-
Compteur de contenus
5 993 -
Inscription
-
Dernière visite
Type de contenu
Profils
Forums
Blogs
Calendrier
Vidéos
Quiz
Movies
Tout ce qui a été posté par deja-utilise
-
Il est vrai que les cinéastes sont assez habiles/doués pour faire surgir des émotions quasi certaines sur des passages bien précis, il n'y a rien de prime abord de rationnel la dedans, mais simplement constat que les êtres humains sont sensibles à certaines choses, éprouvent des sentiments, des émotions, et ils trouvent les moyens de les provoquer. Si les processus qui sont en place n'ont rien de logique ou rationnel, puisque physiologique, psychologique ou inconscient, il n'en demeure pas moins que les individus qui savent les faire naitre, agissent rationnellement, mais ce n'est pas toujours le cas, et c'est typiquement le cas du coup de foudre réciproque, aucune intention au départ chez les deux parties. Et pour faire un anachronisme avec une autre de tes réponses, nous sommes tous des économistes ( et je te rejoins sur l'oubli majeur des sentiments/émotions alors que les publicitaire en usent et abusent ce qui incite le consommateur dans une direction => incohérence ), c'est à dire que nous cherchons à augmenter nos gains, même si ce n'est pas optimum, maximal. Mais attention, nous ne sommes pas égaux non plus sur nos capacités qualitatives de raisonnement ( études, dons, expériences, lectures etc... ) et différents par nos affects, nos objectifs, notre éducation, nos principes de vie, notre culture etc... Néanmoins, nous sommes comme les moustiques attirés par la lumière, nous sommes attirés/subjugués par les mêmes choses, tout comme le cinéaste suscite telle émotion en nous de mille et une façon différente mais avec le même résultat.
-
Ce que j'avais fait, mais je n'avais pas l'historique des échanges qui a initié ce topic, contrairement à vous autres. Telle que tu l'as donné en lien le finalisme à connotation religieuse et le mécanisme à connotation scientifique sont des sujets maintes fois débattus puisque l'on arrive à chaque fois à la réduction croyants vs athée et les conceptions associées. Dans le cadre plus restreint du lien entre sexualité et reproduction, peut être avons nous une possibilité de développement!? Première nuance: La sexualité ( qui inclus autre chose que la reproduction, les moeurs sexuelles des individus comme distraction/source de plaisir, déjà cité ) ou plus précisément l'acte sexuel primaire/instinctif est un mode naturel pour la reproduction, mais pas uniquement il a aussi un rôle social chez les bonobos par exemple ( déjà cité ). La reproduction est une condition suffisante pour la sexualité, mais pas nécessaire. Deuxième nuance: Doit on en déduire que la reproduction, l'acte de se reproduire, soit la finalité de l'acte sexuel, dans la mesure où certains organismes se reproduisent autrement que par voie sexuelle, il me semble plus que difficile de faire un lien de causalité. L'acte sexuel est une condition suffisante pour se reproduire mais pas toujours nécessaire! D'où les multiples écueils de faire un lien/une "finalité", entre ces deux notions de sexualité et de reproduction, certes corrélées, mais pas causales. Puisque la sexualité est une fonction naturelle de la reproduction, doit on en déduire que la reproduction (la vie) est sa finalité ? sa finalité première? Puisque le jeu est une activité naturelle pour notre corps, doit on en déduire que notre corps est le but/la finalité du jeu? Puisque le commerce est une fonction première de l'argent, doit on en déduire que l'argent est la finalité du commerce? Espérant t'avoir apporter quelques éclairages sur ta question initiale, et t'avoir montrer le sophisme malencontreux sous-jacent si on tente une réponse par oui ou non!
-
Bonsoir Théia, En fait ta question n'est pas tant d'ordre scientifique ou philosophique que moral/immoral vis à vis de nos référents. Non? Car le sujet part dans plusieurs directions en même temps, difficile de savoir où se situe véritablement le fond de la problématique, mais dans la mesure où tu es l'auteure du topic, toi seule est en mesure de préciser ce que tu attends, je te remercie de faire cet effort pour moi, afin que je puisse intervenir également en connaissance de causes. Dans l'attente de te lire, P.S.: et pour répondre à je ne sais plus qui, je rappelle ici que la finalité de la vie c'est la mort! Tout se dégrade irrémédiablement/inéluctablement.
