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Tout ce qui a été posté par deja-utilise
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Bonjour, j'imagine que c'est une échappatoire comme une autre, j'ai pourtant traité de l'ensemble des acceptations sur le sujet et en ai donc fait le tour si j'ose dire. Toutefois, je reconnais ne pas avoir abordé un point en particulier, puisque je me situais en amont ou aux sources du concept, c'est à l'inverse de savoir ce qui se passe si on croit au libre-arbitre ! Pour se faire, on pourra commencer par s'intéresser au travail de synthèse de Thierry Ripoll " Quelles relations existe-t-il entre dualisme métaphysique, déterminisme, libre-arbitre et responsabilité individuelle ? ", ( lu ) extrait p.115 : " Il semble bien que la relation entre déterminisme et libre arbitre, même si elle demeure au centre de la réflexion philosophique, ne soit pas aussi cruciale que cela dans l’esprit de non spécialistes de ces questions. A l’inverse, la relation est forte entre dualisme, libre arbitre, responsabilité et ampleur de la peine. Les corrélations obtenues l’indiquent clairement et, même si on ne doit pas confondre corrélation et causalité, il est indéniable qu’un bon prédicteur de l’acceptation ou du rejet du libre arbitre réside dans notre croyance métaphysique en l’existence d’une âme ou, plus raisonnablement, de propriétés mentales irréductibles. En des termes plus concrets, on est d’autant plus prêts à admettre l’existence du libre arbitre, à considérer que chacun est responsable de ses actes et à infliger de lourdes sanctions que l’on adhère à une forme ou à une autre de dualisme. "
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La philosophie se moque de la philosophie
deja-utilise a répondu à un(e) sujet de mary.shostakov dans Philosophie
@zenalpha je sens bien que tu es demandeur à ces sujets, simplement pour ma part, j'ai bien trop perdu en compétence en 1/4 de siècle depuis mes derniers cours de Physique théorique à la fac. Même si je me suis détourné de ce genre de considérations je me tiens quand même informé des avancés mais de loin seulement et ce, via des revues dites grand-public - mon niveau en mathématique a lui aussi grandement souffert de cet arrêt, que j'estime être celui aux alentours d'un Bac dorénavant. Je te prie donc de m'excuser de ne pas être en mesure ou à la hauteur pour te donner le change dans mon propre domaine de formation, ayant par ailleurs depuis plus de dix ans à présent, braqué et investi plutôt mon attention et mon reliquat de ressources intellectives vers les sciences-humaines, en particulier les Sciences Cognitives même si je reste assez friand d'Épistémologie malgré tout. -
La philosophie se moque de la philosophie
deja-utilise a répondu à un(e) sujet de mary.shostakov dans Philosophie
Bonjour, il me semble que les choses sont un chouïa plus complexes que ça, de mémoire il se trouve que pour les atomes les plus lourds, à cause d'effets non négligeables relativistes des électrons, les propriétés attendues du modèle bien ordonné comme sus-cité diffèrent de la réalité expérimentale. Je te dirais bien que c'est l'interaction des deux qui produit ce que l'on appelle les mathématiques, à l'instar de ce qui se passe avec la couleur des objets, où c'est en même temps les propriétés physiques extérieures et nos capacités perceptives qui donnent l'impression de couleur. Les infinis sont un bon exemple de cette " fusion " entre monde extérieur et notre monde mental, en effet, naturellement notre esprit ne peut appréhender quantitativement et instinctivement que jusqu'à 5, le monde réel nous montre qu'il y a des collections d'objet supérieures à cette limite, pourtant dans ce même monde toute quantité est nécessairement finie, alors que parallèlement notre cervelle est capable de faire des itérations réitérables en puissance le conduisant à la notion d'infini, qui pour certaines sciences à forte composante mathématique peut être employé comme une réalité dans les modèles pour aboutir à des solutions exploitables. Pour le dire autrement, les deux s'alimentent l'un l'autre, jusqu'à une certaine limite, en effet personne n'est en mesure de se représenter une sphère en 4 dimensions, notre cerveau/esprit n'est pas équipé pour, ce qui laisse supposer que nos concepts mathématiques sont bornés aussi vis-à-vis de notre entendement en tant qu'espèce, et puisqu'il nous est donc impossible de savoir ce que serait un tel concept extra-cognitif, puisqu'il faudrait en avoir la faculté pour se faire, on reste donc dans un domaine borné dont on ne peut rien connaitre en-dehors, un peu comme avec l'Univers observable et même la limite de l'Univers lui-même si il est borné/fini ou non, nous sommes condamnés à un giron indépassable et au-delà de notre entendement. Je vais répondre indirectement, du mieux que je puisses faire, j'affirme que ce que l'on appelle la Logique n'est autre que les Lois les plus immédiates, élémentaires et universelles de notre monde physique/macroscopique ou disons accessibles à l'Homme de prime abord, et ce, depuis sa plus tendre enfance, indépendamment donc du domaine d'application concerné, par exemple, il vient toujours que 1 objet + 1 autre objet donne 2 objets - non miscibles, ou encore que si A est plus ceci-cela que B, et que B est plus ceci-cela que C alors A est plus ceci-cela que C. Ces " lois " peuvent être prises en défaut dans le monde nanoscopique, par exemple la masse du deutérium est plus faible que la masse totale du neutron et du proton pris séparément, ou selon l'effet tunnel inconnu à notre échelle. Si la physique fondamentale du monde atomique se plie plus volontiers à des règles mathématiques, c'est en grande partie parce dans un tel monde il y a très peu d'interactions et d'interférences extérieures, qui plus est, on fait tout pour que ce soit ainsi pour leur étude. En un sens, ce type de cas est plus simple à appréhender, le bruit ou les impondérables sont extrêmement réduits, ce qui n'est plus le cas quand la moindre quantité de matière en jeu dépasse les milliards d'atomes, on en est réduit à faire des regroupements moyennés statistiques, et chaque couche de complexification que l'on rajoute, ajoute de la dispersion à plus d'un titre, comme de passer de l'inanimé à l'animé, de l'unicellulaire au pluricellulaires, aux organismes, aux êtres avec système nerveux central et enfin en interaction sociale les uns avec les autres, difficiles dans ces conditions de se référer à - une poignée - des équations mathématiques simples qui puissent rendre compte de ces compilations entremêlées. Étant donné que la Mathématique n'est pas déconnectée des sciences, mais au contraire s'en inspire grandement ou y participe d'une manière ou d'une autre, on ne peut pas s'attendre à autre chose qu'à un recoupement de la Mathématique - et ses applications - avec la Réalité, qui est elle-même comprise à travers ces dites sciences, à l'exclusion du réalisme naïf ou de l'élaboration de théories naïves idiosyncratiques et autres interprétations religieuses, paranormales, pseudo-scientifiques, introspectives, idéologiques, principielles, etc... Pour le dire différemment, le langage naturel peut très bien aussi constitué une passerelle avec n'importe quelle science, sur un plan qualitatif, puisque les concepts et les lois naturelles peuvent - toujours - être convertis en mots, et bien on trouve parallèlement que la quantification par les modèles mathématiques trouve aussi écho avec n'importe quelle science si besoin. Ce sont deux langages qui apportent une vision complémentaire, l'une qualitative et l'autre quantitative grosso-modo. Mais comme tout langage, ils ne peuvent anticiper l'inconnu-inconnu du monde réel, en revanche trivialement le connu-connu, sinon ce serait un comble, et parfois avec plus ou moins de succès, le connu-inconnu ( manque de donnés ou d'informations qui empêche d'activer l'algorithmisation, ou hasard en lice: imprévisibilité du résultat par exemples ) et l'inconnu-connu ( nouvelle expérience ou évènement avec nouveaux paramètres ou variables en jeu, voire extrapolation par exemples ). -
La philosophie se moque de la philosophie
deja-utilise a répondu à un(e) sujet de mary.shostakov dans Philosophie
