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frédifrédo

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Tout ce qui a été posté par frédifrédo

  1. frédifrédo

    Les suicides

    @ Casdenor : Il y a du vrai dans ce que tu dis Casdenor, je le reconnais. Je reconnais que mettre une pression psychologique sur quelqu'un dans l'unique intérêt de ce que l'on désire de lui est un acte d'égoïsme. Ainsi, l'amoureux liquide qui menace son conjoint de se suicider s'il le quitte est égoïste, mais aussi la maman qui pour seul argument contre son suicide menace son enfant d'un malheur insurmontable est une autre forme d'égoïsme. Non, même si c'est vrai, que si l'enfant se suicide tout l'entourage en sera profondément bouleversé, le véritable argument n'est pas celui là. Il est à la cause de celui-là. Le véritablement le voici : tu veux mettre fin à tes jours, alors que tu as encore beaucoup de vie devant toi ? Tu penses que la vie ne vaut rien, que ta vie ne vaut rien, tu vis ta vie comme un enfer insurmontable ? Personne ne parvient à t'aider, tu as le sentiment d'avoir tout essayé ? Tu as le sentiment qu'il y a des forces profondes en toi qui font que jamais tu ne pourrais sortir de ces cercles infernaux qui sans cesse se répètent ? Tu as perdu tout espoir dans cette société de merde qui ne t'inspire strictement rien si ce n'est des idées morbides ? - Et bien saches qu'il existe des solutions que tu ignores, pour que tu ne gâches pas ta vie, pour que tu retrouves une saveur que tu as perdue, pour que la vie ait un sens. Parce que la tristesse que nous ressentons quand tu te suicide, elle provient du fait que c'est une partie de nous mêmes qui se suicide quand tu te suicide. Car les êtres humains sont tous capables d'empathie. Car nous nous mettons à ta place, un peu, et nous comprenons à quel point tu risques de commettre une bêtise, qui certes fait surtout du mal à toi-même. Tu n'as pas l'âge de mourir, tu as l'âge d'apprendre à trouver le bonheur, tu as l'âge de faire briller la vie. A ta manière. La seule condition est que tu trouves, avec patience, les clés qui te manquent. ... Comment les trouver ? Ah, Voilà une bonne question :)
  2. frédifrédo

    Les suicides

    Hier j'ai relu l'ensemble de ce topic, et j'ai essayé d'être attentif à tout ce qui s'y est dit. J'ai constaté que c'est un argument que tu remets très souvent sur la table Casdenor... comme si tu étais à la recherche d'une réponse à cet argument. C'est peut-être très important, alors je me permets d'insister. Prenons l'angle philosophico-logique, puisque je pars du principe que la sagesse ne fait jamais de mal. Si une personne se suicide, et qu'elle attriste, travaille, culpabilise, torture son entourage proche : père, mère, frères, amis, famille, enfants, connaissances des proches, qui est le plus égoïste : celui qui se suicide ou l'ensemble des gens qui en souffrent ? Parce que si tu postules l'argument que tout ce qui est une demande de quelqu'un est égoïste, alors c'est l'ensemble de la société qui est égoïste. L'enfant qui demande des sous à sa maman pour s'acheter une glace est égoïste, la maman qui le lui refuse pour cause de choix de budget est égoïste. Si tu insistes tant sur la question de l'égoïsme des gens qui ne veulent pas que tu te suicides, alors je vais te poser une question essentielle Casdenor, et je te demande de nous y répondre d'une façon précise et argumentée. Qu'est-ce qu'un égoïste, et qu'est-ce que l'égoïsme ? Quand il n'y a vraiment plus aucun espoir, là je dis la mort est discutable. Mais quand on a le sentiment qu'il n'y a plus aucun espoir, là moi je dis : ignorance. Alors à quelqu'un qui ne sait plus, ne peut plus, tu veux dire qu'il n'existe pas de solution pour lui venir en aide ? Un exemple d'empathie dont la philosophie est capable : dans le fond, ça ne peut pas être de ta faute. Par contre, tous ses proches portent une petite part de co-responsabilité. Mais la sagesse nous apprend que notre degré de responsabilité est proportionnelle à notre degré de connaissance de la nature humaine. Et je tiens à vous rassurer : face à un Jésus Christ, face à un Gautama Bouddha, face à un Gandhi, nous sommes tous des ignorants, moi inclus. Arrêtons de nous culpabiliser, arrêtons de nous chercher des coupables. Simplement, essayons de faire ce qui est juste pour promouvoir la vie. Je maintiens que dire que le suicide est un acte de courage, d'une façon générale, ne promeut pas la vie.
  3. Prendre la nationalité française, quelques papiers, n'est pas suffisant. Se sentir français serait déjà un bon début, et pour ceux qui se sentent français c'est bien.
  4. Et bien c'est surtout toi qui me surprend Ombre, à estimer qu'un enfant n'a pas besoin d'un père et d'une mère Sinon je n'ai pas entendu son discours, mais je suppose qu'elle essaie de concilier l'idée qu'on peut accepter qu'un couple de même sexe fasse des bons parents, avec le fait logique qu'un enfant a besoin de deux parents, de préférence en tout cas, et que ces deux parents portent la fonction paternelle et la fonction maternelle, quelque chose qui s'y apparente en tout cas. On peut avoir un parent qui soit à la fois un père, une mère, et un maître... et même un ami. Quand on fait de la politique, on essaie de concilier certains points de vue pour que plus de gens soient d'accord, on appelle ça aller pêcher des électeurs, mais en réalité c'est une très bonne chose, en particulier quand ça parvient à réconcilier deux visions apparemment antagonistes du monde. SI Vallaud-Belkacem s'essaie à dépasser les paradoxes, alors elle a de l'avenir.
  5. frédifrédo

