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frédifrédo

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Tout ce qui a été posté par frédifrédo

  1. Parce que les différences de supériorité/infériorité ne doivent pas justifier un meurtre, mais que les différences de supériorité/infériorité peuvent justifier qu'on tue. (un meurtre concerne quoi ? - tuer concerne quoi ?) Ton argument ne tient pas :(. Une fourmi tu peux la prendre et la mettre dehors. Certes une fourmilière dans ta maison tu es obligée de la détruire. Personnellement, les insectes que je trouve dans ma maison (hormis les puces et les moustiques), je les fais sortir vivants de ma maison, je prends souvent un pot vide et une feuille de papier pour les attraper sans les abîmer. Une autre différence, c'est que c'est beaucoup plus simple de tuer une fourmi que de tuer un chien, et une fourmi qui meurt écrasée par soi ne nous enverra aucune souffrance. Il me semble que tu as trouvé là une question fondamentale. Ici, nous cherchons à comprendre pourquoi nous avons parfois le droit de tuer des animaux. La nature de l'animal en lui-même, le rapport que nous avons avec lui, existentiellement, est le coeur de notre pourquoi. Parce que nous considérons qu'une vermine a le droit de se faire écrabouiller, et que nous considérons qu'un animal qui inspire le respect n'a pas le droit de se faire écrabouiller par soi. Nous considérons une vermine comme inférieure, et nous considérons un animal respectable comme proche de nous. Ce n'est pas moi qui l'invente, c'est la réalité. Peut-être commençons-nous à saisir toute la subjectivité de la chose. Mais moi je vous dis : c'est très subjectif, mais c'est loin d'être n'importe quoi.
  2. Merci pour tes réponses Samira. J'espère que mes nouvelles réponses ne te couperont pas l'envie de continuer à enrichir le débat. On reconnait que parfois un animal n'a pas le droit de tuer, c'est vrai. C'est vrai. C'est vrai qu'il y a quelque chose de dangereux. Mais ce n'est dangereux que si l'on n'apprend pas à mesurer ses idées. Il est parfaitement logique et évident même que les différences de supériorité/infériorité au sein des humains ne doivent pas justifier le meurtre, mais que pour autant il y a quelque chose qui fait que certains animaux peuvent être tués, selon certains besoins ou une certaine involontarité, sans que cela ne pose de problème éthique sérieux à notre société, ni à ce que la sagesse peuvent définir comme bien. Ce quelque chose qui fait qu'on peut tuer des animaux dans certains cas, repose sur le fait que ces animaux ne disposent pas de certaines choses que d'autres animaux, ou que l'ensemble des humains, possèdent. Entre l'être que j'ai le droit de tuer et l'être que je n'ai pas le droit de tuer, celui que je peux tuer a quelque chose en moins, et moi je dis que ce quelque chose en moins touche à un flou qui tourne autour de ce qu'on nomme âme. N'est-ce pas ? Et le plus important dans tout ça, c'est de ne jamais oublier que tous les êtres humains disposent d'une âme, même Adolph Hitler, même le plus mauvais de tous les mauvais. Il faut faire avec. L'argument de la violence est juste mais insuffisant ici. Car je n'ai pas en principe le droit de tuer un chien qui s'introduirait dans mon habitat sans qu'il y soit autorisé sous la condition que je le tue sans violence, par exemple en lui donnant une nourriture empoisonnée, ou en lui enserrant un sac plastique autour de la tête par exemple. Ceci dit, il est vrai que le critère de la perception qu'on violente un gros animal si on le tue, percevoir la douleur infâme ou le sévisse atroce qu'on va lui infliger par analogie avec nous mêmes, a une importance capitale. Le geste est certes très important, mais l'être tué en lui même est lui aussi très important. Et les deux sont interliés : on ne tue jamais une fourmi pour les mêmes raisons que l'on tue un chien, pour la simple raison qu'un chien ne peut pas être considéré comme une vermine rampante : la condition de l'animal considéré déterminera les raisons possibles pour qu'on le tue.
