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deja-utilise

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Tout ce qui a été posté par deja-utilise

  1. C'est effectivement une excellente démarche a priori ! Oui chacun est libre de croire en quoi il veut, dans l'absolu nous sommes d'accord, simplement, il n'est nullement question d'opinions ou de croyances en section philosophie, tout comme ça ne serait pas plus le cas en mathématique ou plus particulièrement en sciences auxquelles ces notions vibratoires renvoient. Tout ne peut pas être une question de subjectivité, surtout si on s'appuie sur des observations. Par contre, il eut été sans doute plus " judicieux ", selon moi, de parler de la partie émotionnelle de la musique, indépendamment de justifications que je n'hésite pas à qualifier de pseudo-scientifiques, désolé d'insister lourdement. " Il y a mille et une façons de se fourvoyer, de faire erreur, mais il n'y a qu'une réalité ". Quand Tison nous dit schématiquement qu'il " vibre " avec la musique, je le prends venant de sa part, comme une métaphore permettant de sentir son vécu, de se l'approprier, je ne pense pas, qu'il croit réellement que quelque chose vibre " physiquement " en lui, l'image n'est donc pas à prendre au pied de la lettre, pas plus qu'une expression telle " prendre son pied " n'est à considérer au sens littéral/premier des termes ! Nous nous rejoignons complètement sur la fin, paradoxalement ! L'envie étant bien sûr l'ingrédient essentiel pour avoir au moins une chance de réussir. Mais, mais, mais... dans le contexte où était insérée cette phrase, elle signifiait tout autre chose que ce que tu en restitues au final, je disais que le numérologue finira toujours par trouver quelque chose pour " confirmer " son hypothèse de départ, ce serait un peu comme qui écoute à peine sa mère lui parler, mais retient que les mots qui l'intéressent pour reconstruire une phrase qui le stimule lui, mais complètement déconnectée des propos tenus par la maman très certainement.Je ne peux que souffler des mots, qui conduiront ou pas celui prisonnier de sa cage dorée, à désirer trouver la clef pour ouvrir la porte dont la serrure ne se trouve que de son coté, on peut toujours attraper l'individu à travers les barreaux et le tirer vivement vers soi, ce qui est douloureux pour cette personne en général, mais il est rare que cela la fasse sortir en fin de compte, ni par cette action, ni en provocant une envie impérieuse en elle, non, il vaut mieux tenter de l'accompagner et lui donner la volonté de sortir, de découvrir dans quoi elle est enfermée depuis si longtemps, car il y aura encore un long périple avant de trouver la recette qui lui permettra effectivement de sortir, la clef c'est à elle de faire l'effort de la trouver et l'introduire dans la serrure, de se faire violence pour ouvrir encore cette porte certainement coincée, pour dire que c'est une véritable gageure, il est souvent plus facile de déplacer un peu la cage de là où elle se trouve pour la plupart des gens, car le reste relève de l'exploit, d'une violence intérieure qui doit être nourrie par une source véritablement énergétique. M'enfin, ce ne sont certainement que des histoires, de vieilles rengaines d'un esprit désaxé, peut-être même suffisant pourquoi pas, tant qu'on y est...
  2. Bonjour Sera-angel, il est remarquable de noter que pour un numérologue, il est aisé à partir d'un nombre quelconque de trouver ce qui y correspond dans le monde physique, justifiant à ses yeux son nombre fétiche, mais c'est un leurre, une illusion, une tromperie sans nom, sans compter les diverses approximations introduites, ou calculs intermédiaires arbitraires, pour coller à sa réalité: le moyen justifiant la fin, en quelque sorte. Il serait plus honnête, comme ce fût le cas pour le nombre d'or, de regarder avant quelles sont les nombres associés à chaque phénomène avec leur marge d'erreurs, puis ensuite de voir si il y a des correspondances éventuelles. Mais n'oublions pas, que vu le nombre de phénomènes naturels, il s'en trouvera toujours qui s'approcheront autant qu'on le veut de ce que l'on recherche, c'est le biais de confirmation, comme n'importe quel superstitieux peut user et abuser. Imaginons que je me focalise sur le nombre 36, ce que j'ai déjà fait pour des raisons éducatives, et bien nous trouverions un nombre quasi-incalculable d'éléments de notre réalité culturelle qui coïncide avec lui, si l'on fait quelques approximations avantageuses parfois ou des calculs supplémentaires pour retomber dessus in fine. Autrement dit, en ce domaine, quand on cherche, on finit par trouver ! Mais c'est mettre la charrue avant les boeufs. Mais sans doute que cet article sera plus parlant que mes considérations rationnelles et psychologiques, en prenant le contre-pied du précédent: http://www.medson.net/432hz-mythe.html Respectueusement, D-U
  3. deja-utilise

