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Tout ce qui a été posté par deja-utilise
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Les élèves sont stigmatisés par les mauvaises notes
deja-utilise a répondu à un(e) sujet de Savonarol dans Société
De toute façon dans le monde professionnel nous sommes évalués également, autant "habituer" les enfants à y être. -
Les élèves sont stigmatisés par les mauvaises notes
deja-utilise a répondu à un(e) sujet de Savonarol dans Société
À donner le Bac à tous le monde, sans mérite, on finit par saturer les niveaux supérieurs, mais c'est comme le reste une course en avant, un cercle vicieux qui s'instaure et dont plus personne ne peut/veut rompre la spirale. Le mieux serait dans un premier temps de redonner une valeur au baccalauréat, qu'il soit général, technologique ou professionnel, voire les BEP et CAP, car il faut de tout dans une société, des gens spécialisés manuellement et conceptuellement. Le bac aujourd'hui est plus une question politique que de société, et cela dérègle tout le système éducatif aussi bien les strates inférieures et supérieures. Les notes n'est pas le problème de fond, mais c'est ce qui focalise les attentions, parce que c'est l'indicateur accessibles par l'extérieur, et que les parents se sont trop reposés sur l'Éducation nationale, et ne savent plus eux-même. -
Les élèves sont stigmatisés par les mauvaises notes
deja-utilise a répondu à un(e) sujet de Savonarol dans Société
Je ne conteste pas vraiment ce que tu résumes ici. Mais si l'on regarde l'éducation, trop rigide/stricte, des années 50/60, les élèves ressortaient avec de vraies connaissances acquises durablement, et hormis un cancre par ci par là, et de très bons élèves aussi, globalement le niveau à la sortie était assez homogène, ce qui laisse penser que même si il y a des disparités individuelles, on peut obtenir des résultats très satisfaisants pour la grande majorité, et puisque cela a été possible hier, il n'y a aucune raison que l'on ne puisse plus aujourd'hui, quand bien même on ne taperait pas sur la tête des enfants. Et le fait que d'autres nations y parviennent, c'est bien la preuve que c'est encore possible, la France ayant juste perdue la recette, et sans oublier le lobbying parental et des professeurs qui empêche toute révolution de l'éducation, car l'heure n'est plus à la réforme de forme, mais de fond. -
Les élèves sont stigmatisés par les mauvaises notes
deja-utilise a répondu à un(e) sujet de Savonarol dans Société
Au niveau européen je crois que nous sommes dans le bas du panier, en ce qui concerne les performances effectives de l'éducation des jeunes gens, et je pense également que notre problème ne vient pas du système de notation, mais d'avoir nivelé par le bas! C'est comme dans une compétition, si on "enlève" les meilleurs ( entrainement pauvre ou défaillant ), il y aura toujours un premier, mais ces performances sont relatives au groupe, pas en rapport à un repère extérieur, et les mauvais seront encore plus mauvais qu'avant, et même si dans le classement du groupe il ne sont que derniers, il le sont plus qu'avant, et les bons moins bons qu'avant. Si bon nombre de personnes disent que la Bac vaut pratiquement un certificat d'études, ce n'est certainement pas toujours pour se faire mousser, mais bien pour pointer le fiasco actuelle. -
Les élèves sont stigmatisés par les mauvaises notes
deja-utilise a répondu à un(e) sujet de Savonarol dans Société
Je suis globalement d'accord, si ce n'est que les notes servent d'indicateur, et que des lacunes en compréhension de texte ou sur le calculatoire me semble quand même handicapant dans la vie de tous les jours ( en tant qu'outils ou comme marqueurs de problèmes plus profonds ), et que donc un minimum doit être atteint même si on n'est pas intéressé ou un crac. -
Les élèves sont stigmatisés par les mauvaises notes
deja-utilise a répondu à un(e) sujet de Savonarol dans Société
