-
Compteur de contenus
3 109 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
4
Type de contenu
Profils
Forums
Blogs
Calendrier
Vidéos
Quiz
Movies
Tout ce qui a été posté par Loopy
-
Bah avec moi dedans il a aucune chance, mais je me suis dit que c'était injuste de lui enlever sa chance :D Après s'il fait son timide c'est pas dit...
-
Il est possible de refuser les soins et de mettre fin à ses jours avant de ne plus en avoir les moyens physiques et sans demander à quelqu'un d'autre de le faire. C'est ce que je voulais dire, mais en aucun cas encourager, pas plus que l'euthanasie. Je ne nie pas le fait qu'il existe des cas ou cette possibilité n'est pas, mais ça ne change rien à mon propos.
-
si j'envoie une photo du maillot tout seul... est ce que je peux concourir comme l'homme invisible ? Par contre je soigne le décors, promis :D
-
Je ne n'impose rien et ne veux rien imposer. J'essaye juste de faire réfléchir sur ce qu'est concrètement l'euthanasie, et comment elle peut, ou pas, s'intégrer à un processus médical. C'est vrai. Ce n'est plus la vie, ce n'est même plus la consience. Dans cet état là, tu n'es pas conscient, tu n'as pas de jugement, aucune notion de confort, de vie ou de mort... Aider quelqu'un à mourir en participant activement à sa mort est, à l'heure actuelle, juridiquement considéré comme un crime. C'est ce que je voulais dire. Aider quelqu'un à mourir ne sera peut être bien plus un crime dans certains cas particulier selon les circonstances, nous somme d'accord, mais aider quelqu'un à mourir activement n'est pas le rôle de la médecine... Il faut améliorer l'accompagnement en fin de vie... Il existe des choses pour lesquelles nous n'avons pas le choix et c'est ainsi. Pas parce que personne ne nous donne ce choix, mais parce que ce choix est un non sens. Nous devrons mourir un jour, tous, ce n'est pas un choix, et ce n'est pas choquant que ça n'en soit pas un. Pour mieux le comprendre peut être faut il se poser des questions. Je veux dire que tout le monde est d’accord pour dire qu'une éventuelle euthanasie doit être très encadrée. Bien. Je vous propose de réfléchir sur le cadre médical et juridique d'une euthanasie. Ainsi en l'encrant plus dans la réalité peut être je serais plus clair. Il faut définir un état "euthanasiable". C'est à dire qu'on ne peut pas piquer tous ceux qui se présentent à l'hôpital en disant qu'ils veulent mourir... Ou alors autant piquer tout de suite tous les dépressifs... On ne peut pas non plus piquer ceux qui ne sont pas dépressifs, mais qui souhaitent vraiment mourir alors qu'ils n'ont aucune maladie grave... (ce à quoi ils pourront toujours rétorquer qu'ils sont de toute façon condamnés puisqu'ils devront bien mourir un jour et que c'est injuste qu'on ne leur laisse pas le choix... mais passons...). Quand est ce que quelqu'un est "euthanasiable" pour vous ? Et je vous demande, en répondant, d'essayer de vous imaginer avec une seringue entre les mains, et quelqu'un au bout de la seringue... Pour quels personnes seriez vous prêt à appuyer ? C'est bien joli de me dire que je n'ai aucun coeur et aucune empathie, que je n'ai jamais été confronté à la situation. Je pense au contraire que c'est quand on y a été confronté pour de vrai qu'on se pose vraiment la question de savoir ce qu'il faut faire ou ne pas faire... C'est au moment précis où on doit prendre la décision qu'on se fout de ce qu'est la loi ou pas, de ce qu'est le choix et la liberté, et qu'on se pose vraiment la question... Quand c'est vraiment concret. Certains ont trouvé la réponse en se posant les bonnes questions, et ne sont pas d'accord avec moi. D'autres sont d'accord avec moi. Dans tous les cas, il faut élever le débat au dessus de la notion de choix, pour essayer de résoudre une véritable question d'éthique, peut être personnelle. Maintenant, j'ai dit à peu près tout ce que je pouvais sur le sujet. Et je n'ai pas envie de répondre à tous ceux qui viendront ici chanter le libre choix et le libre arbitre à l'article de la mort. C'est mon opinion, je respecte l'opinion opposée. J'ai juste l'impression qu'elle est un peu dépourvue de réalisme, mais je me trompe peut être.