    Un Univers Probabiliste

    Change de lunette ! Et " l'argument " de l'ancienneté c'est un peu chiche je trouve, Lamarck étant pratiquement réhabilité avec la découverte de l'épigénétique et de notre microbiote ( pointant du doigt par là-même le malaise de la définition de l'espèce humaine en l'occurrence, et de tous les mammifères en général, puisque les microbes intestinaux vivent en symbiose avec nous et nous aussi inévitablement ). Mais je ne comprend pas ton insistance avec le nombre, le plus de ceci ou de cela, si tu fais la comparaison/analogie avec les inventions humaines, ça te sautera aux yeux, ce n'est pas parce que les objets les plus complexes que nous ayons inventés sont les moins nombreux, qu'il n'y a pas une tendance à la complexité de nos inventions, si je compare le nombre de rouleaux de papier toilette avec le nombre de centrales nucléaires, je ne vois pas en quoi, ça justifie ou ça objecte contre l'idée que nos outils/machines/objets manufacturés tendent à être de plus en plus complexes, comparativement cela va sans dire, au passé ou aux autres plus anciens. La quantité n'est pas un critère recevable ! Seule la qualité compte: 1 milliard d'abrutis ça ne vaudra jamais un seul être éveillé, tout comme quelque dizaines de millions de chevaux, ou les milliards de bicyclettes, ne vaudront pas un seule fusée pour envoyer un truc dans l'espace comme moyen de transport ou même un seul et rare bateau uniquement à voile pour traverser les océans ! Pour en revenir au vivant, si une cellule unique est déjà en soi complexe, et une deuxième distincte l'est aussi, on voit poindre une dimension nouvelle lorsqu'elles peuvent interagir, leur simple réunion discrédite ton idée du règne bactérien, du " summum " de la complexité depuis 3.5 milliards d'années, en effet si ces cellules uniques deviennent un seul être vivant par un mécanisme qui n'est pas utile de préciser, on voit bien que leur complexité est plus grande de par leur simple réunion, puisqu'elles communiquent/interagissent contrairement à deux cellules indépendantes, nous avons déjà un autre niveau d'organisation, et je te laisse le soin d'imaginer lorsqu'elles ne sont pas que deux, mais un nombre faramineux, la complexité des échanges qui n'existe pas si elles étaient toutes individuelles, de même il y a autant de différence entre des calculatrices et Internet, qu'entre des bactéries et des organismes pluricellulaires de plus en plus " architecturés " avec des organes. Tu m'as mal lu, parce que tu ne veux pas sortir de ta vision, je n'ai pas dit l'histoire du vivant, mais dans l'histoire du vivant on constate... ! Ce qui ne signifie pas la même chose que ce que tu as retranscrit, puisque dans ta bouche je donne une orientation à la vie toute entière, alors que je dis que dans l'immensité de la vie, on peut déceler des êtres de plus en plus complexes en fonction du temps. La vie n'est pas qu'un simple jeu de hasard, comme ce serait le cas, si nous tirions des lettres aux hasard en étant surpris d'y voir de temps en temps, des phrases compréhensibles, des textes ayant été écrit par le passé, voire même des livres entiers. Puisqu'il y a des boucles rétro-actives, des interactions, des reproductions, des accumulations au sein du vivant que l'on ne retrouve pas dans un pauvre jeu de pur hasard. Ce n'est pas le première fois qu'un consensus scientifique finira battu en brèche quand on saura regarder avec les yeux et non pas à partir de ses idées arrêtées... Je n'adhère pas plus au nombre de partisans, à ce qui défie l'observation, qu'au nombre d'organismes unicellulaires, comme justification/prétexte/preuve. Bah, si tu ne le vois pas pour le vivant, j'imagine que tu ne le vois pas pour nos créations technologiques non plus !? Si je " fusionne " l'électricité avec des pièces mécaniques il se passe de nouvelles choses, le diagnostic ( complet ) basé sur un IRM n'est-il pas plus perfectionné, complexe que le diagnostic du chaman ou du magnétiseur du coin, la main sans outil est-elle plus simple ou plus compliquée que celle couplée à une machine bardée d'électroniques et de mécanismes robotisés ? La réunion de systèmes différents ne rend-il pas plus complexe un objet que ses différentes parties prises isolément, une télévision n'est-elle pas plus compliquée qu'un bout de verre plat, des fils, un cadre rigide avec un pied et des petits objets microscopiques agencés sans ordre apparent ( sans faire sens visuellement ) à l'intérieur ? Le dvd ou le cd-rom n'est-il pas bien plus qu'un disque plat réfléchissant en matière plastique ? Le médicament en poudre blanche que tu prends est-il n'importe quelle poudre blanche que je pourrais produire avec les moyens du bord ou va t-il réclamé toute une chaine complexe de fabrication qui aura mis des lustres à voir le jour ? Encore le nombre comme justification, comme si le fait que 99% de la biomasse de la planète était bactérienne avait une quelconque pertinence quant à la complexité de celle-ci, pour faire le parallèle, comme si pour la télévision, la masse de ses éléments étaient mis en relation avec la complexité de ses organes, on verrait que le pied, le cadre et le verre d'écran couvrent 95% de la masse, mais que la partie la plus hautement complexe ne doit peser que quelques centaines de grammes, de l'ordre du pourcent donc, que dois-je en conclure ? Que c'est tout à fait marginal pour un téléviseur d'avoir ces deux ou trois pourcents de complexité, à la limite on pourrait s'en passer que ça ne changerait rien à notre affaire, à ce rythme là ! Tu vois l'inconsistance d'un tel raisonnement ! Non ? Ben, c'est ce que je vois en tout cas, peu importe si je suis pas nombreux à le voir, le temps me donnera raison :cool: Ce que tu fais, c'est un amalgame, une corrélation, entre populations nombreuses, c'est à dire les effectifs, et complexité ou " simplicité ", alors qu'il n'y a pas lieu de le faire, tu te retrouves enfermée dans une spirale qui te conduit toujours en son centre, comme il nous est fastidieux de quitter le plancher des vaches, de se soustraire à l'attraction terrestre. Et j'espère que toutes les illustrations que j'ai produites au-dessus t'auront donnée suffisamment d'élan pour vaincre la pesanteur, et atteindre la vitesse de libération qui te fait défaut, à mon sens. Encore une fois, dans toutes les évolutions du vivant, on constate qu'à certains endroits la complexité de certains êtres a grandi par rapport à de lointains ancêtres ou à ce qui existait par le passé, que les populations soient en nombre ou pas, ne change strictement rien à ce constat, il y a des ruptures, comme la première radio a été une rupture en son temps ( avec les ampoules à vide ), puis une seconde fois avec l'arrivée des transistors, sans commune mesure avec le passé, et le nombre de postes n'a pas eu la moindre incidence, tout comme le nombre d'hommes qui ont marché sur la lune n'a pas une once d'incidence sur la rupture avant cet évènement et ce que cela a impliqué pour y parvenir, tout le cheminement presque improbable jusqu'au succès, qui aujourd'hui encore parait insensé puisqu'on n'est pas à la veille de le reproduire, mais il a bien eu lieu, c'est un marqueur qu'on ne peut pas occulter sous prétexte qu'il est très minoritaire par rapport à d'autres activités humaines. Oui, mais tant que l'on reste sur une dimension horizontale, ce n'est pas véritablement une complexification, échanger des nageoires contre des pattes, ce n'est pas ce que j'appelle une complexification, mais plus volontiers une réorganisation de la complexité en place. Tu vas encore trouver ça centrique, mais la main est autrement différente qu'un sabot ou des plumes, on se trouve ici dans une dimension verticale de complexité, car chez les autres espèces l'extrémité des membres n'a en général qu'une fonction, voire une poignée d'autres par extension, en aucun cas, une telle liberté d'expression et de mouvement, décuplant à l'infinie les possibilités créatrices et donc d'évolution, non biologique mais culturel, autre maillon de verticalité, etc... ( je ne pense pas qu'aux humains, mais tous ceux préhemptifs ) Sauf que tu occultes ma chère, que la pression n'est pas toujours d'ordre extra-speciste, mais qu'elle peut être dû aussi aux influences inter-groupe, autrement dit culturelles, et le cerveau, organe indispensable dans la socialisation, sera ipso facto touché par des changements de celle-ci, même si il faudra du temps, beaucoup de temps. Et que dire, de notre propre espèce qui modifie déjà la façon d'accoucher ou de procréer, quand on ne sera pas arrivé à faire des modifications héréditaires ( génétiques ou autres ) sur l'enfant en devenir ou sur des adultes consentants, parce qu'il y aura inévitablement profit à le faire, et que tôt ou tard, par habituation progressive nous y arriverons, mais en dehors de ce cas extrême, on ne peut pas exclure la possibilité d'une évolution des communications entre esprits distincts, et je crois que l'inconscient jouera un rôle dans cette évolution, car il reste encore une boite largement mystérieuse à notre part consciente. Mais évolution de la conscience ne rime pas obligatoirement avec plus d'intelligence, il est notable que tu retraduises et que tu crées des liens entre concepts disjoints, là où je n'en mets pas, puis utilisant cet apport ( inconscient je présume ) venant de toi, de récuser ce que j'essaie de te signifier, mais en réalité tu ne fais que contre-dire tes propres idées, pas celles que je partage avec toi, en clair " tu fais les demandes et les réponses " ! :smile2: ( Laissons Gould face à ses propres biais, et concentrons-nous sur ceux qui trainent déjà ici... ) La première fois que j'ai lu ta réponse, je me suis dit " allons-y gaiment ", mais maintenant après cette longue réponse je trouve cela passablement improductif de le réfuter, et l'envie m'a quitté, mais si tu y tient vraiment, je m'exécuterai. ( en fait, j'ai une migraine carabinée qui est arrivée progressivement, et je ne sais pas quand j'aurais pu te répondre sérieusement en dehors de ce jour, réponse qui n'est déjà pas des plus prompte, mea culpa :blush: ) C'est pour cela que l'interdisciplinarité ça a du bon, et je ne sais pas pour toi, mais de mon coté j'ai remarqué, que certains progrès en science, ont été aussi le fait de physiciens mettant leur pierre à l'édifice dans d'autres branches que la leur, alors ce n'est parce que les biologistes pensent que... qu'ils ont raison, et l'apport modeste d'un physicien ne peut pas faire de mal, selon moi, au vu des vifs succès rencontrés par cette approche particulière physicienne, y compris en sciences " molles "/humaines, et si on n'oublie pas que les médecins voyaient en Pasteur un imposteur, un inculte indigne en son temps, on voit bien à quel point ils s'étaient rendu aveugles du haut de leur perchoir réservé/élitiste, trop loin sans doute de la réalité et bien plus prisonniers de leur tradition, de leur consensus. Évolution culturelle selon moi, comme quoi il faut se méfier/s'attentionner de l'influence du psychique... Voui !
  4. Aucun problème, nous sommes ici pour discuter. Je vois cela, en terme d'influence, comme les odeurs si tu veux, c'est ce qui favorise certaines tendances, pas ce qui crée le phénomène. Que nous soyons sensibles aux couleurs, aux odeurs ou à la musicalité, est une chose, que ceux-ci soient les causes d'un changement c'est moins probable, sauf si il y a un conditionnement de types pavlovien ou skinnerien derrière, par contre, il est plus vraisemblable que leur concours puissent faciliter une évolution d'humeur par leur caractère agréable ou désagréable, toutefois, comme l'odeur, la musique finit par être transparente à notre attention au bout d'un temps assez court, puisqu'il y a le phénomène d'habituation qui opère, sauf peut-être à maintenir/forcer sa vigilance/écoute/attention au détriment d'autre chose, pendant un laps de temps plus ou moins long, mais en aucun cas continument et indéfiniment, car tout finit par s'émousser, ce n'est qu'une question de temps, alors une pilule anti-dépression à court terme en quelque sorte. En fait, ce qu'il faudrait voir, c'est en quoi la musique a une action sur nous, par quel mécanisme, autre que spirito-mystique ? Et bien, je répondrais par comparaison/similitude, et ce n'est pas tant le genre musical qui ferait évoluer notre état d'âme, mais le coté plaisant en concordance avec ce que nous vivons intérieurement, autrement dit, quand je suis triste j'aime à entendre des chansons mélancoliques, quand je suis gaie je préfère celles entrainantes, ou quand je " doute " celles ambivalentes/travaillées/riches, etc... Et il est notable, qu'un dépressif n'aime pas écouter des musiques joyeuses, en désaccord avec lui-même donc, qui contrarie son état intérieur, augmentant plutôt son aversion envers ce style en déphasage avec lui, tout comme une personne voulant jouir de la vie ne désire pas entendre un morceau pessimiste. Tu peux donc être rassuré, c'est en réalité l'inverse qui se produit, c'est à dire que ce n'est pas le genre humoral de la musique qui nous enjoint vers telle orientation, mais notre humeur qui nous conduit à écouter plutôt le style correspondant, et si changement il y a, c'est que nous l'avons par nous-même provoqué, en s'appuyant pourquoi pas sur la musique. Ce n'est pas en faisant avaler, contre son gré, du sel à quelqu'un qui raffole du sucre, qu'on lui fera aimer celui-ci, mais on favorisera plus volontiers son dégoût, ce qui n'exclut pas de passer par des étapes intermédiaires pour y parvenir malgré tout, en évitant tant que faire ce peut, le forçage et le conditionnement " négatif ", l'effet arc-boutement.