Okay, c'est effectivement sage de ne pas avoir cherché à me répondre, cette double-question était un piège, et je pense que quiconque eu essayé de répondre honnêtement à la deuxième se serait rendu compte de l'immense difficulté de satisfaire à la requête, ce qui conséquemment aurait été une sacré douche froide à la prétention du noble concept de " Sujet ", qui aurait fondu comme neige au soleil. Et oui j'appelle un chat un chat, user d'une argumentation " de l'épouvantail " est un sophisme, donc son utilisateur utilise bel et bien un procédé sophistique, ne lui en déplaise... Et comme je m'y attendais, le bottage en touche est en lui-même révélateur de l'incapacité que je soupçonnais de mon interlocuteur, qui a pour seules références la psychanalyse et la philosophie, la belle affaire ! Je laisse donc les croyants à leurs croyances, indécrottables comme ils sont et réfractaires à toute approche rationnelle, préférant, tout en faisant la sourde oreille et/ou embrassant le déni, s'en remettre soit à leur intuition, soit à la rationalisation ou comme au-dessus à l'argument d'autorité ( C.f.: Arthur Schopenhauer, vu que l'on ne peut pas se baser sur autre chose manifestement ) ! Bonus: Est-ce qu'un jour on disposera d'un médicament pour guérir de la stupidité humaine ? Merci de ne pas répondre si possible ni ici ni à autre moment, je ne suis pas intéressé par des pitrouilles verbales sans lien avec les connaissances objectives scientifiques - j'ai déjà assez donné dans le pataugeage de semoules avec d'autres, je n'ai pas besoin d'un énième zélateur d'énoncés pseudo-profonds qui y croit dur comme fer, je dois déjà me farcir les 95% de croyants religieux, point la peine de rajouter une autre catégorie d'endoctriné et je reste poli, j'espère qu'on appréciera... -
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deja-utilise a répondu à un(e) sujet de mary.shostakov dans Philosophie
Bonjour Zenalpha, remarque-bien, que ces deux appréhensions du monde peuvent ne pas être en contradiction frontale nécessairement. Je pourrais dire par exemple que l'élaboration des mathématiques est autant affaire de transposition de la Réalité vers l'abstraction i.e. la Géométrie, que la manifestation d'une certaine réalité en symbolisation, tel le symbole infini qui est le résultat d'une itération qui semble sans fin dans notre esprit seulement, puis transposé dans le corpus de la science mathématique dans son ensemble. Tout dépend par quel bout on regarde si on prend tout ceci comme une sorte de continuum: Réalité objective --> abstractions mathématiques <-- réalité subjective. Pour rendre la chose plus visuelle et compréhensive, on pourrait dire que la Mathématique est l'analogue d'un cylindre, et que suivant la projection que l'on fait dessus, soit on y verra un disque, soit un rectangle, c'est-à-dire deux " facettes " d'une même réalité ! -
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deja-utilise a répondu à un(e) sujet de mary.shostakov dans Philosophie
Bonjour, pourquoi diable ferais-je une chose pareil ? Ce ne sont pas des questions, ce sont des sophismes ! J'avoue être plus que dubitatif sur la notion de " Sujet " ou celle connexe de " subjectivité ", étant donné que ces deux notions n'ont été présentées avec aucune définition ou explication, comme-ci de coller une majuscule sur un mot le rendait d'emblée limpide et éclairant pour tout un chacun ! Prima facie, pour moi, on frise ainsi peut-être le bullshit ou, traduction libre, la baliverne... je-ne-sais-pas-encore ! Plutôt que d'essayer d'aller plus avant dans un quelconque échange - présent ou futur, car tous mes indicateurs clignotent rouges à l'endroit de Neopilina depuis que j'en reçois des réactions à mes interventions, je me contenterai d'un préalable sondage - avec arrière-pensées ou sciemment - pour connaitre " notre compatibilité " discursive/dialogique en deux interrogations: • Quelles sont l'ensemble des sciences particulières appelées/convoquées pour aborder le concept de " sujet ", ainsi que le niveau de confiance/crédibilité accordée à celles-ci ? Y a-il corrélativement d'autres cadres ou " autorités " légitimes pris en compte pour l'appréhender ( e.g.: Philosophie, psychanalyse, spiritualité, religion, etc... ) ? • Fournir au moins 8 à 10 propositions - indépendantes sémantiquement - qui rendent compte ou définissent par l'exemple ce qu'est un " Sujet " et qui - ce dernier - ne s'explique pas par l'une des sciences qui sera invoquée dans la réponse à la question précédente ! Merci, quand bien même il n'y a aucune obligation de participation, néanmoins une déclinaison serait une réponse en soi ! P.S.: Pour ce qui aurait trait au scientisme à mon égard, bien que je ne rechignerais pas plus que ça à en être affublé, je dois quand même signaler que je suis loin de remplir tous les critères s'y rattachant, au moins sur deux aspects, d'un je ne considère pas que les sciences exactes puissent se substituer aux sciences dites molles ou humaines - certaines que j'étudie en profondeur bien qu'en amateur - lesquelles que je ne confonds pas non plus avec les " humanités " dans leur ensemble, et de deux, étant apolitique, je n'ai pas d'avis tranché sur la place des scientifiques comme seuls décideurs politiques méritants de siéger au gouvernement, comme sieur Platon l'avait par exemple fait avec les philosophes dans " sa " République, et si je devais en fournir un malgré tout à la volée, il ne serait pas particulièrement favorable à cette idée pour diverses raisons qu'il n'est pas utile de détailler présentement. -
Bonjour, oui je peux le comprendre, toutefois tu te méprends sur ce que j'ai fait, de mon point de vue, je te vois comme celle ou celui qui essaierait encore de " prouver " la quadrature du cercle ou le mouvement perpétuel, pourquoi je ne m'attarde pas à la position que tu retiens et que je n'en discute pas(?), je l'ai rapidement mentionné et explicité, en effet pour prendre un exemple connexe, lorsque l'on s'arrête par manque de moyen ou de connaissances à un stade explicatif on peut facilement en arriver à formuler ou nourrir des espoirs fantasques, qui s'évanouissent d'eux-mêmes une fois plusieurs autres étapes supérieures de compréhension et d'élucidation franchies, comme lorsque les " savants " de l'époque cherchaient à transmuter le plomb en or, vu les outils épistémiques à leur disposition ils ne pouvaient que compter sur un engagement métaphysique pour y parvenir, ce qui bien des siècles plus tard s'est révélé un miroir aux alouettes, car il est parfaitement impossible par des opérations chimiques de " transformer " l'atome de plomb en celui d'or, uniquement via des réactions nucléaires - inaccessibles par la chimie ou l'alchimie - et non par le truchement de leur cortège électronique via une réaction chimique quelconque. Par analogie avec ce que je viens de dire, tu voudrais que je m'attarde à la transmutation du libre-arbitre en responsabilité, mais comme j'ai vainement tenté de le faire, cette attente est illusoire, quand on a déjà analysé la chose à un niveau atomistique et même subatomique, la " magie " ne peut plus opérer, pas plus que lorsque l'on connait les astuces des tours de prestidigitation: plus de mystère = plus de magie possible. Bien sûr, si on refuse ou on n'est pas apte à aller au-delà du cadre - arbitraire - restreint que l'on se donne, alors on peut croire qu'il y existe une solution ou une réponse à son espoir ou à sa quête métaphysique, d'autant que l'intuition est souvent très mauvaise conseillère, hein !?: N'est-il pas évident que le Soleil se lève à l'est et se couche à l'ouest en tournant autour de la Terre(?), que la Terre est plate quand on regarde à l'horizon tout autour se soi(?), que la matière est pleine alors qu'elle est faite approximativement à 99% de vide(!), que lorsque je regarde une page d'un livre à une vingtaine de centimètres, je vois qu'elle est remplie de mots sur toute la page même si je n'en regarde qu'un seul au centre ou que je perçois la couleur en périphérie de mon champ de vision quand je regarde droit devant moi, et bien ces deux propositions sont fausses malgré notre forte impression de vérité due à notre expérience quotidienne, notre cerveau reconstruit la scène, il extrapole en s'appuyant sur la mémoire et l'exploration/saccade rapide des yeux, notre œil ne voit réellement ni les mots, ni les couleurs en dehors d'un angle solide de 5° environ alors que le champ visuel par œil est d'environ de 124°, l'illusion est parfaite, de même que l'on ne voit aucun des défauts de notre œil, soustraits/effacés par correction et traitement automatique de notre cervelle avant conscientisation ou mise dans l'espace de travail ! Toutes les illusions perceptives trouvent un écho ou une analogie dans les illusions interprétatives, et a minima pour pouvoir les déjouer il faut les connaitre, au risque sinon d'être dans l'erreur et/ou de déblatérer n'importe quoi même si ça semble convaincant... L'humain lambda fait une grande confusion entre ce qui est " croyable " avec ce qui est exacte, tout comme à l'inverse, ce qui est " incroyable " avec ce qui est inexacte, voir l'instructif article suivant ( lu ) en téléchargement libre : https://www.researchgate.net/publication/258180123_Bias_and_Conflict_A_Case_for_Logical_Intuitions Ce qui permet de dépasser ses propres limitations interprétatives, c'est avant tout d'avoir un esprit activement ouvert i.e. AOT ou une propension à l'évaluation argumentative i.e. AET ( C.f.: Keith Stanovich par exemple ), soit donc d'être motivé spontanément à aller au-delà des apparences ou des évidences et mêmes face à ses intuitions/préférences, c'est un style cognitif que l'on possède ou non, cela ne s'apprend pas vraiment contrairement aux habiletés cognitives, aux connaissances, etc...