Humour: si tu as fait 9 fois une première année, je suis pas sûr que ça compte :D Mais effectivement, d'être diplômé n'est pas/plus une garantie. Tout à fait, ça devrait être une évidence, mais ce n'est pas toujours aussi simple malheureusement. Ce ne sont que des a priori, des préjugés, il me semble, ou ce que l'on a envie de croire, car vu le nombre d'imbéciles hautement diplômés, il faut croire que ce n'est pas si fiable que ça, pour être rigoureux et prendre le temps de la faire, c'est de sonder soi-même l'individu pour se rendre compte de pourquoi et comment l'un est ingénieur et l'autre a un CAP. Est ce que tous les types qui font 2 mètres et sont sportifs, deviennent basketteurs? Il y a de ça aussi idem -
Nous savons que la philosophie est terminée
deja-utilise a répondu à un(e) sujet de LudwigVonRafal dans Philosophie
Tes réponses me font penser un peu au topic sur " le football absolu ", où l'auteur ne voit pas vraiment ce qu'il y a d'intéressant dans ce sport. On aurait la même chose avec la religion, il faut à minima y être sensible, sinon on y voit qu'une perte de temps. À ce compte là, on peut soumettre d'autres interrogations: Est ce que l'art est utile et nécessaire? Pourquoi incarcérer des personnes après délit ou crime, puisque un bon nombre vont recommencer? Tous les hommes politiques finissent par perdre leur "âme" en accédant au pouvoir, quel intérêt de choisir? Quel intérêt à nouer des liens avec les gens, puisque tôt ou tard nous allons mourir? Perdre 20ans de leur vie à l'école, pour que les jeunes gens n'aient pas de travail ou ne réfléchissent pas par eux même, mais se laissent subjuguer par les douceurs promues par les publicitaires. etc... D'un autre coté, les débats éthiques seront fait par qui? Les scientifiques ce n'est pas leur rôle, les politiques trop le nez dans le guidon de leurs petites affaires, les citoyens qui n'ont pas de voie pour se faire entendre, les associations qui ne vont défendre que leur beefsteak? Qui a une vision suffisamment globale et indépendante, impartiale pour faire un bilan, une critique de nos modes de vie, si ce n'est précisément les philosophes, après que l'on ne les écoute pas aujourd'hui, ni demain, c'est une autre affaire, il y a une lourdeur, une inertie inhérente à toute société, la philocratie a été abordée il y a presque 2 millénaires, mais elle n'a jamais été mise en place, alors que la démocratie oui, on ne peut pas prévoir l'évolution de nos sociétés, juste proposer des pistes. -
je crois qu'il faudrait accorder nos violons, car je pense que nous ne parlons pas de la même conscience: Polysémie Le terme de conscience peut être distingué en plusieurs catégories : La conscience serait un phénomène mental caractérisé par un ensemble d’éléments plus ou moins intenses et présents selon les moments : un certain sentiment d’unité lors de la perception par l’esprit ou par les sens (identité du soi), le sentiment qu’il y a un arrière-plan en nous qui « voit », un phénomène plutôt passif et global contrairement aux activités purement intellectuelles de l’esprit, actives et localisées, et qui sont liées à l’action (par exemple la projection, l’anticipation, l’histoire, le temps, les concepts..). La conscience est « ce qui voit » sans s’assimiler à ce qui est vu, c'est ce qui intègre à chaque instant en créant des relations stables entre les choses, à l'image des réseaux neuronaux. La conscience est un lieu abstrait, car impossible à localiser quelque part dans le corps, qui apparaît à chaque instant au moment exactement où fusionnent les perceptions des sens et de l'esprit, l’écran sur lequel se déroulent toutes les activités intellectuelles de l’esprit, en grande partie imaginaires (les représentations mentales : conscience du monde, des autres, du moi..) mais efficaces à leur manière, ainsi que la vie émotionnelle. La conscience morale, respect de règles d'éthique, sens unique du terme jusqu'au XVIIe siècle. La conscience en tant que substrat de l'existence, dans certaines conceptions de la spiritualité. Pluralité de manifestations Outre les deux sens principaux déjà vus, le concept de conscience a de nombreux sens ou manifestations que l’on peut s’efforcer de distinguer, bien que dans certains cas, ces différences soient surtout des différences de degrés : La conscience comme sensation : tout être doué de sensibilité, voire un système automatique, peut être dit, dans une certaine mesure, « conscient » de son environnement, puisqu'il répond à des stimuli ; c'est