  5. Que nos cellules soient sensibles à des actions mécaniques, n'est plus un scoop, qu'elles soient donc par le truchement des ondes à action mécanique, réactives, est entendable, les autres " types " de fréquences ont une action plutôt indirecte, comme produire de la chaleur pour détruire la cellule par exemple, mais attention, ce n'est pas la cellule elle-même qui capte ces fréquences, qui " résonne ", mais plutôt un composant particulier de celles-ci, très souvent l'eau qu'elles contiennent ( que ce soit l'IRM ou le four à micro-onde ou le traitement des tumeurs par laser ). Attention aux dérives d'interprétation, dont le lien fourni laisse présager l'étendue... J'ai bien peur que ce ne soit qu'un ramassis d'âneries, de néo-astrolgues exotériques reconvertis en superstitieux pseudo-scientifiques ! Aïe ! ? :gurp: Ouille ! Ça fait mal aux oreilles... :D https://fr.wikipedia.org/wiki/Diapason : Hauteur du la du diapason En 1859, la fréquence du « la » est normalisée d'abord en France à 435 Hz à la température de 18 °C, puis internationalement réglementée en 1885 à la Conférence de Vienne. Mais les instruments ont alors des cordes soumises à des contraintes de plus en plus fortes si bien que cette fréquence de référence est augmentée, variant même d'un pays à l'autre5. La Conférence internationale de Londres en 1953 a fixé la fréquence du la3 à 440 Hz. Un diapason de référence avait toutefois déjà été établi en 1939 par la Fédération internationale des associations nationales de standardisation (ancêtre de l'Organisation internationale de normalisation), avec 440 Hz pour le la3 à une température de 20 °C. L'Orchestre philharmonique royal utilisait jusqu'alors une fréquence de 439 Hz pour l'accord. Le standard fut rapidement adopté par la BBC qui généra électroniquement le signal à la bonne fréquence via un cristal piézoélectrique6 et demanda à l'orchestre de se caler sur cette nouvelle référence. La norme a été rééditée en janvier 1975 (ISO 16:19757). Cette norme est généralement adoptée par tous les instrumentistes, exception faite de beaucoup d’ensembles spécialisés dans la musique baroque, qui choisissent de nombreux diapasons, les plus courants allant de 392 à 415 Hz — ils nécessitent une tension moindre des cordes d’instruments tels que violes, luths, guitares, clavecins. Il faut noter que les écarts de fréquence entre 440 Hz et 415 Hz d'une part, entre 415 Hz et 392 Hz d'autre part correspondent à un intervalle de demi-ton. Certains clavecins possèdent deux la, que l'on obtient par un mécanisme de déplacement du clavier. Le « la 415 » est communément appelé « la baroque », mais il n'est qu'une convention et ne correspond en réalité à aucun diapason historique attesté. Avant la normalisation de 1953, le la de référence a pris toutes sortes de valeurs aussi arbitraires qu'imprévisibles. En voici quelques-unes :[réf. nécessaire] Année Hertz Lieu 1495 506 Orgue de la cathédrale de Halberstadt 1511 377 Schlick organiste à Heidelberg 1543 481 Sainte-Catherine Hambourg 1636 504 Mersenne ton de chapelle 1636 563 Mersenne ton de chambre 1640 458 Orgues des franciscains à Vienne 1648 403 Épinette Mersenne 1688 489 Saint-Jacques Hambourg 1700 404 Paris ton moyen 1750 390 Orgue Dallery de l'abbaye de Valloires 1751 423 Diapason Haendel 1766 370 Orgue Dubois de l'abbatiale de Wissembourg 1780 422 Diapason Mozart 1810 432 Paris diapason moyen 1819 434 Cagniard de La Tour 1823 428 Opéra comique Paris 1834 440 Scheibler congrès de Stuttgart 1856 449 Opéra de Paris Berlioz 1857 445 San Carlo Naples 1859 435 Diapason français arrêtés ministériels 1859 456 Vienne 1863 440 Tonempfindungen Helmholtz 1879 457 Pianos Steinway USA 1885 435 Conférence de Vienne (fréquence internationalement réglementée) 1899 440 Covent Garden 1939 440 Diapason international normal 1953 440 Conférence de Londres https://fr.wikipedia...%A0_micro-ondes : Le fond diffus cosmologique, ou de plus en plus souvent fond diffus micro-onde ou fond cosmique de micro-ondes1, est le nom donné au rayonnement électromagnétique issu, selon le modèle standard de la cosmologie, de l'époque dense et chaude qu'a connue l'Univers par le passé, le Big Bang. Bien qu'issu d'une époque très chaude, ce rayonnement a été dilué et refroidi par l'expansion de l'Univers et possède désormais une température très basse de 2,728 K (-270,424 °C). Le domaine de longueur d'onde dans lequel il se situe est celui des micro-ondes, entre l'infrarouge et les ondes radio. Plus précisément, les longueur d'onde et fréquence typiques du rayonnement sont respectivement 1,9 mm et 160 GHz. https://fr.wikipedia...%A0_micro-ondes : Action des micro-ondes sur la molécule d'eau Représentation schématique d'une molécule d'eau avec en rouge l'atome d'oxygène et en blanc les atomes d'hydrogène La molécule d'eau est formée d'un atome d'oxygène et deux atomes d'hydrogène (formule chimique : H2O). Elle est dipolaire, c'est-à-dire que le barycentre des charges négatives et celui des charges positives ne sont pas confondus ; cela est dû au fait que l'atome d'oxygène est plus électronégatif que celui d'hydrogène, et à la géométrie coudée de la molécule. Les molécules d'eau d'un aliment à l'état normal sont dans le désordre : elles ne respectent aucun ordre d'orientation particulier. Mais lorsqu'elles sont soumises à un champ électrique continu, les pôles positifs des molécules d'eau ont tendance à s'orienter en direction de ce dernier. Quand elles sont soumises aux micro-ondes, les molécules d'eau de l'aliment s'orientent en direction du champ électrique qui compose ces ondes. Ce champ étant tournant, les pôles tournent donc perpendiculairement à l'axe de symétrie de la molécule. Si le four émettait en fréquence plus basse, il ferait tout autant osciller les molécules d'eau mais il n'y aurait pas d'absorption de l'énergie des ondes dans l'aliment et donc de dégagement de chaleur. En effet, ce n'est qu'au-delà de la fréquence de 1 GHz environ que l'oscillation de l'eau a du mal à suivre l'oscillation du champ électrique des micro-ondes. Il s'ensuit que pour des fréquences égales ou supérieures à celle-ci, un déphasage apparaît entre les orientations respectives de ce champ et de la molécule d'eau. La conséquence est ce que l'on appelle une perte diélectrique, génératrice de chaleur, et due à un phénomène que l'on appelle « relaxation » des molécules d'eau. Il ne s'agit donc pas d'un quelconque phénomène de résonance. Le choix de la fréquence du micro-ondes ressort d'un juste compromis entre réchauffement de l'aliment et pénétration dans celui-ci. En effet, si l'on avait choisi une fréquence plus faible, l'onde traverserait l'aliment sans le réchauffer, puisque les molécules oscilleraient librement, permettant une conservation du champ électrique dans la matière, et donc sans causer de perte diélectrique. En revanche, si l'on avait choisi une fréquence plus élevée, l'onde serait totalement absorbée en surface de l'aliment, en raison de l'impossibilité de l'eau d'osciller en phase, et donc la localisation de la totalité des pertes diélectriques en surface. Le magnétron est constitué d'une anode cylindrique, composée de cavités, celles-ci se trouvent dans l'axe d'une cathode chauffante. Plus il y a de cavités plus le rendement est élevé. L'anode et la cathode sont séparées par un espace que l'on appelle l'espace d'interaction qui se trouve sous vide. Ces cavités dites « cavités résonantes » peuvent avoir des formes différentes selon le magnétron considéré. On trouve aussi deux aimants qui sont fixés perpendiculairement à l'axe du tube. Un champ électrique continu est appliqué entre l'anode et la cathode. Ce champ a une valeur de l'ordre de plusieurs kilovolts pour un espace d'interaction de quelques millimètres. Les électrons libérés par la cathode sont accélérés par le champ électrique continu. En l'absence des aimants, les électrons iraient directement sur l'anode, la combinaison des deux champs crée un nuage d'électrons tournant entre l'anode et la cathode. Ces charges entrent en interaction avec les cavités résonnantes du bloc anodique qui deviennent le support d’oscillations électromagnétiques. Les dimensions de ces cavités sont calculées pour que les ondes aient une fréquence de 2 450 MHz. Une partie de ces ondes est acheminée vers le guide d'onde grâce à divers moyens de couplage. Le guide d'onde transmet celles-ci dans la cavité du four et elles vont permettre de réchauffer l'aliment. P.S.: Il n'empêche que j'ai apprécié tes autres interventions, sur d'autres sujets, disons plus classiques.
  6. Mais j'ai bien peur quant à moi, que le seul propre de l'homme, expression convenue, soit son penchant naturel à chercher ce qui pourrait lui être propre... en vain ! Chercherions nous à reproduire l'improbable " mouvement perpétuel " de la lignée humaine, de la sorte ? Il est reconnu les effets musicaux sur l'évolution de l'humeur, et que paradoxalement en apparence, quand on est triste, d'écouter une musique mélancolique permet de sortir de cette tristesse, contrairement à l'intuition collective. De plus, l'humain ayant l'habitude de tout pousser à son paroxysme ou rendre de plus en plus subtil ses affaires, il n'est pas surprenant qu'avec la musique nous puissions envisager un peu de tout. Toutefois, il faudrait se demander comment est-ce possible, sur quel pivot agit cette musicalité ? D'où mon intervention antérieure. C'est à dire non pas à quoi ça peut servir, mais pourquoi ça a une action sur nous, en somme. D'après les études faites en ce sens, il s'avère que justement, elle est comprise universellement, comme triste ou joyeuse par exemples, quel que soit la culture, le niveau d'éducation, la langue, le niveau technologique ou de connexion avec d'autres peuples, les résultats concordent que l'on soit un occidental ou un membre d'une unique tribu de quelques dizaines de personnes en tout. Comme certains le feront plus volontiers dans le sport, ou dans une vie communautaire. Oui, mais cette sensibilité, n'est pas spécifique à la réception musicale, ce n'en est qu'un mode particulier d'expression, plus ou moins exacerbé ! Et c'est là que je demande pourquoi ? Par quel mécanisme est-ce possible ? Je dirai par anticipation, que celui qui pratique la méditation verrait sans doute les choses foncièrement différemment, pourquoi ? La musique traduit une chose, quand le silence permet autre chose, quelles pourraient-elles être ?
  7. Plus généralement, nos sens sont l'interface entre le milieu intérieur, qu'est notre corps et le milieu extérieur qu'est le monde. La musique n'a d'emprise que par l'intermédiaire mécanique de sa réception par notre être, au même titre que les couleurs chatoyantes excitent notre rétine et produisent une activité neuronale par conséquence. Le traitement des informations émanant de notre environnement par nous même, révèle à la fois, notre propre existence et en même temps celle du monde dans lequel nous nous insérons, l'un n'allant pas sans l'autre, au même titre qu'une mesure n'est pas indépendante d'un appareil de mesures, pas plus que son interprétation ! Pavlov avait montré, assez cruellement je le concède, qu'une de ses chiennes cobayes à qui on avait sectionnée tous les nerfs sensitifs, passait 95% de son temps à dormir, elle était donc " déconnectée " du monde, sans plus aucun moyen de communication.
  8. Je suis désolé de casser cette belle envolée poétique, mais en réalité, la musique n'est pas le propre de l'homme, les animaux y étant naturellement sensibles également. J'ai déjà développé deux thèses à son encontre pour expliquer en grande partie notre affection envers la musique, la première étant que les rythmiques, les régularités sonores sont sans doute dû à notre long séjour intra-utérin, la seconde, est que la mélodie, les instruments sont un succédané de la voix humaine selon moi, ce qui expliquerait qu'elle soit universellement comprise chez tous les peuples, même lorsque la langue est étrangère, il y aurait donc une grande proximité entre le émotions véhiculées par le timbre et le rythme de la voix, et l'agencement des sons musicaux. Dit autrement la rythmicité nous viendrait de notre vie avant notre naissance, et la compréhension émotionnelle/humorale de notre propre fonctionnement vocal. Dans cette perspective, la musicalité fait partie intégrante de nos vies, qu'elle soit jouée ou pas, on ne peut donc pas se demander quelle serait la vie sans la musique, comme on ne se demanderait pas ce que serait la respiration sans oxygène, ou la société avec des êtres solitaires, c'est un non-sens !
  9. deja-utilise