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La philosophie se moque de la philosophie
deja-utilise a répondu à un(e) sujet de mary.shostakov dans Philosophie
Argument fallacieux de " l'homme de paille " ! À ce titre sophistique, on devrait aussi " guérir " des contractions respiratoires, intestinales ou cardiaques ou même de notre rythme circadien !? " Ce livre leur donne raison et répond que « nous sommes UNIQUEMENT la cristallisation de nos souvenirs ». " p.13 " Si l'on admet que le fœtus à la naissance ne sait pas grand chose (schéma de câblage vierge), alors la connaissance de la première situation vécue par celui-ci détermine la modification du schéma, lequel détermine le traitement de la deuxième situation vécue, qui modifie à nouveau le schéma de câblage, etc. En résumé, si nous connaissions exactement toutes les situations vécues par quelqu'un, alors nous pourrions disposer d'une copie exacte de son schéma de câblage neuronal à chaque instant de sa vie, et donc nous saurions à l'avance comment il va réagir. Cette personne n'aurait pas de libre-arbitre au sens où nous l'entendons. Cette personne, c'est vous – et moi aussi ! Nous sommes une cristallisation de nos expériences vécues. Ces expériences nous étant fournies par notre environnement, nous sommes donc la cristallisation de notre environnement. " p.76 Dans " Conscience, intelligence, libre-arbitre ? " ( Claude TOUZET, 2010 ) -
Bonjour, je m'y attendais fortement, ce n'était qu'une question de temps avant la " rupture ". Comme je l'ai déjà exprimé ici et ailleurs " Il n'y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre ! " Puisqu'il est quasiment impossible de renverser une croyance tenue avec conviction par quelqu'un, comme ici, je te donne quand même une piste pour prendre du recul sur ce que tu crois être ton bon droit, et peut-être comprendre ce que j'ai dit antérieurement que nous sommes notre pire adversaire pour comprendre le monde, il faut donc commencer par connaitre puis lutter contre ses propres - mauvaises - propensions, pour cela il faut plusieurs ingrédients, être convenablement informés avec des sources crédibles et légitimes, avoir un style cognitif " de penseur analytique " ( analytical thinking ) tout en faisant preuve " d'esprit activement ouvert " ( actively open-minded ) pour réfléchir, ce qui n'est manifestement pas donné à tout le monde. Je t'invite donc avec entrain à prendre connaissance de ceci, qui ne restera qu'une porte d'entrée, un préambule ou une brève introduction à de plus amples développements de ta part, même si je doute là aussi de l'effet constructif - ou de progression - de cette invitation sur le raisonnement motivé* : " Le célèbre physicien et mathématicien allemand [ Max Planck ndr ] souligna que la vérité scientifique ne triomphe pas toujours. Il ne sert parfois à rien de convaincre les autres de l’évidence de quelque chose en éclairant les ténèbres. [...] En fait, des études telles que celles menées à l’Université de Californie par le Dr David López montrent la même chose. Lorsque les informations que nous recevons sont conformes à nos convictions, nous éprouvons du plaisir et une certaine satisfaction. D’un autre côté, quand quelque chose nous contredit, nous appliquons ce scepticisme qui érige des murs. " https://nospensees.fr/raisonnement-motive-un-biais-emotionnel/ Pour ma part, nous sommes très loin du compte, au même titre qu'il y a une différence conséquente entre un sportif du dimanche et un athlète surentrainé... Mais bon, je suis naïf de nature, je crois toujours pouvoir tomber sur quelqu'un capable de se réviser, ce qui n'est jamais le cas in fine, je dois sans doute trop attendre de mes congénères et en passant, encore un flop pour le " libre-arbitre " ! Parallèlement, il y a toujours possiblement le terrible effet Dunning-Kruger** en lice... La personne incompétente tend à surestimer son niveau de compétence ; La personne incompétente ne parvient pas à reconnaître la compétence de ceux qui la possèdent véritablement ; La personne incompétente ne parvient pas à se rendre compte de son degré d’incompétence ; Si une formation de ces personnes mène à une amélioration significative de leur compétence, elles pourront alors reconnaître et accepter leurs lacunes antérieures. Bonne continuation quand même, D-U P.S.: * L'article 1 d'origine ( lu ) : https://psycnet.apa.org/record/1991-06436-001 et le lien de téléchargement libre : https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&opi=89978449&url=https://fbaum.unc.edu/teaching/articles/Psych-Bulletin-1990-Kunda.pdf&ved=2ahUKEwji1Lah9qeMAxXXKvsDHVCpB6EQFnoECBcQAQ&usg=AOvVaw030g-R-12d0xjCVWS6VI4p ** Article 2 d'origine ( lu ) : https://psycnet.apa.org/record/2012-14610-005 et le deuxième lien de téléchargement libre également : https://r.search.yahoo.com/_ylt=Awr.QhKWC.RnIQIAZ8NjAQx.;_ylu=Y29sbwNpcjIEcG9zAzIEdnRpZAMEc2VjA3Ny/RV=2/RE=1744208022/RO=10/RU=https%3a%2f%2fsites.lsa.umich.edu%2fsasi%2fwp-content%2fuploads%2fsites%2f275%2f2015%2f11%2fdunning.advances.11.pdf/RK=2/RS=Q9M1KOsk2u7qdl_S1fIh9RJsQT8-
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deja-utilise a répondu à un(e) sujet de mary.shostakov dans Philosophie
Là peut-être, pour commencer : https://yourbrain.health/fr/systeme-limbique/ https://www.futura-sciences.com/sante/questions-reponses/sentiments-cerveau-chimie-guide-t-elle-nos-emotions-7505/ https://fr.wikipedia.org/wiki/Système_limbique https://www.passeportsante.net/fr/parties-corps/Fiche.aspx?doc=neurotransmetteur-definition-role-fonctionnement https://www.howitworksdaily.com/the-science-of-emotions/?sfns=mo -
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deja-utilise a répondu à un(e) sujet de mary.shostakov dans Philosophie
j'entends bien, on peut le voir sous un autre angle, encore une fois, au travers de la psychosociologie, il semble bien que les humains soient naturellement des créatures peureuses, et bien plus qu'on se laisse à le penser, il y a donc un fort besoin de réassurance, et en général, en dehors du cas de la grégarisation en se massant à plusieurs, et donc par un soutien via le groupe, il reste aussi la protection individuelle par le biais de ce que j'appelle une béquille psychologique, la Foi religieuse entre autres mais vis-à-vis d'un leader aussi, qui permet à l'individu de se rasséréner, on le voit fort bien au travers également du biais d'optimisme, qui illusionne les personnes sur la réalité mais en contre partie leur permet de vivre plus paisiblement et même d'aspirer davantage au bonheur. Ce type de comportement étant instinctif et automatique, on ne peut pas lutter contre, ce serait comme de vouloir retirer la colonne vertébrale des personnes concernées, elles ne pourraient plus vivre sans elle, il en va identiquement avec la Foi, se surajoute bien évidemment toute l'assistance des pairs qui partagent cette même vision, renforçant les bénéfices de l'endogroupe, ce que l'on peut également retrouvé à une échelle plus petite dans des groupuscules terroristes par exemple ou des communautés partageant la même idéologie de vie tels les Mormons. Le fait d'obéir à une autorité répond à d'autres considérations, comme on l'a vu avec les célèbres expériences de Milgram, tout comme la mise en scène effective de scripts " pré-programmés " reproduisant le comportement typique ou stéréotypique - ou compris comme tel - des différents protagonistes en jeu telle la fameuse expérience de la prison de Stanford avec Zimbardo, sans compter le versant malfaisant et pervertisseur du Pouvoir chez l'humain d'une manière générale ! On ne peut donc pas ou extrêmement difficilement dégauchir chaque humain, puisque il peut se tordre facielement dès qu'une occasion se présente, et d'autant plus rigidement qu'il aura des convictions et que son positionnement est partagé par ses congénères... -
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deja-utilise a répondu à un(e) sujet de mary.shostakov dans Philosophie
Bonjour, oh que si ! Cela ressemble à la sempiternelle rengaine que l'Homme transcenderait sa nature d'animal social, c'est donc bien mal connaitre les sciences qui étudient le comportement humain, tout comme la prise de décision, le raisonnement, etc... Je sens poindre les prémisses du raisonnement motivé, où partant de la conclusion désirée, on trouvera une voie argumentative pour tenter de justifier sa position, comptant de surcroit à tort le nombre d'arguments faibles - mais non perçus comme tels - de sa position contre les forts - non perçus non plus ainsi - de l'argumentation adverse, ce qui cette fois-ci a trait à la motivation défensive... Voir à ce sujet, tout ce que j'ai pu dire sur " le libre-arbitre " dans cette rubrique philosophie. On peut déjà fort bien expliquer l'essentiel de l'Homme, soutenir le contraire, serait similairement continuer à croire que la Terre est au centre de l'Univers, sans tenir compte des avancées de la Science, je peux même dire que le plus gros de la " subjectivité " se résume ou se subsume à partir des affects comme les émotions ! Au lieu de parler d'homo sapiens on pourrait tout aussi bien l'appeler homo sentiens, si on veut bien se référer aux travaux d'Antonio Damasio par exemple pour y entendre quelque chose ! -
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deja-utilise a répondu à un(e) sujet de mary.shostakov dans Philosophie
Bonjour, je confirme que de mon côté aussi, je ne trouve pas que nous soyons dans une posture conflictuelle, bien au contraire, il y a de forts recoupements ! Je peux aussi dire, que je trouve ça bien que de discuter avec des formeurs d'ici ou d'ailleurs dans une perspective prophylactique contre la décrépitude cognitive, pensée que je partage, bien que n'étant pas encore dans un âge aussi avancé, j'espère simplement qu'arrivé aussi dans ma huitième décennie je sois aussi alerte et vif d'esprit que toi, ou encore que Edgar MORIN, qui a soufflé ses cent bougies il y a une poignée d'années et encore alerte intellectivement. Pour ma part, je me limite à la seule visée de la Connaissance, au détriment de tout le reste, que ce soit la vie politique étant apolitique, la religiosité où je me qualifie de a-croyant plutôt que d'athée ( je ne crois en rien que sa nature soit théologique ou autre, par exemple en la bonté humaine ou quelques forces transcendantales, en effet on peut être athée et pourtant " sensible " à la voyance, à l'astrologie, au rebouteux, aux sourciers, à l'horoscope, et j'en passe... ), l'actualité, l'Art, etc... Venant quant à moi d'une formation scientifique, je n'ai pas adhéré sans réserve aux rhétoriques des philosophes, et je dirais que j'ai même pratiqué la Philosophie, comme Jourdain avec sa prose, avant même de pouvoir y mettre un nom dessus, ce qui signifie que lorsque j'ai ouvert un livre de Philosophie - sur le tard, j'avais déjà un regard affuté à son endroit et même particulièrement critique, je n'ai donc pas succombé aux chants de ses sirènes... Il appert que la complexité verbale usitée par certains philosophes, ne fait que masquer une circularité creuse et/ou découplée d'une réalité disons pragmatique ou concrète et même utile à quelque chose, par exemple lors de son Introduction à la Philosophe au Collège de France, Maurice Merleau-Ponty s'est justement à mon sens laissé aller à cet exercice de verbiage empli d'inanité, ce que tu as appelé la logologie je dirais. ( C.f.: " On the reception and detection of pseudo-profound bullshit " ) J'ajouterai à notre propos commun, qu'il y a un autre point d'achoppement encore plus dévastateur que l'académisation des savoirs philosophiques si tu me le permets. Pour ce faire je vais commencer par une analogie pour faire sentir où je veux en venir ou ce que je cherche à signifier: Au même titre que ce n'est pas dans un livre sur le sport que l'on peut être considéré comme un sportif soi-même en tant que lecteur, ou de même en lisant un livre de recettes de cuisine que l'on est de facto un cuisinier ou une cuisinière, ni même non plus qu'il faut être dans un club pour être un sportif ou diplômé d'une école de cuisine pour être une cuisinière ou un cuisinier, l'amateurisme dans le sens de ne pas en gagner sa vie ne signifie pas forcément une moindre qualité fonctionnelle ou opératoire ! Et bien, j'estime et revendique que ce que l'on trouve dans les écrits philosophiques n'est que le cadavre de