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Tout ce qui a été posté par deja-utilise
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Je pense Louise, que parallèlement à notre discussion, dont je ne suis pas convaincu que tu mesures pleinement ce que je te dis, quand par exemple là où je te donne des détails tu me réponds des généralités, en parallèle donc, il se dégage une autre considération, qui est loin d'être insignifiante, c'est le rapport de confiance, confirmé par cette réponse que tu m'as faite, en me laissant entendre que je prends les autres pour des idiots, en l'occurrence les psychanalystes, cette confiance donc se présente essentiellement sous deux aspects/voies chez les gens, de ce que j'en ai expérimenté, la première forme est " j'accorde d'emblée ma confiance aux autres ", la seconde " la confiance ça se mérite ", et je pense qu'à ce niveau déjà nous ne sommes pas sur la même longueur d'onde, je ne te connais pas, je ne connais pas ta vie, ton pedigree, mais je peux lire que tu es de la première catégorie, là où je suis de la deuxième, et donc, non il ne suffit pas d'avoir fait bac+8, d'avoir des qualifications sanctionnées, d'avoir 20 piges de métier pour prétendre avoir la sacro-sainte vérité et tout comprendre, j'ai plusieurs raisons de croire que ce n'est pas ainsi que les choses fonctionnent dans la vie réelle, même si là je ne me cantonne pas à la psychanalyse, et l'intelligence n'est pas non plus garante de ne pas faire fausse route, ni les bonnes intentions de ne pas faire empirer les choses: le quotidien regorge de ce genre de situation grotesque, l'histoire des sciences également ou même la philosophie. Si la psychanalyse est ce que tu crois comprendre de ce que je dis par retour, alors mes remarques sont nulles et non avenantes, néanmoins, si le système psychanalytique n'a rien à se reprocher suivant les objections que j'ai faites ou les a déjà intégrées, il restera toujours le point le plus sensible, et qui rejoint le paragraphe précédent, de la compétence de l'humain, quand bien même il aurait a priori toutes les cordes à son arc pour réussir sa tâche, sans oublier le fait de penser naïvement qu'une approche analytique sur la psyché aussi profonde soit-elle, par le premier concerné ou son guide, soit suffisante pour espérer une guérison, tout comme en médecine générale, reconnaitre, puis identifier un bobo, ne nous dit rien d'une éventuelle guérison possible, qui dans bien des cas, n'est pas envisageable, quand une blessure importante a eu lieu sur le corps, comme une amputation, la prothèse éventuelle ne remplacera jamais le membre disparu, et si il n'y a pas de prothèse, comme pour un organe, il faudra apprendre à vivre autrement, or la psychanalyse n'a pas le pouvoir de gommer ou réparer ce qui a été abimé ou détruit, au mieux bien souvent de le mettre en lumière, s'ensuit une fois cette étape atteinte un autre processus, qui peut être totalement indépendant de la psychanalyse, de plus tout trouble n'est certainement pas déformé/méconnaissable, ni complètement refoulé, il n'y a donc rien à interpréter, ce qui va à l'encontre même de la définition d'analyste, d'où ma grande réserve sur cet art, oh combien délicat à manier. Et si le psychanalyste avait un réel " pouvoir " de pénétrer l'âme, on voit combien il serait dangereux d'aller y trifouiller, comme il le serait d'aller explorer le programme BIOS d'un PC, la moindre introduction d'une erreur sur le code, et la machine peut être entièrement détraquée ou boguer n'importe où, dans tous les cas, cela reste quelque chose d'extrêmement périlleux, d'où mon insistance à être particulièrement vigilent, même avec des billes en poche, un analyste reste et demeure comme un explorateur vers des lieux inconnus en chaque " patient ", et ses voyages antérieurs sont une expérience certes utile, mais ne le protège aucunement de faire fausse route, de se tromper, de prendre des risques, d'avoir une embarcation inappropriée, d'essuyer des avaries, d'utiliser des cartes erronées/inadaptées, de mal employer ses outils de navigation, eux-mêmes peut-être défectueux, etc, etc... y compris donc celui qu'il guide, qu'il accompagne ! Quand je vois déjà les errements qu'il y a soit en médecine, soit dans une branche encore plus pragmatique/rationnelle la mécanique, et les erreurs de diagnostics, ou les mauvais montages ou l'oubli du bon sens dans la réalisation ou conception d'ouvrages, j'ai des raisons de douter de l'infaillibilité d'une science humaine aussi difficile que la psychanalyse qui ne repose sur aucune norme, aucun code, aucune règle fixe, où seul un esprit particulièrement affuté peut espérer obtenir quelques résultats dans des cas non triviaux et/ou si le ou les troubles ne sont pas trop aigus ou prononcés, autrement dit les petits bobos de l'âme, pas les tares indélébiles ou une destruction massive de la psyché, ou pire les pathologies mentales, l'esprit est certes puissant mais jusqu'à un certain point, il ne peut pas faire repousser une main, il ne peut pas plus effacer ses propres cicatrices.... Finalement, je pensais faire court, considère donc que je réponds en même temps à ton deuxième commentaire