    Maître ou Esclave ?

    Chapati, loin de moi aussi, l'idée de faire le procès, l'apologie ou d'épiloguer sur un forumeur en particulier, je ne peux bien évidemment pas ressentir ce que tu as vécu de ton coté, ni même le relativiser, c'est toi qui sens, je voulais juste attirer ton attention sur une possibilité, qui ne saute pas vraiment aux yeux, et qui émanerait de ce personnage, chose faite je pense, il te revient bien évidemment la tâche d'en faire l'usage que tu estimes approprié. En ce qui concerne la " psychologie " des échanges, j'ai peur que tu le prennes trop au pied de la lettre, si on ne peut y échapper, je n'ai pas dit que ce pan était nécessairement prépondérant, dans chaque discussion, et avec chaque forumeur, il ne faudrait surtout pas croire que tout le monde passe à la moulinette, au décryptage, aux devinettes, aux supputations ou autres extrapolations psychologiques. Je vais tenter de te le présenter différemment, en espérant que tu le vois à son juste niveau, c'est à dire, que pour ma part, l'arrangement de mots qui se matérialise sur mon écran n'est pas une simple manifestation indépendante d'un esprit, il en est une représentation, un échantillon, une expression, ce qui veut dire, qu'il y a aussi un individu derrière, et non pas un texte banal distribué par une machine via une interface, tenant compte de ceci, je ne peux tout bonnement pas faire l'impasse dessus lorsque je discute avec un forumeur, pas plus que je n'oublie qu'il y a plus de lecteurs que de participants, lieu public oblige, sur ce dernier point nous sommes d'accord. D'ailleurs, inévitablement, les échanges que nous avons en ce moment influeront sur ceux futurs, tout comme notre premier commentaire l'un vers l'autre l'a fait en son temps, je comprends ton désir de neutralité, de ne te focaliser que sur les phrases, simplement entre ce que l'on souhaite et la réalité, il y a souvent un gouffre, je considère par exemple Quasi-modo, comme un membre qui cherche l'objectivité, et si je ne sais pour quelle raison, nous avions un échange houleux, je n'oublierais pas pour autant tous les autres qui se sont bien passés, de mon point de vues, ce qui permettra de ne pas rester figé sur cet écart ponctuel, cela signifie que je tiens compte que je le veuille ou pas du passé, réciproquement, lorsqu'un forumeur te semble antipathique tu ne fais pas abstraction de ça, cas objet de tes complaintes, tu lui réponds en fonction des traces antérieures, et je te dis que l'idéal, ou à défaut le mieux, est justement d'en prendre conscience et de l'avoir à l'esprit, parce que c'est dans la force des choses, que tu le veuilles ou non ( inconsciemment ou involontairement ), alors autant tenter d'en faire quelque chose de plus positif, constructif, plutôt que de laisser nos émotions le gérer, voilà tout, même si l'un n'empêche pas l'autre. Je ne remets pas en cause ce que tu expliques, j'en partage les grandes lignes, et comprends aussi ta façon de procéder, ce n'est donc pas une critique, mais plutôt une tentative de modération, dira t-on. Enfin, pour finir, je ne vois pas la progression du savoir, ou des compétences, comme quelque chose de linéaire, ce que j'ai déjà suggéré en répondant à notre Théia nationale, en parlant des écarts qui n'étaient pas tous rangés du même coté, non, je vois préférentiellement les choses de manière dendritique, comme une pieuvre aux innombrables tentacules plus ou moins courts, plus ou moins robustes, plus ou moins emmêlés. En revanche, la compréhension, faculté qui permet les autres, peut quant à elle se voir effectivement à plat, nous n'avons pas tous la même facilité, le même niveau, la même réussite ou la même efficacité, mais je ne m'en sers pas comme d'un moyen de faire une échelle de valeur, qui prodiguerait plus de droits à certains qu'à d'autres, je le constate, comme je pourrais constater qu'il y a des gens plus grands que d'autres, cela n'en fait pas un argument pour " trier " les individus, certains plus méritants que d'autres, ou qui pourraient avoir plus d'autorité, par contre, il n'est pas exclu que les plus grands soient aussi le plus souvent les plus forts physiquement, si tel est le cas, il n'y a pas à s'en offusquer, c'est une réalité, il faut réussir à découpler ce que l'on constate le plus objectivement possible, et les valeurs que l'on veut bien y placer, ou qui servent à justifier des distinctions qui pré-existaient déjà ! Au plaisir,
  10. deja-utilise

    Un Univers Probabiliste

    C'est très malin de s'y prendre ainsi, mais j'ai deux objections, la première nous sommes en session philo, et donc on use plus volontiers de mots pour s'exprimer que de formules, bien que l'auteur est dit à un moment que ces présentations revêtaient un caractère philosophique derrière une apparence très scientifique, et deuxièmement, et je ne parle que de moi, quand ça fait presque 20ans que tu ne manipules plus, sans oublier une mémoire particulièrement exécrable dans mon cas, ce formalisme ( ce qui me gênait le plus en math ce n'était finalement pas tant l'essence même de celles-ci, que le langage spécifique à s'approprier, j'ai toujours été foncièrement nul en langue, devenant par là-même un handicape ) tu peux en oublier sa traduction, pas forcément sa signification verbale ou physique, néanmoins, je ne suis pas expert ni dans l'un, ni dans l'autre, surtout que je conteste les deux, leurs fondements, je ne vois pas trop l'intérêt d'en savoir autant; par exemple, je ne suis pas d'accord sur l'infranchissabilité de la vitesse de la " lumière " ( ou sa constance ), et estime que les expériences faites pour le démontrer sont incomplètes: qui a envisagé sérieusement que les miroirs puissent avoir communiqué leur vitesse à l'onde positivement, comme négativement, expliquant par la même la non détection d'un décalage spectral/fréquentiel ( dans les expériences type Michelson-Morley ), de plus dans l'interférométrie je rappelle que ce sont justement des décalages par interférences sur une fréquence précise sur lesquels on s'appuie pour montrer la non invariance de la vitesse, et non la vitesse elle même, qu'est-ce qui nous empêche de penser que la relation fréquence, longueur d'onde et vitesse soit aussi simple lorsqu'il y a éventuellement interaction de l'onde avec la matière, c'est à dire le support physique que constitue les miroirs, etc... Je te demanderai donc, en quoi ton attente à tes énigmes est judicieuse si tu tiens compte de ce que j'ai écrit au-dessus ? ( sans vouloir t'offenser bien sûr ) P.S.: je n'ignore pas les confirmations expérimentales de ces deux piliers, mais j'ai envie de dire que ce n'est parce qu'un modèle ou une théorie fonctionnent qu'ils sont justes, ne serait-ce que dans l'interprétation physique du phénomène, c'est à dire qualitativement ! Merci.
  11. deja-utilise

    Maître ou Esclave ?