    Les suicides

    Oh pas seulement : il est aussi paumé, désespéré, seul, mal aimé, violenté à l'intérieur, et inimaginablement triste. De tous les témoignages de suicide que j'ai pu entendre, le suicide est une immense tristesse pour tout le monde. J'ai envie de dire, tout particulièrement pour la maman. Déjà que perdre son enfant est l'une des choses les plus dures et tristes qui puissent arriver à quelqu'un, alors le perdre par l'incompréhension et la culpabilité du suicide, c'est encore plus dur et plus triste. J'ai une amie qui m'a raconté son expérience : sa voisine lui parlait de suicide, et lui disait que ça l'emmerdait de se donner la mort parce que ses parents lui mettaient la pression en lui disant qu'ils ne voulaient pas qu'elle disparaisse, pas comme ça, pas si jeune. Ils lui disaient de penser à eux. Alors mon amie lui a dit : tu n'as pas à te culpabiliser, sois libre. Alors elle s'est suicidée, une poignée de jours après. Je peux vous dire que si c'était à refaire, elle aurait fait autrement ! Maintenant elle a sa mort sur la conscience. Ses parents égoïstes ? Non mais vous voulez une baffe ? Suis-je égoïste quand j'aime mon enfant et qu'il est la chose la plus chère au monde, la plus précieuse, plus que moi-même, et que je serais prêt à me sacrifier pour le sauver ? Comme le début d'une nouvelle vie ? ... Non mais tu veux une baffe ? Décidément je trouve ton attitude vraiment très juste. Je comprends pas où tu veux en venir. Je veux en venir que dire que se suicider soit un acte de courage, ou un acte de vie, ou un acte qui parfois peut-être une bonne idée, encourage le phénomène que nous rencontrons actuellement dans notre société : l'augmentation dramatique des taux de suicides, en particulier chez les plus jeunes et naïfs de nos concitoyens. Parce qu'il y a de jeunes idiots qui passent à l'acte un jour comme ça , sur un coup de tête, qui par exemple vont se jeter sous une voiture, insouciants, ignorants de ce qu'il fallait savoir de la vie, ignorant qu'ils traumatiseraient pour leur vie entière celui qui aura la malchance de les recevoir sur leur capot, de découvrir leur corps, l'image de leur dernière expression gravée, une expression d'absurdité de la vie. Si le suicide est un cri, c'est avant tout un cri de malheur, un cri de désespoir, un cri de détresse, un cri de souffrance, un cri de manque. ... mais il y a des manières tellement plus belles, plus gaies, et plus utiles pour crier, que de commettre cette idiotie :( MOI JE DIS LA VIE ! MOI JE VOUS CRIE LA VIE DANS LES OREILLES ! ... et l'amour aussi :)
  6. frédifrédo