-
Je crois qu'il serait intéressant de ne pas oublier qu'il existe des modes de reproduction asexuée! Afin d'apporter un angle de vue différent, pouvant replacer le débat sur la causalité ou la nécessité du plaisir! A moins que le débat tourne uniquement autour d'hommes/femmes, mais j'en doute.
-
J'ai lu récemment " qu'en général nous retenons bien mieux les formulations que les raisonnements, les démagogues et les sophistes le savent et savent en tirer profit "! Un slogan/tournure/aphorisme aguicheur/provocateur a bien plus d'effet qu'un raisonnement "froid" et bien construit/mené! C'est plus économe intellectuellement et plus "parlant" d'un premier abord, je crois que la plupart des gens aiment le prémâché, et surtout si ça correspond à l'avis général, " le bon sens est la chose la mieux partagée au monde " ( http://www.philolog....agee-descartes/ ), citation qui illustre aussi les raccourcis verbaux.
-
J'avais "zappé" ta réponse, et finalement la curiosité me pique, car je ne comprends pas vraiment tous ces développements et j'aimerai bien en saisir l'essence, et j'espère ne pas être trop brutal à ton égard, et je compte sur tes explications éclairées/éclairantes: Là sur le coup, j'aurais dis que l'Amour- correspond/est identique à la Haine+, et réciproquement la Haine- correspond à l'Amour+, selon ta terminologie, et forcément l'Amour° est identique à la Haine°? La négation, l'opposé, l'inverse pour moi sont synonymes d'où mon interrogation au-dessus! De même si on part d'un concept qui peut être soit pris négativement, soit indifféremment (neutre), soit positivement, à quel autre concept le confronter? ( quelle autre matrice à 3 éléments ) Par exemple grandeur donnera Grand, Moyen et Petit, à quoi vouloir le comparer d'extérieur? La comparaison ne se comprend qu'à l'intérieur de ces 3 éléments uniquement, pourquoi introduire une matrice à 6 éléments? Au même titre que l'on fait la composition de matrice, tu veux "composer" les concepts entre eux, mais dans ce cas ce ne sont plus des vertus "pures", et donc on risque de finir sur un système proche de "pierre-feuille-ciseau" cyclique, où il n'existe plus de "pôle"! Merci pour ce grand développement, intéressant d'une certaine manière, mais qui ne me facilite pas la vie, puisque au-dessus tu parlais de 3 états possibles, et maintenant on se retrouve avec 4 éléments pour obtenir quelque symétrie!? Et juste pour continuer sur ma lancée, tu m'écris que la peur et la prudence sont plus proche que du troisième qu'est l'imprudence, mais sur quel critère t'appuies tu pour cela, qu'y a t-il de plus intense que la peur? Espérant ne pas avoir était trop abrupt, fallait pas titiller ma curiosité Tison2feu .
-
Concours de circonstances! Si Freud n'avait pas été aussi proche de nous, et les frontières perméables, les livres brulés sous le régime nazi nous auraient échappé également. Le contenu de la bibliothèque d'Alexandrie inconnue! Je ne pense pas comme vous : quand les circonstances sont orientées à ce point dans le même sens, on ne peut guère parler de hasard. Ce que je veux dire c'est que même dans l'enseignement de la philosophie, les grands points de clivage des différentes façons d'aborder l'ensemble de la philosophie sont rarement mis en avant. Votre exemple de Freud qui aurait pu être oublié, va justement dans mon sens ! C'est par une réflexion personnelle que j'ai pu en arriver à distinguer les grands courants de pensée (matérialisme, idéalisme). C'est ce que j'entends par points de clivages de même que les notions de transcendance/immanence, hasard/finalité. Vous voyez ce que je veux dire. Pour la bibliothèque d'Alexandrie j'en suis le premier désespéré ! Accident, oui, mais la quantité d'écrits qui n'on pas été transmis par volonté de ne pas les transmettre n'en est pas moins