la Philosophie, et que ses lecteurs et autres philologues ne sont pas en eux-mêmes par voie de conséquences des philosophes, il faut donc pratiquer " l'art de penser " pour pouvoir prétendre être philosophe, avec ou sans reconnaissance en la matière. Bien sûr, il ne suffit pas non plus de se poser simplement des questions pour que ce soit de la Philosophie, madame et monsieur tout le monde qui se demandent quoi acheter pour remplir son frigo, comment se comporter avec ses collègues de travail, quel est le meilleur moyen de se faire connaitre ou remarquer, etc... ne constituent pas l'once d'une pratique philosophique, et la plupart des questions, si ce n'est toutes, de hoï polloï sont de cet acabit. Si on peut avoir une définition quelque peu différente de la Philosophie suivant la doctrine ou la vision que l'on a en tête, on peut quand même avancer que la Philosophie n'est en réalité qu'un tremplin vers la Sagesse, son but ultime, en ce cas, les livres de Philosophie anciens ou récents ne peuvent alors être que des appuis, mais que l'essentiel du travail sera dans ses propres questionnements et réflexions, qui de nos jours ne peuvent faire l'économie d'une approche pluridisciplinaire ( c.f.: la complexité selon E. Morin ) et en particulier les savoirs scientifiques des différentes branches sous-jacentes, bien sûr la Physique pour comprendre et entendre le Monde naturel, mais également la Psychologie, la Psychosociologie et la Sociologie pour comprendre le sous-monde des humains, et je dirais plus spécifiquement de nos jours, vu leur niveau de maturité, les Sciences Cognitives tout spécialement, en effet, comment être confiant dans notre outil et l'usage que l'on en fait, si on ne sait rien de lui ou presque, c'est-à-dire le fonctionnement de notre cervelle ! En effet pour savoir si un appareil de mesure est entre autres juste et précis, il faut pouvoir le comparer à un étalon, et si on ne prend pas une telle précaution, toute dérive dans les mesures passera inaperçue conséquemment ! Il vient donc, qu'il faut à la fois obtenir des informations sur le monde extérieur de la manière la plus objective possible, via la Science en l'occurrence, mais également s'assurer que ce qui permet de traiter - tout le process cognitif - les informations ainsi glanées soit aussi assez bien maitrisé, ou au moins avoir la mesure de ses faiblesses récurrentes... Car pour paraphraser Protagoras " Chaque Homme est la mesure de toute chose ", ce qui peut conduire à autant d'interprétations de la Réalité qu'il y a de ciboulots, la subjectivité relative guète à chaque pas, ce qui est inacceptable ! ( C.f.: " They saw a game " ) Au plaisir, D-U -
La philosophie se moque de la philosophie
deja-utilise a répondu à un(e) sujet de mary.shostakov dans Philosophie
Bonsoir @mary.shostakov ( en hommage à Dimitri Shostakovich ? ), que penser de David Thoreau ( " La désobéissance civile " ), de Diogène de Sinope ou encore de Pierre Hadot ( " La Philosophie comme manière de vivre " ), sont-ils eux aussi accusés de pervertir l'esprit dans des élucubrations idéo-abstraites, Marc-Aurèle ou Épictète ? Et David Hume ou Francis Bacon ? Ernst Mach ou Karl Popper ? Pour ma part, sans rejeter ce qui a été dit, je dirais qu'aujourd'hui la place de la Philosophie est principalement interstitielle, i.e. entre les savoirs scientifiques, mais malgré tout il y a de temps en temps des scientifiques et des mathématiciens qui réclament l'intervention de philosophes dans leur champ respectif. D'un autre côté, en Éthique, puisque ce n'est pas une science objective, il y a encore matière à cogiter, et le fameux dilemme du tramway me semble t-il de mémoire a été élaboré par deux femmes philosophes et a donné suite à de nombreux travaux peu ou prou expérimentaux. Dit autrement, tant que la Science n'expliquera pas Tout, il y aura autant de croyances/idéologies que de philosophies pour donner un sens à la vie, à commencer par la sienne, et même sur une telle chose devait advenir la Science-du-tout, on aurait encore et toujours des réfractaires, des incultes, des ennemis du savoir et donc des voies ou explications alternatives, comme cela s'est très bien vu lors de la pandémie de Covid, l'esprit conspirationniste alimenté par les peurs, les rumeurs et autres pensées magiques/ésotériques/superstitieuses a encore de beaux jours devant lui. Notre plus grand adversaire est avant tout nous-même, à savoir de lutter contre notre propre bêtise et notre ignardise, et en cela la Philosophie quelle qu'en soit n'en est pas responsable ou coupable, elle n'en est que le reflet, peu importe finalement de savoir qui a pondu une idiotie - le " penseur " - ou qui la suit - le lecteur/continuateur, c'est kifkif-bourricot sur le plan épistémique ou rationnel... -
@CAL26 puisqu'il a été à nouveau question de Krystèle APPOURCHAUX: je remets la partie de son livre concernant son lien avec la responsabilité, comme elle le dit elle-même, qui n'est pas centrale dans son " étude ", qui ( le nouvel libre-arbitre ) reste malgré tout une hypothèse de travail, à mon goût trop empreinte de psychanalyse, ce livre avait au moins le mérite de faire un topo sur la situation, bien mieux que les 2 neuroscientifiques, un peu à la traine quant à eux: https://books.openedition.org/editionscnrs/51002 page qui finalement rejoint cahin-caha aussi cette définition/approche: " Notion. On dit qu'une personne possède son libre arbitre lorsque, jouissant de toutes ses facultés mentales et ne faisant l’objet d’aucune contrainte, elle est capable de dominer ses instincts et ses pulsions, d’adopter une conduite rationnelle, et d’agir dans le respect des lois morales et sociales. " https://ledroitcriminel.fr/dictionnaire/lettre_l/lettre_l_libr.htm ce qui converge avec ce que j'en ai dit, que la responsabilité a plutôt à voir avec l'auto-contrôle dans une perspective de normes sociales. Enfin, je donne, si le cœur t'en dit ou si tes défenses psychologiques ne sont pas trop fortes, à prendre connaissance d'une des sources que j'ai en tête quand je dis qu'il est virtuellement impossible de faire preuve de libre-arbitre étant donné que l'on est essentiellement ignorant de ce qui nous gouverne, et donc par voie de conséquence sur la pertinence de l'attention - ou la réunion et harmonisation d'envies/désirs entre conscient et inconscient - que l'on peut porter ou pas à nos comportements, choix ou décisions: https://www.semanticscholar.org/paper/THE-UNBEARABLE-AUTOMATICITY-OF-BEING-Bargh-Chartrand/a61115f3f736e3222d84dd3ba2986b75a8633017 ( libre d'accès en cliquant sur le deuxième bouton ) P.S.: Quelques liens sans les avoirs lus, uniquement et très sommairement sur la partie historique de notre affaire, comme quoi même si le terme lexical du " libre-arbitre " provient de St-Augustin, le concept et sous-concepts lui étaient largement antérieur et sans lien nécessaire avec la notion de " responsabilité " mais bien initialement avec la volonté, l'auto-contrôle et/ou le déterminisme, sinon ce serait similairement comme soutenir que les réactions chimiques sont apparues en même temps que l'apparition du vocable " chimie ", ce qui serait faux bien évidemment, par exemples: https://en.wikipedia.org/wiki/Free_will_in_antiquity https://www.encyclopedia.com/philosophy-and-religion/philosophy/philosophy-terms-and-concepts/free-will https://plato.stanford.edu/entries/freewill/
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Bonjour, la dernière partie de ta réponse est je pense le cœur de la difficulté. je n'ai pas contesté la liberté de choix ou d'action, il suffit donc que nous nous retrouvions avec plus d'un seul " degré de liberté " par exemple plus de 1 seul choix qui se présente, pour que nous puissions exprimer cette liberté de choix, identiquement, si je ne suis pas retenu captif et entièrement enchainé, je peux agir avec une certaine liberté, bien que ces libertés ne se comprennent qu'à partir de désirs, de besoins et d'envies en tant que volitions directionnelles. Notre environnement immédiat peut dès lors très bien nous présenter plus de choix que par le passé ou vis-à-vis de nos aïeux, on le voit bien avec la société d'abondance et de surconsommation dans laquelle nous naviguons, mais encore une fois le nombre, c'est-à-dire la quantité ne nous dit/apprend rien sur la qualité, on peut bien actuellement fabriquer autant de machines que l'on voudra, avec la complexité que l'on veut, il n'en demeure pas moins, qu'aucune d'entre elle ne fait preuve de Volonté, d'où l'on voit que la quantité n'influe pas que la qualité, si tant est que cette dernière est inexistante, n'importe quel nombre aussi grand que l'on prendra multiplié par zéro donne zéro. Ou dit autrement " plus " ne signifie pas forcément " mieux ", donc peu importe l'état d'avancement de nos sociétés ou nos modes de vie, nous restons des hommes de Cro-Magnon en puissance, au même titre que les artifices vestimentaires ne changent en rien notre biologie ou même les forces psychiques en nous, ce ne sont que des facteurs contingents qui viennent se greffer dessus. Oui la conscientisation et son accentuation sont en droite ligne de la socialisation et des attentes qui y sont inhérentes, plus les expectatives sont importantes au sein d'un groupe social, plus la conscientisation sera elle aussi globalement plus grande. Qu'il y ait de surcroit des effets rétro-actifs, c'est obvie, nous façonnons notre propre environnement, simplement ce n'est pas quelque chose d'intentionnel, avec une visée déterminée et établie au préalable, non, nous le faisons de manière analogue aux cyanobactéries qui ont ensemencé la Terre d'oxygène, cette transformation a eu en retour des répercussions importantes sur la Vie, donc que nous soyons une des causes, principales, de l'évolution de notre environnement de vie, ne signifie pas une plus grande marge décisionnelle en toute connaissance de cause, c'est même tout l'inverse à vrai dire, on le voit très bien avec notre pouvoir de nuisance planétaire, on ravage les milieux en exploitant à outrance les " ressources ", en produisant en masse on rejette des quantités monumentales de déchets, en tout genre, qui eux aussi nuisent gravement à la santé de la planète, ce qui inexorablement à ce rythme effréné conduira à notre propre perte également, à l'instar d'une colonie de bactéries dans une boite de Pétri, qui croit jusqu'à épuisement des nutriments, et donc à la mort de tous les microbes. Et on a beau le savoir, non seulement on n'arrive pas à ralentir ce désastre en devenir, mais pirement, tout cela s'accélère malgré tout, pratiquement tout ce qui touche de près ou de loin à l'économie prend la forme d'une courbe exponentielle, à commencer par nos consommations d'énergie par exemple, où en l'occurrence les énergies renouvelables ne viennent pas en substitution des énergies fossiles, mais s'y sur-rajoutent ! J'ai les plus grandes peines du monde à y voir un quelconque libre-arbitre, quelle que soit la définition que l'on pourrait bien lui donner, nous sommes seulement et uniquement libres de jouir de l'instant présent dans ce monde de profusion de biens, ce qui conduit à l'absurdité environnementale actuelle, et il n'y a virtuellement aucun auto-contrôle là-dedans de la part de tout un chacun, à part sans doute une poignée d'entre nous, car il ne suffit pas de se dire et constater que cela ne va pas, il faut aussi agir en conséquences, et c'est là que le bât blesse, si chacun est assez pragmatique pour reconnaitre l'urgence en devenir, personne n'agit en adéquation avec la menace, parce qu'il y a justement d'autres forces en nous qui nous détournent de cette prise de conscience, qui elle manifestement s'arrête à ce stade: celui de la conscientisation. Le jour où l'on sera effectivement capable de reconnaitre une chose et d'agir rationnellement en conséquence, et ce, en luttant contre nos pulsions diverses et variées qui nous en détournent, alors on pourra au moins parler véritablement d'auto-contrôle. Que le cadre évolue, ce n'est pas de l'ordre de notre intention véritable, qu'on le veuille ou non, les sociétés évoluent pour différentes raisons, c'est la fixité qui serait anormale ou contre-nature, l'évolution est inévitable, cela ne veut pas dire que cela a été un choix rationnel ou même meilleur qu'un autre, cela advient c'est tout, et cela se produit en conséquence de notre " nature " d'être