-
Etre pour le clonage humain, ou l'immortalité aussi, c'est être pour la liberté de choisir. C'est une question d'éthique avant tout. Non, le seul choix que vous n'avez pas, c'est de demander à une tierce personne de commettre ce qu'on appelle aujourd'hui encore un crime. Bien sûr que non, je n'impose rien personnellement. Je dis juste que le rôle de la médecine est borné entre autre par l'éthique et qu'il existe une grande différence entre ne pas faire continuer à vivre et tuer. Je conçois que cette différence peut paraître assez mince à certains pour qu'ils ne l'envisage pas comme une raison suffisante pour interdire l'euthanasie. J'invite simplement à la réflexion sur ce qui peut différencier les deux, et je ne suis pas le seul... La souffrance est toujours quelque chose de terrible à supporter aussi bien pour le patient que pour les proches. Soulager la douleur, soulager la souffrance est, quand on parle du patient, du soin palliatif. Il est hors de question que l'euthanasie remplace le palliatif. Le rôle de la médecine est là et bien là, permettre à de mourir dignement, ce qui ne signifie pas l'injection létale, mais l'accompagnement de fin de vie. Il ne mourra pas dans d'atroce souffrances. Il sera endormi, anesthésié, pour ne pas souffrir, mais mourra de causes naturelles. Il a par ailleurs le choix de mourir quand il le souhaite. Le choix qu'il n'a pas, c'est de demander à quelqu'un de le tuer. Je suis entièrement d'accord. D'ailleurs, le maintient en vie abusif est illégal en France, cela s'appelle de l'acharnement thérapeutique. Quant à la souffrance, la médecine qui la traite est le soin palliatif. Comme dit précédemment donc, l'euthanasie ne doit pas être une alternative au palliatif, et donc ne traite pas la douleur ou la souffrance. Si terrible soit elle, elle n'est pas du registre de l'euthanasie. Le problème c'est que ce choix et cette liberté implique au moins une tierce personne. Sans compter que les personnes en trop grandes souffrances sont sous traitement si lourd que je pense la plupart ne peut pas être considérée comme ayant leurs entière faculté de jugement. La liberté, le choix, en ce qui concerne la mort nous ne l'avons pas et ne l'auront jamais. Ce n'est pas parce que c'est écrit dans la loi, c'est parce que la nature est ainsi faite. La médecine n'a, encore une fois, pas vocation à aller à son encontre, c'est exactement ce qui empêche les recherches sur le clonage humain, c'est ce qu'on appelle l'éthique.
-
Je suis d'accord. Mais ça ne change rien. Ce que je dis c'est que l'euthanasie sera à mon avis en grande partie destinée aux personnes âgées. Je n'ai pas dit que ça ne serait utilisé par personne d'autre. Ca ne change rien à mon argumentaire : il ne se fonde pas sur l'exemple. Que fait on de la mort ? de la maladie génétique (type trisomie) ? du sida ? ... Rien, parce qu'on ne peut rien. On peut pallier, soulager, on peut endormir. Pour parler de manière générale, on peut accompagner la vie et la fin de vie, mais la précipiter n'est pas éthique pour moi. Ce n'est pas la vocation de la médecine. Ca, se sont mes affaires.. Le consentement n'est que rarement possible, et comme je l'a expliqué, quand il est possible et recevable, bien souvent, la personne n'a pas besoin d'assistance pour mettre fin ses jours. Les patents les patients les plus durs en psychiatrie ne peuvent pas donner un consentement recevable car leur jugement est souvent altéré. Dans ce cas, c'est lavis d'un proche (dit personne de confiance) qui prévaut. Pour l'euthanasie aussi ?
-
Seriez-vous capables de pratiquer le Ramadan ?