    Les suicides

    Si je juge de la souffrance d'autrui je m'en excuse, ce n'est pas ce que je souhaite. Ce que je juge, c'est que le suicide est un acte d'absence de solution à l'auto-destruction brutale. Et j'en juge que c'est un acte d'ignorance de solution. Une conviction fausse qu'il n'y a pas d'autre solution pour vaincre la souffrance insupportable. J'ajoute que je juge que c'est un acte qui est centré sur l'égo, centré sur ses propres douleurs, auto-doulourantes je dirais, et qui ne se soucie pas suffisamment des conséquences sur les vivants qui se mangent le suicide. Mais c'est avant tout par ignorance. Oui pardon je me suis mal exprimé : ce n'est pas la mort qui est une tristesse en soi. C'est le suicide. Sinon il faut comprendre que la mort est la fin de la vie ET n'est pas la fin de la vie. C4est la fin de la vie dans le sens où l'être vivant s'éteint à ce moment là, et ce n'est pas la fin de la vie dans le sens où la vie au sens large continue après la mort de l'être, voire même l'âme du défunt perdure, là, quelque part. Mais il ne faut pas oublier que celui qui se suicide met fin à ses souffrances en même temps qu'il met fin à sa vie, disons à sa vie incarnée. Quand on se suicide on meurt quoi ! Très juste. Ainsi nous sommes d'accord : quelqu'un qui a des désirs de suicide, il faut essayer de l'aider, mais ce n'est pas facile, voire pas facile du tout. Très souvent on est même impuissant à l'aider, et c'est ça qui fout les boules : comment aurions-nous pu faire ? ... Ah que de regrets le suicide engendre :( Tout à fait, voilà une des choses, un des complexes profonds, qu'engendre le suicide. Apparemment tu as trouvé la voie juste, et tu es en paix à la fois avec ta tante, et avec la vie et la conscience. Je te félicite SyntaxError, je ne suis pas certain qu'à ta place j'y serai parvenu. Mon idée, c'est d'éviter que ce genre de drame survienne, en amont. Et l'amont, ça commence en partie par les simples discussions, par l'idée que nous nous faisons de comment il faut considérer le suicide. Pour synthétiser : Une personne qui s'est suicidée : il faut l'accepter, une personne qui veut se suicider, il faut le refuser... et donc tout le problème est de l'accepter correctement dans l'un, et de le refuser correctement dans l'autre. Dans les deux cas, je préconise la plus grande des douceurs. Ainsi est le paradoxe : vous lisez mes mots et y voyez violence, culpabilisation et mépris; Alors que j'essaie d'y mettre en pratique un principe essentiel : l'union des contraires : l'union de l'acceptation de la mort tout en la refusant, l'idée qu'il faut dire non, être contre, mais dans la plus grande des douceurs. L'équilibre est fait de paradoxes qu'on dépasse.... acquérir cette capacité à vaincre les paradoxes est en quelque sorte une question de vie ou de mort. ... L'ignoriez-vous ? :)
  7. Pour être plus précis, je dirais plutôt ceci : les enfants ont besoin de deux parents, d'une autorité rassurante et d'une autorité motivante notamment. Ils ont aussi besoin de modèles masculins et de modèles féminins.
  8. frédifrédo

    Les suicides

    @ Casdenor : En tout cas je pense que nous serons d'accord pour dire que c'est la souffrance le problème :) @ The Dalek : Très pertinent.
  9. frédifrédo

