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Loopy

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Tout ce qui a été posté par Loopy

  1. Loopy

    La résistance aux sciences

    Je le reformule : je conviens que votre remarque est pertinente et que l'on peut s'interroger sur l'emploi du singulier ou du pluriel concernant "science(s)" et "croyance(s)". Et après ? (Ps : j'espère que vous avez pu vous soulager entre temps )
  2. Loopy

    La résistance aux sciences

    C'est tout ? ... C'est un peu court... Si vous aviez lu avec plus d'attention vous auriez pu constater que j'ai textuellement écrit que si la science ne s'attaque pas à la croyance, le scientifique lui ne se privera pas d'exprimer son opinion. Mais puisque que l'évidence de la bêtise de ce que je raconte vous paraît suffisante pour m'adresser ces quelques lignes sans à peine frôler le fond de ce que j'exprime, Je veux bien admette qu'il y aurait pu y avoir un effort supplémentaire sur les questions de singulier et de pluriel... Et après ? La preuve étant faite que mon style littéraire laisse à désirer (Je n'oposerai pas de résistance sur ce point monsieur l'agent) il y a peut être un avis sur la question de fond ?
  3. Loopy

    [QUIZ] quequette et foufoune

    Je viens de terminer ce quiz. Mon score 33/100 Mon temps 106 secondes   Le quizz qu'il ne faut pas faire au boulot
  4. Loopy

    Aides sociales et compensation

    Salut, Mon avis sur la question de fond a déjà été largement étalé par d'autres, comme @Frank_N qui en a fait une très convaincante exposition. Ensuite, sur la forme, je n'oublie pas que nous sommes en politique, et j'ai le sentiment que c'est un sujet épouventail agité volontairement par Edouard Philippe pour concentrer les attaques et alléger un peu ses ministres et son président. J'ai l'impression que ça reste une manœuvre de diversion.
  5. Loopy

    [QUIZ]Harry Potter

    Je viens de terminer ce quiz. Mon score 50/100 Mon temps 110 secondes  
  6. Je viens de terminer ce quiz. Mon score 80/100 Mon temps 82 secondes  
  7. Loopy

    [QUIZ]Mathématiques I

    Je viens de terminer ce quiz. Mon score 100/100 Mon temps 171 secondes  
  8. Loopy