  3. Voilà, enfin ! A Maître Renard de répondre à ça. Moi, je sais ça très mal (pour le moment, c'est très précisément ce que je cherche à savoir, et ce que le topic demande à réponse)
  4. C'est ce qu'il te semble Samira. Moi j'essaie de vous faire toucher, par plusieurs moyens, au coeur de notre sujet. Tu penses que nous avons, ou pas, le droit de "tuer des animaux" ? Au nom de quoi alors ? Nous savons déjà que nous n'avons pas le droit de tuer des humains, au nom de certains principes, au nom de certains sentiments, au nom de certaines normes établies et/ou naturelles. Si nous n'avions pas le droit de "tuer des animaux" (la plupart des forumeurs mettent tous les animaux dans le même panier), ce serait bien au nom de certaines choses. Sinon c'est dire : "nous n'avons pas le droit de tuer des animaux, point barre, c'est une loi supérieure qu'il ne faut pas remettre en cause dans ses bases fondamentales" Et s'il nous vient à l'esprit le courage d'approfondir la chose, alors il s'agit de comprendre pourquoi d'un côté chez l'être humain nous n'avons pas le droit, et de l'autre chez l'animal la question est moins évidente. Il y a bien une différence entre l'humain et l'animal !!! Une différence entre l'humain et l'animal, c'est bien ça le plus important. Ensuite, reconnaître que la vie d'un être humain est inégalement supérieure en importance que la vie d'une fourmi, qui fait qu'on n'est jugé par aucun tribunal quand on tue une fourmi, c'est la moindre des choses. Le coeur du sujet Samira, c'est comment on différencie l'humain et l'animal, et c'est logiquement une question d'égalités et d'inégalités entre l'humain et l'animal. Après s'il te semble que le terme "égalité/inégalité" n'est pas le plus approprié, même si tu reconnais qu'une partie de l'idée est bien au coeur, je veux bien.
  5. :) Comme toi par exemple, qui fait tuer des animaux que tu manges, et qui tue des micro-animaux tous les jours sans t'en apercevoir. Ça ne te pose pas de problème, de "tuer des animaux" ? Alors maintiens-tu que "personne n'a le droit de tuer des animaux" ? Peut-être prônes-tu une société de transgression... idée sous un certain point de vue très intéressante, et sous un autre carrément dangereuse :)
  6. Alors Cobra33, en quoi les Frères Musulmans ne sont pas des dangereux totalitaires extrêmistes ? Qu'est-ce qu'un dangereux totalitaire extrêmiste ?
  7. C'est vrai Merci, d'être encore avec nous ^^
  8. De toutes façons le premier dessin invente de nouvelles structures à l'image, pas le dessin numéro deux.
  9. @ Alain : D'une part les changements des couleurs changent tout à l'interprétation du dessin, d'autre part même sans couleurs je doute très fortement que ce dessin soit authentique. Est-ce là une reproduction redessinée ou une photographie d'un original ?
  10. Ce que nous savons, c'est que l'Amérique a été visitée par des "extra-amériquestres" bien longtemps et plusieurs fois avant Christophe Colomb. Je pense notamment aux figurations negroïdes de la mystérieuse civilisation Olmèque, restes sans aucun doute minuscules comparé à tout ce qui a été à jamais effacé.
  11. Dommage que tu fuies, tes réponses ne sont pas déplaisantes. Dire que j'ai raison me ferait du bien, dire en quoi je suis incorrect me ferait du bien.