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Je n'ai sans doute pas à te remercier pour ton témoignage, mais en tout cas je le salue, et j'espère que je n'arriverai pas dessus avec mes gros sabots. J'ai trouvé plusieurs " incohérences " dans ton discours: - La première c'est que tu reconnais tacitement que tous les psychanalystes n'étaient pas à la hauteur ou que tu n'avais pas une bonne affinité, ce qui à n'en pas douter était voué à l'échec, puisqu'il faut une certaine communion dans cette pratique et se sentir parfaitement à son aise et en confiance, on se met plus qu'à nu et ça fait peur, ceci pouvant expliquer tes " résistances "/méfiances ou défiances. Néanmoins, il serait somme toute intéressant sans faire de psychologie à deux balles, si il n'y aurait pas une question d'intelligence qui ne se serait pas immiscée dans ce refus, ne faut-il pas que le thérapeute soit perçu, senti comme intelligent, au moins autant que nous, pour lui accorder notre estime ou confiance ? - Ensuite, tu dis qu'il y a de mauvais psychanalystes, bien que renommés, mais que l'on trouve de grands thérapeutes en TCC et que l'on peut leur faire confiance sans autres considérations, c'est étonnant ce retournement, de mon point de vue, on dirait un témoin de Jéhovah ou un protestant qui critiquait les autres religions tout en défendant la sienne, celle à laquelle il adhère !? - Finalement avec ton entourage, n'uses-tu pas de l'inconscient et de ses rouages pour venir en aide à tes amis, avec la méthode que tu as développée, n'est-ce pas une psycho-thérapie qui emprunte immanquablement à la psychanalyse, qui elle-même l'a fait en s'appuyant sur d'autres acquis ? Freud and Cie ont été des aventuriers, peut-être n'ont-ils fait que redécouvrir ce qui existait, peut-être n'ont-ils fait que s'approcher sans toucher au but, mais on ne peut soutenir qu'ils n'aient pas balisé le terrain, et que ce soit totalement inutile, même si il y eu plus d'erreurs que de réussites, personne ne peut s'élever sans s'appuyer sur ses prédécesseurs, si ? Crdlt,
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Disons que c'est un problème de lecture ou de retranscription qui pose problème, comme en médecine du corps, entre l'allopathie, l'ostéopathie et l'homéopathie chacun soigne son patient avec sa technique, avec ses connaissances admises, coincé dans le cadre de sa discipline, de son école de pensées. La psychanalyse n'échappe à ce constat, elle interprète à la " lumière " de la théorie, alors que j'essayais de te dire que chaque cas est pratiquement unique, le principe de la psychanalyse est une bonne chose, les exemples illustratifs de la pratique aussi, mais on ne peut en aucun cas transposer ce qui a été vu, trouvé ou découvert dans telle cervelle dans une autre, c'est schématiquement un peu ce qui se passerait pour une ville, notre manière d'explorer la ville est une chose, trouver des fonctions qui remplissent le même rôle n'est pas à mettre en cause non plus, mais vouloir absolument que toutes les villes soient conçues identiquement, à cause des mêmes sources, des mêmes forces, qu'il y les mêmes édifices aux mêmes endroits, qui desservent la même finalité ou le même usage, qu'on y pratique les mêmes activités pour les mêmes raisons, que les problèmes inhérents à telle mégalopole sont les mêmes que telle autre, et produisent les mêmes effets, c'est aussi ce qui fait l'attrait et l'intérêt d'aller y voir par soi-même, c'est parce que c'est foncièrement différent de sa propre bourgade, tout en ayant des apparences similaires. Un psychanalyste devrait aussi revêtir la casquette de psychologue, l'un ne va pas sans l'autre, comme une ville ne se découvre pas, n'est pas fidèle à elle-même, que par l'étude de ses infrastructures souterraines, il faut aussi l'appréhender sur sa partie visible/apparente. Cela constitue donc deux objections, celle de l'étroitesse théorique suivant l'appartenance, et celle de son approche partielle/incomplète. Je l'avais évoqué succinctement, mais je vais te le redire, lorsque j'ai lu la première fois Freud, il y une quinzaine d'années, j'ai tout de suite été sceptique sur nombre de ses visions, tirées par les cheveux, trop exclusives, je ne me suis pas laissé séduire par sa belle rhétorique d'écrivain, mais je n'ai pas rejeté pour autant l'essentiel de son contenu, à savoir l'importance de l'inconscient dans nos vies, et sa résurgence timide, discrète dans notre conscience. Comme je l'ai soulevé également, il n'est pas pour moi concevable, hormis troubles légers, d'associer psychanalyse avec cure ou thérapie, comme en médecine le fait de poser un diagnostic ne permet pas une guérison, ce sont deux choses distinctes, identifier et remédier, tel qu'il en va aussi dans n'importe quel processus technique ! C'est donc ma troisième objection, la psychanalyse n'a pas à se réclamer d'être curative, ce qui ne veut pas dire qu'elle ne peut pas venir en aide aux individus, cela signifie qu'elle n'est au mieux qu'une étape, ou même une voie possible, rarement une fin en soi, sauf pour celui qui veut apprendre à mieux se connaitre, dans ce cas la méthode et l'objectif coïncide. Non, j'ai pris la peine et le risque de t'exposer mes propres considérations théoriques, issues d'un travail personnel de longue date sur moi, ainsi que l'analyse/étude de gens proches. Je pense que tu n'arrives pas à faire le distinguo entre ce que je te décrie et t'explique et les critiques acerbes contre la psychanalyse, ceux qui veulent la réduire au silence, comme on voudrait le faire avec l'astrologie, or je tente de redonner ses titres de noblesse à cette activité, à la condition non qu'elle se fasse à la mode du moment, mais qu'elle se remette en cause, sur ses supports théoriques et ses interprétations et/ou limitations, ses erreurs et fourvoiements. En clair je ne l'enterre pas, je cherche à la faire renaitre nouvelle. Ce sont là, les pistes à explorer, à tenir compte a minima, dans une approche psychanalytique réformée: tenir compte des contenus explicites et implicites ( faire preuve de psychologie sur les faits psychiques ), revoir l'association d'idées, qui n'est pas bornée à une succession logique de sens, ni