ce qu'on désigne sous le nom de « conscience du monde ». la conscience spontanée, sentiment intérieur immédiat ; certains philosophes de l’Antiquité (par exemple les Stoïciens) parlent de « toucher intérieur »4 (voir l'article Qualia) ; on peut distinguer une étape supérieure, en signifiant par le mot conscience un état d’éveil de l’organisme, état différent du précédent en ce sens qu’il ne comporte pas de passivité de la sensibilité (cf. en anglais, le mot wakefulness, vigilance, alerte, ou awareness); en ce sens, il n’y a pas de conscience dans l’état de sommeil profond ou dans le coma ; Conscience de soi : la conscience est la présence de l’esprit à lui-même dans ses représentations, comme connaissance réflexive du sujet qui se sait percevant. Par cette présence, un individu prend connaissance, par un sentiment ou une intuition intérieurs, d’états psychiques qu’il rapporte à lui-même en tant que sujet. Cette réflexivité renvoie à une unité problématique du moi et de la pensée, et à la croyance, tout aussi problématique, que nous sommes à l’origine de nos actes ; ce dernier sens est une connaissance de notre état conscient aux premiers sens. Le domaine d’application est assez imprécis et il comporte des degrés : s’il s’agit d’une conscience claire et explicite, les enfants qui ne parlent pas encore ne possèdent sans doute pas la conscience en ce sens ; s’il s’agit d’un degré moindre de conscience, d’une sorte d’éveil à soi, alors non seulement les enfants peuvent être considérés comme conscients mais aussi certains animaux. un autre sens du mot conscience a été introduit par le philosophe Thomas Nagel : il s’agit de la conscience pour un être de ce que cela fait d’être ce qu’il est. la conscience comme conscience de quelque chose (conscience transitive, opposée à l’intransitivité du fait d’être conscient). Cette conscience renvoie à l’existence problématique du monde extérieur et à notre capacité de le connaître ; la conscience intellectuelle, intuition des essences ou des concepts. la conscience phénoménale, en tant que structure de notre expérience. À un degré conceptuellement plus élaboré peut exister ou non la « conscience morale », définissable comme la compréhension et la prise en charge par l'individu des tenants et aboutissants de ses actes pour la collectivité et les générations futures. Dans l’ensemble de ces distinctions, on peut noter une conception de la conscience comme savoir de soi et perception immédiate de la pensée, et une autre comme sentiment de soi impliquant un sous-bassement obscur et un devenir conscient qui sont, en général, exclus de la première conception. La conscience morale, quant à elle, désigne le sujet du jugement moral de nos actions. De cette conscience-là, on dit aux enfants qu'elle nous permet de distinguer le bien du mal. Voir plus bas.
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Peut-être, en tous cas, ne plus les appuyer sur la raison seule. Sans compter les abus dû au langage, à la catégorisation ou à la conceptualisation trop rapides, malgré son efficacité immédiate. L'intuition, l'action réflexe, le ressenti sont utiles lorsque le temps fait défaut, mais elles sont faillibles et grossières. La raison, la réflexion sont intéressantes/pertinentes/fiables lorsque l'on a du temps, mais elles n'agissent qu'a postériori, sur des bases qui leur échappent. La combinaison, pour faire simple, des deux approches me semblent indispensables, je pense à une sorte de consolidation réciproque, les faiblesses de l'une étant compensées par la force de l'autre et inversement.
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Le monde n'est ni raison pure, ni raisonnable, ce qui va nous permettre de l'aborder autrement que par la seule raison, qui finit par se boucler/s'emprisonner sur elle-même, nous ne sommes pas que des êtres raisonnables, mais avant tout des êtres sensibles!
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Bien au contraire, j'y mets aussi d'autres animaux, comme je l'ai signalé avant. Et la conscience ne peut surgir qu'après compréhension et non l'inverse, c'est la dernière couche à l'édifice, pas la première, sinon on la rencontrerait partout sans exception dans le règne animal.