    La résistance aux sciences

    Désolé @Spontzy, c'est un peu dans le désordre, je n'ai pas vraiment le temps ni de me relire, ni de ranger. J'espère que ça sera tout de même intelligible. Une hypothèse ne se démontre pas (au sens de la démonstration mathématique), en effet, mais elle se vérifie par un ensemble d'outil, de pratique et de méthode que les scientifiques ont mis en place et qui constituent, dans leur globalité, le seul moyen connu de parvenir à un vrai consensus. Peut être était ce exprimé de manière un peu maladroite par @uno, que j'invite à confirmer ou non mon interprétation, mais je pense que c'est cela qu'il entend. Certains faits scientifiques, en particulier, font l'objet d'une perpétuelle vérification, même s'ils sont déjà établis, car on les sais "critique" (c'est à dire à la base de grandes théories). C'est peut être le cas de l'évolution et sa vérification n'en est du coup que plus complète. Il arrive même que le consensus soit partiel et que certains travaillent sur des faits qui ne sont pas vraiment établis. C'est assez marginal et très mal vu dans la communauté, mais ça arrive,et parfois, ça ne donne pas que tu mauvais. Les hypothèses sont nécessaires à la science, et c'est bien le fond de mon propos quand je dis qu'en pratique, tout en sachant que ça peut être faux, je prends pour vrai ce qui me précède à travers le travail bibliographique que je réalise. Pourquoi je me permets cela ? Parce que je sais que l'ensemble de la production scientifique sur laquelle repose ce que je peux nommer "ma base de connaissance" ont été réalisées selon des pratiques qui sont communes à tous les scientifiques. Je ne "crois pas" les travaux, je fais confiance à leur méthode, et je ne le fais pas les yeux fermés. Il m'est personnellement arrivé, comme à tout scientifique, d'exclure de ma structure de pensée certains travaux parce que j'ai jugé discutable la méthode exposée ou les conclusions proposées. J'estime avoir des raison objective de penser qu'il y a un biais et exclu donc de facto ce travail de ce qui constitue le consensus scientifique. Rien de tout cela n'étant immuable et figé. En ce sens ce n'est pas une croyance, sauf à considérer que je "crois" effectivement que la démarche scientifique est cohérente me permet d'obtenir des résultats objectifs, qui devront également être discutés et critiqués. La question de "science = croyance" est une question qui dépasse même le cadre de notre discussion actuelle, et nous pourrions ouvrir tout un sujet (je crois que c'est déjà le cas) où tu verras, les scientifiques vent debout, à raison, devant une telle affirmation ! Ce n'est pas une différence de fond réellement, mais plutôt une différence sémantique : ce que tu appelles "faits" je l'appelle "observation", ce que tu appelles "théorie" (partiellement, pas toutes les théories, nous sommes d'accord) je l'appelle "fait scientifique". Il faut bien comprendre le préambule à la citation de Carnap : Note que je ne parle depuis le début que de "fait scientifique" car en science, le terme de "fait" seul sera un abus de langage désignant le "fait scientifique". Et c'est pourtant bien ce qui va distinguer la science de la croyance d'une part, et qui va rendre extrêmement complexe l'utilisation de l'outil scientifique pour combattre la croyance tout en conservant une démarche qui reste scientifique, d'autre part. Il faut bien comprendre que la science n'a pas vocation à combattre les croyances, même si elle s'y confronte nécessairement car elle porte un regard sur le monde, plate bande s'il en est des croyances. Cependant, si les croyances vont avoir tendance à s'attaquer à la science par nature, car elles sont l'objet de "vérités absolues et immuables", la science, elle, ne s'attaquera jamais d'elle même à une croyance. L'intime conviction du scientifique différera de la croyance du croyant, et le scientifique l'exprimera, mais la science, en elle même, ne dira jamais "dieu n'existe pas" ou "nous n'avons pas été créé". Tout ce que la science exprimera c'est que le créationnisme ne peut pas faire consensus car il existe des raisons objectives de penser que ce n'est pas une vision correcte des choses. Et à cela, le croyant aura vite fait de répondre effectivement que tout modèle scientifique étant réfutable, il le considère par avance comme réfuté, même s'il ne sait pas exactement comment il se réfute scientifiquement. Mais le croyant n'a que faire de la démarche scientifique et du consensus, il n'est pas dans cette conception des choses et toute confrontation science-croyance sera, in fine, stérile. Une coryance pourrait très bien constaté ton observation qui consiste à dire que ton oeuf fait 50g. Il te dira (crois en mon expérience... ) que tu n'as tout simplement pas les moyens de peser cet oeuf et que ta mesure ne représente pas une réalité absolue (et pour cause, elle n'a pas vocation à le faire). Il te dira que la réalité absolue est que cette oeuf est de masse nulle, mais que les voies du seigneur des poules sont impénétrables . C'est frustrant pour le scientifique, mais la science s'en fout Le dernier paragraphe du lien vers le repère des sciences répond à cela, notamment en citant un poincarré qui ne peut tomber plus à pic : Encore une question de vocabulaire : j'outrepasse l'observation brute. Je suis forcé de le faire car je dois au moins me questionner, quand j'observe, sur ce que j'observe. Sinon, le "fait brut" serait que j'ai vu un truc bouger... Je suppose que c'est une planète, je suppose que c'est elliptique (que ma mesure me permet donc de réaliser ce constat), etc. Non, je distingue la prédiction du fait lui même. Peu de fait, aujourd'hui, sont des hasard de l'observation comme dans l'exemple de Carnap. La plus part sont issus d'observations et de mesure complexe qui ont nécessité d'importants moyens pour les réalisés. On ne questionne pas par hasard, et souvent, si on le fait, c'est pour vérifier une prédiction d'un modèle. Une théorie est une structure de pensée contenant des modèles capables d'expliquer des "faits établis", c'est à dire issus d'observation déjà réalisées. Mais cette théorie est (doit) également capable de prédire des faits que je n'ai pas encore établis. Non, pas encore. Une observation seule n'est pas objective. C'est l'exemple du soleil qui ne se lève pas dans ma boite. Je pourrais construire une théorie autour de cette observation, mais ce n'est pas la démarche scientifique. Je dois, avant de construire ma théorie, vérifier mon observation, confronter à l'objectivité du consensus ma méthode (même si certains s'en abstiennent parfois pour diverses raisons), ou a minima m'assurer de ce que j'ai observé, et donc répéter la mesure, etc... Je dois avant de construire une théorie construire mon fait scientifique qui est bien : "Si on applique un courant dans une bobine, le morceau de fer s’aimante" (le "toujours" est de trop, car invoque un caractère immuable, justement, au fait). C'est la vérification. C'est pour cela que je pense que nos vues ne divergent pas tant que cela.
  9. Loopy