    Les suicides

    On s'aide soi même en acceptant qu'on ne sait pas tout, et qu'on a besoin d'apprendre. Moi non plus je ne sais pas tout. On est tous relativement ignorants. Pour ne pas se suicider, il faut avoir la chance de tomber sur la bonne personne au bon moment. Est-ce que tu veux faire partie de ces bonnes personnes, capables de sauver des vies ? Moi j'essaie, avec mes humbles moyens cependant. Mes propose seraient destructeurs ? Non je ne crois pas du tout. Remueurs d'orgueil peut-être. Certains se suicident à cause d'une autorité trop oppressante ? Probablement. D'autres se suicident parce qu'ils estiment que se suicider est une bonne idée. Moi je dis que ce n'est pas une bonne idée. Si c'est trop oppressant, au moins ça invite à y réfléchir à deux fois... et à estimer possible qu'il existe bel et bien des solutions ignorées. Je dirais même que c'est logico-mathématique : il est impossible d'affirmer avec une certitude absolue qu'on a tout essayé. Il faudrait même être un peu naïf pour s'imaginer qu'on sait tout sur le sens de la vie. Sauf que la mort est la fin de la vie : la fin prématurée de la vie. C'est une tristesse qui engendre encore plus de tristesse. C'est une tragédie qui fait vivre la tragédie, c'est une destruction qui fait vivre le principe d'auto-destruction. D'accord avec ça. Que pensent de ça les gens qui éprouvent de la sympathie et un sentiment de courage pour ceux qui s'auto-détruisent ?
  10. frédifrédo

    Les suicides

    Ce que tu dis, sans le savoir, c'est que les suicidaires ont un égo et un orgueil tel qu'il prennent la phrase : "vous êtes ignorants" pour une insulte. Si ce que je te dis t'écoeure au point que j'augmente ton envie de te suicider, en effet, tu ne risques pas de devenir capable un jour d'empêcher quelqu'un de commettre l'irréparable. Je ne prétends pas pouvoir sauver tout suicidaire se présentant à moi. Et aussi je sais que même si je connais beaucoup de solutions, je ne suis pas nécessairement en mesure de les mettre en oeuvre. ... Il faut commencer par comprendre que tous ici, sur cette Terre, avons besoin d'aide. Moi y compris bien sûr.
  11. Non, nous sommes dans un système de conviction. C'est assez juste. Solution ? Education et citoyenneté. Bien sûr, toute la difficulté est : quelle éducation, et comment la citoyenneté ?
  12. frédifrédo

    Les suicides

    "Pas de solution toute faite" ? Entièrement d'accord. Des principes de vie par contre, avec une capacité et un savoir à les mettre en forme. (et je prétends avoir un minimum de connaissance à ce sujet là) Tu dis que je crois avoir des solutions. Estimes-tu donc que je n'en ai pas ? Et si tu ne sais pas, à ton avis, vaut-il mieux croire qu'il n'y en a pas ou croire qu'il y en a ? Quelqu'un qui se suicide est quelqu'un qui n'y croit plus, qui n'a plus la foi autrement dit... en réalité il croit, il croit qu'il n'y a pas de solution... parce qu'il ignore. Moi je dirais que je n'ai pas la prétention d'aider les suicidaires. Par contre j'ai la prétention de connaître les solutions. :gurp: Et toi Casdenor, qu'est-ce que tu fais quand tu vois un suicidaire en face de toi, et qu'il te dit qu'il souhaite en finir ? Est-ce que tu prends une position pour, contre, ou neutre ? Moi, je prends une position contre. Bien sûr, on peut être contre et garder une approche douce de la chose ne crois-tu pas ?
  13. frédifrédo

    Les suicides

    Pas coupable : ignorant. Et toi tu n'as pas de solution : c'est exactement notre problème.
  14. frédifrédo