Loopy a répondu à un(e) sujet de Portnawak dans Religion et Culte
C'est bien a l'eau que je pensais. Ne pas manger n'est pas si difficile la journée, d'autant que la chaleur tue un peu l'appétit pour moi. -
Seriez-vous capables de pratiquer le Ramadan ?
Loopy a répondu à un(e) sujet de Portnawak dans Religion et Culte
Et pourtant... Certains le font tout en allant normalement au boulot. Par contre je suis d'accord que certains métiers doivent demander plus d'effort. Un maçon aura certainement plus de mal que quelqu'un qui travaille en bureau. Pour en revenir au sujet. Je pense que je pourrais tenir un jour ou deux. Guère plus. Peut être le corps s'habitue-t-il, je ne sais pas. Mais n'ayant jamais essayé, je dirais que la longueur doit être au moins aussi difficile que l'effort quotidien. Quoiqu'il en soit, ça démontre une sacrée force de caractère. -
Je te l'ai déjà dit : dans ces cas là les patients sont endormis, il ne sont pas en train d'agoniser les tripes à l'air sur un champ de bataille sous les yeux de leur parents... Ils sont endormis et mourront sous peu. Maintenant puisque ton humanité est différente de la mienne dis moi : le jour, à la seconde où le médecin t'apprends qu'il ne peut plus rien faire pour sauver ton enfant, qu'il est endormi, mais qu'il mourra, à cette seconde là est ce que tu prends la décision de l'euthanasier ? Ou alors attends tu de réfléchir quelques heures voire au moins une journée ... pendant que ton enfant "agonise" ! ... quelle cruauté... Puisque mon propos est si confus, laisse moi l'éclairer un peu. Ton argument principal est de dire : de toute façon on sait que le patient va mourir, quoi qu'on fasse. Pourquoi alors ne pas abréger ses souffrances ? Ce à quoi je réponds trois choses : C'est limite, car ça peut être mal interprété. En effet, nous sommes tous destinés à mourir un jour. Cependant, je ne l'interprète pas mal est j'ai tout fait compris ce que tu entends par là. Alors j'oppose une seconde idée. Celle qui consiste à dire que ce n'est pas le rôle de la médecine de tuer le patient. Le rôle de la médecine est de le soigner. Quand elle ne peut plus rien faire, elle accompagne la mort, et à ce sujet c'est exactement ce que le comité d'éthique dit : améliorer l'accompagnement en fin de vie. Et pour faire une analogie, je dis que si la médecine un jour nous permettait d'être immortels, devrions nous, sous prétexte qu'après tout j'ai le droit de choisir ma mort, en bénéficier ? Non. Ce n'est pas éthique car il est dans la logique de la vie de mourir un jour. De même, il me parait normal que la mort survienne, si possible, naturellement. La médecine est là pour l'accompagner et éviter la souffrance. La médecine est aussi là pour l'accompagnement des proches dans cette épreuves difficiles. Mais elle n'est pas là pour supplanter la nature. Cette vision des choses permet aussi de comprendre en quoi il y a une différence entre "tuer" et "ne pas prolonger artificiellement la vie". Enfin, pour étayer ton discours, tu me proposes des exemples qui constituent des cas relativement rare d'application de l'euthanasie (qui je pense sera essentiellement destiné à mettre fin aux jours des personnes âgées démentes parce que la famille ne peut/veut pas s'en occuper). Le cas du de la personne condamnée qui va devoir "attendre" encore 1 mois avant de mourir Le cas de l'enfant en bas âge pour qui les médecin n'ont rien pu faire et dont les parents souhaitent abréger les souffrances. Ces deux cas manquent de réalismes. D'une part parce que tu caricature à outrance le discours de la médecine telle qu'elle se pratique aujourd'hui (non, on ne répond pas à un patient : "bon, vous allez mourir dans 1 mois, et