    Bonjour Chapati, merci d'avoir pris le temps pour cette longue réponse détaillée, qui précise essentiellement tes raisons d'agir ( qu'il me semble que j'avais cernées ), et j'espère ne pas avoir été maladroit dans ma réponse, car la tienne me le laisse entendre. Je ne comprends pas à quel système tu fais référence !? Bien sûr que si, mais je ne m'y arrête pas, comme on chercherait à comprendre un PC en regardant son écran scintiller c'est très insuffisant, il faut aller plus loin, savoir ce qui conduit à ce qui qui s'affiche sur cette interface. En l'occurrence oui, et la même personne suivant son état d'humeur, son expérience avec tel autre, etc..., comprendra ou fournira des interprétations différentes, je rappelle que tout échange est le fruit d'une interaction entre deux individus, et que ce qu'ils expriment à un instant T est en lien avec ce qu'ils ont partagé antérieurement, nous sommes des êtres de mémoire, c'est une question de survie, certes, mais aussi d'adaptabilité d'insertion sociale, avec tout son florilège de corolaires. Non pas que la philosophie serait en elle-même psychologique, mais que la discussion entre aux moins deux protagonistes l'est, indéniablement, comme n'importe quel autre rapport humain ! Quand tu prends un maximum de paramètres dans une discussion, directs comme indirects, tu es au plus prêt d'un échange opérationnel/effectif/efficient, si je puis dire. Oui, je ne renie pas l'importance des mots, mais je ne m'y focalise pas autant que d'autres, pour de multiples raisons, la principale étant que notre langage n'est qu'un intermédiaire très imparfait pour faire passer ce qui se passe dans une tête dans une autre. D'un autre coté, croire que chacun est conscient de ses propres failles, c'est attribuer des capacités flatteuses/avantageuses à tout le monde, au détriment d'une cruelle réalité moins reluisante. C'est ce qui se passe avec l'usage de la raison, elle ne vient qu'exceptionnellement en premier, en général nous sommes poussés/motivés par autre chose, des affects, des pulsions, des intuitions, un instinct, et c'est ensuite que la raison agit, en tant que moyen, non comme source, et bien dans l'émission d'une phrase, il en va strictement de même, il y a toujours quelque chose qui a conduit à la produire, et qui ne se cache pas derrière cet unique énoncé, c'est par l'habitude, l'expérience, par le fait de se " côtoyer " que l'on décrypte l'autre, l'erreur n'est pas à exclure, surtout sur un forum où chacun se retranche derrière un pseudo, mais même dans ces conditions, il y a toujours une part de vrai qui filtre, malgré un éventuel soin à masquer certaines choses. Donc, au vu de ces 2/3 ans d'interventions ou d'échanges avec les forumeurs cités, je ne décèle pas d'arrogance, ni d'intention de l'être pour l'être, en eux, mais l'usage de techniques plus ou moins provocatrices pour révéler le meilleur chez leurs interlocuteurs, ce qui est foncièrement différent d'un remake de la loi du talion, puisque les objectifs sont radicalement différents ! ( Ce que je fais aussi, avec la même " exigence/expectative " mais par une autre méthode ). En aucun cas, et je ne parle qu'en mon nom, il n'est question d'instaurer une hiérarchie, sous aucun prétexte, il y a mésinterprétation des intentions, une mauvaise lecture, comme assez régulièrement, je me suis pourtant justifié clairement avec Théia au-dessus, après on peut douter de la sincérité de ce qui est dit, c'est un autre problème, lié à la confiance, à sa propre méfiance vis à vis d'autrui, mais si on accepte l'idée que nous ne sommes pas là pour mentir, ou avoir le dernier mot, imposer ses opinions coûte que coûte, alors le doute ne subsiste pas. Ce n'est pas tant que les énoncés signifient des choses nécessairement différentes, mais que ce qui les a motivés, justifiés, peut être d'une nature moins enviable, désintéressée, innocente que ce qui a été verbalisé. Et puis, plus précisément, il n'était pas question des énoncés eux-mêmes, dans notre " problématique ", mais de savoir pourquoi certains commentaires étaient incisifs, en particulier ceux parfois de DdM, c'est pour cela que j'ai introduits les intentions de l'auteur, qui ne peuvent pas être indépendantes de ce qu'il dit, si j'en ai une retranscription correcte, puisqu'il s'est lui-même par le passé, justifié de ceci, ici-même. Tu oublies que certains d'entre nous discutons depuis un temps certains, ou que nous lisions les interventions des autres depuis longtemps, ce qui au fil du temps, permet dans une certaine mesure, de jauger ce qui se trame derrière l'anonymat, certes pas dans son entièreté, mais dans une fraction qui transpire toujours davantage avec l'allongement du nombre de posts, quand d'autres se donnent à lire comme dans un livre ouvert, sans se cacher, sans retenu particulière... J'apprécie les nouvelles venues, mais ce nouveau forumeur ne peut pas s'attendre à tout cerner au bout de 2 ou 3 posts, de ce qui se vit sur un forum, ou juste une section de celui-ci, que ce soit ici ou ailleurs, et même Irl, c'est le même constat, si tu " débarques " au sein d'un groupe qui se connait depuis longtemps, et que tu es nouveau, il y a obligatoirement des choses que tu ne vois pas de prime abord, qui t'échappent, rien d'impossible à " rattraper ", mais pas instantanément ou spontanément en tout cas, vois-tu ? Encore une fois, dans notre cas particulier, ce n'est pas de la maladresse, c'est volontaire, une " technique " choisie pour ses effets, déjà constatés par ailleurs, on ne lui apprends rien , en lui révélant cela. Par contre, tu peux bien sûr lui contester ce choix de moyen pour parvenir à ses fins, buts que je partage, mais pas la méthode, pour résumé schématiquement. Puisque c'est intentionnel, de bousculer son lectorat, et qu'il est conscient de ce que cela peut produire, s'il le fait, c'est que c'est en pleine connaissance de causes, et encore une fois, lui prêter de l'arrogance, c'est mal le connaitre, enfin selon moi ( on ne se connait pas en dehors de cet espace public, je tiens à le préciser, des fois que... ). Si par je ne sais quel heureux hasard, tu lis mes interventions sur le forum, tu constateras par toi-même, qu'il n'y a pas l'élitisme, comme rappelé à Théia toujours, c'est un état d'esprit, qui correspond à ce qui se fait en philosophie, que j'attends logiquement qu'il se produise, tout simplement, je ne cesse de le répéter en long, en large et en travers. Ce qui veut dire, que le plus innocent d'un bagage philosophique, pourvu qu'il se questionne sincèrement, sera un compagnon de discussions pour moi, tout à faite respectable et honorable, comme cela a été le cas avec Seiyar il y a peu, se reconnaissant lui-même sans culture en ce domaine, j'en garde une très bonne expérience, tout aussi bonne qu'avec le plus érudit d'entre nous. Je ne peux bien évidemment pas te forcer à croire à ce que je dis, je te le dis, c'est tout, tu en fais ce que tu veux, sache qu'il n'y a aucune entourloupe ou manipulation derrière... Oui j'avais compris que c'était comme ça pour toi, mais tu donnes des coups d'épée dans l'eau, si je puis dire. Ce n'est pas un scoop, ni pour moi, ni pour le principal intéressé. C'est pour cela que je t'invite à changer ton fusil d'épaule, même si je comprends ta démarche initiale. Le personnage n'est pas le " bon ", donc ta méthode non plus... Là je pense, qu'il faudrait demander confirmation à la personne visée, mais je ne pense pas me tromper, en disant que c'est à l'opposé de ce qu'il recherche, même si les apparences le suggèrent ! Si cela se révélait quand même vrai, alors je serai entièrement d'accord avec toi, mais je ne le pense pas sincèrement. Si cela peut s'appliquer à quelqu'un en particulier, je ne conteste pas ce que tu me dis, au contraire, je partage avec toi cette amertume, mais encore une fois, je pense que tu prêtes des intentions à notre ami, qui ne sont absolument pas les siennes, quand bien même nombre de signes concourent dans ce sens, les apparences sont trompeuses dans les deux sens: les faux gentils comme les faux méchants !!! Peut-être désirera t-il redire comment il fonctionne pour dédramatiser la situation qui nous occupe, et dans laquelle on m'a inclus au passage, faisant une sorte d'amalgame. Au plaisir, D-U.
  12. Idem qu'avec Orbes Claire, je m'aperçois que ce que j'ai dit est redondant avec ce que tu as dit Titsta. ( Nota: les sciences humaines ne font pas de mesure à proprement parler, elles essaient néanmoins de quantifier parfois, et même de plus en plus, quoi qu'il en soit, on peut être dans une approche scientifique sans mesure, certains scientifiques se sont penchés sur la notion de bonheur par exemple, d'autres comme les éthologues observent les animaux, et n'ont aucunement besoin d'appareil, hormis leurs yeux et de la patience, saupoudrés d'un peu de lucidité ) Par contre, sur ce point précis: D'où crois-tu que ces théories soient sorties ? Qu'est-ce qui les a initiées ? N'est-ce pas justement des observations contradictoires !?
  13. Je me rends compte que j'ai fait un doublon avec ton intervention. Je ne peux être que d'accord !
  14. deja-utilise

    Maître ou Esclave ?

    J'aurais envie de te demander, ce qui te pousse à penser ce que tu as dit, aurais-tu été blessé, déçu, désappointé ou maltraité par quelqu'un en particulier ou un ouvrage se rapprochant de la philosophie ? Es-tu d'accord avec cela ?: Crois-tu que le vrai se donne à voir facilement ? Que ce que nous sommes est exempt de biais en tous genres ?
  15. Les observations sont essentielles, bien évidemment dans le domaine du savoir, et de la compréhension, néanmoins, elles ne sont pas indiscutables, dans le sens où elles sont d'ores et déjà empreintes d'une manière particulière de fonctionner de l'observateur, ensuite celui-ci interfère avec l'objet observé ( sociologie, psychologie, physique nanoscopique, etc... ), enfin il y a sans aucun doute des choses qui ne sont pas vues et qui peuvent pesées lourd dans la phénomène contemplé/observé. Moyennant ces quelques remarques préliminaires, de l'objectivité de l'observation, je suis en partie d'accord avec ce que tu cherches à dire, que les théories et modèles ne sont là que pour nous aider à rendre intelligible et/ou prédictif ce que l'on observe, ils peuvent donc être interchangeables tant qu'ils nous donnent des résultats conformes aux observations passées ou futures, il y en a toutefois des meilleurs que d'autres, des plus aisés à utiliser que d'autres, des plus préférés à d'autres... Ce que tu soulèves, l'a déjà été depuis que Galilée a montré la relativité du mouvement, néanmoins si tes jambes étaient la Terre, nous savons depuis Foucault que la Terre tourne effectivement, physiquement, que le mouvement apparent n'est pas que purement relatif, d'ailleurs Galilée lui-même expliquait les marées " opposées " par un phénomène de " fronde " subi par le système double Terre-Lune. Localement on peut effectivement confondre la relativité du mouvement, comme lorsque l'on est assis dans un train face à un autre, et que l'un deux part tout doucement, on ne sait de prime abord lequel est en mouvement, mais si nous avions un pendule assez sensible accroché au plafond des trains, et visibles de notre place, nous n'aurions aucun doute, sur celui qui commence à se mouvoir ( par rapport au référentiel terrestre ) !
  16. deja-utilise

    Maître ou Esclave ?

    Dans les cas qui nous occupent, il ne s'agit pas d'arrogance, en effet selon ce que j'en comprends, Dompteur de mots, n'est pas dans cette approche, mais bien plutôt dans celle de créer un électro-choc par des pics, qu'il pense, qui pourront amorcer une prise de conscience, ou de pousser l'autre à montrer le meilleur de lui-même en le renvoyant dans ses retranchements, enfin si je n'abuse pas, Tison2feu usant lui aussi parfois d'une procédure qui bouscule un tantinet l'intervenant, et le somme par exemple de justifier ses dires, de les étayer, afin d'être convaincu, parce qu'il s'engage corps et âme dans la conversation. Tout ceci ressemble d'après moi à un forçage extérieur, certes, mais dont les intentions sont dignes, dans ce contexte précis de la rubrique dans laquelle nous oeuvrons ensemble. Quant à moi, ma procédure est quelque peu différente, je tente au contraire de faire en sorte que ce déclic se produise par la personne elle-même, que cela vienne d'elle spontanément sous mes impulsions, ou de notre interaction, à se questionner toujours davantage, d'éveiller ou de réveiller le feu intérieur précédemment évoqué. Pour résumé, il y aurait deux écoles, celles où l'impulsion est extérieure, provoquée, et celle qui stimule un processus en sommeil par guidage, et dont l'objectif est de créer intérieurement une révolution, que j'estime plus durable et profitable que par une " contrainte " externe, ce serait un peu comme si, on forcait à mettre dans un cas une bille au sommet d'une butte, c'est un équilibre atteint mais, forcé, instable par nature, ou dans l'autre cas, d'avoir fait en sorte que cette même bille se retrouve plus naturellement au fond d'une cuvette, de son " plein gré ", équilibre plus pérenne ! Pour ce qui te concerne, j'ai l'impression que c'est plus de l'ordre de la réaction ( = réactionnaire, objectif venant postérieurement ), que de la " réflexion " engagée ( avec un but pré-défini ), si j'ose dire, non ?
  17. deja-utilise

    Maître ou Esclave ?