    Les suicides

    Hummm, je crois saisir la subtilité de ta question Pinocchio Au premier degré, il est vrai qu'il est relativement rare qu'une personne qui se suicide tue d'autres personnes juste avant. Mais le phénomène qui consiste à tuer d'autres personnes justes avant de se suicider reste un phénomène extrêmement préoccupant. Ca arrive beaucoup trop souvent, et c'est extrêmement triste, plus que le suicide seul. Ainsi dit, je ne souhaite pas non plus me contredire. Moi je vous dis que tout suicide en entraine d'autres. Car quand une connaissance se suicide, ou même une non connaissance, ça nous marque, et on a besoin d'y mettre un sens, et un sens qui soit acceptable pour le respect du souvenir de la personne. Alors on se met à se dire que la personne avait de bonnes raisons de le faire, et là on commence à donner raison au suicide. Et moi je dis NO WAY !! Je ne souhaite à personne de juger que le suicide soit une bonne idée pour mettre fin au mal être. On se suicide parce qu'on est ignorant des solutions qui existent, des solutions de vie. Moi je connais des solutions. Qui souhaite mettre fin à ses jours ? (vous pouvez me MP) Moi je ne suis pas comme ça. J'ose espérer que je ne suis pas le seul. Je ne sais pas à qui tu fais allusion Ombre, mais je me sens un peu concerné. Donc où il est le social quand on retrouve des personnes âgées décédés dans leurs appartement depuis des semaines dans un état de décomposition avancé(retrouvés parce que l'odeur dérangeait les voisins) ? Il est manquant, il n'est pas là à ce moment là. Mais il demande à être là. Pensez-y la prochaine fois que vous voyez quelqu'un qui vous raconte quelque chose qui ne va pas, ou quand vous entendez quelqu'un casser du sucre sur le dos d'un autre : n'oubliez pas que VOUS avez le pouvoir d'aider les gens à ne pas s'ignorer, à ne pas se rejeter les uns les autres. Personnellement je crois que je ne sais faire que ça.
  15. Je pensais, vu ton avatar, que tu étais pour des actions radicales de type révolution rapide. Mais en effet ton discours n'a pas cette teneur. Est-ce que 20 milliards d'exonérations pour les patrons est injuste ? Il faut voir ce que ça a généré en termes d'activités de création de richesses. Il faut voir si ces 20 milliards ont servi correctement l'investissement, il faut voir si ces 20 milliards ont au final rapporté des richesses à la France, ou si ça en a consommé. File 20 milliards à une catégorie familiale, elle les dépensera en bien et services, une partie de ces dépenses partira en frais d'importations. File 20 milliards à une catégorie d'entreprises qui exportent, elles s'en serviront pour améliorer leur compétitivité, et exporter davantage, et ramener in fine des sousous à la France sous forme d'impôts sur le revenu, sous forme de salaires dépensés en France, sous forme de projets en France. (et d'ailleurs même si ces entreprises ne sont pas françaises, pourvu qu'elles produisent en France). File 20 milliards à des entreprises de France qui n'exportent pas, ça ne favorisera pas plus l'importation (que 20 milliards à des ménages à priori) ni l'exportation, mais ça favorisera, évidemment, l'activité, l'emploi, le volume économique, le produit intérieur brut, la richesse de biens et de services de France. C'est à peu près quand j'ai compris ces principes là que j'ai commencé à comprendre les points communs entre la gauche et la droite. Quand à la mesure de l'allongement du temps de travail pour favoriser l'économie, si ça se trouve ce n'est qu'une mesurette, si ça se trouve Hollande ne va pas la faire, et il aura ainsi donné espoir à tous ceux qui voudraient que le biberon reste toujours à la bouche sans en perdre une miette. Rassurer est une mission essentielle de Hollande. Quand je pense que sur un autre topic certains prétendent que nous ne sommes que des marchandises dénuées de tout autre valeur que celle de l'argent... Il faut choisir, soit on veut plus d'argent, soit ce n'est pas très important, soit on veut toujours exactement la même chose. On ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre. Les plans d'austérité, c'est pour rester riches demain, au pire pour être plus riches ... globalement bien sûr. Il faut produire des richesses avant de les partager.
  16. C'est vrai ce que tu dis. Mais pourquoi vouloir taxer le capital au même taux que le travail ? Est-ce que ce taux est issu des plus savants calculs qui permettent d'assurer un revenu suffisant aux investisseurs qui prennent des risques tout en évitant des revenus abusifs ? DIfficile à dire. Par contre on voit au niveau symbolique que l'idée est de dire que le travail vaut autant que le capital et donc qu'il serait juste de prélever autant sur l'un que sur l'autre. Et sur le plan symbolique je suis d'accord... mais sur le plan mathématico-économique ça ne semble pas très sérieux. A voir :) Sur Terre et de tout temps, il y a des gens très très riches, des gens très riches, des gens riches, des gens moins riches, des gens moins moins riches, et des gens démunis. Je suis d'accord que dans l'idée, réduire les inégalités matérielles entre les plus riches et les moins riches est une bonne idée. Ce que nous faisons déjà. Après, jusqu'à quelle limite ? Un mec d'extrême gauche ne sera pas capable de fixer une limite raisonnable... à moins de repousser sans cesse cette limite-là. Tout est question de mesure. Le système actuel en France EST un système de redistribution. Après, refuser qu'il y ait des gens très très riches, quel que soit le bon usage ou le mauvais usage qu'ils font de l'argent dont ils sont responsables, je ne comprends pas. Moi, je pense qu'il faut surtout pénaliser les gens très riches qui font un usage illégal de leur argent. Car je préfère de très loin un multimilliardaire qui finance des projets de développement en Inde qu'un millionnaire qui finance l'approvisionnement en shit et en péripatéticiennes de son quartier.... et évidemment qui traine dans des affaires réellement nuisibles à la société. Vous trouvez que Bill Gates est trop riche ? Pourquoi je ne comprends pas ?
  17. Si j'ai plein de fric et que le faire travailler me coût autant que si je le laisse dormir, alors je n'ai aucune raison d'aller me risquer à l'investir... et même les banques ne pourront pas... et donc seul l'Etat, ou l'ami, pourra prêter de l'argent pour investir dans un projet de développement... mais sans contrepartie ? Le jour où tu comprendras ce principe, tu comprendras l'absurdité de l'anti-capitalisme. ... après, le capitalisme doit être régulé, et rapporter raisonnablement par rapport aux risques... choses qui se négocient à l'échelle internationale, et pour ça il faut un pouvoir de peser, de forte préférence un pouvoir pacifique, et pacifiant si possible.
  18. frédifrédo