  12. Dauphin-Lion-Perroquet ? Éventuellement il est difficile de dégager une supériorité d'intelligence évidente. Mais tu ne choisis pas à n'importe quels animaux ! Quand on parle d'animal, sans distinction particulière, alors on parle aussi des limaces, des moustiques, des acariens, des serpents, des vers de terre ou des anémones de mer. Concernant ta comparaison d'intelligence entre un surdoué et un trisomique 21, je peux y aller sans complexe éthique particulier. Globalement, on définit un surdoué par un être exceptionnellement intelligent. La trisomie 21, c'est une maladie génétique qui cause certaines intoxications à l'individu atteint au cours de son développement, et qui lui occasionne des lésions dans son système nerveux, et qui diminue notablement à sévèrement son intelligence. Néanmoins, nous remarquons qu'une forte proportion de trisomiques 21 sont des êtres d'une gentillesse, d'une sensibilité humaine, et d'une capacité d'amour supérieure à la moyenne. Et nous ne savons pas pourquoi. Et nous constatons aussi qu'un surdoué va avoir une intelligence supérieur dans un certain domaine pus ou moins large, mais qu'il pourra être attardé, inférieur en quelque sorte, dans d'autres domaines. Je veux dire que supériorité/infériorité n'est pas à prendre, comme toute chose, au sens absolu ou total. Il faut le prendre au sens relatif. Et les êtres humains sont une espèce animale étonnante, pleine de capacités d'intelligence que les autres n'ont pas, ou rarement. La capacité de l'humain à créer des liens, par exemple, est très largement inégalée, supérieure en quelque sorte, dans le règne animal, et nous le savons tous très bien. Une fois ce constat reconnu, rien ne vous empêche ensuite de critiquer l'humanité, et d'exiger qu'elle soit meilleure. Concernant le fait de tuer des animaux, comprendre et accepter qu'on ne doit pas tuer des humains parce qu'ils ont quelque chose de plus, tous, que l'animal, est nécessaire. Après celui qui veut se mettre à ne tuer aucun animal quel qu'il soit, je veux lui faire accepter que c'est totalement impossible : impossible si l'on englobe l'ensemble du règne animal sans discernement.
  13. Au contraire, tortiller du cul empêche de chier droit. Par contre, avancer vers la vérité, et vers ce que nous ignorons, est loin d'être un chemin rectiligne. Il me parait fort improbable que Ezechiel ait pu voyager jusqu'en Amérique du Sud, mais après tout, l'hypothèse qu'il y fut est-elle impossible, ou plutôt peu vraisemblable ? Vous dites impossible. C'est logiquement faux, à moins d'argumenter justement sur l'impossibilité de la chose... et si ça te fait chier de faire ce travail Dinosaure, t'as qu'à continuer de vivre dans ton doux monde molletonné de certitudes en rouleau
  14. De tout coeur d'accord avec ça. Les gens qui se voilent la face et qui se recroquevillent dans leur ignorance boueuse, je trouve aussi qu'ils n'ont pas le droit moral de le faire, et même c'est une des choses qui me dérange le plus dans la vie. En théorie Je suis assez d'accord. Le danger extrêmiste, ici, serait de considérer que tout ce qui est commun soit vulgaire. Certes il ne faut pas confondre l'humanité idéale de l'humanité que nous sommes. Et si nous devons accepter ce que nous sommes, nous devons aussi accepter ce que nous voulons, ou rêvons, d'être. Sinon, abandonner l'idéal, ne plus chercher à s'améliorer, c'est aller dans quelque chose qui pour sûr permettra à de nombreux critiqueurs de l'humanité de s'en donner à coeur joie pour dire que nous sommes mauvais ! Evidemment, ceci est valable autant pour le groupe que pour l'individu... chose qu'aucun animal ne puisse comprendre, à ma connaissance. La valeur elle-même aurait-elle elle-même une quelconque valeur en soi ?(...) Chaque chose a sa place, ne pas chercher à trouver cette place c'est s'exposer à commettre un crime contre-nature. Donc toute vie a sa place, toute vie a valeur, mais tu admets semble-t-il que toute vie n'a pas la même valeur. Admettre cela est déjà un bon début pour requalifier l'être humain à sa juste place. Depuis toujours, chez l'être humain. La capacité de faire des choix véritables, qui puissent inverser le courant avec l'aide de tous les autres, c'est propre à l'être humain. Par exemple, se mettre au dessus, vaincre, la loi de la jungle, qui dit que les individus les plus faibles ou les plus vulnérables à un moment donné risquent très fortement de mourir. Estimerais-tu que grâce à tes défauts tu puisses être un être parfait, ou bien considères-tu que tu as trop de qualités pour être parfait ? Euh... si l'être humain était éradiqué par un phénomène venu du cosmos ou encore par un agent pathogène, nous n'aurions pas une correction naturelle, et si un fanatique venait à faire péter des dizaines de bombes nucléaires sur la Terre au point de provoquer des dérèglements radioactifs et vibratoires suffisants pour éradiquer l'humanité, nous aurions une correction naturelle ? Reconnais que ce raisonnement ne tient pas.Je pense que tu veux dire que si nous nous auto-détruisions, nous l'aurions bien mérité. En attendant, si tu fais partie de ceux qui luttent contre l'auto-destruction de l'humanité, par exemple en diffusant des ondes positives et constructrices dans le bon sens, nous sommes d'accord. Et sinon, j'aimerais bien comprendre en quoi ton pessimisme extrême vis-à-vis de l'humanité est utile au sort de la nature et de l'humanité. C'est un terrain de jeu original où le divin pourrait s'imaginer ne pas être ce qu'il est, et où ce qu'il ne serait pas pourrait se rendre compte qu'il l'est finalement. Euh, tu te fous de ma gueule c'est ça ? Fais un effort ! Pour la lumière, autrement dit pour que nous avancions réellement dans la compréhension de notre sujet. Et puis, comme je te le disais, tu as décidé d'être pessimiste et dur envers la valeur de l'humanité. A toi de te justifier, de voir sur quoi repose réellement l'utilité de ton point de vue. Je t'avoue que je crains que ta vision exagérément négative des choses ne soit dangereuse, à la fois pour l'être humain mais aussi pour la beauté de la création. As-tu déjà tué un être humain ?