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Déjà que l'on n'est pas à la veille de créer une intelligence artificielle, je ne vois même pas comment on peut parler de conscience artificielle. Car la conscience doit être capable de se percevoir pour être consciente d'elle même, or une machine peut posséder des capteurs, mais aucune structure pour ressentir les informations captées, puisqu'il faut aussi être capable en même temps de se détacher de soi, pour être en quelque sorte spectateur de soi-même, mais aussi capable d'anticiper en fonction de plusieurs paramètres externes comme internes. C'est à dire qu'aucun système informatique ne peut comprendre/saisir la notion de bien ou de mal par exemple, et qu'un calcul statistique n'est pas la solution a retenir, puisqu'il faut sentir, faire une analogie d'une situation passée, tout en tenant compte de la situation présente, de ses particularités qui ne sont pas dans celle d'origine, une intégration de plusieurs expériences indépendantes pour un résultat adapté. Une machine ne voit aucun sens à un texte, je n'envisage donc pas une étape plus conséquente que serait la conscience, puisqu'à minima il faut comprendre!
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Je crois qu'il serait bon de noter un point essentiel, c'est qu'avec notre langage, nous avons tôt fait de généraliser implicitement quelque chose qui n'a été constaté qu'un nombre limité de fois. C'est à dire que lorsque nous utilisons le langage, nous allons au-delà déjà de la réalité objective, pour nous rendre dans un monde projectif. Si nous utilisions des dessins nous n'aurions certainement pas les mêmes difficultés que notre mode de communication verbale/scriptural. Tous les langages qu'ils soient naturels ou pas, comme avec les mathématique ou l'informatique, ont leurs propres limitations intrinsèques, par exemple les paradoxes, alors que sans doute avec un autre système nous pourrions évacuer ces contresens. Si nous nous exprimions en rapport avec les faits observés, et non généralisés, nous pourrions sans doute sortir d'un scepticisme absolu, pour nous orienter vers des constations, et ce même si parfois nos sens nous trompent. Il y a quelque chose de fondamentalement différent entre imaginer/rêver un évènement et le vivre, surtout lorsqu'il y a des sensations importantes à ressentir. Je ne peux pas me tromper entre un rêve et la réalité si je décide de me faire assez mal pour en ressentir une douleur intense, c'est ce que je mettrai en balance contre la notion du doute, qui conduira au "cogito", et c'est précisément ce qui nous distingue des machines, de ressentir, pour moi il en va de même avec nos connaissances par extension. Mon corps communique à mon "esprit" le résultat d'un vécu, et c'est la seule et unique certitude que je puisse avoir, avant toute autre chose. Et quand bien même mes sens sont imparfaits, si je sais qu'il y a quelque chose à ressentir, c'est déjà une forme de connaissance, du moins un recul de l'ignorance. Et que faisons nous hormis faire reculer notre ignorance sur le monde? Nous nous limitons à pousser aussi loin que nous le pouvons les frontières du savoir, sans jamais connaitre ce qu'il y a au-delà, mais qu'importe, ce qui compte c'est de pouvoir faire grossir la bulle de la connaissance autant que nécessaire et que nous le pouvons, car rien ne nous autorise non plus à penser que nous pourrons toujours procéder de la sorte, c'est également un constat, que de se rendre compte que c'est possible, il n'y a aucun a priori, uniquement se contenter de ce qui nous est donné. Le savoir, nos connaissances se bâtissent par approches successives, il suffit pour cela de regarder l'histoire des sciences pour s'en convaincre, rien n'est donné d'avance, donc toute affirmation est en quelque sorte gratuite, puisqu'elle ne fait que supposer la répétition ad vitam aeternam sans aucune garantie, ni certitude absolue, comment pourrait-elle conduire dans ce cas à une affirmations sûre? Raison de l'existence d'un scepticisme en opposition. Ce qui ne veut pas dire que toute entreprise est perdue d'avance, mais qu'avec les outils que nous utilisons c'est contradictoire, à l'image de la quadrature du cercle ou la trisection de l'angle à la règle et au compas, ce n'est pas absolument impossible, mais c'est impossible avec ces deux outils! Voilà, souhaitant avoir titiller ton esprit "cartésien"...