même à une structure linguistique inconsciente, ceci n'en est qu'une facette, enfin envisager qu'il y a d'autres motivations chez l'individu que le sexe, d'autres leitmotivs inconscients. J'ai répondu à Hades tous le bien que je pense des thérapies comportementales, qui n'est qu'un traitement de surface, une illusion d'intégration sociale, on fait semblant, les apparences sont sauves, ce qui peut, comme n'importe qu'elle science occulte et la force de l'esprit par auto-conviction ou suggestion, être suffisant, en réalité il suffit d'appuyer sur le bon bouton, de tirer la bonne corde de la marionnette que nous sommes pour qu'un effet se fasse ressentir, et par magie, par rétro-action, devenir satisfaisant pour le patient, car cela devient conforme à ses propres attentes/désirs, comme une sorte de résonance, un peu comme la chirurgie esthétique débloque parfois des personnes souffrantes sur leur aspect, où le problème de fond est le regard de l'autre, ou indirectement son propre regard via les canons admis, mais au lieu d'apprendre à le gérer, on préfère dissimuler/recouvrir pour ne plus à en souffrir, encore une fois on s'attaque aux apparences, ce qui par retour a un effet " bénéfique " pour le malade, bien que l'on n'ait rien guéri du tout. Mais bon, c'est tout à fait dans l'air du temps, soigner les apparences et c'est tout ! Ce qui ne m'est absolument pas satisfaisant, pas plus que de mettre les crasses sous le tapis ! Je te l'ai dit, mon fonctionnement est rigoureux et je le fais avec ardeur et opiniâtreté, sur tout domaine de la connaissance et du savoir, ce qui ne se réduit pas à un simple déballage d'opinions, d'ailleurs si tu as remarqué je fais l'effort de montrer/détailler de quoi il en retourne et non de ressasser le même message, je n'ai donc pas pris en grippe la psychanalyse en particulier, je peux être aussi critique envers n'importe quelle branche intellectuelle, je ne suis spécialiste dans aucun domaine, mais je me qualifierai tout de même de polymathe, et je me félicite de ne point appartenir à un cursus dogmatisant, de ne pas avoir suivi un formatage préalable, ou d'avoir chaussé des oeillères, on m'a traité péjorativement d'électron libre par le passé, je peux à présent le revendiquer !
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Les successeurs et les continuateurs sont censés y remédier. Mais la science procède non linéairement mais par palier, et j'infère que tu le sais déjà. Néanmoins, Freud n'est pas une exception en science, peut-être sur l'ampleur du phénomène, pas sur l'état d'esprit qui l'a animé: par exemple on sait aujourd'hui que les résultats de Mendel étaient bien trop propres/lisses pour être vrais, de même De Maupertuis quand il a déterminé une fraction du méridien terrestre a éliminé de lui même un certain nombre de mesures qu'il a qualifié/estimé aberrantes, ou trop écartées, ou encore Pasteur sur l'efficacité de la vaccination, il a eu de la chance à son époque. Je suppose qu'en insistant sur l'obédience freudienne tu n'es pas contre la psychanalyse au sens large et certainement encore moins sur l'existence de l'inconscient qui est la partie immergée de l'iceberg psychique !? Dans cette perspective, oui. La neuroscience n'est pas méprisable en ce qui me concerne, mais balbutiante, au stade préliminaire, immature, il est donc prématuré de tirer la moindre conclusion, mais l'humain ne se refaisant pas, il grille les étapes, prend ses rêves pour des réalités, met la charrue avant les boeufs: rien de nouveau sous les tropiques en somme, juste un raz le bol de ma part.
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Bonjour, Je ne conteste pas ce que tu dis dans le cadre d'une conversation ordinaire, seulement nous avons opté pour discuter dans la rubrique philo, ce qui n'est pas anodin, on s'attend donc à des répliques critiques, des analyses et synthèses, à définir ou à créer les concepts que l'on utilise, entre autres, ce qui donc dépasse le convenu, l'habitude, les références classiques, ce qui se pratique traditionnellement ou qui fait consensus, les réflexes ou les conventions d'usage... ( activité qui dépasse allégrement le simple référencement à un glossaire, même commun ) Cette forme d'introspection n'est pas destinée à seulement mieux identifier qui je suis, mais aussi qui nous sommes en tant qu'humain, mon être ne réagit pas seul, indépendamment des autres, une part significative y a été intériorisée, ce qui fait qu'en plongeant dans les arcanes de mon esprit j'y découvre autrui également, mais pas uniquement, toutes les expériences sur le monde s' y trouve condensées, et pouvant révéler quelques lumières à son sujet, à la condition de décrypter, décoder et surtout d'accéder à ces reliques mnésiques cumulées, depuis mes premières interactions infantiles. La réforme dont je parle est celle de la psychanalyse, dont j'avais commencé à toucher un mot, lorsque j'ai fait une auto-citation sur le fait que tout ne se comprend pas à la lumière d'idées latentes, cachées ou métamorphosées/travesties, mais aussi avantageusement sur des images explicites mais aussi implicites, sans être tarabiscotées ou dissimulées derrière une succession de transformations, de plus vouloir tout ramener à une source à consonance sexuelle, pour celle freudienne en l'occurrence, n'est pas réaliste, toutes nos motivations ne pouvant s'y réduire, il y a d'autres pulsions, et dans le même acabit, retranscrire les propos sur les rêves en ayant recours très souvent à une correspondance phallique, ou même vaginale, est abusif, la libido est certes un élément prépondérant de nos vies, mais n'est ni le seul, ni toujours le plus intense ou le plus permanent. Le