considérable. La vie n'a elle-même aucun but, elle est le fruit du hasard, pour les plus désintéressés comme moi, c'est aussi ce qui arrive au niveau individuel, untel ne sera pas pris dans telle entreprise/société alors qu'un autre pas plus qualifié le sera, pourquoi celui-ci plutôt qu'un autre, concours de circonstances, idem pour des artistes en devenir. Par contre je ne comprends pas où tu veux en venir avec les clivages, la connaissance progresse par bond, bifurcation immédiate ou différée, rien n'est écrit d'avance, pas de destin, destinée ou de But. Oui en quelque sorte, mais si on regarde Socrate et ses discours rapportés par Platon, j'y vois un raisonnement rigoureux, sans rapport à une quelconque divinité, ce qui me laisse penser qu'il n'y a pas de progression linéaire de la philosophie! Et dompteur de mots ne la perçois pas comme moi, puisque nous n'avons pas entre autre le même cursus. Donc oui, il y a une latitude dans la façon de faire de la philosophie, mais même si cette catégorie est difficile à définir, les écrits de Nostradamus ne sont pas pris pour un traité de philosophie, ce qui laisse entendre qu'il doit il y avoir un ingrédient incontournable pour en mériter le titre. Une critique, un recul sur des connaissances ou comportements humains me semblent de bons prérequis. Pour ce qui est de la méthode philosophique fondée sur la rationalité du raisonnement dans tous les cas : bien sûr. Pas de progression linéaire : sans doute. Mais malgré tout évolution en fonction des connaissances. Donc aussi : accumulation ! Et de ces connaissances et multiplication des points de vue. Ce qui entraîne forcément une évolution des jugements philosophique. Pour ce qui est de Nostradamus ?!... bien sûr que son discours n'est pas un discours philosophique ! (Bien circonscrit plus haut par la rationalisation de son argumentation.) Oui. Ok Quant à celui-ci, il ne sera jamais aller plus loin que le fait d'exister, tout un "discours" pour en arriver là, j'irai droit au but, j'ai mal donc je suis, pas besoin de tergiverser. Par contre l'essentiel de sa doctrine se trouve bien sûr non dans l'accomplissement de la tâche qu'il s'était imparti, mais bien dans celle de doute, et je rajouterai "raisonnable", on ne peut pas remettre en cause tout un édifice en une seule fois, et le fait de le faire en plusieurs fois ne nous garantit pas de ne pas avoir rater un élément car contrairement à une construction en dure, les pensées/idées sont mouvantes/filantes/contagieuses. Je ne comprends pas trop ce que vous voulez dire, car il me semble qu'en disant que rien ne peut m'assurer que je ne rêve pas ou que je ne suis pas fou, Descartes a absolument remis en cause tout l'édifice. Je crois qu'il sort plus ou moins du doute par l'idée de Dieu, c'est à dire que Dieu étant nécessairement bon, il ne peu pas me tromper systématiquement.(Il passe par l'idée d'infini, mais cela revient à ça). Du coup, exit le Malin Génie (proche de la notion d'inconscient) qui à mon sens était une idée proprement géniale !!! Ce qu'il ne faut pas c'est réinterprété un auteur à la lumière de connaissances ultérieures, et introduire le concept de Dieu dans son ouvrage, est pour moi anti-philosophique. Pour résumé, le doute raisonnable pour éviter de sombrer dans l'idéologie ou le dogmatisme, oui, mais le doute cartésien qui mène à une impasse, non, enfin ce n'est que mon avis. Je suis sans doute très exigent, mais de grands philosophes à mes yeux, il n'y en a que très peu, je n'ai retenu que Socrate et Nietzsche, comme "géniaux". Je trouve qu'il y a plus de matière à réfléchir avec Mendel, Darwin, Newton, Pavlov, Skinner, Lorenz, Keynes, Poincaré, Freud, Jung ou plus récemment Lestel, Ekman, Gopnik, Passera, Cyrulnik, Dehaene, quoiqu'il y ait aussi bon nombre d'ouvrages collectifs maintenant.