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Nous savons que la philosophie est terminée
deja-utilise a répondu à un(e) sujet de LudwigVonRafal dans Philosophie
Et c'est même bien si nous ne sommes pas toujours d'accord, ça dynamise le débat. Oui je comprends ta réaction, il ne faut bien sûr pas généralisé sans précaution ce que j'ai écrit. Essaie de la voir un peu comme la promesse d'un paradis futur, alors que l'on peut déjà s'occuper de la vie d'ici et maintenant, mais je ne dis pas que l'amélioration n'est pas une bonne chose non plus, simplement un équilibre délicat entre l'énergie dépensée à progresser et prendre le temps de vivre avec ce que l'on a, mais passer tout son temps à lutter, on fini par ne plus en consacrer à vivre, je ne parle pas de ceux qui survivent au quotidien, bien évidemment, mais nous occidentaux qui avons la bouche pleine et nous plaignons de ce qui s'y trouve. -
Nous savons que la philosophie est terminée
deja-utilise a répondu à un(e) sujet de LudwigVonRafal dans Philosophie
La lutte de quoi, pour tendre vers quoi? C'est justement parce que c'est une activité marginale, de philosopher, que je suis plutôt inquiet de la prise de conscience des implications des gens qui agissent. Une visons somme toute très Marxiste que tu nous apportes là, rien de bien nouveau. Le mieux étant parfois l'ennemi du bien! Il faut aussi apprendre à se contenter de ce que l'on a, et ne pas que chercher à améliorer les choses, meilleur moyen de transformer le moyen en quête éternelle, une histoire sans fin... au détriment de la réalité de sa propre condition/existence présente! -
Qu'est-ce qu'un bon philosophe ?
deja-utilise a répondu à un(e) sujet de deja-utilise dans Philosophie
up! -
Nous savons que la philosophie est terminée
deja-utilise a répondu à un(e) sujet de LudwigVonRafal dans Philosophie
Je te remercie de l'intérêt que tu portes sur l'idée débattue ici. Oui vu comme ça, on peut reporter la "responsabilité" sur tout le monde, c'est bien aussi quelque part indirectement, ce que je laissais entendre quand je parlais de mutualisation des comportements/activités humains. -
Nous savons que la philosophie est terminée
deja-utilise a répondu à un(e) sujet de LudwigVonRafal dans Philosophie
Je t'en prie, Je comprends, on peut effectivement s'en servir pour le bien d'une société, mais aussi pour le bien individuel, néanmoins je n'utilise personnellement jamais la philosophie seule mais toujours avec des connaissances scientifiques ou assimilées. En guise d'exemple je vais te donner celui sur le bonheur, on peut y avoir réfléchi longuement et découvert en autre que celui-ci est fortement dépendant de la comparaison d'avec les autres ( vision économiste du bonheur ), et une fois que l'on est conscient de cet état de fait, on peut sans doute mieux gérer sa vie, soit en jouant le jeu de notre animalité, soit en refusant de courir après cette chimère. On peut grâce à ces activités intellectuelles prendre position dans la conduite de notre vie. De plus, et ça n'engage que moi, comprendre le monde est un besoin, et non un passe-temps ou une activité divertissante/ludique/professionnelle etc..., donc pour ma part l'intérêt est d'assouvir ce besoin, et en retour je peux user de ce que je trouve/apprend pour faire des choix ou conduire ma vie, et pour comprendre je fais autant appel à la philosophie, qu'aux sciences molles et dures, à l'introspection etc.... Raisonner donc, dans cette perspective, est tout aussi "vital" que d'avoir des amis, des centres d'intérêt, un travail, un toit... Et parfois, c'est tout un peuple qui peut bénéficier indirectement d'un penseur et pas toujours de son vivant, et parfois de façon assez subtile/modéré/détourné, mais une influence quand même! Pour le bien comme pour le pire. Moi tu vois, c'est strictement l'inverse qui me chagrine au plus haut point, c'est comment peut-on agir sans avoir pensé d'avance aux implications de nos actions, nous qui nous considérons au sommet de l'évolution, nous agissons toujours en premier puis on constate où cela nous a mené et après on tente de mettre des rustines partout, et ainsi de suite, car la rustine n'est pas plus cogiter que la décision initiale. On se comporte comme tous les autres animaux finalement. Mais ne crois pas que tous les philosophes soient détachés de la vraie vie, de leur sentiments ( au contraire je crois qu'ils sont plus sensibles ), ou même du coté pratique de la vie, en l'occurrence cela ne m'empêche pas d'être un habile bricoleur, jardinier, réparateur, inventeur alors que ce n'est pas par formation professionnelle, il n'y a pas de frontière ou d'exclusion, ce n'est qu'une corde de plus à mon arc, voilà tout, et qui permet d'avoir une vision globale de sa vie plus pertinente que sans, ce qui ne veut pas dire que tout va comme sur des roulettes, que tout problème a sa solution, je reste un homme comme les autres avec ses heurts et ses bonnes surprises. C'est donc un comportement avant tout très humain que je t'expose et non un processus désincarné. Au plaisir, -
Qu'est-ce qu'un bon philosophe ?