cerveau fonctionne par association d'idées ou d'images, un immense réseau de connexions où chaque idée, concept, images, souvenir, sensation est le noeud de ce réseau, mais chaque liaison n'est pas parfaitement " étanche " ou disons chaque chemin d'accès n'est pas unique, il y a pluralité d'interférences, même si une prédomine en général, selon l'énergie psychique investie à cet endroit, ce qui fait que lorsque l'on pense ou on a à l'esprit ou en vue un évènement, une idée ou une pensée, il y a chevauchement de possibilités d'autant plus intense que la proximité des liens est forte ( pas spatialement, mais selon le nombre de connexions partagées et leurs visites: fréquences ), ce qui fait par exemple que la " métronomie " ( terminologie inventée pour l'occasion: rythme du mot ) peut être commune à deux termes, et donc conduire à une confusion lors de son accès et sa restitution, comme sa proximité syllabique, et non uniquement via une approche métonymique, reflétant l'architecture de notre branchement cérébral plus qu'un trouble ou une révélation sur l'état d'esprit ou les motivations profondes de l'individu ! Ce n'est qu'un exemple illustratif, mais qui résume assez bien, les imperfections, limitations et errements de la psychanalyse actuelle et d'hier. L'interprétation par exemples des rêves et des lapsus devant donc être revue et corrigée pour au moins les trois raisons que j'ai invoquées ici, primo l'explicité ou " l'implicité " des pensées et secundo la proximité architecturale des connexions cérébrales entre autres langagières, mais aussi émotionnelles, sensitives, sensorielles et donc les " fausses " routes non pas par associations en série systématiquement, mais en parallèle également, et tertio de relativiser l'importance ou l'exclusivité des pulsions sexuelles comme foyer, qui plus est symptomatique, pour la psychanalyse d'appartenance freudienne. Voilà !
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Heureux de te le voir écrire... enfin ! Il ne faudrait pas oublier notre mirifique Théia même si elle ne participe plus beaucoup, et dont l'esprit n'a pas à souffrir dans ces élans de compliments, je pense... ou alors c'est une projection de mon subconscient, ce qui racole au sujet ( lapsus révélateur ? : recoller ) Excellent ! C'est tout à fait ça. Nos inconscients sont en phase à défaut de tout autre chose... Je te salue bien bas miss, D-U sans moustache virile, mais j'ai le krak-boum-uh :cool:
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Pourtant si tu m'as bien suivi depuis le début, tu auras remarqué que bien qu'utilisant un vocabulaire admis, populaire, j'en ai une définition qui dépasse le cadre académique, convenu, cela a été vrai dès le départ avec la psychanalyse, ce qui nous a valu quelques incompréhensions, mais c'est tout aussi vrai pour l'introspection, qui n'a rien à voir avec ce que faisait les types de la Renaissance, je ne peux tout bonnement pas inventer un terme à chaque fois, c'est pourquoi je décris ce que j'entends par là, il faut le voir comme des extensions de ce qui se pratique, ce pourquoi je ne parle pas de révolution comme Chapati mais de réforme, et donc ne mérite sans doute pas un vocable nouveau, quoique c'est peut-être contestable j'en conviens ( je reconnais mon incompétence, l'absence de don, à innover sur les termes employés ) !
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Tant que l'on croira comprendre quelque chose en regardant s'allumer des trucs par-ci par-là sur un écran, via l'imagerie médicale, de ce qui se passe dans l'esprit d'une personne, on en restera au même stade que l'anthropologue face aux figures pariétales, ( ou à un type prenant la température des composants d'un ordinateur en fonctionnement pour le comprendre ), c'est à dire à conjecturer, à spéculer... comme si la vie se résumait à l'activité cellulaire que l'on a mis en évidence, la psyché devrait se réduire à ce que l'on voit s'agiter dans et autour des neurones !? Il est clair que ce n'est pas en décrivant les " symptômes " du sentiment amoureux, les effets observables, que l'on saura ce que c'est, de même décrire les effets visibles par le truchement d'une machine de notre psyché ne nous apprend rien de ce qu'elle est, pas plus qu'en regardant les mots mis côte à côte que je t'écris. Et quand bien même on aura un modèle fiable de description, cela nous restera inintelligible, au même titre que la gravitation relativiste nous est impénétrable alors que la théorie n'a pas été prise en défaut ! Il ne faut pas confondre les causes d'un processus/phénomène et les émanations/manifestations de celui-ci, si je rentre dans une salle où l'odeur de transpiration se fait oppressante, cela ne me dit rien de ce qui a provoqué cette diffusion, je peux certes faire des corrélations, mais je ne peux garantir la causalité, et si je pense pouvoir le faire, pour une certaine activité, je ne serai sans doute pas en mesure de savoir pourquoi des gens se sont réunis pour l'exécuter, dans toute chaine de causes à effets, il y a toujours un moment où la cause précédente du dernier effet observable nous échappe, la seule échappatoire est de donner du sens à ce que l'on observe, et le seul outil qui en soit capable c'est justement notre cognition, le mieux que nous puissions espérer c'est que la psyché se décrypte elle-même jusqu'à ses propres limites, et à ce jeu, le chemin le plus direct est encore " l'introspection ", car elle ne se limite pas à un élément mis en évidence par tel ou tel truchement, elle est en prise directe avec toutes les sensations possibles, émises, ressentis, il " suffit " de savoir observer, l'expérience et la logique s'occupant dans fournir du sens, cette méthode est extrêmement efficace ( par ce biais j'ai découvert des choses, dont j'ai pris connaissance ultérieurement et qui ont été mises en évidence laborieusement par diverses associations d'individus et parfois sur plusieurs générations, au prix d'instrumentation lourde ! )