  15. En effet, notre conscience de ce que nous faisons nous distingue des animaux, et nous donne une responsabilité supplémentaire (j'aurais pu dire une responsabilité supérieure).Comme disent les arabo-musulmans : Inch'allah (Si Dieu veut)! Quelque part, toute ce qui arrive est la volonté de Dieu, autrement nommée la nature qui reprend ce qu'elle a donné. Tout ce qui a lieu est dans l'ordre de ce que fait la nature, dans un sens. Ici bien sûr, nous ne nous intéressons pas aux notions de bien et de mal. Simplement le fait que rien ne peut s'extraire aux lois de la nature, au sens large, qui transcende, qui est supérieure aux lois et aux droits que les humains définissent. Ici encore nous ne parlons pas de morale. Un loup peut chasser uniquement pour le plaisir de la chasse, mais peu importe. Est-ce qu'on peut incriminer davantage celui qui va détruire le Dodo de l'île Maurice consciemment que celui qui va détruire le Dodo de l'île Maurice sans avoir conscience qu'il le fait ? Non. A vos yeux, je sais que l'être humain n'a pas le droit de ne pas avoir conscience de ce qu'il fait. Il est jugé coupable car nécessairement conscient :) Certes non ! C'est vrai ce que tu dis. Là tu parles de l'espèce, pas de la valeur de l'individu. J'ajoute que quand on distingue l'utilité d'un animal pour l'humain, et l'utilité d'un animal au delà de l'humain, ou indépendamment de l'humain, on touche à des choses intéressantes. Donc l'individu humain n'est pas spécialement méchant, mais l'espèce humaine est méchante... mais que veut dire "méchanceté" ?Il est vrai qu'une vie, en soi, n'importe laquelle de n'importe quelle créature, a une grande valeur. Personnellement j'éprouve du respect pour tout être vivant, mais aussi pour les cailloux et les nuages. Pour autant quelque chose de vivant, en soi, je trouve ça magnifique, ça témoigne de la grandeur de la création, ça me donne quand j'y pense un sentiment de quelque chose de magnifique, voire de merveilleux, et ça appelle au respect et à l'humilité. Pour autant, est-ce à dire que toute vie a la même valeur ? "T'améliorer en tant qu'individu n'est d'aucune utilité face à la multitude, tu suivras le courant même si tu es la plus belle des gouttes d'eau" Je trouve que c'est une belle métaphore. Pour autant, ne serait-il pas possible que l'être humain ait acquis la capacité, justement, à remonter le courant, c'est-à-dire à faire des choix véritables, qui puissent influencer le cours normal des choses ? Intéressant :). Quand tu dis "outrageusement", il serait intéressant de savoir si tu te réfères à un outrage envers les gens, envers Dieu, ou envers ce que tu nommes "un être humain". Espérons que tu ne considères pas la destruction de l'espèce humaine comme une "correction" naturelle... Fort bien. Qu'est-ce qu'un être humain (au sens noble) ? ... Tout à fait d'accord :( En effet, le basculement du principe de supériorité qui légitime (sous certaines conditions) de tuer un animal, au principe de supériorité qui légitimerait le meurtre, est notre plus grand piège. Est-ce que la solution est le principe de l'égalitarisme, que toute vie se vaut ? J'ai la grande conviction que non, car ce ne serait pas vérité. L'important est de ne pas être dans le tout ou rien, et de trouver la juste mesure des choses : dans un sens chaque vie vaut, et dans un sens l'être humain vaut plus. Nous devons parvenir à concilier cette sorte de paradoxe. Voici dans ce but une piste. Quand on dit "la supériorité de l'homme". S'agit-il d'une supériorité totale ou d'une supériorité partielle ? Et se pourrait-il que par ailleurs nous puissions avoir à la fois une supériorité et une forme d'infériorité, en même