    @ Théia plus spécifiquement, mais pas uniquement: J'aimerais rajouter dans le cadre plus restreint des " maitres et esclaves " de la cognition, que traditionnellement, on a la fâcheuse tendance à voir les choses sous principalement deux formes se présentant à nous, quand il y a une différence de niveaux et un mouvement perçu d'accroissement, soit on voit un protagoniste s'élever au-dessus des autres ou le prétendre, soit on croit voir ce protagoniste rabaisser les autres, donnant cette image qu'un écart se creuse. Mais il existe une tierce possibilité, à savoir que l'interaction entre un individu et un ou plusieurs autres, concourent à ce que chaque partie accroit son propre niveau par leurs échanges, produisant dans ce cas une position gagnant-gagnant, même si un écart doit demeurer, ou plus précisément des écarts qui ne sont pas toujours rangés du même coté d'ailleurs ! Personnellement je me situe dans cette démarche, je profite bénéfiquement de discussions avec d'autres forumeurs, et espère qu'en retour ce soit identique pour eux, où que porte cette amélioration...
  18. deja-utilise

    Maître ou Esclave ?

    C'est tout à fait louable dans le principe, et je ne le remets pas en cause, mon attente ne va pas contre ça. Et si tu as eu l'occasion de te rendre sur un forum de mécanique, très rapidement certains se disent plus volontiers mécaniciens, quand d'autres se disent béotiens, je ne vois rien de mal ou de choquant là-dedans, et par transposition, je ne vois pas non plus, puisque les intentions ne sont pas de nuire, le mal qu'il y aurait à se voir et reconnaitre comme un philosophe, dans une rubrique qui traite de philosophie, car, si l'idée était de rabaisser les autres ou les remettre à leur place, il y aurait sans doute bien des manières, entre subtilité et grossièreté pour le faire, sans avoir besoin de se prétendre porter une étiquette. Ou encore plus simple, sur un site de discussions amicales ou de rencontres, pourquoi se cacher d'être un homme ou une femme, ne peut-on pas dire ce qui nous qualifie sans tomber dans une critique sexiste, pourquoi est-il mal placé de dire ce que nous sommes sincèrement, où est l'action immorale ? Ne crois-tu pas au contraire, que ce sont les intentions, quelque soit le moyen, qui sont contestables, et non ce que l'on dit dans l'absolu ? Encore une fois, c'est un état d'esprit que j'attends conforme à ce que peut être la philosophie, non que cette expectative concerne chaque intervenant, mais que ceux ayant la plus grande adéquation, se voient poussés dans cette direction davantage encore, exprimant ainsi leur plein potentiel, on le ressent très vite, et si cette tendance n'est pas partagée, comme tu le dis, ça s'arrête naturellement, sans cri, sans larme, sans douleur... Je n'en doute pas, et n'ai pas l'impression que ce que tu dis, me concerne véritablement, parce que non seulement je fais ce que tu enjoins, mais qu'également je ne me sens pas l'âme de recadrer qui que ce soit, sinon j'aurais postuler ou accepter par exemple le poste que l'on m'avait proposer par le passé. Les discussions péripatéticiennes virtuelles, je les ai avec n'importe quel forumeur, qui le veut bien, qui se trouve dans le même trip, quelque soit son niveau de départ, c'est la méthode ou le moyen qui me sied, dans les autres cas, je glisse comme l'eau autour d'un rocher, sans heurt. ( je n'ai pas le sentiment non plus, d'être sans arrêt en train de me vantardiser d'être un philosophe, si je le fais parfois, c'est qu'un besoin se fait ressentir, le cas le plus emblématique, est celui qui correspond au fait que comme Jourdain qui faisait de la prose sans le savoir, plus jeune je m'exerçais à cet art, mais sans mettre de nom dessus, ce qui n'a rien, en soi, de suffisant, ou d'orgueilleux, souvent pour dire que cela ne date pas d'hier en somme, comme un sportif pourrait rappeler à son auditoire qu'il s'exerce à son activité depuis sa plus tendre enfance, si la conversation le réclame, sans prétention particulière ). Pour ma part, il faut surtout être vigilant aux raisons qui poussent une personne à dire telle ou telle chose, bien plus que ce qu'elle dit, voire comment elle le dit, si ses intentions ne sont pas destinées à rabaisser l'autre, ou tout autre vice, je ne vois rien à critiquer de prime abord, dans le cas contraire, et même avec un certain raffinement on peut littéralement détruire l'autre, comme si de rien n'était, tout ça pour dire, qu'il ne faut pas toujours s'arrêter aux apparences, parfois trompeuses... D'accord, je comprends. De mon coté, dire les choses telles qu'elles sont, ne constitue aucunement un préjudice pour quiconque, la vérité n'est pas chargée originellement d'intention, de volonté ou d'affects, c'est bien les raisons de l'auteur qui permettent de savoir sur quel pied danser par la suite. Dit autrement, se reconnaitre une qualité, n'est pas nécessairement contradictoire ou antinomique avec l'humilité, ce qui le serait, c'est de s'en servir en l'occurrence pour montrer des signes d'autorité, ou de rabaissement envers autrui. Et si, certes, personne ne peut prétendre à savoir tout sur tout, ce que tu résumes par nous sommes tous des ignorants, je modère quant à moi ce que tu suggères, en disant que dans cette ignorance, il y en a qui le sont moins que d'autres, " aux royaumes des aveugles, les borgnes sont rois ! " Dit autrement, on peut fort bien être humble devant l'immensité de notre ignorance encore patente, mais conscient du chemin déjà parcouru, depuis le début, ou vis à vis d'autres individus, comme un sportif de haut niveau qui n'arrive pas à accomplir ce qu'il a dans la tête, et qu'en même temps il voit/constate où il en est par rapport à avant ou d'autres en retrait vis à vis de lui. Il n'y a pas d'incompatibilité à être objectif, en se reconnaissant une qualité ou caractéristique, et parallèlement humble en voyant que ce n'est qu'une partie/fraction des possibles, c'est très éloigné d'être hautain, outrecuidant ou prétentieux, voire condescendant. :cool: P.S.: As-tu jeter un oeil sur le topic de la déontologie ? Là tu pourras juger par toi-même de ce qui m'anime, entre autre.
  19. deja-utilise