humain, mus que nous sommes par nos tendances spécistes héritées, tant qu'on ne luttera que sur les effets de nos penchants, nous éprouverons alors une liberté de façade, il n'y a que lorsque l'on s'attaquera à nos leitmotifs innés d'humain en général, à leur source même, que l'on pourra entre-apercevoir ce que l'on appelle le libre-arbitre. Bref tant que nous ne faisons que rejouer de nouvelles parties avec les mêmes instincts en poche, en tant qu'espèce animale, au mieux nous serons libres de les exprimer, mais absolument rien d'autre de plus ou plutôt de mieux se fera jour, hormis que les apparences ou les modalités d'application seront différentes de culture à culture, de génération en génération. la notion d'auto-contrôle suffit à cela, point de besoin d'autre chose, pas plus que Dieu n'est nécessaire pour les démocraties laïcs dans leur organisation ou gouvernance. Comme dit à côté dans ce même fil de discussions, moralité et responsabilité sont finalement la même chose dites différemment ou à un stade différent du même processus en jeu, puisque ce qui est moral est la norme du groupe de référence ou ayant le pouvoir de la faire exercer, sera alors tenu responsable celui ou celle qui ne se plie pas aux normes collectives, de par le simple fait que chacun est habituellement ( par normalité phylogénétique ) depuis son plus jeune âge capable/en mesure de s'auto-contrôler vis-à-vis des autres. Tant que l'on n'arrive pas à se mettre dans la tête que ce qui est visé c'est la Normalité - peu ou prou arbitraire - dans un collectif donné, on s'égarera sur la signification de ce qui est discuté, au travers notamment la notion de libre-arbitre. Mais quasiment personne ne contrôle tous ses automatismes, qu'ils soient au niveau individuel ou groupal/sociétal, on ne fait au mieux qu'en troquer un contre un autre, un individuel contre un collectif ou réciproquement. Je l'ai pourtant dit et c'est irrévocable, nombre d'études ont bien établi que les gens interrogés sur ce qui a motivé leur choix ou leurs actions se trompaient complètement pour en donner la cause effective ou la raison réelle, si donc ils ne sont pas en mesure de savoir réellement et effectivement ce qui a guidé ou produit leurs choix une fois faits, comment pourraient-ils dans le feu de l'action ou de la décision le savoir encore mieux !? Il a même aussi été montré, que lorsqu'un acteur pense quelque chose sur lui ou sur les autres, ce n'est pas ce que voit un observateur, quant à lui plus objectif et plus conscient des facteurs qui expliquent ce qui se passe. Sans oublié toutes celles qui nous expliquent que même quand les gens sont informés et entrainés à mieux réfléchir en évitant par exemple les biais auxquels ils sont soumis, que d'une part cela marche très mal à court terme, mais que l'effet résiduel est nul dès le moyen terme, les individus retombant dans leurs anciens travers. Dit autrement, de se savoir biaisé ou irrationnel, ne change rien au fait de l'être tout autant que sans le savoir ! Pirement encore, ce sont ceux qui exhibent le plus de connaissances, qui se sentent le plus concernés, et qui ont les moyens et capacités de réfléchir, qui montrent la plus grande résistance au changement, car leur confiance en eux les en empêche, sans oublier ceux qui sont convaincus dès le départ de détenir une vérité, eux sont pratiquement impossibles à convaincre du mal-fondé de leur croyance, si qui plus est, cela touche à l'estime-de-soi, à l'image-de-soi ou à son identité en tant personne ou membre d'un groupe alors on peut s'attendre à un effet boomerang ou à une résistance farouche aux nouvelles informations contradictoires, ou encore et cela explique l'épidémie de fake-news, le simple fait de répéter une chose, qu'elle soit vraie ou fausse, suffit à l'implanter en mémoire et ce, y compris dans les connaissances générales de l'individu - indépendamment de ses capacités cognitives ou de son style cognitif, ne faisant plus la distinction à terme entre le vrai ou le faux à cause de son exposition répété à l'information, la source et donc sa légitimité/crédibilité étant ce qui est perdu en premier et très rapidement dans le mémorisation. Je suis donc navré, mais je ne rencontre quasiment jamais ( à une exception près ) une telle personne capable d'exprimer ne serait-ce qu'une forme de liberté de pensées, il appert rapidement en discutant avec que tout est déterminé chez elle, les remises en cause ne sont possibles que sur des éléments sans importances pour la personne ou distants, le reste sera retraduit ou interprété en ligne avec ses croyances antérieures. Une fois que l'on a compris que la justesse n'était pas en général la valeur la plus important chez tout un chacun, mais d'autres considération plus animalesques, comme la défense de l'ego en terme de compétences ou de reconnaissance par exemples, alors on ne sera pas surpris que quels que soient les moyens déployés ou mis en place, on n'obtiendra pas de meilleur citoyen dans le sens de plus rationnel ou plus " libre " ou encore un meilleur décideur, il passera aux mieux d'une influence consciente ou non à une autre, suivant le calcul qu'il fera, et c'est bien souvent cette grande ignorance de TOUT ce qui peut le déterminer qu'il croit faire un choix éclairé. Ce qui explique assez bien le phénomène du Nobélisme, où des gens très brillants dans leur spécialité, sont aussi incompétents que le commun des mortels dans tous les autres, parce qu'ils sont finalement aussi ignorants qu'eux des forces souterraines en jeu et des connaissances nécessaires et utiles des autres disciplines pour émettre un jugement qui tienne un tant soit peu la route, en effet, pour ma part, je ne fais pas grande différence entre celui qui sait presque tout sur presque rien et cet autre qui sait presque rien sur presque tout, en fin de comptes et globalement ils ne savent pratiquement rien et sont donc inaptes à décider sur divers sujets ou questionnements, ne serait-ce que pour des considérations de la vie de tous les jours...
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je ne pense pas que je doive réfuter tous les points qui se trouvent au-dessus, je me conterais de rappeler que pour l'empathie, cela fait belle lurette qu'elle a été mise en évidence chez l'animal non-humain, le contraire aurait été étonnant d'ailleurs, vu que nous sommes et faisons partie intégrante du règle animal, et que nous nous inscrivons aussi dans l'arbre phylogénétique du vivant comme les autres espèces, nous partageons donc nos états avec d'autres créatures, à commencer par les mammifères ! Pour la bienveillance, une simple définition minimale devrait suffire: venir en aide à quelqu'un, tout en ne provocant aucun mal ou blessure en interagissant avec. Je pense donc que les 3 lois de la robotique d'Asimov répondent à ce minimum. Pour ce qui concerne l'instinct, nous avons, comme par exemple les corvidés, l'instinct des nombres jusqu'à cinq environ, pourtant les machines sont tout-à-fait capables, pour celles qui s'appuient dessus, d'employer aussi ces instincts mathématiques et bien au-delà ! Une des I.A. dernièrement a même trouvé une relation mathématique qui n'avait jamais été vue/découverte par les mathématiciens jusqu'à présent. Je ne crois pas avoir fait que ça. Si déjà la plupart des humains ne font pas très bien une chose, voire la font même plutôt mal, alors le niveau d'exigence que l'on pourra avoir vis-à-vis d'une machine ne pourra ou ne devrait pas être très élevé, à moins bien entendu, de prendre le meilleur élément humain et le comparer à une nouvelle machine pour une nouvelle tâche, comme ce fût le cas pour les premières inventées pour jouer aux échecs, je dirais alors qu'il faut laisser le temps au temps avant de juger, y compris sur l'avenir de certaines qui en sont encore à leur balbutiement. Ce que j'ai surtout tenté de montrer, c'est que même si une machine fait bien mieux que l'humain, les humains préfèreront placer leur confiance dans la machine humaine très imparfaite, plutôt que dans une machine faite de métaux et de silicium qui fait pourtant beaucoup mieux que n'importe quel exemplaire humain pour la dite tâche, autre exemple, même si il y a eu quelques accidents, qui ont mis un sacré coup d'arrêt aux voitures autonomes, il y a une immense - et déraisonnable - asymétrie entre les exigences envers ces machines par rapport aux conducteurs humains, si on faisait un ratio du nombre de morts/d'accidents/d'handicaps par kilomètre parcouru entre une telle voiture autonome et un conducteur humain, il se pourrait fort bien que l'avantage soit à la machine, mais pourtant, on attend d'elle une garantie presque absolue, autrement dit un risque zéro - comme avec les vaccins par ailleurs, alors qu'on laisse des dangers publics sur les routes, et même plus modestement madame et monsieur tout le monde, qui il faut bien l'avouer, ne savent pas conduire, non dans le sens " d'être capable " d'aller d'un point A à un point B avec leur auto, mais de respecter correctement le code de la route du début jusqu'à la fin du trajet, ce qu'une telle voiture ferait quasiment à la perfection en plus d'emmener à bon port. C'est bien mal connaitre ce que l'empathie permet ou ne permet pas de faire, si effectivement un téléspectateur voit une autre personne souffrir à l'écran, il va probablement ressentir quelque chose, toutefois, cela ne le conduira pas ipso facto/nécessairement/automatiquement à l'action pour autant, et quelques minutes plus tard, il sera passé probablement à autre chose, sans compter qu'il été montré que les gens sont plus choqués en voyant, même à l'autre bout du monde, un seul individu en détresse qu'une collection de ceux-ci, c'est-à-dire que cette même personne qui était très émue en voyant une seule personne le sera beaucoup moins en voyant une foule subissant sensiblement la même chose. Pirement, si la ou les personnes sont perçues comme des ennemis, des étrangers vis-à-vis de son groupe de référence, d'appartenance ou son endogroupe, alors cette empathie peut conduire non plus vers la compassion, mais plutôt vers la colère ou la haine, ce que l'immigration ne manquera pas de susciter chez certain·e·s, dès qu'une menace quelconque - réelles ou imaginaire - se fait jour consciemment ou non, l'empathie vire à une potentielle agression en devenir. Ce que ne ferait bien évidemment pas une machine, neutre et indifférente à ce genre de biais affectifs. Il faut donc aussi bien, regarder le côté positif que négatif dont on parle, et pas que la version qui nous arrange et nous met en valeur, qui plus est, dans des cas particuliers, non représentatifs ou sans effet concret. Ainsi ressentir c'est bien, mais agir c'est mieux ! Ce qui signifie qu'une machine programmée pour aider, elle, le fera dès qu'elle détectera un besoin d'assistance, et pas selon tout un tas de conditions, considérations, de prérogatives, de préférences, d'intérêts personnels ou claniques, de menace pour soi, etc... Qu'elles le soient un jour prochain ou pas, cela n'enlève en rien que si l'humain qui souffre quant à lui, éprouve de l'affection ou de l'attachement pour la machine qui s'occupe de lui, alors il ressentira les bénéfices de cette attachement, point besoin que la machine éprouve réellement quoi que ce soit. Même les amoureux, le sont de manière egocentrique, ce que chacun recherche chez l'autre est en fin de compte sa propre jouissance ou satisfaction, l'autre n'étant qu'un moyen pour y parvenir que Sartre et De Beauvoir avaient découverts conjointement, en effet, nous n'avons strictement aucun moyen de sentir réellement ce que l'autre ressent, nous ne pouvons nous référer qu'à ce que nous ressentons nous-même et rien d'autre. Si une simple photo d'un être aimé, pourtant absent, suffit à réduire la peine ou même à abaisser la souffrance physique perçue actuelle, il n'y a alors pas lieu de penser que ce ne sera pas au moins le cas pour une machine pour laquelle on a de l'affection et qui serait quant à elle avec nous à ce moment-là. Si des objets ont déjà ce pouvoir, pourquoi douter qu'il en irait différemment pour des objets plus complexes et même animés, hormis faire une pétition de principe !? Et ce n'est plus un fantasme que de créer la vie artificiellement, c'est déjà le cas, notamment avec une bactérie synthétique ! Le seul propre de l'Homme étant de se demander ce qui lui est propre...