    La résistance aux sciences

    Et pour cause ce n'est pas un fait, c'est une prédiction. Lorsque que la prédiction sera vérifier, cela deviendra un fait. Pour le moment nous ne pouvons pas le vérifier.
  10. Loopy

    La résistance aux sciences

    Je ne vois pas pourquoi on ne pourrait plus assoir la théorie : j'ai juste un moyen de réfuter la théorie. Le fait sert de plusieurs façon : c'est un point de départ de la construction de la théorie, mais c'est également une prévision de min modèle. Je ne vois pas en quoi le fait qu'il peut être faux pose problème ? Ta vision pose plusieurs problème logiques. D'abord, qui te dit que la différence de trajectoire est un problème de précision ? Comment peux tu de manière parfaitement objective et complète stipuler que ta nouvelle observation ou ton ancienne observation n'est pas biaisée par utre chose ? Comment vas tu justifier que ton observation est représentative de la trajectoire de mercure ? Par ailleurs, pour donner un caractère absolu à ton fait, tu le localise dans le temps. En fait en faisant cela, tu élude la questions " qui te dit que cette observation ne dépend pas du temps ?". Bien, disons. Mais dans ce cas : quiqui te dis que ton observation ne dépend pas de la couleur du télescope ? Qui te dit que ... Bref, pour que ton fait soit effectivement immuable, il te faut localiser une infinité de paramètre ce qui, en plus d'être impossible, est parfaitement inutile. En gros, si les faits sont immuablement vrai, il faut prendre toutes les précautions pour que deux faits contradictoires ne puissent exister, et donc localiser l'ensemble des paramètres ayant conduit au fait même ceux dont j'ignore qu'ils ont pu avoir une influence. La résolution de ma mesure, le temps, certes, mais aussi que j'ai pété avant, et après la mesures, ... J'inciste car c'est important, le "fait scientifique" est bien le resultat d'un consensus qui peut s'avérer erroné, remettant en cause l'ensemble des théories qui repose sur lui. Dans t9n exemple, le consensus est qu'il n'existe aucune raison objective de penser que c'est bien un problème de résolution de la mesure qui distingue les deux observations... jusqu'à ce que ce consensus tombe à l'eau. Ay contraire je trouve que ta vision prête à confusion. Tu dis : la trajectoire était elliptique à l'époque mais elle ne l'est plus aujourd'hui parce que j'ai les moyens de voir qu'elle ne l'est pas. Or ça prête à confusion car à l'époque la trajectoire n'était pas elliptique, c'est juste qu'on ne l'a pas vu ! Dans mon cas, je dis simplement que la traje toute bous à paru elliptique mais que ce n'était pas le cas et que l'observation était biaisée. Aujourd'hui, ke fait scientifique est que cette trajectoire n'est pas elliptique, et nous n'avons aucune raison objective de penser que ce n'etait pas déjà le cas avant qu'on s'en rende compte. Notre premier constat était faux. Il faut revoir les théories qui reposent sur lui. Quant à la définition commune du fait scientifique, je j'estime bien plus proche de ma conception : http://www.lerepairedessciences.fr/reflexions/science_et_philosophie_fichiers/fait.htm https://www.jstor.org/stable/41078937?seq=1#page_scan_tab_contents Sauf qu'on ne parle pas (encore) de théorie, mais des fait scientifiques. Attention, un fait observé doit être également prédit par la théorie, mais il ne fait pas confondre le mécanisme théorique qui conduit à expliquer le fait avec le fait en lui-même. Le temps est relatif, c'est un fait car cela est observé et mesuré, indépendamment de ce qu'en dit la relativité. C'est un fait car le consensus sur la realite objective qu'il représente existe.
  11. Loopy

