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#Florent#

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Tout ce qui a été posté par #Florent#

  1. #Florent#

    Chapitre 1

    Un petit verre de vodka avec un peu d'orange, ça m'aide à trouver l'imagination de temps en temps ! Et c'est drôlement bon. Un jus d'orange dynamité en quelque sorte. Mais ne nous éloignons pas, nous sommes sur un forum, donc... L'abus d'alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.
  2. #Florent#

    Chapitre 4

    Quand on est content de faire ce qu'on fais, on peut presque tout faire !
  3. #Florent#

    Chapitre 3

    Merci beaucoup. Je m'efforce de faire de mon mieux, j'ai déjà une petite idée derrière la tête ! On verra bien si ça plaira.
  4. #Florent#

    Chapitre 2

    Oui, effectivement, j'ai fait un copier coller (au cas où le site plante, j'ai toujours une copie). Je règle tout ça !
  5. #Florent#

    Chapitre 1

    Merci beaucoup de ton commentaire. En fait, j'ai besoin d'écrire, je me sens mieux après. Pour moi, c'est comme la cigarette ou l'alcool, j'en ai besoin !
  6. #Florent#

    Chapitre 4

    Les heures passaient, doucement, à mesure que mes interrogations rejoignait mes craintes. 11 heures allaient bientôt sonner, je pris la décision d'aller me coucher. Je fus pris d'un sommeil agité, parsemé de craintes et de cauchemars. Les heures passaient, péniblement. L'aube n'allait pas tarder à arriver, à mon plus grand soulagement. Je me levais dès 6 heures et demi afin de partir faire un tour dans Paris. Il ne faisait pas très chaud dehors. A vrai dire, il faisait même froid. L'hiver n'allait pas tarder à arriver. Les rues était désespérément vides. Le soleil venait tout juste de se lever, seuls quelques vitrines de marchands commençaient à ouvrir, une à une. Ils commençaient à étaler, avec soin et délicatesse, leurs fruits et légumes, ou bien encore des poissons frais, du cru de leurs dernières récoltes. Ils se pressaient à la tâche. Les premiers clients n'allait pas tarder. Le boulanger de la rue était déjà à l'ouvrage depuis de nombreuses heures avancées de la nuit. On pouvait l'observer, se pressant de mettre au four ses différents pains, baguettes et croissants en tous genres, de toutes couleurs et de toutes saveurs. Une petite lueur brillait à travers la fenêtre, et une douce odeur de viennoiseries s'émancipait dans la rue. On pouvait sentir à plein nez la délicieuse odeur de pain chaud et de croissants délicatement feuilletés. 7 heures et demi sonnait au loin. Quelques travailleurs sortaient, suivant le même train que les marchands. Ils sortaient eus aussi un à un. D'autres allait à l'usine, d'autres aller à la métallurgie, ou bien encore à la scierie, à la menuiserie. Toute la force du prolétariat était là. Il s'en allait, chantant, ricanant, et de toutes forces au boulot. Certes, il n'était pas bien payé, mais il restait courageux et humbles, donnant du coeur à l'ouvrage. C'était grâce à eux que la France avançait, grâce à ses millions de travailleurs, loin des strass et paillettes d'Hollywood qui faisait rêver la bourgeoisie parisienne. Mais ce n'était pas grâce à ses quelques stars doués d'un talent artistique que la France avait su relever la crise, c'était grâce à ces millions de travailleurs, hommes et femmes, que le pays avait pu se reconstruire, des millions de personnes qui n'avaient aucun droit de cités, nul part. Je continuais ma marche, vers d'autres quartiers de la ville. La journée s'annonçait longue.
  7. #Florent#

    Chapitre 3

    Arrivé chez moi, je ne pus résister à l'envie de me jeter dans mon confortable fauteuil rouge. J'y restais des heures, des heures à faire tourner en boucle mes états d'âmes les plus profonds. Un lieu de tranquillité en quelque sorte. Je lisais aussi beaucoup. De tout, des romans, n'importe quoi qui me passait sous la main, du moment que ce n'était pas ennuyeux. Je lisais aussi beaucoup les journaux. J'avais ce besoin de m'informer sur le monde qui m'entoure, un monde où personne n'y comprenait un rien, un monde qui tournait beaucoup trop vite, un monde où on a de la peine à dire je t'aime. Un monde, qui au fil des années et des crises, était devenu de plus en plus noir, de plus en plus inquiétant. En temps de crise, au lieu de tous s'unir, nous nous écartions les uns les autres, avec des chaînes et autres obus, nous entre-tuants pendant que ce du haut nous manipulait. Et depuis quelques temps, c'était les juifs auquel beaucoup de personnes et surtout l'Allemagne nazie en avait. On les reprochait de piller nos richesses, de faire avancer le chômage et la précarité. Et au lieu d'accuser les banques, on accusait toute une communauté entière. Comment est-ce que le barbier du coin pouvait t'il être confronté à toutes ces responsabilités ? La plupart des juifs n'étaient pas hauts placés, certes, ils y en avaient quand même, qui occupaient un poste à haut responsabilité, mais ils n'étaient pas aussi nombreux que les autres. On nous manipulait avec la haine. On dit souvent que la haine rend aveugle. Celle ci rend même sourd. Certaines personnes affirmait même que l'armée nazie voulait envahir la Pologne, que Hitler avait déjà tout prévu et que ces rangs se renforçait chaque jour. Dans les journaux, on se voulait plus rassurant, en disant que même si ils y avaient eus des propos antisémites, ce n'était que des dérapages qu'on aurait accentué pour ne pas approuver la suprématie de l'Allemagne nazie. Pour mon cas, tout ceci me faisait peur. Notre président semblait tellement impuissant. J'avais peur, comme beaucoup de personnes, et comme l'orage, nous avions honte de notre crainte.
  8. #Florent#