temps ? A mon sens, dire que l'être humain est supérieur ne vaut que si l'on prend le temps de dire en quoi l'être humain a quelque chose de supérieur. En l'occurrence, la réponse tourne autour de l'âme. Et comme je l'évoquais, nous devons considérer que les exceptions à cette règle ne sont pas de dire que parfois certains humains n'ont pas d'âme, mais que parfois certains animaux en ont une. Par quel tour de passe passe considérerions-nous que nous aurions la preuve que tout être humain est doté d'une âme ? Par la considération que c'est la valeur que nous choisissons de donner à l'être humain quel qu'il soit (il n'est donc pas question de preuve de l'âme mais de valeur "âme" que nous donnons)... et ce n'est pas insensé ni illogique :) Bien d'accord avec ça :)(une précision, il ne suffit pas de se défendre contre un humain pour avoir le droit de tuer un humain) Nous sommes sur le forum de philosophie. Il est question ici du dilemme entre le principe d'égalité et le principe d'inégalité.Si le principe d'inégalité présente clairement ses dérives et ses multiples dangers pour la paix et l'amour, nous connaissons souvent moins biens les dérives et les dangers du principe d'égalité. La vérité, c'est que nous avons tous, humains, créatures, objet de l'univers, quelque chose d'égal et quelque chose d'inégal. Et ce quelque chose d'égal est subtil. Et ce quelque chose d'inégal est à prendre avec douceur et chaleur... humaine
  16. Le rapport ? Pour toi, le fait de ne pas être démocratique suffit à être un dangereux totalitaire extrêmiste. C'est ce que tu dis. C'est ce que tu dis, et tu n'as rien à ajouter (sinon que leur idéologie est fondamentalement anti-démocratique et totalitaire). J'en prends acte. Bonne journée :)
  17. Excuse-moi Maître Renard, je ne cherche pas le conflit avec toi. Je cherche le dialogue. Je te demande pourquoi ce sont de dangereux terroristes extrêmistes, et qu'est-ce qui définit un dangereux terroriste extrêmiste. Je qualifierais ma rhétorique plutôt de Socratique, sinon de logististe. Elle consiste à s'appuyer sur les structures logiques argumentaires, et sur la vérité telle qu'on la voit. Ma rhétorique ne s'adresse pas qu'aux ânes, elle s'adresse à tous les gens
  18. Donc si tu réponds à ma question, cela signifie que pour toi le fait de ne pas être démocrate, d'obéir à un guide qui n'est pas élu, et de détester la démocratie, signifie qu'on est dangereux totalitaire extrêmiste, et qu'on est une vermine. C'est bien ce que tu dis ? Après, tu parles de leur idée de remettre le peuple égyptien dans le droit chemin. Il serait intéressant de voir de quel "droit chemin" il s'agit. Ce que je pense du Hamas ? Du très peu que j'en sais, il me semble que cette organisation est très majoritairement compétente pour faire de la résistance, mais incompétente pour prendre les rennes du pouvoir, car incapable de faire des compromis, d'unifier les énergies même quand elles sont contradictoires, de construire paix et prospérité aussi. Après est-ce que ça fait partie de leurs objectifs, je l'ignore. Mais il me semble qu'un de leurs objectifs majeurs, ce n'est pas trouver un compromis entre Israël et Palestine non israélienne, mais de viser la disparition d'Israël, que le Hamas continue d'estimer illégitime et donc indigne d'exercer son pouvoir sur les terres du Proche Orient... et que de toute façon, au fond, le fait qu'ils soient juifs et dominants à la fois est suffisant pour lutter contre eux. Après comme je te le dis, j'ai conscience que j'en sais peu sur le sujet du Hamas. Ce sont des opinions à priori, qui sont prêtes à changer si de nouvelles informations fondamentales venaient à mes oreilles.