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Ce que j'apprécie et avais senti venir dès les premières lignes, c'est que le sujet ainsi posé par Quasi-modo avait toutes les chances d'être auto-prophétique ! Le topic illustre/exemplifie par les réponses qui y sont faites, les différentes facettes qui peuvent être abordées comme objet de ce fil de discussions, il devient une expérience vivante des idées débattues, dit autrement, par les réactions produites, cela corrobore l'existence même de ce qui pourrait être contesté par le fond des commentaires... passionnant ! Ah la psyché, quelle belle machine... très mal connue. Nous ne sommes que des muses et pour l'heure ça m'amuse... Merci à tous. :smile2:
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C'est pas faux ! Ce que tu soulèves mériterait d'énormes développements, pour faire simple, aujourd'hui, ce n'est pas l'accès au savoir, à la connaissance qui posent problème, mais bien les motivations des individus qui y accèdent ou pas. Tu reconnaitras aussi que tout un chacun ne se sent pas une âme de scientifique prête à bondir sur la moindre curiosité ou arrêt de l'attention, le malaise est plus profond et individuel, il me semble, les gens veulent profiter de la vie, enfin pour ceux qui en ont la possibilité, l'opportunité, très rarement se " prendre la tête ", prendre le temps de la réflexion ou du recul. Les réseaux sociaux sont justement l'indicateur qui nous montre que les gens opinent à tour de bras, que l'heure est à faire parler de son " soi " en premier lieu, que les autres s'intéresse à ce " je ", qu'importe si il y a ou pas des vérités derrière, c'est plus que secondaire, c'est sans importance. Enfin, pour ma part, nous sommes déjà ( encore ), et depuis toujours d'ailleurs, dans une mascarade théâtralisée de la vie, quelque soit le niveau sur lequel nous focalisons notre regard, que ce soit le noyau familial ou le groupe clanique, associatif, industriel, religieux, ethnique, administratif ou étatique, et j'en passe, nous jouons tous un rôle, plus proche de pantins ou de marionnettes tirées par des ficelles, auxquelles nous nous agrippons comme à des amarres pourtant invisibles, que des êtres éveillés, baignant pourtant dans une éducation répandue et malgré tout d'assez bonne qualité, comparativement à un lointain passé. Je ne joue donc pas à un jeu pipé jusque dans les moindres recoins, je le subis, mais j'essaie de faire en sorte que cela glisse autour de moi sans prise, de présenter la face présentant le moins de résistance à cette masse que je ne peux pas maitriser, comme il en irait de même si j'étais une roche plongée dans un cour d'eau, je ne m'oppose pas au courant, je le laisse passer à coté, je l'observe faire ses ravages aux alentours...
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Bon, et bien dans ce cas, je suppute pour l'heure, et tu me confirmeras ou pas par retour, que les thérapies dont tu as parlées, et c'est certainement la raison pour laquelle elles ne me disent rien, sont dans le registre particulier des thérapies comportementales, et si c'est bien le cas, elles n'auront donc pas grand crédit à mes yeux, encore moins que la psychanalyse, car elles ont de commun avec la médecine traditionnelle qui se préoccupe de la grippe par exemple, de ne s'attaquer qu'aux symptômes, non à la cause, on pourrait presque parler de conditionnement, ou reconditionnement, voire de reprogrammation, c'est très contestable éthiquement, comme l'administration d'un médicament neutre dans des expériences en double aveugle, pour connaitre l'efficacité d'une substance a priori active dans la moitié de l'échantillon. La notoriété d'un individu ne pèse rien dans la quête d'une compréhension honnête et objective, pas plus que le nombre de représentants ou défenseurs de telle ou telle école. Ce qui compte dans le cadre limité de la médecine, y compris celle de l'esprit, c'est d'aider les gens sans les duper, même si c'est pour faire appel à des mécanismes automatiques, disons naturels, qu'il suffirait de susciter, c'est une forme détournée de manipulation mentale, d'usurpation, de suggestion finalement, retour au XIX ième siècle, troqué un borgne gauche contre un borgne droit, ce n'est pas ce que j'appelle avoir fait des progrès, surtout si l'oeil directeur a été égaré en cours de route, on a perdu au change. Autant aller voir sa diseuse-de-bonnes-aventures du quartier, surtout pour ceux qui y croient, ça a un réel effet sur eux bien souvent, ils se sentent mieux, et puisque il n'y a que l'apparence qui compte, on peut même imaginer proposer un remboursement par la sécu, pour les tireuses de cartes, celles qui lisent les lignes de la main ou les astrologues en tous genres, en clair madame Irma, et comme seul le comportement de l'individu qui sort de la cure compte, ce sera encore plus expéditif et moins cher, on a tout à y gagner il me semble, non ? Mais bon, je peux me tromper, entre les divers charlatans que tu décries et ceux que j'entrevois, il n'y a qu'à faire son choix, en fonction de ses préférences, et son karma du moment j'imagine... Il n'y a bien évidemment aucune animosité, c'est que je ne vois guère de différence entre ce que tu défends d'un coté et ce que tu critiques de l'autre, tout simplement, et ça me parait assez incohérent, logiquement: idéologie, opinion arrêtée, préjugé, dogmatisme, endoctrinement, vision idéelle ?