    Chapitre 2

    Des gouttes perlaient sur mon visage, coulant doucement jusqu'à mon cou. Le ciel s'assombrissait, laissant entrevoir les jours mauvais qui s'annonçaient. Les orages ne tuaient pas. Enfin, c'est ce que les gens disaient. Les gens avaient peur des choses dangereuses, et plus elles arrivaient, plus ils minimisaient leur impact sur nous. Je n'avais pas peur de l'orage, mais je restais la plupart du temps chez moi pour m'en protéger. J'avais plus peur des gens, de leurs idées, de leur insouciance féroce envers chaque propos qui les hantait. Faire taire une crainte au lieu de la combattre, n'est ce pas là un des pires pêchés qui puissent exister ? Entraîner une ignorance commune, relativiser absurdement des théories inexactes. La peur des gens leur faisait faire des choses atroces.Je longeais tranquillement la rue qui menait jusqu'à chez moi. A quoi bon se presser ? Une pluie fine n'a jamais tué personne. J'entendais au loin l'orage qui se rapprochait. Il fallait quand même se dépêcher si jamais le temps venait à se gâter, histoire de ne pas donner plus de travail à la gardienne de l'immeuble.J'aimais la gardienne de l'immeuble. Elle n'était certes pas beaucoup bavarde, mais elle faisait son boulot avec une telle ardeur ! Le genre de personnes qui rendait votre vie meilleure, mais dont personne ne se souciait, ni même connaissait cette personne. Cette brave dame connaissait tout de nous, nos habitudes, nos envies, nos connaissances, et nous, nous ne connaissions rien d'elle, ni même son nom. Elle restait la journée enfermée dans sa chambre de bonne, à recevoir le courrier, traiter différents papiers dont la nature m'échappait.J'étais bientôt arrivé. Une petite bâtisse haute de seulement quatre étages, dont de volumineux et studieux appartements entourés celui-ci, plus petit et plus miteux. Mais j'aimais cet endroit. C'était chez moi. C'était là où j'avais passé toute mon enfance. Un livre ouvert sur ma vie. Tant de souvenirs rejaillissait ici et là. Là, la première fois que j'ai embrassé ma petite amie, ici encore, où j'ai fêté mon dixième anniversaire, et puis, sous ce petit escalier, l'endroit où je me réfugiais quand j'avais de la peine. J'étais souvent triste. Triste et joyeux. Ça dépendait des jours. J'avais de la peine pour les arbres, les fleurs, la guerre, les plantes, les femmes, tant de choses qui me préoccupaient. Je n'étais pas triste pour moi mais pour les autres. Tant de peines que j'aurais voulu consoler.
  9. #Florent#

    Chapitre 1

    Les feuilles mortes des arbres nues tombés sur les pavés glissants et humides de la petite rue menant à chez moi. Les nuages couvraient le ciel, laissant la ville seul à seul avec la nuit. Un long hiver s'annonçait. Je n'aimais pas l'automne. Plus d'oiseaux gazouillant sur les pelouses tondues d'un joyeux parc où les enfants jouent sur les vastes allées. Plus de jolies promenades au soleil, de longues après midi à flâner paisiblement à la recherche de quiétude. Les évènements qui se passaient actuellement en Allemagne étaient horribles. Seulement, ici, à Paris, on préférait ne pas y penser. Tout le monde penser que cela n'avait rien à voir avec la France, que la France était ami avec l'Allemagne, après la paix proclamé qu'il y avait eu en 1919 avec l'Allemagne. Seulement, les vociférations et les attaques verbales d'Adolf Hitler envers la France se révélait toujours de plus en plus menaçantes. Les politiciens affirmaient que rien ne se passait. Quant au sort présumé des juifs, on préférait ne pas en parler. La communauté juive française croyaient ses attaques comme des légendes, venant de personnes peu scrupuleuses qui racontaient tout ceci pour faire peur. Je n'y croyais pas. La barbarie humaine avait prouvé plus d'une fois que les génocides de tout un peuple avait déjà eu lieu dans le passé. Souvenez vous des arméniens, massacrés en nombre par les Turcs pendant la première guerre mondiale. On avait préféré bafouiller la vérité, la détourner pour la faire taire. Seul l'avenir nous apprendra nos peurs et nos craintes fondées ou non. Ce n'est qu'une affaire de temps.
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