-
Bon je n'avais certainement pas bien compris ce que tu exprimais. Tu essais de comparer des "juste-milieux" entre eux? Comme entre le juste milieu de gentil-méchant et le juste milieu de triste-gaie? Si c'est cela, je ne vois pas bien où tu veux en venir. Dans le même couple d'opposés: Si on part d'une extrémité et que je cherche l'opposé, je passe d'une vertu à l'autre, et en m'éloignant petit à petit du même coté, je vois bien que la distance entre les opposés diminue, et qu'à terme je serai sur un point particulier qui fait que l'opposé de celui-ci est lui-même, et ce point était le juste milieu selon ce que nourredine2 en attend, le point neutre. ( te prends pas trop avec ce sujet avec moi, j'étais juste de passage )
-
Concours de circonstances! Si Freud n'avait pas été aussi proche de nous, et les frontières perméables, les livres brulés sous le régime nazi nous auraient échappé également. Le contenu de la bibliothèque d'Alexandrie inconnue! Oui en quelque sorte, mais si on regarde Socrate et ses discours rapportés par Platon, j'y vois un raisonnement rigoureux, sans rapport à une quelconque divinité, ce qui me laisse penser qu'il n'y a pas de progression linéaire de la philosophie! Et dompteur de mots ne la perçois pas comme moi, puisque nous n'avons pas entre autre le même cursus. Donc oui, il y a une latitude dans la façon de faire de la philosophie, mais même si cette catégorie est difficile à définir, les écrits de Nostradamus ne sont pas pris pour un traité de philosophie, ce qui laisse entendre qu'il doit il y avoir un ingrédient incontournable pour en mériter le titre. Une critique, un recul sur des connaissances ou comportements humains me semblent de bons prérequis. Quant à celui-ci, il ne sera jamais aller plus loin que le fait d'exister, tout un "discours" pour en arriver là, j'irai droit au but, j'ai mal donc je suis, pas besoin de tergiverser. Par contre l'essentiel de sa doctrine se trouve bien sûr non dans l'accomplissement de la tâche qu'il s'était imparti, mais bien dans celle de doute, et je rajouterai "raisonnable", on ne peut pas remettre en cause tout un édifice en une seule fois, et le fait de le faire en plusieurs fois ne nous garantit pas de ne pas avoir rater un élément car contrairement à une construction en dure, les pensées/idées sont mouvantes/filantes/contagieuses.
-
Sans doute il fallait que j'écrive une révolte intérieure contre soi même, pour sortir de cet état révoltant/révulsant? ( sinon essaie de résumer ta pensée SVP ) Il y a une sorte de colère pour cet état, et ça me fait penser au désespoir citée par Tison2feu comme ayant sa propre énergie à exprimer, pas d'autre but hormis celui de sortir de cette impasse. ( peu importe où je vais du moment que je sors d'ici ) C'est un peu aussi le reproche que Tison2feu t'avais fait sur celle de révolte à un moment, non? Mais il l'avais fait aussi sur l'approche de la raison, ou j'avais fait remarqué que vouloir et espérer n'étaient pas synonymes, donc vouloir est amplement suffisant pour changer, on s'appuiera sur la raison pour cela, sans passer par un sentiment précis. Il y a constat, puis décision de changer. ( peu importe où je suis, ce qui compte c'est où je veux aller ) Je voulais y rajouter après réflexion, la notion d'opportunisme pour être plus près de ce que je conçois, la personne ne tente rien de spécial, elle se met à attendre des auspices meilleurs, ni guidée par une émotion/sentiment, ni par une réflexion, ni pulsion, juste prendre ce qui vient et s'en contenter. ( aucune notion d'endurer ou de destin/d'harmonie ) ( peu importe où je suis, où je vais, seules comptent les circonstances présentes ) C'est t'y un peu mieux?
-
Cela rejoint fortement l'Épicurisme philosophique ( et non accepté dans son sens commun )! En toute rigueur logique, la vertu complémentaire du " juste milieu " est elle-même, pour des raisons de symétrie, puisque l'on est sur l'axe médian.
-
Rappel:
-
Merci pour ton témoignage, et je ne sais pas comment j'aurais fait à ta place, et j'ose espérer un bon dénouement. Je me demande si c'est tant l'émotion positive suscitée que l'empathie dont tu as fait preuve envers lui qui a fait mouche, même si je rappelle qu'une combinaison des différentes voies abordées jusqu'ici n'est pas à exclure
-
Ce n'est pas le raisonnement qui est faux, mais le simple fait de ne pas connaitre les masse du soleil, de la Terre et l'attraction gravitationnelle, si il avait songer à comparer avec des aimants, ( autrement dit son modèle de représentation ) à défaut de pouvoir quantifier: L’histoire scientifique On trouve de nombreux écrits anciens qui décrivent les aimants naturels et qui cher- chent parfois à en expliquer les propriétés. Platon (vers 428-348 av. J.-C.) par exemple, note qu’un morceau de fer en contact avec un aimant se comporte lui-même comme un aimant. À la même époque, Démocrite (460-370 av. J.-C.) tente de rendre compte de l’at- traction qu’un aimant exerce sur le fer. Il appuie son explication sur le vide supposé plus grand qui séparerait les atomes de l’aimant par rapport à celui présent dans un morceau de fer. sa conclusion aurait été toute autre, et les physiciens d'aujourd'hui sont encore confrontés à la même difficulté, avec leurs modèles! C'était une couronne en or du roi! plongée dans un récipient qui a permis à la fois de connaitre sa masse ( balance ) et son volume, puis comparée à la masse volumique de l'or "naturel".