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Je ne faisais pas de lien avec la psychanalyse de la sorte, contrairement à Anna. De plus je ne suis que le colporteur de ce qui se trame dans la tête des chercheurs eux-mêmes, au mieux j'ai synthétisé brièvement, mais comme tu me l'invitais il y a peu, je t'enjoins à faire tes propres recherches à partir des éléments que j'ai fourni, tu te feras ainsi ta propre opinion ( effet miroir, non lacanien il va s'en dire ).
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D'un autre coté, personne ne peut produire quelque chose sans s'appuyer sur des prédécesseurs, et parfois la renommée se fait sur interprétation différente, une approche verbale nouvelle, une exposition neuve, etc... un peu comme cela s'est produit entre Poincaré et Einstein pour la relativité restreinte, l'un en a fourni les formules, l'autre une explication audacieuse, l'Histoire a retenu le second... Sinon, et j'espère que tu ne m'en tiendras pas rigueur, puisque je ne connais pas tout sur tout, j'ai quelques doutes quant aux liens que tu as fournis sur les thérapies alternatives, non que je veuille rester cantonné à la psychanalyse, mais que ces remèdes que tu fournis et vantes sonnent bizarrement à mon intellection. Ces méthodes semblent simplistes, non ? Effet placebo ? Tu ne ferais pas dans le Hoax ou le canular, à la " Sokal " mais version forumique par hasard ?
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Par collectivité ou société, je n'entendais pas uniquement une entité étatique, d'où mes exemples plus proches de groupe ou claniques. Ce qui par conséquent n'avait pas trait à une supposition de ma part sur ton engagement du cas de la France. Sinon, si on croit au contrat social, je suis plutôt d'accord, même si rien n'est parfait, et surtout pas ceux qui font vivre le système entier, y compris tout un chacun. Oui malgré tout, je te le concède, mais parce que j'ose dire que j'ai su ou eu la chance de pouvoir tirer mon épingle du jeu, toutefois je reste conscient que tout le monde ne jouit pas de la place qu'est la mienne dans notre société, même si elle n'est en rien glorieuse ou célèbre, à vrai dire très banale selon moi. Oui. Il n'y a même pas besoin de faire appel à l'unité de la société, il suffit de vivre un évènement suffisamment perturbateur pour être détraqué, comme ceux qui sont revenus d'Afghanistan, et plus particulièrement ceux qui sont dans un environnement délétère, milieu qui se trouve être celui où ils vivent sans pouvoir s'en extraire, y échapper, les laisser pour compte, comme les histoires de famille peu reluisantes, etc, la société recouvre plusieurs visages, pas que celui d'une nation, la société d'un banlieusard n'a certainement rien à voir avec celui d'un châtelain, tout comme la Terre semble centrée sur l'Univers, l'individu se voit au centre de son microcosme inévitablement, et tout le monde n'a pas la compétence de s'extraire de l'équation, de rendre abstrait son existence, pour le pire comme pour le meilleur. Mais faut-il que l'information ou la communication soit disponible récip. possible ! Tu le dis toi-même, nous ne sommes pas des êtres auto-suffisants, la force on la trouve bien souvent à l'extérieur, mais lorsque cet extérieur est la source de nos maux, et que l'on va mal, la recherche d'une solution, même triviale devient particulièrement difficile, les grains de sable s'élèvent comme des montagnes, ce qui est évident de notre position ne l'est très certainement pas pour ceux qui vivent l'enfer, de même pour faire la parallèle avec Demonax, si tu as déjà été privé de sommeil, ne serait-ce qu'une nuit, tu te rendras compte à quel point il est périlleux ensuite d'avoir les idées claires, si cette situation se renouvelle, on imagine facilement la causticité, par analogie, que les gens ( enfants compris ) endurent. C'est pourquoi j'ai parlé d'évènement prompt, pour mettre dans l'urgence d'agir, se rapprochant de la situation vécue de ceux qui souffrent intérieurement, leur malêtre est omniprésent, donc en l'état actuel nous ne serions pas fichu de trouver une solution, hormis celle naturelle, darwinienne de la survie du plus apte, en cas de pépin sur notre planète !