    Les suicides

    Je pense qu'il fallait bien lire "des suicidaires", et non pas "des suicidés". En effet, la plupart des suicidaires ne se suicident pas, disons pas à proprement parler. La plupart, choisiront plutôt une mort suicidaire lente, comme avec l'alcool ou le tabac, ou encore avec l'inactivité morbide, mieux acceptable pour l'entourage. Tu ne savais plus ce que tu voulais dire Pinocchio Toi par exemple Rufus, est-ce que tu te considères comme une valeur marchande , qui ne se mesure qu'à sa capacité financière, pour qui tout le reste n'a plus strictement aucun intérêt ? Et si tu me réponds non, dis-nous pourquoi pas toi ?
  19. Points de l'article : On a affaire à une imprécision conceptuelle, une petite erreur : en 2040 la vague des baby boomers ne part pas à la retraite, en 2040 la vague des baby-boomers, baby-boom qui a eu lieu entre 1945 et 1955 si je ne m'abuse, aura 80-90 ans. Donc l'idée n'est pas le départ en retraite, qui a lieu là maintenant, mais la vie longue et plutôt coûteuse (pour le pot commun) en médecine et en accompagnement, et en retraites. Quoi qu'il faille en déduire conceptuellement, on constate une imprécision journalistique qui indique que ce journaliste peut commettre des imprécisions journalistiques. Ça ne fait pas sérieux. Admettons, il faut surtout noter que la part annuelle actuelle du remboursement de la dette représente environ un quart du budget de l'Etat. CE chiffre est pertinent, pas celui du journaliste !Si vous voulez des chiffres sérieux sur la dette : http://fr.wikipedia....ue_de_la_France Je vais bien, tout va bien, comme ce sera plus dur chez les allemands, inutile de faire comme eux, puisque nous avons une natalité légèrement supérieure à la leur. Comprenez que nous faisons actuellement un peu comme la fourmi de Lafontaine, ne vous déplaise Nous ne savons pas exactement de quoi l'hiver sera fait, mais nous savons qu'il faut faire des provisions, disons générer un pouvoir de production de grain aujourd'hui pour demain, ménager notre consommation du grain, et avoir bien conscience que ne sachant pas si l'hiver sera rude, très rude, ou très très rude, mieux vaut être prudent... quitte à faire encore mieux que l'Allemagne en termes d'allègement économique et de compétitivité ! La ceinture que nous nous serrons aujourd'hui a pour but que nous soyons plus aisés demain, et au moins que nous ne soyons pas encore moins riches... sauf quand on ne fait pas confiance à notre élite. Ah oui c'est quoi le dicton déjà ? Il faut créer des richesses avant de les partager. En gros il faut mettre des pépettes dans les mains des gros bonnets français, et espérer que le gouvernement saura travailler avec eux pour qu'ils en fassent un usage juste, qu'ils ne fassent pas de grosse erreurs de placement ou de choix stratégique ou de management. Nous le peuple, sommes là pour leur mettre un peu la pression, et leur rappeler que c'est avec l'argent de toute la France qu'ils jouent en quelque sorte, et que nous comptons sur eux... et que l'argent (et ce qu'il procure bien sûr), nous aimons... Tu penses que les dirigeants ne sont que des gros pourris qui ne cherchent qu'à nous entuber, nous les travailleurs ? Que eux tout ce qu'ils veulent c'est se dorer la pillule à Honolulu ? Alors tu n'es pas de gauche, tu es d'extrême gauche. PS : nous aimons l'argent dans une certaine mesure. Pas besoin de trop. Comme on dit, l'argent ne fait pas le bonheur mais il y contribue. Celui qui conçoit que plus d'argent c'est toujours mieux (il ne voit pas la contrepartie du beurre : plus d'argent c'est plus de responsabilités à gérer), il n'accepte pas l'inégalité d'argent qui ferait que les plus riches seraient nécessairement plus heureux que les moins riches. Un autre dicton de la sagesse populaire : On n'est pas heureux parce qu'on gagne, on gagne parce qu'on est heureux.
  20. C'est le plus intelligent qui s'arrête le premier ... le plus faible aussi
  21. frédifrédo