je ne peux pas abréger vos souffrance" tout comme dans une médecine où l'euthanasie est permise on ne lui dira pas "bon, vous allez mourir dans 1 mois, mais si vous voulez, on peut en finir dans 10 minutes :) ". Soit tu viens d'apprendre que tu as une maladie incurable, auquel cas tu passes par tous les stades psychologique avant d'en arriver à l'acceptation de la mort, à savoir, la rebelion, la dépression, etc (je ne me rappelle plus... bref, il y en a 6 ou 7). Un processus qui prends plusieurs mois... parfois, t'es mort avant... Soit tu ne l'apprend pas, et auquel cas tu as largement le temps avant d'être dans un état végétaif de disposer de ta vie comme tu l'entends sans demander à une tierce personne de mettre fin à tes jours (avec toutes les conséquences psychologique que ça peut avoir sur cette personne). Tu nous présentes aussi le cas de l'enfant. Comme je te l'ai déjà expliqué l'exemple n'est pas très convainquant. La décision d'euthanasie n'est pas une formalité prise dans la seconde et il me semble plus réaliste d'imaginer des médecins faisant pression sur les parents pour qu'ils acceptent enfin de laisser partir leur enfant, plutôt que l'inverse (rare sont les parents je pense qui demandent l'euthanasie de leur enfant... parce que c'est humain... contrairement à ce que tu prétends...) Tu as bien d'autres cas... Le cas du gars paraplégique après un accident de voiture, qui n'est pas en soi condamné, mais qui peut souhaiter en finir, le cas de la personne agée démente (qui est le plus représenté à mon sens...) dont il devient impossible de s'occuper (il y a un précédent judiciaire, dans ce cas, le mari qui a mis fin aux jours de sa femme a été relaxé... preuve que le système n'est pas si "inhumain" que ça...), etc... Je n'ai pas envie de tous les traiter. Mais par extension, le problème, c'est que tu as des cas qui ne doivent pas être considérés de la même manière comme par exmeple les trisomiques et autistes, parfois considérés (comme les personne âgées démentes) comme mentalement inaptes (ou un truc comme ça). Bref, l'euthanasie est une question d'éthique, que tu le veuille ou non. Et par conséquent c'est par l'éthique qu'il faut la régler. Soit il faut modifier l'éthique médicale et permettre au médecin de tuer dans certains cas, soit il ne faut pas le faire. Mon avis est qu'il ne le faut pas, qu'il faut plutôt accompagner la fin de vie avec plus d'attention et de précaution, par du palliatif et autre, mais pas l'euthanasie. et ce pour les raisons que j'ai déjà évoquées... rôle de la médecine, non toute puissance, etc... J'espère que mon propos te parait plus clair...
-
Le jour où on t'annonce que tu as un cancer métastasé, ou une maladie incurable équivalente, on t'annonce que tu vas mourir dans un mois, 2 ans, etc... Ou pourrait tout aussi bien te dire que "tu vas mourir, mais qu'il faut attendre quelques semaines dans son état, parce que abréger ses souffrances ne serait pas philosophiquement acceptable." ..."Abréger les souffrance" est un bien joli terme pour dire tuer. On peut le dire autrement, si tu le souhaites comme par exemple expliquer à un patient que dans son état, il ne lui reste que très peu de temps à vivre, qu'on peut tout faire pour le soulager d'ici là, mais s'il préfère, on peut aussi le tuer. Le tout avec un grand sourire. Aucune des deux manière, euthanasie ou pas n'est appropriée. La caricature ne conviens pas à résoudre le problème, et tu pourras en user autant que tu veux ça ne changera rien. Pour les parents, ne va pas me dire que l'euthanasie est un soulagement... Tu crois vraiment que ça va les soulager d'apporter la seringue ? Je n'en suis pas convaincu. Sans compter qu'il