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Blaquière

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Tout ce qui a été posté par Blaquière

  1. En principe, la fonction de la religion est de vous économiser une névrose personnelle, mais là, ça déborde... Faudrait envisager un traitement plus solide.
  2. "Eléments de philosophie" de Alain. ça m'emballe pas on a l'impression qu'il s'écoute écrire. Mais c'est des petits textes, sur des sujets variés : ça fait passer. On y trouve toujours des idées qui font réfléchir. C'est limite poétique pour de la philo. En tout cas, littéraire.
  3. M'enfin ! c'est totalement faux ce que vous dites ! Quand on dit l'Homme avec une majuscule c'est synonyme de l'humanité. Quant à ceux qui on écrit la genèse c'était évidemment des gens qui considéraient une conscience divine autre et au dessus de la leur humaine.
  4. Blaquière

    Fidel Castro est mort

    En tout cas, chers réactionnaires de tous poils je trouve que vous manquez singulièrement d'intelligence et d'humour. On en a pour vous ! Tiens cadeau : BAL TRAGIQUE A LA HAVANE : 1 MORT ! Comme aurait pu dire Charles, le vrai (Trenet ) Fidel, Fidel, il est resté Fidel, à des choses pour vous sans importance...
  5. Parfaitement. (Déjà pour Swannie le subconscient n'existe pas. Il y a le conscient, l'inconscient et le préconscient qui est non pas entre les deux mais ce à quoi la conscience a accès dans la mesure où ça n'est pas censuré. Le terme de subconscient a juste été inventé pour vaguement nier la notion d'inconscient.) Revenons au raisonnement. je prends un exemple : Je lis ; L'humanité ? C'est énorme ! Les consciences de toute l'humanité ? C'est colossal ! Le corps du Christ ? Tout le monde -même les athées- savent que le Christ n'était pas un mauvais homme et qu'il a été crucifié qu'il a donc souffert dans son corps... Dès lors, "le corps du Christ" en devient -même humainement- sacré et y faire allusion ne peut que figer ma pensée. Le libre arbitre ? Très vaste problème. Tj y aurait tellement de chose à en dire que là aussi, j'en reste figé ! Dès lors, quand on me dit : "Si l'humanité ( entendez les consciences ) sont le corps du Christ alors il y a libre arbitre ." je suis trêt à rendre les armes et à dire oui, sans autre procès. En fait, j'ai bugué ! Réfléchissons-y de plus près. L'humanité ? bon on sait ce que c'est. Désigner par l'humanité, l'ensemble des conscience ? Pourquoi pas. Mais on voit déjà le glissement : l'humanité, ça n'est pas que les conscience, c'est aussi tous les corps des humains. Donc, si l'on spécifie qu'il s'agit des conscience, c'est que l'on précise les esprits des hommes et non leur corps. (On admettre sans chercher la petite bête que les consciences et les esprits représente une même catégorie pareillement opposée aux corps matériels. Or on dit que ces esprit ou ces consciences des humains sont le corps du Christ. Si l'on spécifie le Corps du Christ, c'est évidemment pour préciser que ce n'est pas son esprit. On retrouve donc la même dualité corps/esprit appliquée une fois à l'humanité, une fois au Christ. Bien sûr le corps de l'un pourrait être symbolique du corps de l'autre, mais pas du tout ! Le corps du Christ devient l'esprit de l'humain ! C'est un oxymore ! Une parole de gourou. je veux dire qui affirme une chose insensée. Pour laisser l'auditeur pantois. Et qu'il l'avale sans autre forme de procès. 'Encore !) Et voici que cette conscience-corps-esprit-corps qui m'est déjà peu compréhensible devient la clé du libre arbitre, autrement dit de si je pense par moi-même ou si je suis déterminer par autre chose que moi ! Un tout autre problème. D'autant que le fait que ma conscience soit issue du Corps du Christ n'a été qu'affirmé en toute gratuité. Le corps du Christ est l'incarnation de l'esprit de Dieu (d'après le dogme). Ce corps est donc esprit ? (Au passage, si c'est le cas, toute la souffrance physique du Christ devient symbolique et plus réelle ) Et du fait que le corps du Christ est l'esprit de Dieu il en résulte que mon esprit est aussi le corps du christ et donc l'esprit de Dieu ? Et en tant qu'esprit de Dieu, il est donc libre ? L'identification reste gratuite. C'est comme on veut, comme on décide ! Mais pourquoi pas ?!!! Tu dois sûrement avoir raison. Après réflexion, je préfère autant ne pas m'en mêler !