    Un Univers Probabiliste

    En fait si je comprends bien, ce n'est pas parce que l'on constate depuis des millions d'années un accroissement de la complexité des êtres vivants, que l'on peut arguer qu'il y a une tendance !? Et bien je te répondrai qu'il va falloir mettre aux orties toute la science en une seule fois, car c'est sur ce genre de pratique qu'elle fonde son savoir, puisqu'elles sont, pour être créatives, toutes basées sur l'abduction, et non la déduction ou l'induction, comme on aimerait le croire ! Dans ce cas, on ne pourra pas dire que demain le soleil se lèvera non plus, ni le temps qu'il fera, il ne peut y avoir aucune tendance à partir des cas précédents, et que dire des pronostics médicaux tous prononcés à partir des cas antérieurs !? Que ce mouvement soit induit par le hasard, ne change strictement rien au fait que l'on constate dans l'histoire du vivant une augmentation de la complexité, tout comme nos machines deviennent toujours plus complexes au fur et à mesure que le temps passe, c'est une tendance a posteriori certes, mais c'est ce qui se dégage, que cela plaise à Gould ou pas. Quand il ne voit aucune " sociabilité " aux bactéries, son fer de lance, il se goure déjà ! Comme accepter dès lors ses points de vue contestables ? Et oui, on sait qu'elles sont capables de coopérer, en communicant, lorsqu'elles subissent un stress très important en se rassemblant et en émettant un gel par celles les plus à l'extérieur, protégeant ainsi la colonie de la destruction totale. Il est clair que les organismes disparus, ont pratiquement aucune chance de réapparaitre au gré du hasard, et que donc la vie n'a pas de direction privilégiée, sur cela, il n'y a pas de doute, mais en revanche il n'y a strictement aucune raison pour laquelle les plus simples n'évolueraient pas par " fusion " en plus complexe, d'ailleurs c'est une thèse que je défends pour expliquer le passage de l'unicellulaire ou pluricellulaire, ce que Gould se refuse de faire en l'occurrence, alors que des scientifiques y songent très sérieusement, ce qui expliquerait au passage pourquoi certains organites d'un autre genre/groupe se retrouve au sein d'un être vivant ( des résidus de chloroplaste dans des cellules animales ), sans compter les transferts horizontaux, tout ceci ne peut que conduire à davantage de complexité, et tant que les êtres vivants pourront réagir les uns avec les autres, et même si il n'y a aucune finalité, aucune destinée, il a quand même une tendance, et c'est celle de la complexification, de toujours davantage d'ordre, s'opposant toujours plus avant du chaos le plus total, d'une entropie maximale, c'est ce qui caractérise le plus le vivant, c'est de s'opposer à la dispersion, au désordre le plus sauvage ! Mais on s'en tamponne que ce soit mineur ou majeur ( qu'il existe par exemple une seule autre trace de vie ailleurs que sur Terre serait amplement suffisant dans notre questionnement de savoir si nous sommes seuls ou une exception, qu'ensuite on en découvre d'autres ou pas ne révolutionnera plus cette découverte ), ce qui compte vraiment c'est que ça existe, comme si la quantité devait primer sur la qualité, donc puisqu'il existe des organismes de plus en plus compliqués en fonction du temps, qu'importe que ce soit de manière inversement exponentiel ou simplement inversement proportionnel, c'est n'est pas un argument recevable. Je constate qu'il existe des êtres plus complexes que d'autres, peu importe leur diversité ou leur nombre absolu, ce n'est pas le premier phénomène naturel à montrer une telle caractéristique, comme la " loi de la jungle " qui concerne la répartition statistiques de la taille des arbres dans n'importe quelle jungle terrestre, qui stipule qu'invariablement les plus gros arbres sont aussi les plus rares ( suivant une loi logarithmique ), et il n'y a rien à en déduire ou à objecter à partir de cela, c'est un constat, de même les organismes les plus compliqués sont aussi les plus rares, suivant une loi régressive certainement... J'aimerais autant pour toi, que tu ne te serves pas de lui comme argument d'autorité, car je peux démonter point par point, sauf ceux communs il va sans dire, ce qu'il a dit lors de cet entretien ! La trajectoire que tout se délie si rien ne s'y oppose, est aussi une tendance, comme par exemple l'uniformisation de la température, chaque processus suit une telle courbe naturellement, c'est donc une tendance, une loi, un principe immuable, à l'inverse, ce qui crée de l'ordre, qui contrarie l'uniformisation, le désordre le plus grand, continuera son oeuvre tant que ce qui lui donne existence perdure, il n'y a donc aucune raison de penser qu'il y ait une limite, sauf celle que l'on a mise et que l'on cherche à justifier par n'importe quel prétexte, tant que je rajoute un grain de sable au tas de sable, il ne fait que grossir, inévitablement, inexorablement, sauf que la vie n'est pas inerte comme ces particules de silice, elle s'assemble, s'agglomère, fusionne, échange, etc.... Il n'y a donc rien de mystérieux dans ce que je dis, c'est l'inverse qui est suspect ! Dans le mesure où tu défends les mêmes idées que lui, on n'est pas prêt de s'entendre, c'est sûr, mais bon, rien n'empêche de continuer malgré tout !
  20. Même si je comprends l'argument avancé, il ne semble pas une véritable entrave, par exemple: Est-ce que la déontologie médicale empêche l'évolution de cette dernière ? De plus, comme dit antérieurement à Tison, soyons lucide, notre philosophie risque de ne plus trop évoluée, sauf catastrophe personnelle, et qu'elle est au contraire relativement stable depuis bien longtemps, même si on a parfois du mal à la dégager de la gangue dans laquelle elle a été enfermée sous le poids des ans, et ce n'est pas une nouvelle lecture qui révolutionnera la situation particulière que constitue notre être, elle révèlera ou précisera une portion de nos pensées déjà notre. Donc loin d'exiger que la philosophie soit unique et rigide, fixée d'avance serait bien évidemment contraire à son action première, mais même avec des outils identiques depuis des siècles, elle continue a progressé, à trouver de nouvelle fissure ou de créer de nouvelles lézardes dans notre vision, en s'appuyant depuis toujours, sur la raison, l'entendement, l'intuition, la logique. Pourtant, une déontologie de cohérence entre discours et comportements serait-elle une barrière, un obstacle au développement de la philosophie, ne pourrait-elle pas être vu comme un nouvel outil, faisant parti du bagage du philosophe, qui de surcroit l'est d'une certaine manière, ou certaines circonstances, elle est simplement pleinement exhibée par mon discours. On pourra toujours trouver des excuses ou des prétextes aux esprits les plus mous, mollassons, fébriles ou manquant de pugnacité, mais en réalité je te le dis, il n'y en a pas, nous n'avons pas à nous cacher derrière uns quelconque excuse pour expier nos inconstances, nos faiblesses, c'est même en les brandissant haut les bras, s'en en avoir peur, que nous révélerons notre courage à reconnaitre, que même en philosophie il y a encore un travail à faire, et non des moindres. Explorer, analyser ou synthétiser sera toujours envisageable, mais se comporter de manière cohérente, se contraindre à une vie que l'on estime la plus enviable parmi toutes les autres, n'est pas une hérésie, ou un barrage à la sagesse, au contraire elle y est consubstantielle j'oserai dire, comme je crois l'avoir démontré dans mes différentes interventions avec principalement Seiyar. Si tu as bien remarqué, ma position est loin d'être consensuelle, et je moque pas mal de ce que la dite société aurait à dire d'une telle façon de concevoir la philosophie, ce qui prime à mes yeux, c'est la justesse avec laquelle on s'exerce dans une activité comme la philosophie, dernier bastion, s'il en est un, qui se doit de garder un peu de dignité à la race humaine, ce que l'Histoire, y compris contemporaine dément continuellement, quand cela ne concerne pas la bassesse quotidienne...
  21. Mais pourtant, l'idée sous-jacente est de transposer ce que nous faisons tous dans des registres disparates, au sein d'une activité que tout pousse dans ce sens. Par exemple, quelque chose t'empêche de maltraiter tes enfants, et ce n'est pas uniquement la peur de la justice, peut-être aussi, placeras-tu l'amitié comme une valeur précieuse, ou le lien avec tes parents. Ou encore lorsque tu fais une activité, de rechercher à bien la faire, disons la peinture de ta chambre. Cet élan de bien faire est omniprésent, il est même universel quelque soit le peuple considéré, ce qui change en revanche ce sont ses modalités d'application. C'est comme regarder par exemple, des religieux, des politiciens ou des sportifs s'adonner à leurs activités, quand on est soi-même hors de la partie, que cela ne nous touche pas, on ne comprend pas bien les motivations, qui ne sont pas les nôtres manifestement. Ce qui ne veut certainement par dire, pour autant, que ce soit dénué d'intérêts ou stupide. Il n'a jamais été question d'opérer une scission entre un " cogitateur " et une personne que l'on qualifiera d'ordinaire, puisque le premier s'inscrit aussi dans la vie ordinaire, avec les mêmes impératifs, pour simplifier, on dira qu'il a d'autres dimensions à sa dispositions, qu'il s'est créé que le second n'a pas ou ne veut pas avoir, un peu comme si l'on se place au milieu des enceintes du salon pour écouter de la musique ou à une extrémité de la maison, le rendu n'est pas du tout le même, lorsque l'on est baigné par la musique spatialement ou uniquement comme si la source était ponctuelle, le vécu est foncièrement différent, alors que le premier peut faire l'expérience de couper toute les enceintes sauf une et donc vivre ce que l'on vit à l'autre bout de la maison, celui qui est éloigné ne fera pas l'expérience sonore englobante d'être au milieu des sources audios. De plus, je te dirai, que réfléchir n'empêche pas de vivre, mais de vivre différemment, avec la conscience d'agir au mieux, et qu'avec quelques années d'écart, le choix opéré en ces temps là, ne sera pas remis en cause, ce qui peut être foncièrement différent lorsque l'on agit sans réfléchir, des regrets, voire des remords peuvent faire leur apparition ultérieurement, parfois sur le tard. De deux chose, l'une, soit on est réellement simplet et dans ce cas, on n'a pas grand souci à se faire, soit en est ultra-lucide, est les choses se choisissent le plus naturellement, soit on se retrouve coincé entre les deux, ce qui doit représenter la quasi-totalité d'entre nous, et nous n'avons guère le choix sur nos possibilités, à part de faire de notre mieux, même égoïstement, car le monde ambiant est cruel et sans véritable pitié, si nous ne prenons pas soin de nous, il est peu probable que quelqu'un de bienveillant s'en charge à notre place, nous sommes donc conduits à rechercher ce qu'il y a de mieux, déjà dans notre intérêt premier, puis ensuite par habitude et empathie, pour les autres, quand ce n'est pas une obligation/contrainte tacite ou explicite. Pas tout à fait, puisqu'il y a une notion de bien agir dans le concept de déontologie, d'être en accord avec une morale créée pour l'occasion. Hors le sadisme, n'a pas une telle recherche, mais uniquement celui de plaisir, qui plus est parfois par/pour un seul protagoniste ! Que la vie en société soit une contrainte, c'est une chose, que la vie seul en dehors d'une société, doit être une contrainte encore plus forte au quotidien, et pourtant un être isolé n'est pas soumis à la notion de moralité ou d'immoralité, mais d'amoralité. Alors certes, la morale est concomitante à la vie sociale, mais il n'en demeure pas moins, qu'elle peut s'exprimer sous maintes formes différentes/distinctes, nous avons donc la possibilité d'opérer un choix ! C'est loin d'être une spécificité forumique, figure-toi, qu'un article sur un sujet connexe, disait justement que les forums regorgeaient d'insultes, d'invectives, de menaces, de propos haineux, etc, alors que dans la vraie vie ils ne feraient pas pareils, sous couvert de l'anonymat, mais en même temps d'étudier des tribus qui se masquent, se maquillent ou pas pour faire la guerre, et de constater que la violence y est bien plus importante lorsque le masque ou le maquillage sont présent, comparativement au cas où les identités des individus est connues, par leur visages découverts !!! Raison d'être de ce fil !