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Ce n'est pas une censure dans ma bouche, mais une réforme ! ( Pour résumé ) Je ne suis pas un détracteur, ni un bienfaiteur d'ailleurs, mais bien plutôt à l'interface, phénomène que je pourrais qualifier de lucidité, sans fatuité bien évidemment ! Comme je le fais également dans mon domaine de prédilection avec auteur d'ardeur et de rigueur: la physique. N'oublions pas que le bon sens est la chose la mieux partagée, et que chacun sera à même de faire le tri... bonne chance quand même ! J'en ai lu pas mal des livres de Freud, cela dit en passant
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Je t'en prie, il n'y a pas mort d'homme ! Pour davantage préciser le lien primordial entre auto-analyse et psychanalyse: Psychanalyste et universitaire, Didier Anzieu s'est rendu célèbre pour son étude sur le "moi-peau" et pour sa tentative d'utiliser la psychanalyse dans la psychologie des groupes. Dans L'Auto-analyse de Freud, ouvrage monumental paru sous sa première forme en 1950, il s'intéresse à une période très courte de la vie de Freud, entre 1895 et 1902. Ce texte présente une précieuse synthèse biographique permettant de comprendre le cheminement personnel et intellectuel de Freud pendant la période la plus féconde de son existence, où il fit sur lui-même, en même temps que sur ses patients, ses grandes découvertes : le sens des rêves, le complexe d'Oedipe, l'angoisse de castration. À partir des nombreux récits que Freud a livrés de ses rêves, Didier Anzieu reconstitue les principales étapes du difficile travail intérieur qui accoucha de la psychanalyse. https://www.amazon.f...n/dp/2130420842 ( non lu ) S’autoanalyser, c’est d’abord expérimenter l’existence de l’inconscient et son action, à tous les moments et dans tous les secteurs de la vie. Cela concerne en tout premier lieu les personnes qui sont engagées dans des tâches de gouvernement, de soins, d’éducation, d’enseignement, et dont l’inconscient est sollicité à jet continu, même si elles ne s’en rendent pas toujours compte. C’est seulement lorsque cette confrontation bute sur un obstacle invincible que le passage par le divan s’avère parfois indispensable. Cela vaut à plus forte raison pour les psychanalystes et pour toutes les personnes qui souhaitent s’initier à la psychanalyse : comment pourrait-on travailler à quelque titre que ce soit dans ce champ par-semé d’embûches, sans être sensibilisé aux productions de son propre inconscient ? L’autoanalyse constitue le socle et le ressort de toutes les formes de psychanalyse – « elle est la condition même de toute cure et de toute découverte », écrit Conrad Stein L'auto-analyse de Freud est une contribution décisive à l'histoire de la psychanalyse. C'est aussi une référence utile pour approfondir la lecture de L'Interprétation des rêves de Freud. --Emilio Balturi http://www.cairn.inf...6839-page-5.htm ( non lu ) Bonne journée... ******************** Je suis d'accord avec toi:
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C'est bien pour cela que j'insiste sur la distinction à apporter entre la psychanalyse à proprement parler ( telle que je l'entends ) et Freud avec son travail ( et même Lacan ). On peut fort bien accepter l'un et refouler l'autre, ou du moins revisiter ou nuancé ses écrits, disons que comme tout pionnier il a commis des erreurs, qu'il a plus ou reconnues dans son dernier ouvrage il me semble. Comme on peut accepter la mécanique céleste tout en refusant/amoindrissant Ptolémée ou même Copernic et leur travail. Je partage ton expérience pour autant, ce qui ne peut pas être qu'accidentel, nous en conviendrons...
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Oui c'est compréhensible, mais limiter la psychanalyse à cette personne n'est pas plus soutenable non plus, cela reste pour moi qu'une facette, somme toute particulière. As-tu pris le temps de lire le pdf fourni par Hades ? LE LIVRE NOIR DE LA PSYCHANALYSE (833 Pages - 18.8 Mo).pdf Pourtant l'acte de naissance de la psychanalyse freudienne commence justement par son autoanalyse, avant il continuait/poursuivait le travail d'hypnose ou de suggestion d'autres chercheurs/médecins ! Entre nous, je ne vois pas de réelle différence entre une introspection poussée et une autoanalyse, ce n'est qu'une question de vocabulaire, comme spationaute et cosmonaute par exemple. Encore une fois, d'un point de vue se référant à l'étymologie sous-tendue par " psychanalyse " ( psychoanalyse dans sa langue natale ), il est pourtant manifeste que tout ce qui permet d'analyser la psyché dans ses moindres recoins par l'esprit directement, sera du ressort de la psychanalyse, par définition implicite. Je persiste à dire, et je ne suis pas le seul ici, que la psychanalyse n'est très certainement pas limitée ou circonscrite en la seul personne de Freud, ni de son travail consubstantiel ! D'un autre coté, passer sa vie à courir après des chimères n'a rien d'élogieux non plus, comme tant de philosophes moyenâgeux et de la Renaissance l'ont fait sur Dieu ou la scolastique, voire l'ésotérisme ! Avec une bibliographie qui en atteste aussi ! Je rappellerai uniquement que le nombre n'a jamais été garant d'une quelconque véracité, comme tous ceux qui ont défendu corps et âme la vision cosmographique ptoléméenne ou géocentrique envers une infime fraction vers l'héliocentrisme, comme les Pythagoriciens ( pour de mauvaises raisons certes ).
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Lien intéressant je dois l'avouer: J'ai toujours été réservé sur l'ensemble des écrits de Freud en particulier ( et ce dès mes premières lectures à l'époque ): Il n'empêche que l'inconscient et les ficelles qu'il tire ne sont pas une illusion, ne serait-ce par l'usage d'une vraie et sincère auto-analyse, on en ressort " transformé ". Freud est une chose, l'inconscient en est une autre, tout comme ce que j'ai dit de la psycho-analyse, de sa circonscription ( analyse de la psyché littéralement, strico sensu ).
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C'est effectivement le risque lorsque l'on est spécialiste, on ne voit bien souvent que par le trou de sa serrure, d'où l'intérêt d'une culture plurielle, et/ou une certaine indépendance. Je me permets d'adjoindre ce passage: Mes amitiés, D-U
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Si il y a bien une science à laquelle j'ai du mal à adhérer, c'est bien celle de la neuroscience, on en serait presque réduit à interpréter comme avec la tâche de Rorschach, ou encore de tenter de comprendre le fonctionnement d'un ordinateur à coup de scanner, pourtant pour ce dernier il est évident qu'il y a un hardware et des softwares, croire que cartographier le cerveau, même à renfort d'Irm-f, pourra nous faire comprendre les méandres de notre psyché, est à mon sens plus proche d'un acte divinatoire comme l'astrologie ou de tirer les cartes que d'une science rigoureuse, c'est à dire assez hasardeux ! Car un postulat de base de la neuroscience n'est sans doute même pas fondé, ni légitime, i.e.: que notre plan structural de connexion, et de répartition des fonctions cognitives si tant est qu'elle existe, soit identique/similaire chez le genre humain ! J'émets de sérieux doute sur ses prétentions, car les " cerveaux creux " nous ont montrés notre grande ignorance sur ce que l'on croyait savoir ou comprendre du cerveau, et que j'ai le sentiment que l'on serait plus volontiers dans une approche similaire à la situation de saisir l'hérédité en ne se concentrant que sur les chromosomes, si l'on ne fait que s'appuyer sur l'imagerie médicale, on passe à coté de l'essentiel, encore inatteignable... Vouloir réduire notre activité cérébrale, ou pire notre pensée, à un jeu de transfert bien identifié est pour l'heure prématuré, imagine que dans un avenir proche, on s'aperçoive que notre cervelle a un fonctionnement moléculaire " parallèle ", par superposition d'états, tout ce que nous pensions savoir s'écroulerait immédiatement, comme cela a déjà plus ou moins était le cas, sous forme de déboire, avec les neurones artificiels dans le cadre de l'intelligence artificielle, où l'on s'est rendu compte que les astrocytes avaient une fonction non modélisée, non intégrée dans les modèles !