-
-
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pyramide_des_besoins_de_Maslow Comme pour tout accès aux plus hautes activités cognitives humaines, il faut qu'au préalable les besoins "inférieurs" soient satisfaits! Tant qu'il reste une trace de peur ou d'angoisse ou encore un stress quelconque, l'esprit n'est pas tranquille pour s'émanciper/épanouir en toute quiétude. Une part de croyance même modérée serait sans doute bénéfique ( à une personne y étant sensible ) pour la sérénité d'une activité hautement intellectuelle et réclamant toutes les ressources disponibles ( le cerveau peut consommer jusqu'à 40% de l'énergie )
-
Nouvelle tentative de synthèse, comme tout résumé, il y aura des oublis/raccourcis inévitables, je m'en excuse. Contre la perte de l'espoir, nous pouvons y opposer: L'amour sous toutes ses formes, ou des sentiments positifs comme l'empathie, l'amitié, l'humanisme, etc... Le désespoir, qui a sa propre mécanique et est le pendant dual, la deuxième face d'une même réalité, qui peut canaliser l'énergie qui était dévolue avant à l'espoir ( comme avec amour => haine, " l'énergie " est transférée d'un coté à l'autre, elle doit s'exprimer, trouver un exutoire, la vapeur confinée qui ne peut pas faire du travail devient destructrice )? La révolte, mais dirigé qu'envers soi-même, vers l'intérieur, sans but extérieur particulier, pour sortir de cet état, j'y adjoindrai aussi tout sentiment antagoniste/encore plus négatif comme la colère, la fierté, la peur. La raison "pure" qui elle cherche un but/objectif précis à atteindre, avec un minimum de volonté de changer, démarche tournée vers l'extérieur Le temps implacable, aucune manifestation tournée ni vers l'intérieur ni l'extérieur, ni espoir, ni volonté, ni sentiments, l'attente dévitalisée. Des commentaires?
-
Le jugement de Salomon se réfère à une histoire de la Bible hébraïque dans laquelle le roi d'Israël Salomon statue avec sagesse sur un différend entre deux femmes. Il peut signifier soit que, face à l'impossibilité d'établir la vérité dans un litige, on partage les torts entre deux parties, soit que l'on met ces mêmes parties devant une situation qui oblige l'une d'elles au moins à changer sa stratégie. Le Premier livre des Rois (3, 16-28) raconte ainsi le différend qui opposa deux femmes ayant chacune mis au monde un enfant, mais dont l'un était mort étouffé. Elles se disputèrent alors l'enfant survivant. Pour régler le désaccord, Salomon réclama une épée et ordonna : « Partagez l'enfant vivant en deux et donnez une moitié à la première et l'autre moitié à la seconde ». L'une des femmes déclara qu'elle préférait renoncer à l'enfant plutôt que de le voir sacrifié. En elle, Salomon reconnut la vraie mère, et il lui fit remettre le nourrisson.
-
Regarde bien, ce que dit Tison2feu: Il ne parle pas de manque! N'as tu pas dis, " l'espoir point barre! " Et avec cela je devrai comprendre quelque chose de particulier, cocotte? Montre moi ce que tu y places, comment tu vois, tu sens, tu interprètes, tu ressens cette notion!?