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Bonjour, bien que n'étant pas particulièrement un aficionados des machines et en particulier des I.A., je peux somme toute répondre que pour la bienveillance, je suppose que les concepteurs se reposeront sur les lois d'Asimov a minima, dans la mesure où la machine prendrait une forme anthropoïde, puisque par exemple, personne ne s'attend à ce que sa calculette ou son PC en fasse preuve, sans toutefois s'attendre à l'inverse non plus. Donc dotée d'une telle bienveillance programmée, on peut assez facilement s'avancer pour dire qu'elle fera bien mieux à court, moyen et long terme que n'importe quel humain vis-à-vis de tous les autres qu'il rencontrera - et pas que ses proches ! Pour ce qui serait de " l'empathie " en fin de vie, il faudrait déjà regarder ce que les humains aidant sont capables de faire, ou ce qu'ils ne font pas ou pas convenablement, en effet, il y a pléthore de négligences à commencer dans les maisons de retraites ou maisons médicalisées envers ce public vulnérable, est-ce qu'une machine conçue à cet effet ferait pire(?), j'en doute, au même titre que les assistants au pilotage automatique des phases de décollage ou d'atterrissage sont largement plus efficients que les pilotes humains, dans le mesure où ce sont des étapes critiques pour la sécurité des occupants de l'avion, il s'avère d'une part que 95% des défaillances rencontrées sont d'origine humaine, mais que d'autre part, si on demande aux passagers d'émettre un choix préférentiel, entre la machine ou l'humain tout en étant informé des statistiques, ils choisissent malgré tout l'humain - un biais manifeste ! Il en irait sensiblement sans doute pareil pour une intervention chirurgicale. Donc, même si dans un avenir proche, on était capable de concevoir et fabriquer de telles machines, je doute que cela plairait aux gens, quand bien même elles seraient plus efficientes pour le faire, nous ne sommes apparemment pas encore tout-à-fait prêt pour ça. Je rappelle au passage, que l'empathie n'est pas cette chose miraculeuse que l'on croit bien souvent, elle a aussi une face sombre, bien souvent ignorée ou inconnue, en l'occurrence, pour qu'elle fasse son office dans son versant positif, il faut qu'il y ait des affinités mélioratives entre les protagonistes, ce qui signifie qu'il faut d'abord un premier contact ou une première interaction positive, dans le cas contraire, cette empathie n'adviendra pas ou ne pourra produire l'effet escompté et même pirement très certainement, ce qui signifie qu'il ne suffira donc pas d'avoir une machine capable d'empathie ou d'en donner une illusion parfaite et effective, mais qu'au préalable, que le sujet humain soit disposé et bien disposé - à son égard - pour que la " magie " de l'empathie opère. D'un autre côté, ce qui soulage les gens n'est pas exclusivement de l'empathie, d'être consolés d'une manière ou d'une autre pourrait faire l'affaire, la machine pourrait alors simplement jouer les intermédiaires entre les besoins affectifs de l'individu et sa réalisation concrète, ce qui au final serait conclusif, on pourra avantageusement pour ce cas se tourner vers les travaux de H.F. Harlow de 1958 " The nature of love " pour comprendre de quoi il retourne. Sans compter qu'il n'est pas exclu à l'avenir que les humains s'attachent - sincèrement - aux machines, une fois la " vallée de l'étrange " franchie...
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Bonjour, à quel point de vue ? Les machines sont plus endurantes, moins fatiguables, plus rapides, plus fiables, plus précises, etc... Et avec l'I.A. en apprentissage dit profond, elles surpassent l'homme en particulier pour détecter des choses qui seraient difficiles ou même ne le seraient pas par l'Homme: par exemple émettre un diagnostic médical ou découvrir une relation dans une masse de données des Big Data ! Pour rappel, aucun humain ne surpasse une machine dédiée pour les jeux les plus complexes comme les Échecs ou le jeu de Go. Il y a même sur la toile, des articles journalistes écrient par de telles machines, et peu de gens doivent réellement savoir que c'est le cas en les lisant, une version revisitée du test de Turin pragmatique en quelque sorte, sans compter les innombrables chatbot sur les réseaux sociaux, lors par exemple des élections américaines. Certaines sont même plus créatives que les êtres humains... Toutefois, il y a des ratés sur les I.A. que même un humain de faible intelligence n'aurait pas fait, en particulier sur des problèmes de reconnaissance. A+
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je vais présentement enfoncer davantage le clou, que je ne l'ai fait jusqu'à présent. 1° Il serait sans doute bon, bien que cela ne m'avait pas sauter à l'esprit d'emblée, de se tourner vers la langue anglaise pour appréhender la même idée de libre-arbitre, qui dans les pays anglophones s'appelle " freewill ", ce qui permet alors de relativiser son rapport à la responsabilité, mais bien comme son nom l'indique, en référence à la Volonté, comme je l'avais présenté: on peut certes vouloir i.e. en aval, et donc obtenir le cas échéant, mais il nous est quasiment impossible de vouloir ou non ce que l'on veut i.e. en amont, nous n'avons pas ce type de liberté. 2° Par analogie cette fois-ci, toujours en rapport avec le concept de libre-arbitre et sa rareté ou quasi-inexistence, si un individu B est bien moins capable qu'un individu A, et qu'en même temps A n'est pas en mesure de faire telle chose, alors par transitivité, B ne l'est pas non plus, et si qui plus est, B est prototypique alors il y a des légions entières de personnes comme lui, de même acabit ou facture, que l'on pourra étiqueter B1, B2, B3, etc... Par exemple, si un haltérophile plutôt talentueux n'est pas capable de soulever une barre de 500kg au-dessus de la tête à bout de bras à partir du sol - épaulé-jeté, alors ceux qui ne sont pas haltérophiles le peuvent encore moins et même pas du tout vraisemblablement. Il vient alors, qu'une personne surentrainée dans l'analyse du comportement humain ou la prise de décision, y compris sur elle-même, de par le fait de le faire/s'entrainer depuis presque un demi siècle quasi-quotidiennement, qui n'aurait pas décelé en elle-même une telle présence du libre-arbitre sur cette période, on peut donc en déduire qu'il sera fort peu probable qu'on en trouve trace chez quelqu'un d'autre bien moins préparé dirais-je. 3° La notion de libre-arbitre est très certainement aujourd'hui à ranger dans le même panier que la désuète idée " d'essence " qui aura trop longtemps polluer la Philosophie. On peut même aller jusqu'à dire que ces deux notions sont bien plus proches du pôle de la métaphysique et donc du Monde des Idées abstraites, que de l'empirisme. On pourra alors avantageusement troquer le libre-arbitre contre l'auto-contrôle, qui lui a l'immense avantage d'être un phénomène, à la fois observable, identifiable et mesurable [ on pourra par exemple se tourner vers la célèbre expérience " du test du Marshmallow ", et ce qui en découle ensuite dans la vie de l'enfant ], contrairement à celui vague et ambigu et subjectif de libre-arbitre, tout comme similairement il y a une distinction épistémique assez nette entre alchimie ( resp. libre-arbitre ) et chimie ( resp. auto-contrôle ) de nos jours. On peut aussi grâce à ça, comprendre ce qui se passe aux USA et leur extrêmisation, aussi bien dans le sens punitif, allant jusqu'à l'emprisonnement à vie ou la peine capitale, que dans le sens opposé, celui du one-man-made, pour cela, il suffit de placer le curseur sur l'échelle de l'auto-contrôle, soit du côté d'une hypotrophie, soit dans celui de l'hypertrophie, vis-à-vis de la moyenne où la plus grande masse du troupeau se trouve justement amassée et qui constitue la référence normative. Bien que la réussite personnelle ne soit pas incompatible avec les valeurs normatives du groupe prima facie, il en va autrement pour l'autre extrémité, d'où la tentation et donc les tentatives de renormalisation de ces personnes-ci, via notamment la responsabilisation, bien que la cohésion du groupe puisse également passer par d'autres stratégies/stratagèmes comme la bouc-émissairisation ou au niveau plus individuel par le processus de " l'inhibition de l'action " afin d'évacuer le stress, où les victimes ne sont pourtant pas coupables, et donc non effectivement responsables, mais tenues comme tels pour atteindre ou retrouver l'apaisement... Pour conforter cette approche, on pourra regarder ce qui se passe quand un individu reconnu coupable, ne montre aucun remord et aucune envie de s'excuser, sa peine en sera alourdie, car considéré à la fois comme déviant et non récupérable par culpabilisation, puisque insensible. Tout à l'inverse, ceux ayant acceptés des ordres destructeurs, se réfugient dans la déresponsabilisation en se considérant comme de simples agents exécutifs, ils ne se sentent pas responsables, comme n'étant pas les décideurs, tout comme en contre-partie, les décideurs ne se sentent pas beaucoup plus coupables ou responsables, vu qu'ils n'ont pas personnellement exécuter les actes répréhensibles... c'est-y pas beau !?