deja-utilise a répondu à un(e) sujet de deja-utilise dans Philosophie
L'heure au combat d'un individualisme toujours plus poussé? D'un hédonisme placé au-dessus de tout? Comment lutter contre de nouvelles idées, tendances si ce n'est en l'opposant à de nouvelles idées? L'esclavagisme vs la liberté La violence vs la paix Le racisme vs l'égalité Le terme de néolibéralisme désigne aujourd'hui un ensemble multidimensionnel d'analyses d'inspiration libérale – ou supposées telles – qui partagent un socle d'idées communes : de façon critique : la dénonciation du développement excessif de l'État-providence dans les pays développés après 1945 et de l'accroissement des interventions publiques dans l'économie1. de façon positive : la promotion de l'économie de marché au nom de la liberté de l'individu et de l'efficacité économique ; - et qui prennent des orientations politiques communes, prônant la dérégulation des marchés (qui doivent se « réguler eux-mêmes » par le jeu de la concurrence et des « lois du marché ») et la disparition progressive du secteur public au profit du privé, orientations qui pour les adversaires du néolibéralisme, accroissent les inégalités, déstabilisent le tissu social et pillent les ressources naturelles2. La signification du mot « néolibéralisme » a beaucoup varié au cours du temps : le terme n'est pas du tout consensuel et son utilisation requiert une grande prudence, tant il a oscillé entre différentes significations Personne ne soutient que la philosophie est le remède à tous les maux de nos sociétés, ce n'est qu'une composante, un maillon d'une chaine. Imagine un système mécanique sans graisse/huile, il y a un risque avéré de rupture, à l'inverse de la graisse sans engrenage ou roulement n'a que peu d'utilité mécaniquement, c'est un ensemble. Et ce dont tu parles est avant tout une idée, avec une application pratique, comme je pourrai en donner une sur les radars automatiques, il suffit de se révolter gentiment sans destruction de biens publics en mettant un sac poubelle dessus, et si chacun le fait, l'État sera obligé de jeter l'éponge, plus de rentrer d'argent pour financer de nouveaux et faire vivre ceux posés. Mais est ce que c'est une idée philosophique? Non, ce qu'il le serait c'est de réfléchir à ce geste, sa légitimité, pour quelles raisons etc... Mais ça a toujours été la masse qui détient le pouvoir, car l'autre minorité en est totalement dépendante, leur profit comme leur mode de vie. Sauf qu'il n'y a aucun mouvement collectif cohérent, organisé, et ce de tout temps. Pour cerner la situation, il faut en amont y avoir réfléchi, avoir cerner les problèmes, les niveaux d'actions, les faiblesses, et aussi par quoi remplacer ce que l'on cherche à renverser, etc, l'anarchie étant la pire solution, et qui mieux qu'un philosophe non aveuglé par la vengeance ou la colère peut se pencher sur toute la problématique? Il ne suffit pas de débouler avec des idées préconçues, des aprioris ou des solutions clef en main, pour faire changer positivement les choses. On voit ce que cela donne d'agir avant de réfléchir sérieusement aux conséquences, on ne vit que dans ça depuis la nuit des temps! -
Nous savons que la philosophie est terminée
deja-utilise a répondu à un(e) sujet de LudwigVonRafal dans Philosophie