devront vivre le restant de leur jour avec peut être le doute d'avoir pris la mauvaise décision... On attend pas "quelque jour que le môme veuille bien crever". On sait qu'il va mourir. C'est une question de temps. Comme je sais que je vais mourir c'est une question de temps, je ne suis pas convaincu que mes proches seraient soulagés de savoir qu'en fait, je vais mourir demain à 14h43 et 27 seconde par injection létale volontaire, pour leur épargner d'avoir à attendre patiemment que je veuille bien crever. Essayeur disait tout à l'heure : non à ceux qui veulent tout planifier pour nous. L'euthanasie, c'est la planification de la mort... Faudrait savoir... La mort est humaine. Aussi terrible et triste soit elle, aussi douloureuse est la perte d'un proche, on elle est et restera une part intégrante de la vie. On n'atténuera pas la douleur d'un décès en choisissant l'art et la manière. On ne choisi pas de mourir, est ce choquant ? non... On ne choisi pas non plus comment et quand on va mourir... Est ce plus choquant ? Non... Pas pour moi. Encore une fois, ce n'est pas manqué d'empathie, et je ne me considère pas inhumain. Philosophiquement, il y a beaucoup de choses qui ne sont pas acceptables, c'est ce qu'on appelle l'éthique. Jusqu'où va l'éthique ? Bonne question. Je suis prêt à en débattre, mais pas à coup de caricature grotesque et de cas pas cas parce qu'on ne s'en sortira jamais, parce que je suis désolé, mais je ne considère pas mon point de vue comme "tordu"... Les acharnement thérapeutique ont plutôt l'effet inverse en fait... Et c'est un des arguments plutôt pour l'euthanasie, même si la bien séance force à le taire souvent, il est vrai que le certains soins coûtent très cher, et que répondre au désir d'un patient de mourir permettrait de faire des économies (qui pourrait par exemple permettre d'en sauver un autre...)... C'est horrible, je sais, mais c'est vrai...
-
Je crois que la souffrance de perdre son enfant est de toute façon très dure, débranché ou euthanasié. Mais la mort est une partie de la vie, comme je ai dit et apprendre à l'accepter n'a aucun rapport avec l'euthanasie en soi. L'euthanasie ce n'est pas le droit de mourir, c'est le droit de tuer c'est un acte. La nature se charge très bien de ça sans qu'on ait besoin de lui tenir la main. Par ailleurs la personne ne souffre pas dans le cas que tu présentes. L'enfant n'est pas conscient il meurt dans son sommeil, naturellement. Pire encore dans l'exemple que tu présentes l'euthanasie n'est pas la pour soulager le patient mais ses proches... Quelqu'un qui veut mourir n'a juste pas la possibilité de demander a quelqu'un de l'assister. Mais il peut refuser les soins et demander à n'avoir que du palliatif pour soulager la douleur.
-
Comme tu le dis, l'euthanasie n'est pas une alternative au palliatif. La souffrance, la douleur et le soulagement de ces souffrance set douleurs est de l'ordre de la médecine palliative. On peut accompagner la mort, sans la donner, et en soulageant la souffrance. Débrancher une personne, ce n'est pas la tuer, c'est ne pas prolonger artificiellement l'activité des organes vitaux... C'est très différent... Par ailleurs, on ne refuse à personne la possibilité de mourir, seulement on interdit quelqu'un d'autre de les tuer... Dans les cas où le suicide est un tabou (religieux ou moral) , le meurtre l'est encore plus et l'euthanasie est souvent vue comme tel aussi. Je doute que si ces personnes ont le désir de mourir, elles fassent appellent à l'euthanasie. Par ailleurs, si la souffrance est un paramètre à prendre en compte, je rappelle le soulagement de la souffrance par la médecine, c'est le palliatif, ce n'est pas l'euthanasie.