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Bonjour, je ne me souviens plus précisément mais la notion de libre-arbitre est bien plus ancienne que St-Augustin, il faudrait relire la discussion avec l'autre forumeur sur l'autre topic, cela avait été abordé. Mais ce n'est pas important, pas plus d'ailleurs que de savoir que fût un temps on expliquait la chaleur à partir du phlogistique, le monde naturel à partir des 4 éléments et la médecine suivant les 4 humeurs ! Les inférences ou hypothèses des anciens sont à prendre avec des pincettes... De ce que j'ai dit jusqu'à présent sur les généralités de la notion de libre-arbitre, cela s'applique bien évidemment aussi à celle plus restreinte liée à la " responsabilité ", mais en limitant sciemment la compréhension du libre-arbitre à travers ce seul paradigme, on se retrouve alors comme je le disais antérieurement avec une grande latitude d'interprétation, vu que c'est le seul filtre qu'on daigne lui appliquer, et par voie de conséquence on trouvera ce que l'on cherche, au même titre que l'on retrouve forcément des particules dans un vide non poussé. Mais à la limite ce n'est pas encore si grave que ça, et même en restant dans ce cadre peu contraignant je vais encore montrer que c'est loin d'être la panacée ! En effet, vouloir jumeler le concept de libre-arbitre avec celui de responsabilité, disons par principe, peut conduire à l'inverse de ce que l'on cherchait à faire initialement par les thuriféraires du libre-arbitre, en effet à cause de cette connexion principielle, les partisans qui tiendraient l'inanité du libre-arbitre comme acquise à l'inverse des chantres de la première catégorie, en arriveraient, et cela existe effectivement encore aujourd'hui, à dire que puisque nous sommes entièrement déterminés et condamnés à répondre à nos mécanismes et aux sollicitations extérieures, alors on ne peut être tenu responsable de rien du tout, puisque l'on ne peut échapper à la " fatalité ", c'est donc un paradigme très dangereux. Ce que l'on retrouve ailleurs, par exemple en science politique sous le couperet de la psychologie, en effet, quand deux parties adverses adhèrent à un même principe formel, et utilisent la logique propositionnelle l'un comme l'autre, mais partent d'une hypothèse inverse propre à leur valeur respective, ils aboutissent à une conclusion diamétralement opposée, insoluble, comme cela se passe outre-atlantique entre les libertariens et les conservateurs, dit autrement, à partir de la même prémisse ( ou principe ) mais avec une condition initiale différente et même opposée, tout en respectant le " si [...] alors ", valide logiquement, la conclusion est conflictuelle, comme avec le principe/paradigme qui lie libre-arbitre avec responsabilité. Si on arrive à comprendre un instant que le libre-arbitre est un synonyme d'auto-détermination, et comme dit précédemment c'est loin d'être une évidence pragmatique bien au contraire que d'avoir le pouvoir de s'auto-déterminer, alors il vaudrait mieux parler nominativement et explicitement d'auto-contrôle pour appréhender la notion de responsabilité. En faisant cela, non seulement on peut rendre compte de la responsabilité, mais aussi en donner les implications ou tenants sous-jacents, sans non plus tomber dans des contradictions ou apories inévitables. Il serait donc bon de ne pas prendre l'un pour l'autre, ne serait-ce que sur le plan lexical/terminologique/linguistique, car en effet, je ne suis aucunement contre de discuter de la responsabilité des êtres humains, et ce que l'on peut attendre et avec quoi c'est connecté, à la condition de laisser au placard le libre-arbitre, qui comme le concept de Dieu, est une hypothèse qui n'est pas utile/nécessaire à la compréhension, comme l'aurait dit Laplace, on peut aisément s'en passer pour rendre compte du phénomène de responsabilité dans les affaires humains, l'idée seule d'auto-contrôle est amplement suffisante pour cela. L'auto-contrôle ne s'oppose pas ou ne rentre pas en conflit direct avec le déterminisme, en effet, la personne qui serait délictueuse ou criminelle, ferait simplement preuve d'un manque d'auto-contrôle, quelles qu'en soient les raisons, ce que punit in fine la Loi ou la Moralité, n'est autre que ça, de ne pas savoir ou être en mesure de se retenir ou de s'empêcher, alors que vu sous l'angle du libre-arbitre, étant donné notre nature déterminée et pour et sur laquelle nous n'avons pas d'emprise, on se retrouverait une nouvelle fois, avec d'un côté celui qui répond à ses pulsions internes et est donc vu comme responsable par un certain public, et de l'autre, la personne qui ne passe pas à l'acte, mais qui pourtant est tout aussi déterminée que le coupable, dans la mesure où cette personne se laisse aussi dicter son comportement en fonction de contraintes - et donc des déterminismes - extérieures cette fois-ci, chacun ne faisant alors que répondre à des stimulus et des programmes correspondant qu'ils soient internes, externes ou intériorisés, il serait alors illogique et/ou inique de condamner l'un et louer l'autre, vu qu'ils fonctionnent identiquement, suivant des " forces " qui les dépassent ! Qu'est-ce donc que la responsabilité alors ? C'est un moyen de pression sur un individu pour qu'il se conforme à des normes de groupes qui font références, en somme, et de par ce truchement, on s'autorise ensuite à prévenir, punir ou châtier le contrevenant, et on l'a vu il n'y a pas encore si longtemps de ça avec l'homosexualité, où l'on rendait responsable de leur orientation sexuelle les gens concernés, et il fallait donc qu'ils " se traitent de leur tare ", parce que ça dérangeait tout simplement les hétérosexuels qu'il en soit ainsi. La responsabilisation est un moyen pour la standardisation avec les moeurs du moment, qui elles sont comme on peut le voir pro-sociales par primauté, mais elles auraient pu être tout autre - comme un machiavélisme généralisé ou la lutte de tous/chacun contre tous/chacun hobbesienne ! C'est en grande partie à cause de la nature éminemment sociale de l'animal humain, qui survit et vit grâce et pour la coopération et la grégarisation, si nous avions eu un caractère plus solitaire, toute cette notion de responsabilité ne serait jamais advenue parce qu'elle n'aurait eu aucun sens... Une fois donc que l'on a compris qu'il est question, en fin de comptes, de savoir si un membre fait ou non partie du groupe et jusqu'à quel point on tolère ses déviances vis-à-vis des lois locales, la responsabilisation est un excellent moyen de garder le troupeau cohérent et fonctionnel en faisant pression sur chaque membre, si donc le membre est capable ou en mesure d'intégrer et de se plier aux règles du jeu imposées par le collectif alors de le responsabiliser, agira pleinement et fera son effet, puisque c'est à visée utilitariste pour le groupe et sa synergie minimale que d'en user, en revanche, pour ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas se plier à ce type de conformisme, il y a alors des sanctions ou des mesures, graduelles et coercitives jusqu'aux plus extrêmes pour faire rentrer dans le rang les réfractaires, et parfois il n'y alors que l'exclusion ou l'isolement total, voire la peine de mort pour empêcher le trublion, jugé et perçu comme asocial, de perturber le frêle équilibre d'ensemble ou l'apparente harmonie collective, c'est alors la paix du groupe qui est en ligne de mire par ce biais/vecteur ! Ceux en mesure de s'auto-contrôler seront les " gagnants " de ce jeu collectif, ceux qui ne le peuvent pas ou n'en éprouvent pas une nécessité/priorité, seront alors les " perdants " dans ce jeu de groupe, et cela se voit très clairement dès la maternelle, d'ailleurs les affaires humaines des adultes sont peu différentes de ce que l'on peut voir dans une cour de récréation pré-scolaire, elles sont simplement devenues plus explicites en chemin ! Ces règles ne sont pas universelles, même si elles visent le même objectif i.e. la cohésion des membres en tant que groupe quel que soit sa taille effective, suivant les cultures et les époques, on s'y prendra ou on aura des mises en application fort différentes, mais puisque la majorité est capable de se plier à des contraintes sans autre formalité, alors on attend à ce qu'il en soit ainsi pour tout le monde sans exception, et cela commence - l'auto-contrôle - dès notre plus tendre enfance dans le milieu familial implicitement généralement, mais explicitement pour le sphincter anal par exemple, puisque c'est déjà un groupe qui sera le modèle pour tous les autres par la suite...
