  8. P.S. Parmi les œuvres postées de Nino Rota, j'ai particulièrement apprécié le Quintetto.
  9. La perfection technique sans âme est ennuyeuse, nous sommes d'accord. Évidemment, l'âme doit toujours s'appuyer sur la technicité ; sans art, l'âme ne saurait s'exprimer parfaitement. Un grand peintre français a dit : « L'inspiration sans l'action est impuissante, et l'action sans l'inspiration est aveugle. Les deux réunies font la perfection de l'œuvre humaine. »
  10. Toute ma sympathie à ces orchestres, chefs, chœurs et solistes syriens et libanais ! Pour la qualité d'interprétation on repassera, comme on dit, mais on sait dans quelles conditions, parfois extrêmement difficiles, ils ont réalisé ces représentations.
  11. Je ne connaissais pas, merci de nous faire découvrir. L'œuvre serait une réécriture de la musique composée par Villa-Lobos pour le film Vertes Demeures (Green Mansions), dans lequel jouent notamment Audrey Hepburn et Anthony Perkins. Voici quelques extraits de la musique du film ; délicieux, il est vrai, même si on n'y entend pas de Renée Fleming, ni même de chant tout court :
  12. ... 34 pages, et nous n'avons pas encore eu droit à ceci, du divin Mozart ?!
  13. Le chant des marins, dans le Vaisseau fantôme de Richard Wagner. Assez bonne version, et surtout, à partir de 2:14, très plaisante non seulement à entendre... mais à voir !
  14. Même si je ne partage pas entièrement votre enthousiasme, il fait plaisir à lire ! En tout cas, il est admirable de voir un compositeur contemporain s'inspirer encore de textes de valeur, comme celui du Dies Irae ou de l'Évangile selon Luc. Cela devient rare de nos jours.
  15. Autre petite (ou plutôt grande) perle de Händel : Eternal Source of Light Divine. Pas facile d'en trouver une version vraiment satisfaisante, mais celle-ci vaut autant par la voix du contreténor que par le jeu de la trompettiste :
  16. Parmi toutes les compositions de Penderecki présentées sur cette page (et que je n'aime pas toujours ), c'est Paradise Lost que j'ai apprécié le plus.
  17. Je pense que c'est la quatrième fois que quelqu'un poste cette version du Canon de Pachelbel dans ce topic-ci... Cela plaide au moins en faveur de sa popularité (du Canon, peut-être moins du topic ).
  18. De rien. Cette version était pour moi-même une très agréable surprise, comparée à celles émanant d'orchestres ou de chefs d'orchestre théoriquement plus aptes à rendre “l'âme russe” de ses compositions.
  19. Entre grosso modo 13:25 et 13:35, puis entre 14:00 et 14:10, on entend clairement des emprunts au Sacre du printemps.
  20. J'ai aimé un peu plus cet opus de Rautavaara que le précédent, c'est-à-dire que le concerto pour oiseaux posté à la page 28 ; mais je n'accroche pas vraiment.
  21. Je ne connaissais pas ce violoncelliste finlandais, Arto Noras. Merci de partager son interprétation, qui est excellente. Pour la petite histoire : il y a de longues années, j'allai à un concert où l'on proposait, en première partie, ce concerto de Dvorak, que je ne connaissais pas encore et qui a priori ne m'intéressait pas, en seconde, la symphonie n° 5 de Sibelius, que j'aimais passionnément et pour laquelle j'avais choisi de faire le déplacement. Je revenais bouleversé de cette soirée, tellement le violoncelliste (je ne connais hélas ! plus son nom) m'avait ému en jouant ce concerto, et ce malgré que l'interprétation de la cinquième s'avérât très décevante...
  22. La symphonie n° 3 de Nielsen, intitulée Expansive, véritable hymne à la vie, joyeux comme le compositeur lui-même ; sa symphonie la plus populaire, quoique les n°s 4 et surtout 5 soient peut-être supérieures, mais aussi plus complexes. À noter : la présence, au deuxième mouvement (début à 12:00), d'une soprano et d'un ténor ; ce mouvement, méditatif (et non triste), fut joué à l'enterrement du compositeur.
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