  22. La vérité, ou son approche ne se donne pas à voir aisément, de plus elle est multidimensionnelle, pluridisciplinaire, il est donc relativement compliqué, mais pas impossible de s'en approcher, cela demande simplement beaucoup d'effort, de maturation, et si l'on a été assez scrupuleux, on sait que l'erreur est facile, le fourvoiement jamais très loin, il nous donc avancer avec une extrême prudence, ce qui accroit le temps et l'énergie à cette quête. Et puis, chaque nouvelle connaissance acquise, vient gonfler exponentiellement les possibilités, de combinaisons, de comparaisons, de similarité/analogies ou d'expériences spirituelles... repoussant encore plus loin les frontières que l'on pensait toucher du doigt, engendrant de nouveaux efforts, qui produiront de nouvelles attentes dispendieuses en ressources cognitives, etc... Quand un première pensée survient, et que l'on tente d'y répondre convenablement, on se rend vite compte que l'accroissement est ahurissant, car une question engendre facilement plusieurs autres immanquablement, et par réaction en chaine, c'est l'explosion de l'insondable, mais comme ne pouvons plus faire marche arrière, pris dans l'engrenage vicieux du questionnement, ne pouvons que suivre le flot tumultueux et sans fin, et donc de ramer toujours plus, plus fort et plus longtemps, pour ne pas se retrouver complètement chaviré et n'y laisser une partie importante de nous même en chemin ! Nous sommes pour ainsi dire condamner à l'exil perpétuel, sans pour autant pouvoir renoncer à vivre, nous obligeant à nous adapter, à grand renfort d'efforts soutenus, à cet univers impitoyable de l'interrogation ad vitam eternam
  23. Si en cours de route tu as jeté un oeil à ma dernière réponse à Seiyar, tu verras que la notion de sagesse est assez étendue, et qu'elle englobe aussi sa définition pour simplifier. En fait, je tourne surtout mon approche sur la cohérence entre les dires et les actes, en l'occurrence du philosophe, la sagesse aura été un débat parallèle dans cet objectif. Une introspection n'est pas obligatoirement reliée à une approche philosophique, elle peut être à composante psychologique ou de bienêtre uniquement, nous sommes d'accord. Disons-le tout de go, celui qui n'est pas porté par une attitude réflexive, de compréhension réelle, ne sera tout bonnement pas enclin à dépenser de l'énergie dans cette voie, soit il a le " feu " intérieur, et dans ce cas, on ne fait que le révéler, soit il n'en est pas pourvu, et on aura beau l'y inciter, rien ne se produira, en tout cas pas dans le sens attendu, c'est comme de vouloir faire un feu à partir de braise, en soufflant convenablement on peut attiser un embrasement, mais si il n'a aucune braise, c'est peine perdue que de souffler ou multiplier les astuces pour le faire partir, puisqu'il faut à minima un point chaud, absent. C'est assez défaitiste, mais l'expérience régulière m'a montré qu'ainsi aller les choses, tout comme celui qui n'a pas l'âme d'un sportif, ne fera jamais véritablement de sport, des activités à caractère sportif au mieux possiblement, comme n'importe qui pourra s'approcher d'une réflexion soutenue sans la produire vraiment, uniquement en caresser sa projection illusoire. Ce qui ne veut pas dire, que cet individu soit bête pour autant, mais qu'il n'est pas porté sur la chose, quand il n'en a pas un dégoût culturel/éducatif/vécu. En gros, on a ou en n'a pas la fibre, mais on peut l'avoir et l'ignorer, ou ne pas en avoir pleinement conscience, ce qui est fort différent que d'en être privé.
  24. Je dois dire, que je n'ai pas de point de départ précis, si ce n'est qu'à force d'observations, sur n'importe quelle activité humaine, ce qui semble se dégager nettement, n'est pas tant ce qui a été entrepris, ni mêmes les raisons premières, mais ce qui a été fait en cours de route, que les intentions étaient louables ou pas au commencement, c'est à dire que l'on sort d'une approche déterministe, de type cause à effet, pour ne regarder que le cheminement, par où on est passé, et comment on s'y est pris, pour ma part, toute la valeur se situe sur le chemin, non sur les causes ou les points d'arrivée, l'Histoire entre autre regorge de telles situations, tout comme les histoires personnelles aussi bien d'illustres personnages que de personnes ordinaires. On peut considérer que c'est un changement radical de paradigme, ou de considération, qu'il y aura bien plus de beauté parfois dans un geste sans valeur ajoutée/économique, que dans une pharaonique construction/projet engageant d'innombrable personnes ou encore que les meilleurs intentions initiales sur une amélioration pour le genre humain, par exemples. Ces autres questions sont autant de fenêtres qui demande un temps certain pour y répondre, et le plus déroutant c'est qu'elle n'ont sans doute pas de caractère définitif, du moins, on ne peut pas avoir la certitude que sur le tard nous ne changions pas notre façon d'appréhender le monde, et notre monde intérieur. Néanmoins, si l'on extrapole à partir de ce que nous étions tout petit, de ce que nous sommes aujourd'hui, nous y découvrons des tendances récurrentes, nous avons de fortes chances, hormis tragédie ou traumatisme, de continuer sur la même lancée, et c'est là, qu'il est important de bien dégager/discerner ce que nous étions véritablement plus jeune, et ce que nous sommes authentiquement aujourd'hui, et reconnaitre si nous sommes en phase ou contraint, extérieurement ou par des forces intériorisées dans notre parcours de vie, ce tri est loin d'être trivial, j'en vais touché un mot ailleurs, mais à celui qui a toujours gardé une certaine lucidité sur lui, n'aura pas perdu définitivement le fil conducteur, il pourra à grand renfort d'effort remonter à ce qu'il est, et a toujours été en son for intérieur, et si besoin renouer avec lui-même, se retrouver, une fois cette étape franchie ou en cours de franchissement, les questions que tu as soulevées deviennent secondaires dans notre vie, en tout c'est ainsi pour moi, ça n'a donc que la valeur que l'on voudra bien lui accorder: une piste possible et efficiente, c'est au final d'accepter ce que l'on est devenu au gré des contingences de notre vie, et en être ni offusqué, ni particulièrement fier. Pourquoi rêver de vivre sous de meilleurs auspices et passer à coté de la vie que pointe présentement ici-même ? Accepter, permet de sacrément relativiser tes interrogations par la suite, et donc, de ne pas rester focaliser sur celles-ci ! Donc d'après l'auteur Deja-utilise: " Tu dois renouer avec toi-même et accepter qui tu es, sans résistance d'aucune sorte ", c'est à dire ne surtout pas changer à nouveau, mais redevenir soi-même, retrouver l'ancien, le constant, ce qui nous caractérise vraiment...
  25. Bonsoir chère Claire, Tu m'as malheureusement mal lu, en fait je pose ces questions comme " résolues " et je cherche ensuite quelle doit être la conduite du philosophe face à ses propres réponses, à sa propre philosophie ! Vois-tu ? Directement ou indirectement oui ! ( Mais pas uniquement, il y a toute une réflexion sur l'acquisition du savoir, sur la connaissance aussi ) En effet, cela ne peut être qu'une invitation, un jalon dans ce maelström incommensurable du fruit de l'esprit humain. Pour le commun des mortels, il est peut-être quand-même satisfaisant qu'il nous montre quelque chose, quand bien même il se prend lui-même les pieds dans le tapis, je peux encore l'entendre, mais celui qui a quelques prétentions en la matière ne peut en aucune façon se satisfaire d'une telle situation, au même titre que le spectateur qui visionne une compétition sportive, n'aura pas la même exigence/attente que le compétiteur, y compris celui qui ne participe pas à celle-ci en particulier, il saura reconnaitre le niveau et donc juger si l'effort consenti étaient élevés ou insuffisants. De même en tant que parent, je peux difficilement attendre que mes enfants se comportent de telle façon, si je ne suis pas moi aussi dans l'exemplarité: " fais ce que je dis, mais pas ce que je fais ", on voit où mène ce genre de considérations, il y en a à foison, alors que même en étant le plus irréprochable, la victoire n'est pas acquise d'avance, dans le cas contraire, c'est une " guerre " perdue d'avance face à une jeunesse désireuse de jouir à tout prix, tout comme les adultes affranchis de l'autorité parentale ayant le même type d'idée fixe... N'a-t-on jamais entendu un ado se plaindre qu'un prof lui apprenait une chose qu'il ne respectait pas lui-même, l'enfant outré de voir ce prof complètement discrédité par une telle attitude, du coup, l'enfant incrédule devenir moins réceptif au bagage transmis par ce même professeur, agirions-nous différemment face à un tel comportement chez un semblable ou pire un philosophe !? Pas sûr que le bonheur procuré soit un prétexte valable/recevable en philosophie, ou alors plutôt dans le sens " négatif " c'est à dire par la suppression de maux, au lieu d'un plaisir plus ou moins volage ou durable. Je n'attends pas qu'un seul individu résolve à lui-seul toute la misère intellectuelle du monde entier, mais qu'il soit au moins en concordance avec lui-même, entre ses actes et ses paroles, et réciproquement. En général, j'imagine qu'il n'est pas étranger aux autres philosophes anciens ou contemporains, ce qui est une forme d'aide je présume, dans ses réflexions personnelles, mais je me doute qu'une certaine fierté, voire de l'orgueil, l'empêche d'accéder entièrement aux pensées de l'autre, malencontreusement en philosophie comme en politique, les Hommes cherchent à laisser leurs empreintes, au détriment de la justesse par endroits. C'est pour cela que je prône une déontologie en cette activité singulière, faire passer sa personne après sa philosophie, et non l'inverse, ce qui ne peut que renforcer durablement cette dernière, la rendre plus robuste, et non uniquement un simple effet de mode, car elle a en germe un état d'esprit transgénérationnel, pluri-millénaire. J'aurais envie de te dire, que dit ainsi, je dirai plutôt que ce sont aux scientifiques d'informer et avertir des dérives possibles/potentielles des choix sociétaux, grandement basés sur les techno-sciences, c'est à dire d'acquérir un rôle d'acteur au sein de la société, et non une volonté de neutralité, de toute façon relativement biaisée, implicitement ou explicitement. Mais oui, de toute façon cela engage tout le monde, toutes les strates des agents économiques/sociaux/politiques. Tu l'as dit en début de message, le philosophe incite/invite ses lecteurs à réfléchir, il ne peut guère attendre mieux que de faire prendre conscience de ce qu'il a lui-même perçu, sur des sujets qui le touchent lui, en réalité, il fait part de ses propres pensées, en espérant faire des émules/adeptes de ses idées, plus ou moins nouvelles, je ne crois pas qu'il pense, qu'il lui revienne de changer la société, mais plutôt les mentalités, qui elles feront évoluer les choses indirectement, n'oublions pas qu'il ne s'appuie sur aucun levier tangible/matériel, comme pourrait le faire le politicien, l'économiste, l'ingénieur ou la financier, par exemples, son action est nécessairement indirecte... *************** J'espère avoir rempli ma part de marché quant à ma réaction à ton commentaire interrogatif !
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