    Les suicides

    Il faut comprendre que toute valeur de toute chose reste à définir. Voici le très grand pouvoir que possèdent les êtres humains. Un petit arbrisseau tout biscornu qui pousse au milieu d'une forêt de magnifiques cèdres du Liban, et qui ne laisse que très peu d'ombre aux autres ? Je peux décider là maintenant tout de suite, que ce petit arbrisseau est la chose la plus précieuse qui soit. Je peux aussi décider que cet arbrisseau ne vaut rien et que mieux vaut l'arracher. Etiez-vous ignorant de cela ? Si toi tu définis que la vie n'a plus de valeur, alors tu fais que la vie n'a plus de valeur. Ce sont les autres qui doivent définir ce que vaut ta vie ? Si tu croises un type très classe et bien dans sa peau dans la rue qui te dit que tu n'es qu'un pauvre type, dois-tu le croire ? Sagesses populaires : - Tous les goûts sont dans la nature. - Le monde est tel que je le regarde. - Il en faut peu pour être heureux. - Chassez le naturel il revient au galop, éduquez-le et il vous obéira. - On est toujours le con de quelqu'un. - C'est celui qui dit qui est. Triste et glauque :(
  22. frédifrédo

    Les suicides

    Egocentré et égoïste sont très différents je vous l'accorde. Je ne suis pas spécialement chrétien, mais je suis croyant, je préfère dire que je suis un croyant qui sait qu'il croit, et qui sait en quoi il croit. Pour le reste, je suis d'accord avec toi Nerelucia. Tu ne me contredis pas tant que ça, et même j'aime bien ce que tu dis :) Enfin, je n'ai pas de désamour pour le suicide... je n'ai pas non plus d'amour pour le suicide. Je prends le suicide comme il vient, et j'essaye de faire comprendre que se suicider est quand même un peu plus grave que de fumer ou que de boire, bien qu'au fond la pulsion de "non vie" soit derrière les trois. Et tout le monde la connait cette tendance à aller vers la mort. Mais je dirais que c'est une question de mesure. Mon GRand oncle est mort à 101 ans. Une chose qu'il m'a dite une des dernières fois que je l'ai vu : "J'ai choisi la vie". Les suicidés sont plus des ignorants que des lâches. Des ignorants de la valeur de leur propre vie. Des non croyants en la valeur de leur propre vie en fait.
  23. Je trouve ça juste ce que tu dis Aroun. Si on y réfléchit, ces principes essentiels se retrouvent dans toutes les religions, et même dans toutes les spiritualités profondes, et dans toutes les philosophies profondes. Je me trompe ? Alors pourquoi se monter les uns les autres comme des ennemis ? Pourquoi dire que les chiites sont de faux musulmans qui ont trahi je ne sais quel pacte ? Pourquoi ne pas se réconcilier entre catholiques, orthodoxes et protestants ? En christianisme, globalement, la réconciliation avec l'autre s'est faite. A venir bientôt : la réconciliation musulmane... ça va prendre un peu de temps... Nous en France, nous avons compris que quand l'identité religieuse est au pouvoir, elle se défend en tant qu'identité religieuse, et n'accepte pas de céder du terrain même si ça doit avoir des répercussions globalement négatives. Nous en France, nous préconisons la laïcité, la liberté religieuse, et le recul de toute religion si la population de cette religion le souhaite (et Dieu merci nous sommes loin d'être les seuls). Nous en France, nous avons foi que le pouvoir de séduction (démocratie) vaut mieux que le pouvoir de la force (dictature). Car nous avons foi que la paix (et ses déchéances) vaut mille fois mieux