    La résistance aux sciences

    Je t'en prie, mais merci de constater tout de même qu'on peut discuter en respectant l'autre et ses idées Je suis d'accord entièrement avec ça : Pour le reste il s'agit essentiellement d'une question sémantique et c'est précisément aussi ce qui faisait diverger ta vision de celle De @uno au sujet de l'évolution, à savoir que tu définis le fait comme irréfutable, et ce que tu appelles "fait" je le nomme "observation", et que nous sommes bien d'accord tout les deux qu'il n'est nullement question de réalité absolue mais bien de réalité objective. Une constat peut également être hypothétique s'il s'agit d'une extrapolation erronee de l'observation par un biais que je n'ai pas anticipe. Prenons notre exemple : Ce que je nomme "consensus". Nous admettons et sommes d'accord sur un fait "Le soleil s'est levé aujourd'hui" est un constat objectif. Il n'est pas complique d'arrive au consensus qu'il s'agit d'un fait objectif. Mais si demain j'oublai d'ouvrir mes volet et je te proposait mon observation : "lele soleil ne s'est pas leve". Subjectivement, et si j'étais seul je pourrais me dire qu'il s'agit d'un fait. S'agit il d'un fait ?. Non. Mais ca reste une observation. Pourquoi et comment peut on l'exclure de la definition d'un fait ? Et bien parce que des constats opposé ont pu être réalisé qui montre que mon observation n'est pas objective car les conditions dans lesquels j'ai réalisé cette observation ne me permettent de conclure quant au fait que le soleil s'est levé ou non. Mon observation m'a fait conclure en premier intention un fait qui est faux et donc réfuté pas le consensus. Maintenant imaginons que nous nous soyons tous retrouvés dans une grosse boite pendant la nuit sans nous en rendre compte. Nous aurions très bien pu conclure que le soleil ne s'est pas levé. Et nous serions arrive à un consensus. Jusqu'au moment où nous aurions constater que nos conditions d'observation ne nous permettait pas de déduire ce fait et que notre consensus était donc erroné. Nous aurions réfuté.... un fait... issu d'un constat partage par tous. C'est précisément la que la notion d'immuable me paraît abusive. On peut développer encore cette idée. En le faisant on arrive à faire une analogie entre des mesures directes et indirectes que nous pourrions réalisrr et qui peuvent faire l'objet d'un consensus et donc être considéré comme un fait scientifique. Par exemple le fait que la vitesse de propagation du son dans l'eau dans des conditions normales de température et de pression est de 1480m/s. C'est un fait. Ce fait est un des éléments de la nature (une donnée de la nature) qui est parfaitement prédit par les modèles acoustiques qui constituent, eux une théorie expliquant ce fait. Alors évidemment le coup du soleil, c'est un peu gros... Et facile à démonter car c'est une illustration complètement fictive. Cependant, nous avons des exemples plus marquants dans l'histoire. Nous avons par exemple observé que les planètes avaient des trajectoire erratiques. D'où leur nom. Ce fait a fait consensus pendant longtemps, jusqu'à ce que le modèle heliocentrique montre que notre observation était biaisée par des conditions expérimentales que nous n'avions pas anticipés. Le modèle heliocentrique n'explique pas que les trajectoire des planètes est erratique, de fait, il ne l'est pas, Il explique pourquoi il nous a paru erratique. Question : pourquoi mo constat du soleil ne serait il pas lui même biaisé par un élément que j'ignore ? Je n'ai à ce jour pas moyen de le savoir, mais aucune raison objective ne me permet de le penser, donc nous pouvons arriver à un consensus... Et ce jusqu'à ce qu'on montre que ce consensus est faux, autrement dit jusqu'à ce que nous considérons comme un fait erroné , ou plutot réfuté. Édit : j'ajoute à ce propos une illustration encore plus marquante. D'après ce que je sais, la relativité générale tire même son nom de la réfutation d'un fait scientifique jusqu'alors parfaitement vérifié, constate, établi, mesuré, qui nous paraissait irréfutable, à savoir la nature absolue du temps. Et pourtant ce consensus à été réfuté par Einstein... Sans être philosophe ni historien des sciences, j'aurais envie de dire que ce passif nous a fait totalement revoir notre approche de ce qu'est un fait scientifique, et de la nécessité de le savoir refutable. Cependant, il est bien sur indispensable, pour faire évoluer nos théories scientifique de considérer des faits comme réellement objectif, de les admettre par le consensus tout en sachant que ils pourraient s'avérer un jour réfuté. Le consensus dans la pratique scientifique est primordial. Sans lui, la science serait tétanisée devant l'immensité de ce qu'elle peut potentiellement ignorer.
  12. Loopy