-
Désolé pour la réponse aussi tardive, je voulais avoir du temps pour bien répondre. Ah mais je ne dis pas non plus que l'on soit dépourvu de volonté, il faut bien une vitalité pour le fonctionnement de la raison, mais la volonté et la perte d'espoir ne s'anéantissent pas l'un l'autre, c'est à dire que vouloir et espérer ce n'est pas le même degré d'engagement ( espérer changer de vie, cela repose sur la chance ou assimilé, ou bien vouloir changer de vie, il y aura une participation active du sujet, ce n'est pas du même ordre ). Le déprimé n'a pas perdu sa raison, elle est simplement submergée par des émotions négatives, un manque d'entrain, une fatigue venant plus rapidement, il sera donc soumis à plus d'erreurs et fausses routes, mais il s'en rendra compte à postériori à défaut d'avoir pu le prévoir correctement à priori, et par approches successives finira pas aboutir au plus près du but recherché, ce qui en retour fournira une première motivation encourageante, et un regain d'élan pour la suite, car le point positif quand rien ne va, c'est que l'on ne descend pas beaucoup plus bas, on peut donc trébucher sans aggraver fortement la situation, " quand on a rien, on a rien à perdre ", du moins comparativement aux fluctuations naturelles de l"humeur caractéristiques du désespéré. Contre-exemples: Celui qui divorce et perd presque tout par décision de justice, et se retrouve dans une situation précaire, il aura encore la possibilité d'espérer retrouver une vie comme avant. Tant que l'enfant n'a pas goûté sa première sucrerie, il ne la désire pas, il ne fonde pas d'espoir dessus non plus, par contre une fois cette première rencontre réalisée, il pourra être dans cette position d'espérer et de désirer! Paradoxalement ( dans ton extrait ), je suis plutôt d'accord avec cela, j'ajouterai qu'il est aussi parfois bon/bénéfique/salutaire de croire ou d'espérer, et que ça reste ainsi, certains fantasmes, envies extrémistes, croyances doivent être de ce type. C'est intéressant de voir le sentiment dual, qu'est le désespoir, car je tiens à préciser ici quitte à rendre mes commentaires précédents flous ou vagues, que le non espoir n'est pas nécessairement synonyme de désespoir! Comment est ce possible, tout simplement en intégrant l'idée d'un état intermédiaire/neutre, pour cela prenons un sentiment ( un attribut ) comme d'être heureux ( d'être riche ), si je dis je ne suis pas heureux ( je ne suis pas riche ), ce n'est pas véritablement équivalent à je suis malheureux ( je suis pauvre ), car il existe un état médian où je ne suis ni heureux ni malheureux ( ni riche ni pauvre ) ou ni amoureux ni haineux etc... Et c'est peut-être cela qui te permet de retirer la manque au désir alors que je l'ai mis dans un de mes contre-exemples au-dessus, ou d'assimiler le désespoir à une source d'énergie suffisante pour rebondir.
-
Comment peux tu inclure ipso facto La Suggestion dans ton commentaire, de "révolte" ( tiens finalement tu en fais preuve aussi, as tu perdu espoir? :smile2: ), alors que c'est sa première intervention et qu'il critique aussi la voie de la raison pure. Tu n'as malheureusement pas répondu à mon invitation antérieure, mais ce n'est pas grave, cela m'a permis de mieux sans doute saisir où tu te situes, lorsque tu as parlé d'Amour, je crois qu'en fait il faut que je l'entende comme toute les émotions positives, d'élan du coeur, comme l'empathie, même si je n'ai pas compris tes exemples ( puisque je suis assez détaché de l'actualité et des moeurs/attitudes humaines "vulgaires/primitives" ). Donc mon analyse précédente était trop réductrice, en me focalisant sur l'amour en particulier, mais les formes d'amour en général seraient plus pertinent, et mérite de s'y attarder. Effectivement l'être mû par une grande humanité peut également s'émanciper de son triste sort, lui permettre de trouver une voie de sortie de son état grégaire, mais aussi un rapprochement vers son prochain, qui pour lui, et tout le monde dans une moindre mesure, est essentiel à son existence. C'est aussi pourquoi, j'ai fait un commentaire ( le dernier paragraphe ) dans mon post à La Suggestion au-dessus, qui laisse entendre que la réponse à mon questionnement est avant tout très subjectif, et qu'il n'y a pas une solution meilleure qu'une autre, mais une mieux adaptée à chacun, ce qui n'exclue pas de critiquer chacune d'elle, et donc in fine de maximiser les effets positifs, sortir la meilleur combinaison en relation à soi-même. Puis je dire à autrui ce qui meilleur ( recette culinaire ) pour lui, à partir de moi ou d'un absolu? Non Ton intervention est donc la bienvenue, il n'y a pas besoin de se quereller, mais seulement de "se disputer", même si je suis conscient que chacun à son petit caractère, Dompteur de mots est taquin ( :p ) par moment ( mais il a eu l'occasion de s'expliquer à ce sujet: http://www.forumfr.com/sujet574959-le-ressentiment.html ), mais c'est un personnage fort intéressant, comme quelques uns d'autres ici, dont tu fais partie aussi :D.