que la guerre (et ses déchéances). Nous en France, sommes catégoriquement contre le principe de l'entrée en religion par le forçage, catégoriquement contre la punition de mort ou de menace de mort de l'apostat, catégoriquement contre la logique du châtiment divin. Quand on en a les moyens humains et économiques, un régime de liberté religieuse est bien meilleur qu'un régime théocratique. Les gens y sont plus heureux, plus prospères, plus créatifs. L'Histoire en est témoin. Ainsi, le Coran n'a pas le droit de faire de politique en France. Sa place est celle d'un livre sacré. Et des beaux livres qui méritent éloges et profond respect, en France, il y en a des milliers. Grand bien nous fasse. Le Coran y a sa place, a condition qu'il reste à sa place. Le Coran est avant tout un témoignage d'un monde très rude. Il ne mène pas à lui tout seul à l'amour universel ni à la paix intérieure. Il permet de comprendre les forces du mal, le basculement. Il est par contre un réel complément essentiel à la compréhension du Divin (c'est-à-dire des lois de l'Univers et de la Vie), au sein de l'abrahamisme, ensemble doctrinal qui regroupe les judaïsmes, les christianismes, et les Islam. Au regard du Coran, l'Islam est le petit frère en difficulté et rebelle de la famille Abrahamique. Il fait donc partie de la famille, il faut l'accepter, et l'encourager à devenir un jour un adulte équilibré et bienveillant. Il fait son indépendant, mais il a besoin de l'amour de sa famille pour se construire. Il lui faut du temps aussi. Il faut l'écouter aussi : il a son mot à dire. Une fois que le véritable dialogue, profond, sera dénoué, à l'échelle des peuples ça prend un temps fou, les choses se construiront d'elles mêmes dans le bon sens. Perso je n'ai pas espoir que la situation ait véritablement évolué en positif d'ici le demi-siècle approximatif qu'il me reste à vivre. Je crains plutôt que ça n'empire en terme de bilan humain annuel. Mais la sagesse, toujours, continue son chemin, en coulisses le plus souvent... ... et en ce moment il se passe des choses nouvelles. Ça travaille :). Comme on dit parfois en ésotérisme, nous commençons à entrer dans l’Ère du Verseau.
  24. frédifrédo

    Les suicides

    Je ne suis pas d'accord. N'encourageons pas nos enfants à se suicider. Car même la vie du ver de terre vaut le coût d'être vécue. Si je me suicide, je me rends co-responsable de la mode du suicide. Si je me suicide, je me contrefiche que d'autres se suicident derrière. Je ne connaissais pas ton frère Nonobonobo. Je suis sûr que tu trouveras la paix, mais franchement c'est con de se suicider uniquement parce qu'on est malheureux et hyperégocentré. Certes parfois on est con parce qu'on n'a pas de chance. Je suis persuadé que la malchance est le paramètre majeur du suicide d'ailleurs. Mais se sacrifier pour sauver d'autres êtres humains, ça c'est noble. Sinon c'est pas sympa du tout pour ceux qui sont vivants. A mon avis, les 9 dixièmes des suicides sont des suicides causés par l'ignorance, c'est-à-dire par baissages de bras avant d'avoir trouvé des solutions. Les sentiments qu'il n'y en a pas. Parfois une impulsion hyper-violente auto-orientée, par incapacité à trouver la paix. Et trouver la paix demande une éducation humaine, qu'il faut chercher un peu. Selon moi, les suicidés ne méritent pas l'enfer, ils méritent le Paradis. Mais c'est un Paradis triste.
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