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Je n'en doute pas, tout comme Descartes ou Pasteur ont plagié d'une manière ou d'une autre le travail d'autres. De plus il y a eu au moins un philosophe* qui a entrevu l'inconscient bien avant Freud and Cie, trois siècles plus tôt, néanmoins, on ne peut tout retirer de son travail, comme la libido, le transfert, les résistances, les actes manqués ou lapsus, ce travail de jalons doit être salué, comme Mendel aura été une sorte d'étape en génétique. * Montaigne à sa manière avait mis l'accent sur " le corps qui agit à la place ou à l'encontre de la volonté ", laissant entendre qu'il y avait d'autres forces agissantes que la " je " que l'on connaissait jusqu'alors.
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Si on s'arrête juste un instant sur la concaténation du mot lui même, on peut y lire l'analyse de la psyché, et a priori rien de plus, l'erreur consiste à attendre une thérapie curative, alors qu'à la base c'est un point de départ pour mieux se connaitre et y trouver des éléments qui peuvent expliquer des choses de notre nous actuel. L'éventuel guérison dépendra du problème identifié, car il est bien évident que l'on ne pourra pas changer les évènements passés et donc le traumatisme vécu à l'époque, mais de trouver un cheminement qui permette pourquoi pas de le dépasser, de l'intégrer, d'en avoir conscience et d'agir en conséquence, d'être médicalisé, d'en faire le deuil, de l'accepter, de relativiser, de l'exprimer/l'exuter, de mettre en place un feedback, etc..etc... Et qui n'est pas de l'exclusive compétence de la psychanalyse à ce stade. ******************************* Même moi j'ai compris, je dois être en alignement parfait entre mon âge inconscient et conscient : ) Merci pour cette tergiversation La vie !?
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Bonjour, en effet, le praticien, comme le demandeur, sont parties prenantes de l'équation, l'incompétence ou la non motivation de l'un suffit à ruiner toute l'entreprise, il y a mille et une raisons que cela ne fonctionne pas, dont des considérations justement inconscientes entre eux ! Je crois qu'il ne faut pas hésiter à parler d'art du praticien, même si cela ne fait pas tout, car on ne peut pas venir en aide à quelqu'un qui ne le désire pas vraiment, il ne fera aucun effort, nécessaire, pour que ça réussisse, comme en tout domaine, mais c'est encore plus exacerbé quand cela concerne notre plus profonde intégrité, c'est en un certain sens " pire " que de se mettre nu devant un inconnu, il faut donc que les conditions soient réunies pour que la personne puisse le faire, on pourrait dire qu'il y a toute une pudeur à conquérir au préalable, et non de se conduire comme un éjaculateur précoce en la matière... Crdlt,
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Ce n'est effectivement pas évident, n'oublions pas que ce travail est avant tout du ressort du patient, avec la participation/l'aide du psychanalyste, c'est donc comme l'a dit Ping la combinaison/collaboration des deux qui peut porter ses fruits, si l'un seulement des deux n'est pas à la " hauteur ", cela ne donnera rien de bon, ça pourra même faire empirer aussi. En tout état de cause, je te rejoins sur l'idée qu'il suffit parfois de tomber sur une oreille attentive et perspicace pour pouvoir venir en aide à la personne troublée, mais n'oublions pas que le condition sine qua none c'est que le " patient " désire/veuille découvrir quelque chose en lui ( on ne peut pas l'aider contre sa volonté ! ), je ne pense pas non plus que ce soit un gage de guérison assuré pour autant, si on arrive malgré tout à mettre la main sur un ou des éléments refoulés, de même qu'en médecine biologique, entre identifier éventuellement une anomalie et guérir, il y a encore tout un monde, en psychanalyse la situation est similaire, si on trouve quelques raisons enfouies d'un passé douloureux oublié, rien n'est moins sûr que cela suscitera une guérison/rémission spontanée ! Si on se sens bien avec tel individu, en confiance, alors ne serait-ce que par effet placebo, on a une carte à jouer vers une amélioration, sans oublier de partager une empathie réciproque, qui est aussi un excellent moyen de venir en aide efficacement à la personne. La psychologie, voire même la psychanalyse, n'est pas que affaire d'experts à mon sens, bien qu'il faille rester vigilent aux personnalités compliquées qui peuvent entrainer avec elles celui qui leur vient en aide, comme lorsque l'on veut secourir une personne de la noyade, ce n'est jamais anodin... ( La psychanalyse est un moyen comme un autre de trouver une solution, l'introspection pourrait en être une autre, le sport aussi dans une certaine mesure, etc )