  19. @ Yacths : Moi j'éprouve un sentiment de tristesse, pour tous ces jeunes garçons qui n'ont pas acquis la possibilité de comprendre que la violence défiante, même en réponse à une injustice, n'est pas une bonne solution. On ne se rend pas compte qu'on le fait pour l'honneur, pour la fierté de son image, et qu'on se sent beau parce qu'on perpétue l'idéal du guerrier sans peur prêt à mourir l'arme à la main. Triste finalité, qui ignore le bonheur des peuples. Pour le bonheur des peuples, il aurait fallu que les Frères Musulmans fassent des appels au calme, au refroidissement intérieur, et à la recherche d'une solution de partage du pouvoir, et à la construction d'une démocratie solide, nécessairement dans l'imperfection mais avec une patience de long terme la plus parfaite possible. J'ai envie de dire que l'armée n'était en rien menacée, que la stabilité du pays ne l'était pas non plus, ni le sort des minorités, même si l'on a pu assister à des pogroms anti-coptes sous les Frères Musulmans avec inaction des Frères Musulmans, l'armée pouvait aider à résoudre ces problèmes dans la patience et l'apaisement, avec le président non ? Après, est-ce que le problème ne serait pas la base électorale des Frères Musulmans ? Est-ce que c'est des groupuscules amis des Frères Musulmans qui sèment la haine de ceux qui sont différents, ou est-ce que c'est un ensemble homogène de la population égyptienne qui cultive la haine, dans ces deux camps ? Je ne sais pas.
  20. En effet, et si ce n'était pas le cas, si le fait que Morsi continue son mandat jusqu'au bout soit une plus mauvaise chose, on aimerait bien savoir en quoi. Je constate que l'âgé Moubarak vient d'être libéré et relancé sur la scène du pouvoir, du moins sur la scène médiatique. Est-ce que son âge aurait pu précipiter les choses ? Mais je suppose que personne ici ne le sait réellement...
  21. Euh... je ne suis pas sûr que tu m'aies bien lu Maître Renard. J'ai dit que je n'en savais pas assez pour évaluer la dangerosité des Frères Musulmans. Il en est de même, en ce qui me concerne, pour le Hamas, après, je trouve qu'on n'en sait jamais assez, et que toute nouvelle compréhension des choses est bonne à prendre. Est-ce que tu es d'accord avec moi sur ce point Maître Renard ? Et donc, j'essaie de mieux comprendre, j'interroge, je pose des questions à mes interlocuteurs, et surtout je ne m'enferme pas dans des idées toutes faites, arrêtées, qui ne laisseraient aucune place à la possibilité que ma compréhension du monde soit incomplète. Donc mes questions restent valables, et non accusantes Maître Renard. Il semble bien que tu me confirmes que tu es très clairement ennemi du Hamas et des Frères Musulmans, que tu considères comme une vermine terroriste totalitaire. Une question essentielle, à laquelle tu ne réponds pas, sans doute parce que tu ne connais pas la réponse (ce n'est pas une question facile) : comment définis-tu un groupe dangereux totalitaire extrêmiste ? Je reformule en moins abstrait et en moins large si tu veux : en quoi structurellement les Frères Musulmans sont un groupe dangereux totalitaire extrêmiste ? Merci de tenter de me répondre, il se pourrait que ce soit utile à la possibilité que je puisse y voir plus clair, dans tout ce foutoir qu'est le monde de la guerre et du conflit :)