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Bien le bonjour @Ambre Agorn, ce que tu dis est entièrement juste ( sans jeu de mots avec ton interrogation en compagnie de tes filles ), et c'est même pire que ce que tu penses/envisages, c'est-à-dire que cela commence aussi/même avec des mots-concepts anciens/établis, simples, bien connus et disons quasiment " évidents " de prime abord - en mettant de côté ou à part les noms propres ! Si tu as le/du temps, je t'invite à lire, de nouveau à travers le navigateur Chrome et Google Translate, l'étude suivante ( lue en VO ) : https://direct.mit.edu/opmi/article/doi/10.1162/opmi_a_00072/114924/Latent-Diversity-in-Human-Concepts Extrait de la conclusion: " Si l'on pouvait recueillir une quantité arbitraire de données, on pourrait s'attendre à trouver de légères différences entre les individus : un interlocuteur pourrait avoir des souvenirs spécifiques rendant sa représentation idiosyncrasique, voire différente de celle d'un autre. Cependant, notre approche expérimentale reposait sur l'évaluation des similitudes et des caractéristiques – et non sur un inventaire exhaustif des souvenirs ou associations de chaque personne – et nous avons néanmoins pu justifier statistiquement des représentations mesurablement distinctes, même pour les noms communs. Si des différences peuvent être détectées grâce à ces méthodes, cela indique une variation substantielle des significations lexicales au sein de la population. Cette variation existe malgré le fait que les individus utilisent le même mot pour chaque concept, et que les individus sont relativement inconscients que d'autres auront tendance à émettre des jugements de similarité différents. " Bonne lecture éventuelle ! P.S.: Pour ce qui concerne la distinction entre justesse et justice, qui effectivement partage une base commune avec le concept de Juste et que j'utilise de temps à autres pour parler des deux simultanément, c'est que la première se réfère à ce qui est vrai ou faux, quand la deuxième renvoie à ce qui est bien ou mal en l'occurrence sur un plan légal ou moral, quant à lui plus visible dans son versant négatif: " il y a là une injustice ".
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Bonjour @CAL26, je ne viens pas présentement pour rajouter de nouveaux arguments, qui me semblent assez nombreux, mais bien plutôt pour expliciter ma démarche ( que l'on peut appeler un " crible " ) dans ma précédente réponse. Disons, que je vais donner une explication métacognitive de ce fameux effet amoindrissant en fonction de la complexité d'analyse, qui plus est, d'une grande rigueur, si tant est que l'on accepte les prémisses, c'est-à-dire que c'est très proche d'une démonstration: Supposons donc que chaque branche du savoir prise seule puisse " expliquer " ou rendre compte de 50% de l'esprit-comportement humain, ce qui est je pense assez optimiste comme taux dans le sens où il reste 50% de " liberté " inexpliquée par cette unique science. On peut d'ores et déjà remarquer à ce stade que deux cas de figures se dégagent, le premier quand on ne possède aucune expertise dans aucun domaine scientifique que j'avais cité, on a toutes les chances du monde de faire preuve de ce que l'on appelle d'hypocognition ( c.f.: Dunning ), c'est-à-dire ne sachant rien sur rien, on se repose que sur des croyances ou idéologies, ou plus simplement sur la Foi. Le second, tout aussi problématique en un sens, c'est l'effet de l'hypercognition, c'est-à-dire d'être spécialiste d'une unique discipline bien délimitée, on se trouve alors avec ce que A. Maslow avait écrit: " Celui qui ne possède qu'un marteau, aura la fâcheuse tendance à tout voir sous forme de clou ", bref, on ne peut ainsi expliquer les phénomènes qu'à travers le seul filtre ou outil que l'on possède, ce que l'on retrouve malheureusement dans notre vie ordinaire si pour un souci de santé on va voir un oncologue, un immunologiste, un chirurgien ou un neurologue, voire un psychothérapeute ou un psychiatre le cas échéant par exemple, chacun " expliquera " le cas en fonction de sa spécialité, sans entrevoir autre chose. Ce que je disais antérieurement c'était qu'il fallait une approche pluridisciplinaire ( c.f.: E. Morin ) pour appréhender ce concept de libre-arbitre, et plus on multiplie les angles d'approche, donc de sciences diverses, mieux c'est pour élucider la problématique ou les apories qui découlent. Si donc, je prends deux de ces sciences ( neurologique et psychologique par exemple ), il me faut à présent connaitre le succès de prévision combiné, en gardant le même taux de 50% - favorable à la perspective du libre-arbitre - par simplification pour la compréhension présente, il vient que la partie qui restera non-expliquée par la réunion de ces deux savoirs pris ensemble, sera de 25% ( 0.5x0.5 ) à présent [ il n'y a aucune raison que les 50% inexpliqués par la première coïncide avec les 50% expliqués par la seconde, mais que cela se répartisse de manière homogène, ce qui conduit à quelques recouvrements et donc à la fois à des confirmations de l'une vis-à-vis de l'autre, et en même temps de nouveaux résultats sur la partie qui restait mystérieuse/inexpliquée par une seule ], si donc on entend - par son entendement - ce que j'explique ici, on peut poursuivre le raisonnement plus loin, en prenant non plus 2 de ces domaines de connaissance, mais 3, 4, 6, 8 ou même 10, ce qui conduit à trouver successivement que la partie inexpliquée résultante s'amenuise au fur et à mesure que l'on accroit le nombre de sciences usitées pour expliquer l'humain, on trouve pour 3 un taux résiduel " Tr " de 0.125 ( 1/2^3 = 0.5 puissance 3 ) soit 12.5% restant, pour 4 un Tr de 0.0625 soit 6.2%, pour 6 un Tr de 1.5%, pour 8 un Tr de 0.3% et pour 10 sciences cumulées un taux résiduel d'inexpliqué moyen d'environ 0.1%. On voit ainsi qu'au fur et à mesure que l'on déploie des moyens d'investigation, moins il reste de place ou de probabilités d'y découvrir la présence de l'expression du libre-arbitre ! ( si le taux d'explication était de 60% et non 50%, et donc un peu moins favorable au " libre-arbitre ", au bout de 10 itérations, il viendrait - 0.4^10 - environ un Tr de 0.01% à expliquer sur l'humain, i.e. " peanuts ! " ). CQFD.
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Bonjour, effectivement, jusqu'à preuve du contraire, aucune I.A. n'a fait preuve d'aucune liberté ( vouloir ), quelle qu'elle soit et donc encore moins de libre-arbitre ( vouloir ou non ce que l'on veut ), pourtant on a aujourd'hui de telles machines auto-organisées qui font des choix, qui délibèrent et pourrait-on dire prennent des décisions comme pour les voitures en mode autonome, elles sont aussi par construction entièrement déterminées, il faut donc en déduire que opérer des choix se passe très bien de toute liberté ou motivation à l'être. En fait, à mon sens, il faut prendre l'animal humain dans son entièreté pour saisir ce qui se trame dans cette obstination/persévération en diverses croyances, tels que le libre-arbitre, la superstition, les ovnis, l'ésotérisme, le déisme et toute autre foi, l'être humain est une créature naturellement peureuse, et particulièrement mue par la peur même si on fait tout pour l'occulter individuellement ou socialement, et son " intelligence " en l'occurrence sa propension à l'anticipation, démultiplie ses peurs, ce qui conséquemment serait néfaste en l'état pour le bon maintien/fonctionnement de l'organisme vis-à-vis de son environnement immédiat et même sa santé, sachant l'effet par exemple destructeur du cortisol, la parade qui a été ou s'est mise en place est justement l'élaboration de croyances protectrices pour parer ces menaces et revenir à un état compatible avec la préservation de l'homéostasie en particulier et une relative quiétude " spirituelle " non invalidante/paralysante, pour le dire autrement, ces croyances élaborées spontanément ou/et culturellement, se comportent comme un système immunitaire - psychique - contre des idées apparessant comme dangereuses pour soi, au même titre que le système immunitaire - cellulaire - nous protège des intrus du non-soi potentiellement dangereux. Ce que j'appelle vulgairement des " béquilles psychologiques "... On le voit déjà poindre dans le biais d'optimisme, discuté sur un autre fil de discussions, la très grande majorité des gens en sont porteurs ou victimes, de manière récurrente, ce qui a deux conséquences, la première est qu'ils se sentent plus heureux et satisfaits de la vie et corrélativement, vu que c'est un biais, ils sont moins exacts dans leur pronostic ou diagnostic ou encore prévision que des personnes pessimistes ou dépressives, qui elles bien entendu se trouvent moins heureuses que les premiers. C'est donc au choix, soit on se leurre sur nous-même et les autres et on arrive à ressentir des émotions positives, qui tendent plus probablement vers la santé, soit à l'inverse, on est plus dans le vrai mais la conséquence ou la cause, c'est que l'on est plus susceptible de virer dans ou provenir de la pathologie mentale, avec à la clef des émotions négatives !
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Bonjour, d'accord, et bien, dans la mesure où l'on peut tout modéliser, y compris ce que l'on ne sait pas ou ne comprend pas en détail, ni fondamentalement, et c'est le principe même de la Science que de prédire l'était futur à partir d'un état antérieur, alors oui, une fois le modèle en poche, par la " voie descendante ", on peut l'utiliser dans l'autre sens avec un certain succès dans " la voie montante ", d'autant plus que l'on sait déjà pertinemment ce que l'on attend comme résultat phénoménologique. Pour rappel, le modèle standard de la cosmologie bien que très efficace pragmatiquement, s'appuie malgré tout sur le fait que nous sommes ignorants de 95% du contenu de l'Univers - i.e. matière noire et énergie sombre ! Donc oui, y compris pour les deux exemples. Toutefois, les choses ne sont pas toujours aussi simples, il y a des phénomènes que l'on ne connait pas encore suffisamment bien, ce qui fait, que nous avons plusieurs modèles alternatifs et/ou concurrents pour essayer de décrire le même système, en général on s'attend qu'ils fassent justement des prédictions au moins légèrement différentes sur la partie commune, soit des prédictions nouvelles en-dehors suivant le modèle, et il n'y aura que l'expérimentation qui pourra trancher si il y en a un qui est plus fidèle/adéquat qu'un autre et plus englobant si possible ou général, ce qui n'est pas toujours le cas, parfois chacun a un domaine de validité spécifique, et selon les cas on utilisera plus l'un ou un autre selon ce que l'on cherche à faire, le cas typique étant la MQ et la RG. Et donc non, par ailleurs ! Dommage de ne pas avoir essayer de répondre pour la matière granulaire, car effectivement il y avait un piège, pour montrer qu'à partir de ce que l'on sait ou le connu, on peut facilement se fourvoyer ensuite sur du non-connu pour estimer ce qui doit arriver ou se produire - armé de sa seule Raison ! Il y a bien aussi une poussée vers le haut, mais elle n'est pas seulement due à l'équivalent de la poussée d'Archimède, puisque un objet plus dense que le milieu granulaire peut aussi remonter vers la surface, ce qui n'est pas le cas avec l'eau par exemple.