Pourquoi vouloir écrire un livre, même si ça me semble une bonne idée, et tant soit peu que j'en sois capable, alors que je cherche des gens comme moi, intéressés, passionnés, si le livre n'a aucun public, à quoi sert-il, et vu le prix de l'édition, ça serait surtout narcissique de le faire, alors qu'ici, non seulement c'est gratuit, mais en plus, on touche le bon "public", lui même auteur d'idées. Est ce que tous les passionnés de mécanique écrivent des bouquins? Non ils pratiquent seul ou à plusieurs, et certains vont sur des forums pour en discuter, finalement nous faisons la même chose, mais avec notre tête uniquement, au lieu des mains et du cerveau. De plus, si on recherche l'interaction, avec le livre c'est mission impossible, en fait ça dépend des intentions/aspirations du philosophe, je rappelle que je ne suis qu'un amateur, au même titre par exemple que je suis amateur en photographie, sans pour autant connaitre des montagnes de grands philosophes, préférant réfléchir par moi-même en général. Voila, espérant t'avoir répondu correctement, pour mon cas, et je rajoute qu'il ne faut pas mettre tout le monde dans le même sac, il y a autant de façons de philosopher qu'il y a sans doute d'individus. -
Nous savons que la philosophie est terminée
deja-utilise a répondu à un(e) sujet de LudwigVonRafal dans Philosophie
Oui, c'est normal, moi aussi j'ai du mal avec un simple descriptif, c'est mieux avec un document: insensibilité musicale ( initialement vu dans Pour la Science de mai 2014 p10 donc en français, j'ai trouvé un lien Internet de l'article pour toi mais en anglais ) Y'avait un petit piège dans ce que j'ai écrit, c'est une phrase paradoxale, elle est contradictoire par elle-même. -
Oui Non, la notion d'émergence n'est pas reliée à celle d'ignorance, contrairement à celle de probabilité ou de hasard. Par exemple, tu prends deux hommes séparés dans un premier temps et tu regardes ce qu'ils savent faire individuellement, ensuite tu les mets ensemble, ils feront plus réunis que la somme des individus, comme d'atteindre un objet placé à 3m du sol à atteindre sans outil, seul aucun n'y arrive, alors qu'à deux l'un sur l'autre c'est possible, une capacité nouvelle, émergente avec la réunion. Il n'y a pas besoin d'invoquer de l'ignorance pour sa parfaite compréhension.
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Nous savons que la philosophie est terminée
deja-utilise a répondu à un(e) sujet de LudwigVonRafal dans Philosophie
Ça m'arrive de faire de l'humour, je prends la philosophie très au sérieux, ce qui ne veut pas dire que l'on doit être grave lorsque l'on s'exprime. J'ai déjà donné une réponse au sujet de l'orthographe. Pas besoin, je suis autodidacte, et à l'image de Sangoku, j'apprends rapidement avec la confrontation. C'est bien, et je n'aime pas trop Lacan personnellement. Sauf erreur de ma part, nous sommes sur un forum, pas dans un cours en ligne, si cela, et je n'en connais pas la raison, te fatigue de participer à une discussion, le mieux c'est encore de ne pas/plus répondre. Et est ce que cela s'applique aussi à LudwigVonRafal?: Dommage, il y a du potentiel qui ne s'exprime pas sereinement. Avec mes regrets, -
Ce serait oublier que l'information n'est pas indépendante de l'énergie! Pas d'énergie => pas d'information.
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Nous savons que la philosophie est terminée
deja-utilise a répondu à un(e) sujet de LudwigVonRafal dans Philosophie
Merci bien. Malheureusement tu ne réponds pas directement à mes propos, alors que nous sommes sur un site d'échanges, dans la section philo, et je t'avoue sans détour, que je me moque plutôt de ce que pense des auteurs, alors que je suis avar des répondes des forumeurs d'ici et maintenant, leurs propres pensées, tu vois? Est-ce que cela fait vaciller ton affirmation sujet du Topic, ce que j'ai écrit précédemment?