-
Merci pour ces précisions. Bien vu! pour le risque d'anesthésier les émotions, effectivement il ne faut pas sombrer dans l'excès excessif! Par contre, je ne saisi pas complètement ta mise en garde sur le dernier point, la raison n'est-elle pas justement le moyen d'éviter de tomber dans ce travers, alors que de s'en remettre qu'à ses émotions peut conduire à ce genre d'erreur, son salut ne viendrait pas de sa raison seule, mais d'un mixte des solutions envisagées jusqu'à présent, ce qui n'est pas impossible, si ce n'est souhaitable, dans ce cas l'écueil que tu viens de soumettre est à intégrer. Enfin, lorsque j'ai fait un "résumé" des pistes possibles, il faut je pense avoir à l'esprit que chacun ayant sa sensibilité, sa personnalité, ses aspirations et/ou principes de vie ou motivations, sera plus attiré/conduit vers une de ces voies, si ce n'est un ""juste" équilibre entre plusieurs, y compris celles non envisagées. On ne peut pas écarté le ressenti de l'individu, la part hautement suggestive ( ), pour la méthode utilisée pour faire face à l'adversité.
-
Bonjour La Suggestion, content de te revoir ici. Simplement je crois que tu as pris le sujet au pied de la lettre ( une lecture trop rapide sans doute ), c'est à dire comme un débat sur l'espoir, alors qu'en fait c'est ce qu'il y a en son absence, comment vivre, avancer sans! N'hésite pas à revenir poster, ce sera avec plaisir.
-
Dénombrer des cailloux, des chèvres ou l'argent que l'on a c'est faire des mesures de grandeurs, donc plutôt physique, par contre manipuler les symboles que constituent les chiffres arabes indépendamment de tout contexte, pour les symboles et les relations qu'ils entretiennent c'est faire des maths, sauf que ces relations viennent aussi du monde réel, c'est plutôt une physique épurée, dont on ne garde que l'essence, le noyau, et absolument pas l'inverse. La géométrie comme dit avant, était plus proche d'une science, pour l'arpentage en Égypte des parcelles de terre après la crue du Nil, ce n'est qu'après avec les Grecs, qu'elle a pris une toute autre tournure. Comme tu le dis, et je l'ai dit, c'est un langage, et comme tout langage il ne vient qu'après les faits, on invente des mots après découverte, invention ou besoin, pas avant, et le cas du symbole 0, l'absence de quantité, est assez éloquent, c'est parce que je ne sais plus quelle tribu distingue des blancs différents, qu'ils ont des mots pour les décrire. Ça serait réduire la Physique qu'à son rôle de prédiction, ce qui n'est pas le cas, elle tente aussi de décrire, voire d'expliquer, pris dans le sens explication en lien avec/s'appuyant sur d'autres modèles, principes, faits ou lois physiques. Comme l'a dit un autre forumeur, avant de connaitre le résultat d'un calcul, il faut comprendre ce que l'on fait, prenons le concept de vitesse comme exemple, il faut bien définir ce que c'est la vitesse instantanée, moyenne, minimale ou maximale, la partie calculatoire vient après, l'analyse cinématique également, puis celle du concept de dérivée. Galilée a ouvert la voie expérimentale, puis s'appuyant sur Kepler, Newton a pu élaboré ses principes mathématiques de philosophie naturelle, puis Lagrange et Hamilton ont rendu l'histoire encore plus abstraite avec les opérateurs, que l'on utilisera sous d'autres formes en mécanique quantique ( passage du continu au discret ). Si tu regardes où on en est aujourd'hui, et la relative indépendance des mathématiques on peut facilement se fourvoyer, mais une analyse plus minutieuse et historique permet de remettre les choses dans le bon ordre, mais faut-il encore le vouloir! Le propos rapporté par Alain75 avait tout l'air d'une position idéologique, et sur ça je ne peux rien faire! Je ne peux qu'insuffler certaines visions, pas les imposer, libre à chacun de se faire violence ou pas.