-
Comme tu le dis, l'euthanasie n'est pas une alternative au palliatif. La souffrance, la douleur et le soulagement de ces souffrance set douleurs est de l'ordre de la médecine palliative. On peut accompagner la mort, sans la donner, et en soulageant la souffrance. Débrancher une personne, ce n'est pas la tuer, c'est ne pas prolonger artificiellement l'activité des organes vitaux... C'est très différent... Par ailleurs, on ne refuse à personne la possibilité de mourir, seulement on interdit quelqu'un d'autre de les tuer... Dans les cas où le suicide est un tabou (religieux ou moral) , le meurtre l'est encore plus et l'euthanasie est souvent vue comme tel aussi. Je doute que si ces personnes ont le désir de mourir, elles fassent appellent à l'euthanasie. Par ailleurs, si la souffrance est un paramètre à prendre en compte, je rappelle le soulagement de la souffrance par la médecine, c'est le palliatif, ce n'est pas l'euthanasie. J'en reviens à ma notion de médecine toute puissante. Il faut sortir de ce shéma où on imagine que la médecine est capable de tout, peut tout etsurtout nous doit tout ! Ce n'est pas le cas. On ne peut pas demander à la médecine de répondre à nos moindre désirs, y compris celui de nous tuer. Ce n'est pas son rôle. Je peux comprendre la difficulté qu'il y a endurer des souffrances ou voir un proche dans un état qu'on n'aurait jamais souhaité voir. Ca m'est arrivé, et j'ai longtemps été pour l'euthanasie. Toutefois, après avoir discuter avec des médecins j'ai changer d'opinion. C'est la vie, il faut aussi savoi rl'accepter. Si je vous dit que moi je veux être immortel ? La médecine doit elle me l'accorder ?
-
Ce n'est pas une question de croyance... Je vois mal d'où tu tires cela ? Si tu préfères en finir, la question que je te pose, c'est pourquoi demandes tu à quelqu'un de faire l'acte à ta place ? Pourquoi demandes tu à un médecin, dont la vocation est de soigner, de te tuer ? Le reste de ton propos est un procès à charge contre malvenu contre un système que tu n'aimes pas. Mais ce n'est pas le sujet... C'est toute la nuance qu'il y a entre "tuer" et "ne pas maintenir en vie", et cette différence est fondamentale. Je trouve l'argument que tu proposes assez limite, car il pourrait être très mal interprété. En effet, nous sommes tous un jour destiné à mourir. Dans ce cas, pourquoi ne pas en finirà la naissance, après tout ça nous évitera bien des souffrances... Dans tous les cas ce n'est pas le rôle de la médecine. La différence profonde entre tuer et ne pas maintenir en vie réside dans l'acte et dans le sens de cet acte. Dans le premier cas, c'est le médecin qui tue son patient. Dans le second, c'est la maladie qui tue le patient. La médecine, son but et son effort n'est ainsi pas dénaturé et la conséquence, comme tu le dis, est bel et bien la même. Dans un cas, la médecine agit à la place de la nature, dans l'autre, elle l'accompagne pour le confort du patient, mais sans interférer avec le processus naturel de la mort. Je pense qu'essayeur et toi avez une vision trop limité de ce qu'est l'euthanasie. Vous vous focalisez sur des cas qui représentent réellement une infime minorité de ceux pour lesquels elle s'appliquerait. L'euthanasie sera essentiellement destiné à mettre fin à la vie de personnes âgées souffrant de démences et dont la famille n'a pas soit les moyens soit l'envie de s'occuper.
-
Ne nous voilons pas la face... La plupart des malades qui ont la capacité mentale de prendre une telle décision ont aussi la capacité physique de passer à l'acte. Quand on parle d'euthanasie ici, on parle bien plus souvent (même si ce n'est pas l'unique cas) de patients qui ne sont plus en mesure de prendre une décision, et/ou d'en faire part, et/ou qui n'ont plus les moyens physiques de la mettre en oeuvre... En ce cas, il ne s'agit plus vraiment du droit de disposer de son propre corps. Ce droit là, nous l'avons d'une certaine manière car à ma connaissance, on n' jamais envoyé quelqu'un au pénal pour suicide ou tentative de suicide. Au fond, même si par principe on ne laisse pas aux gens le loisir de mourir quand bon leur semble ou bon leur semble (dans la mesure du possible), on a ce droit de disposer de notre corps. A contrario, lorsqu'on parle d'euthanasier un tel parce qu'il est complètement dément, malade comme un chien et qu'il ne lui reste que 3 à 4 ans, guère plus, à passer dans un hôpital ou équivalent, je suis désolé mais ce n'est pas le malade qui prend la décision. Quand on débranche un comateux, quand on parle de n'importe quelle maladie psychologique qui affecte le jugement (Alzheimer notamment) etc, etc.