    La résistance aux sciences

    D'accord, donc je ne peux pas dire que "la vitesse du son dans l'eau est 1500m/s" constitue un fait scientifique ? De même concernant la quasi intégralité des mesures confirmant les théories telles que la quantique ou la relativité ? Par conséquent aucune des observations issue d'une mesure n'est un fait, car ce n'est pas un constat... Par définition, puisque c'est une mesure. Par ailleurs concernant les faits que tu mentionne, comment puis Je considérer que "le soleil s'est levé len12 décembre 1505" constitue un fait dans la mesure où je ne peux pas reproduire le constat, mais simplement déduire de manière indirecte que ce constat à eu lieu simplement en faisant confiance à des observations qui ne sont pas miennes ? Je ne crois pas que ta définition du fait corresponde à la définition classique du fait scientifique. Mais je pense qu'il s'agit de la definitio de la donnée, ou de l'observation. Les observations sont des faits scientifique en tant que tel si elles sont objectives et reproductibles. Mais un fait n'est pas nécessairement une observation au sens de constat ( qui implique une notion d'observation directe).
  13. Loopy

    La résistance aux sciences

    Pourrais tu préciser ta penser sur la notion de "fait immuable" ? Je ne suis pas certain de saisir le sens que tu y donnes et en première intention je ne suis pas d'accord avec cette vision des choses si par Fait, tu entends "Fait scientifique". Sinon, pourrais tu me donner quelques exemples de ce que tu appelles "fait" ? De mon point de vue, le caractère "immuable" d'un fait est, comme pour tout en science, l'objet d'un consensus admis pour vrai tant que rien ne nous permet objectivement de penser le contraire. Le fait est une réalité objective, non absolu... Et il doit être reproductible. Des conditions qui rendent étrange l'adjectif "immuable" ici.
  14. Loopy