  22. Certes notre pouvoir de destruction est très largement supérieur à celui des autres espèces. Petit bémol, l'être humain n'est pas la seule espèce qui en décime d'autres. Depuis la nuit des temps des espèces disparaissent, et ce n'est pas le seul fait des phénomènes climatiques. C'est le fait de variations de paramètres environnementaux globaux, d'adaptation, et le rôle des autres espèces y a sa place. Parfois, c'est une espèce en particulier qui en éradique une autre, soit par prédation, soit par compétition adaptative (le plus souvent).Ne pas nier notre supériorité sur les plans négatifs, n'a d'utilité à mon avis qu'en ne niant pas non plus notre supériorité sur les plans positifs... après reste à définir ce qu'ils sont, ces plans positifs :) Donc la réponse est non, ce n'est pas ce dont il est question dans mon argumentaire, et ce que j'ai dit n'implique pas nécessairement ce que tu dis... mais l'idée que tu apportes est intéressante. Alors je comprends que si on tue l'animal que personne ne tue, ben on sauve un maximum de vie. Simple déduction, mon cher Watson. Tu fais bien de rester zen mon cher Holmes . Ta simple déduction est certes naturelle et loin d'être insensée... sauf sur l'idée de "maximum de vies". Comme je le disais donc, le cycle de la nature c'est la vie et la mort. Tous les animaux tuent des animaux (à l'exception des plus microscopiquement minuscules). S'il fallait interdire de tuer les animaux, il faudrait interdire tous les animaux qui tuent des animaux... ça ne tient pas n'est-ce pas ? Et sinon pourquoi seulement nous, pourquoi ne pas nous définir comme des animaux comme les autres ? En effet j'aurais pu être plus explicite sur cette idée que je souffle. Je voulais aller à l'essentiel : la qualité d'une vie : de quelle vie, de la vie de quoi parlons-nous ; plutôt que la quantité d'animal tué. Si la question porte sur "tuer un animal", sans distinction de quel type d'animal on parle, ça n'a pas plus de sens : entre un chimpanzé et un Trichinella spiralis, leur vie n'a pas la même valeur. Es-tu d'accord avec l'intérêt de cette juste idée Verax ? Est-ce que tu cherches à dire que l'humain est une créature mauvaise ? Donc à ta question "pourquoi ne pas prendre notre vie", j'ai mis des éléments de réponse, une piste il me semble : la différence de valeur d'une vie humaine. Donc je te retourne la question : pourquoi la vie humaine n'aurait pas plus de valeur que la vie d'un collembole ? Et la question qui se cache derrière : sur quoi repose la valeur d'une vie ? (sur cette question c'est intéressant de considérer la valeur d'un végétal)Et la question que tu sous-tend : notre égoïsme nous dévalorise combien ? Je répondrai : il est impossible à quiconque d'être totalement égoïste, ni d'être totalement généreux. Après, faire mieux n'est pas un problème. Le problème c'est comment. Est-ce à dire que la générosité n'existe pas plus chez l'être humain que chez les animaux ? Mais toi dans cette histoire. Tu es bien un être humain. N'oseras-tu pas te qualifier de supérieurement généreux ? Donc tu ne vaudrais pas mieux que l'humain moyen ? Donc la nature n'est pas honnête chaque fois qu'elle prend quelque chose sans le rendre ?Si la nature n'a pas besoin d'être honnête, l'animal a-t-il besoin d'être honnête ? Et l'être humain, aurait-il besoin d'être honnête (cf. besoin moral)? Et bien nous y voilà, profondément ancrée, cette distinction naturelle entre l'humain et l'animal
  23. Ca pue le trucage à plein nez ton truc. C'est trop net, gravures en excellent état et aux traits unidenses, aucune trace d'oxydation des matériaux. De plus, les styles ne se relient à aucuns styles connus, à aucun courant pictural amérindien, ce qui n'arrive jamais dans l'art archéologique des civilisations. Ça ne ressemble même pas à de l'amérindien. J'ajoute que celui qui a gravé ça n'y connait rien à l'art graphique sacré amérindien : toujours une mystique en émerge, jamais les description ne se veulent fidèles et précises : elles déforment la réalité d'une certaine manière, symbolisante. Ici la ressemblance avec l'art amérindien est franchement grossière, je dirais même vulgaire. Aucun archéologue véritable ne prendra au sérieux plus de trois secondes ces oeuvres. Ma conclusion : si ce ne sont pas des amérindiens de l'antiquité qui ont fait ça, c'est quand même sûrement des extra-terrestres du genre humain !
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