-
Ne pas nuire au patient, mourant ou pas. Je connais beaucoup de médecins, tous confirment que certaines situations de patients sont difficiles , voire intenables. Les démences sont particulièrement agressive psychologiquement pour les proches. Toutefois aucun n'a jamais souhaité "tuer" son patient. Appelez le comme vous voudrez, mais pour le médecin c'est tout simplement "tuer". Et sur le point de l'euthanasie active, beaucoup répondent "je suis la pour soigner, pas pour tuer" .Quand il ne peut pas soigner, il accompagne du mieux possible la mort naturelle de son patient. Il soulage, fait du palliatif. Mais en aucun cas ne précipite la mort activement. Pour répondre a lobotomie concernant les proches qui décèdent a l'hôpital (lieu, j'en conviens, sordide pour finir sa vie) il faut prendre en compte qu'aujourd'hui le rapport a la mort a changé avec l'avènement d'une idée fausse : la médecine toute puissante. Votre papy, 90 ans , malade, se sent très mal après le dîner , crise cardiaque... Réflexe normal : les urgences. Papy mourra... aux urgences. Alors qu'il aurait pu partir dans son fauteuil au calme entouré de sa famille, comme ma foi lui même avait vu son grand père partir. On parle souvent de la difficulté que peuvent avoir les proches a voir se prolonger la vie d'un parent a l'hôpital, mais souvent, sans le savoir c'est eux qui l'ont voulu. Je ne veux pas dire qu'on est tous des cons, mais que nos médecins devraient nous rééduquer sur ce sûest la mort, la maladie. On devrait nous apprendre un peu de tout cela pour mieux le vibre au lieu de compter sur une médecine qui n'a pas vocation à tout faire (la vie, la mort, la douleur, la grippe, etc) et qui n'est pas toute puissante. Que faire alors des cas ponctuels comme cette histoire du viel homme qui avait tué sa femme démente parce qu'il n'y arrivait plus ? Je pense qu'il faut faire comme ça à été fait : jugé pour homicide, il a été relaxé . Ça me semble être mieux qu'une légalisation de l'euthanasie... Même si je comprends très bien les sentiments de ceux qui la défendent...
-
D'abord ne pas nuire. Tél est le premier vœux du médecin et si tuer n'est pas nuire je ne m'y connais pas... Je suis contre l'euthanasie au sens ou on l'entend, c'est a dire mettre fin artificiellement a la vie de quelqu'un. Par contre je suis aussi contre l'acharnement thérapeutique, inutile voire néfaste (utilisation de moyens qui pourrait servir a d'autres patients). Ainsi je suis assez pour une forme d'euthanasie qui consiste non pas a tuer mais a ne pas faire vivre artificiellement si et seulement si [mettre ici le bon cadre juridico médical ] ...
-
L'hôpital.... Parce que l'église s'en fout bel et bien ces deniers temps ils ont d'autres "chat" a "fouetter" ^^
-
C'est tout même intéressant ça... L'UMP n'aura aucune crédibilité sur la scène politique, en tant de crise, s'il n'arrive pas lui même à se stabiliser. Par contre, s'il y arrive, il pourrait en faire un sacré argument electoral, par l'exemple. Nous verrons bien.
-
Moi je répondrais, je suis micouille, miovaire... (du côté de ma mère )...
-
Je ne rejoins pas cet avis puisque j'ai personnellement passer un bon moment, en mode off, certes , surtout que je sortais d'Electrick Children (que je conseille par ailleurs). Mais je ne savais pas que c'était adapté d'un livre. Ne l'ayant pas lu, c'est la que j'arrête de jouer au critique ^^.
-
Pour ce qui est du bénévolat caritatif j'ai déjà fait une réponse ^^
-
Je prend tout. Chèque espèce cb nature... Et je suis pas exigeant (sauf pour métal guru, j'aime pas faire du mal aux animaux même les gecko...) :D