    La résistance aux sciences

    Salut @Spontzy. Mon opinion personnelle (c'est a dire la.conviction que je me forge) est que la reponse est non. Cependant, j'admets aussi que cette conviction peut etre fausse car je pense aussi qu'on ne peut pas trancher de manière objective. Si on aborde la question du point de vue purement philosophique, la réponse ne peut être complètement tranchée car la notion de réel n'est pas fondamentalement tranchée elle même. La question revient alors à se demander si de manière générale (par la science ou par autre chose) on peut accéder au réel. Notre esprit est il déjà capable d'accéder au réel ? Mais de quel réel parle-t-on ?. On atteind les notions de réalités objectives et réalités absolue qui depassent le cadre de la science. Si on aborde maintenant la question du point de vue de la science dans sa pratique, on va s'intéresser à la réalité objective, c'est à dire qu'on va admettre que les observations qu'on réalise sont de l'ordre du réel (objectif donc). Ça n'interdit pas de se questionner sur les concepts de réalités, et peut être qu'un jour la science apportera une réponse claire à cette question, mais pour l'instant on ne peut pas non plus trancher car nous ne disposons que de modèles (C'est à dire des représentations du réel objectif) qui ne sont pas destinés à décrire la réalité, mais à la représenter. C'est un petit peu comme si on se demandait si un peintre atteind la réalité de son sujet en le dessinant. Son dessin ne sera jamais qu'un dessin représentant son observation (sa réalité objective) et ne renseignera donc pas sur la réalité absolu de ce qu'il a dessiné. Le sujet du peintre n'est lui même pas à priori constituè de peinture. Comme le dit Alain Connes, nous manquons même des outils de langage nécessaires si on veut ne serait ce qu'essayer de décrire la réalité. Le langage est la peinture, le scientifique est le peintre la réalité objective est le sujet... Et la réalité absolu, et bien, on n'en saura rien si on n'a que de la peinture le comprendre. Ce que je veux dire, c'est que se questionner sur la réalité absolue du sujet du peintre et dessiner ce sujet sont deux choses differentes mais pas antinomiques. Le peintre n'a pas besoin de trancher la question de la réalité absolue de son sujet pour le dessiner, et le fait qu'il le dessine ne signifie pas que la question est tranchée pour lui. Son dessin consiste à explorer le résultat qu'il peut obtenir en se passant de répondre à la question de l'existence du sujet et en admettant la réalité objective pour la représenter. Cette démarche pourra peut être permettre un jour d'aborder la question de la réalité absolue (si toutefois cette dernière existe elle meme). Pour compléter cela, j'ai également voulu exprimer l'idée que la peinture du peintre peut être suffisante pour s'intéresser au fait que le sujet à 2 yeux, un nez et une bouches, qu'il faudra un autre dessin, probablement plus approfondi si on se demande s'il à du poils dans le nez et qu'il faut même complètement changer de représentation si on voulait compter les neurones du sujet. Mais si on ne s'intéresse qu'à la question du réel absolu, alors on peut laisser tomber le peintre (et donc la pratique de la science). Ce qui nous fait retomber dans la philosophie et on se mord la queue. Ce qui est suffisamment douloureux pour qu'on s'abstienne de le faire trop souvent.
  15. Loopy

    La résistance aux sciences

    Mais fondamentale. Car c'est en l'utilisant, en l'admettant pour vraie au moins tant qu'on ne pouvait faire meiux, qu'on a pu comprendre que c'était inexacte. C'est le sens de son introduction et il est un petit peu malhonnête de s'arrêter à "inexacte". En attendant, j'ai pu m’asseoir sur ma réponse. Tant pis. De toute façon je trouve sincèrement ton comportement désagréable et très pénible. Alors oui, si tu veux, on s'autocongratule, on fait de la science consommation, on se prostitue à l'applicatif et on n'a rien compris à ce qu'est un atome. On pense naivement que la réalité c'est juste qu'on voit parce qu'on le voit et qu'un fait c'est ce qu'on a décidé qu'était un fait. On est des arriérés du XIXème qui confondent science et omniscience, et on n'accepte pas la remise en cause des théories. Après tout je vois pas bien ce que ça changera puisque notre travail revient au final à acheter des bananes (c'est chiants les caricatures, surtout quand elles sont insistantes et fausses, n'est ce pas ? ). Je te remercie pour ces partage de Connes, Klein et autres chez qui j'ai trouvé beaucoup de très belles choses (mais rien qui ne m'a semblé contredire ma façon de penser les sciences, ne t'en déplaise, même s'ils m'ont permis d'aller beaucoup plus loin dans cette vision des choses et de la comprendre mieux, donc pour cela, je te remercie... pour le reste par contre...) Et puisque tu pars au soleil, pensent à manger quelques carottes au passage, ça serait franchement pas du luxe sur tes dernières interventions. Quant à moi, je trouve que cette petite mascarade a assez durée et je m'en vais préférer l'inutilité de l'Asile à l'inutilité d'ici... Parce qu'à l'asile au moins, on rigole un peu. Bon courage pour arriver à bout de ce ... "débat"... Je trouve dommage qu'on en arrive à des disputes de cours d'école sur des sujets comme celui là et ça me désole un peu pour Epixes qui avait lancer un excellent sujet digne de vraies réflexions. Ce n'est franchement pas l'image que je souhaiterait qu'on donne de la science moderne. On devrait mettre un peu plus l'accent sur des valeurs de respects, notamment des opinions et des interlocuteurs. Et ce respects, ça fait quelques pages que c'est un beau concept, mais que niveau pratique... bof... L_
  16. Genre toi, t'aime quand c'est facile de bouffer tes adversaires ... t'aurais du changer de pseudo cant de dire ça, ça aurait été plus crédible
  17. Loopy

    La résistance aux sciences

    (au moins aurais-je découvert ce qu'est un "mainate" ... ) @zenalpha ... Tu vas finir par rater ton train... Et ça n’embêterait parce que je n'aurais pas ma réponse ... Alors va ranger tes petites culottes et file .... Et en passant, faites vous un bisou... Il parait que c'est la saint valentin .
  18. Je viens de terminer ce quiz. Mon score 15/100 Mon temps 83 secondes  
  19. Loopy

    [QUIZ] Le systeme solaire

    Je viens de terminer ce quiz. Mon score 70/100 Mon temps 121 secondes  
  20. Loopy

    La résistance aux sciences

    Et en y revenant, penses à apporter une réponse à la première question que je pose. Réponse qui éclairera un peu l'interprétation que tu fais de cette vision et dont je suis très curieux car je la pense mauvaise (l'interprétation... pas ma vision memenje suis disposé à admettre qu'elle peut-être tout autant...)
  21. Loopy

    [QUIZ] Le systeme solaire

    Si, mais je suis sur tel et De mon côté les quizz beug un peu (il me ramène à des questions déjà posées notamment)
  22. Loopy

    La résistance aux sciences

    Je ne suis pas bien sûr de comprendre la différentiation que le terme "naif" apporte à la notion de réalisme scientifique, mais au premier degrés j'aurais tendance à dire que cela concerne l'acceptation du fait qu'un modèle n'est qu'une représentation. Si c'est bien cela, j'aimerais comprendre ce qui te permet d'arriver à la conclusion (a savoir que les trois intervenants cites n'acceptent pas ce fait) et que j'estime erronée (au moins en ce me concerne). Quel(s) élément(s) exact(s) de mon discours accrédite(nt) cette classification ? Par ailleurs, ton approche philosophique de la question laisse à penser que la science est "dans l'attente" de meilleurs modèles. Or si cela est probablement parfaitement adapté à l'analyse qu'on peut faire des grandes évolutions des théories (j'entends par là les sauts majeurs et brutaux dans notre conception des choses comme l'ont été par exemple la RG et la quantique) prises independamment du reste, ces évolutions ne constituent pas par leur nombre la majorité des avancées scientifiques, au contraire. En fait, si entre deux évolutions majeures notre conception des choses évoluent globalement assez peu, elle évolue tout de même. De fait, entre deux évolutions majeures On ne cherche pas à remettre en cause les modèles, mais on les étudie pour les approfondir et les compléter, si bien que notre conception évolue quand même. Parfois (souvent ?) c'est cette démarche qui nous conduit in fine à remettre en cause des pans entiers de la science, sans pourtant que ça ne soit l'objectif initial. C'est comme si tu considérais, quelque part, qu'entre Newton et Einstein, il n'y avait rien ou si peu que l'approche philosophique se permet de l'oublier. A croire d'Einstein à pris l'édifice tel que Newton l'a laissé et l'a repensé sans plus d'informations. Or ce n'est pas le cas car l'interval entre les deux à permis à Einstein de disposer de nouvelles informations, outils, réflexions, discussions, pensées... Et je ne vois aucune raison d'exclure tout le contenu de cet interval de la pensée scientifique. D'ailleurs la RG n'est probablement pas dans l'état ou Einstein la laissée... Je suis convaincu que cet exemple précis nous a d'ailleurs fait revoir notre approche courant XXème siècle, mais se contenter d'énoncer qu'une théorie n'est qu'une représentation et que le consensus est ce qui nous paraît être la meilleure représentation disponible, c'est enfoncer une porte ouverte qui mène vers une petite pièce en elle même toute petite devant l'ensemble que représente la science. C'est juste trop étriqué pour moi. Pour finir, je me demande meme si cette insistance à caser ces réflexions dans de petites cases bien cloisonnées n'est pas en contradiction avec les principes que tu énonces ?
  23. Loopy

    [QUIZ] Le systeme solaire

    Je viens de terminer ce quiz. Mon score 0/100 Mon temps 42 secondes   Bah non j'ai arrêté au milieu
  24. Loopy

    [QUIZ] Mythologie grecque

    Je viens de terminer ce quiz. Mon score 60/100 Mon temps 89 secondes  
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