  6. "Sur nous" , surmoi : oui j'ai pensé ça aussi en le lisant !
  7. Comme quoi, on peut atteindre une vérité par un mauvais raisonnement ! (Je blague !)
  8. Idem ! Pour que tout le monde accepte cette "vérité", il suffit peut-être d'ajouter un seul petit mot : "Le futur n'existe pas ENCORE". Pour ce qui est du péché originel, je pense qu'il n'existe pas. Sur la vidéo, il est dit que le pardon précédait. C'est l'idée d'une culpabilité qui en ressort encore. On n'est pas coupable d'exister ! Bien sûr, cette notion de péché originel est une vieille notion religieuse à laquelle la religion tient toujours et qu'elle essaie de réactualiser. Il faudrait comprendre (se poser la question) de "pourquoi elle y tient?". Elle lui imagine alors un sens symbolique qui passerait mieux. Mais demeure cette notion de culpabilité. Pour être pardonné, il faut avoir commis une faute. Et si l'on est pardonné avant d'avoir commis une faute, c'est dire qu'on la commettra, forcément Nous serions donc condamnés à être coupables et dès notre origine ! Je ne suis pas d'accord, mais alors, pas du tout ! Qui condamne sinon le juge et dans ce cas, le juge suprême : Dieu. Dieu veut donc que nous soyons coupable? C'est guère envisageable. C'est donc ceux qui parlent pour Lui : la religion. C'est elle qui veut que nous nous sentions coupables. Le péché originel est une invention, une construction de la religion. "Mais si les fidèles ne se sentent plus coupables : on ne pourra plus les tenir !" Je crois que là est le fondement du péché originel.
  9. Voilà : ça fait jute plaisir de lire ça !
  10. Moi, à 8 ans, je me cachais pour aller voir le cinéma du curé dans la sacristie. Parce que je savais que l'église et Dieu, c'est le mal absolu. Mais j'aimais trop le cinéma. Le curé ne nous projetait pas des films sur le Christ mais des Laurel et Hardy. ça me faisait rire, mais je savais que c'était du cinéma...
  11. C'est très étonnant ce que tu me dis là. Ainsi, puisque tu es croyant, tu ressens Dieu en toi (j'imagine), mais tu ne ressens pas cette sorte de subtilité qui fait que suivant à qui on s'adresse, on ne le fait pas de la même manière. Tu vois, quand en parlant de ton père, tu me dis "mon papa" ou "papa" ou de ta mère "ma maman" ou "maman", c'est une sorte d'impolitesse que tu me fais. Tu me mets mal à l'aise, d'une certaine façon. parce que tu veux m'inclure dans ton intimité, et nier ainsi la mienne. Sans doute aimais-je ma mère et mon pères autant que tu aimes ou a aimé les tiens, mais je ne dirai "papa" et "maman" en parlant d'eux qu'à ma soeur. Ma vraie soeur. Quand mon petit fils avait trois ans, son père, mon fils, donc me demande devant lui de l'aider à tenir quelque chose, (peu importe) il me dit donc "papa aide-moi à tenir..." c'est alors que mon petit fils -qui m'appelait pépé- dit à son père "Pourquoi tu l'appelle "papa" il n'y en a qu'un de papa : c'est toi !". Quand tu dis papa ou maman, tu te conduis comme lui comme si tu avais trois ans et que tu sois "seul au monde". En fait tu voudrais que ton père et ta mère soient les deux seuls père et mère du monde alors que tu dois me laisser la possibilité de garder mon intimité pour moi. Tu dois m'identifier comme ton égal et ne pas chercher à m'imposer ton intimité. C'est une façon de me nier. C'est comme un manque de respect, de politesse comme je l'ai déjà dit. Quand tu me parles de "papa" et "maman", je sais qu'il s'agit de TON père et de TA mère, pas des miens. Cela équivaut donc à supprimer MON père et MA mère. Voilà, j'ai fait ce que j'ai pu ! Tu devrais faire un effort pour comprendre ça si ça ne t'es pas instinctif.
  12. J'essaie de comprendre ton raisonnement : Le Nouveau Testament est venue confirmer l'idée que tu te faisais du vrai Christ. Soit. mais d'où venait-elle cette idée que tu te faisais du Christ sinon du Nouveau Testament lui-même : il est le seul texte à en avoir jamais parlé ? Ce qui fait que tu dis que le Nouveau Testament confirme le Nouveau Testament... Le Nouveau Testament dit la même chose que le Nouveau Testament. C'est logique !
  13. Blaquière

    Le roman de Je Humble

    48 Le marché Je se souvint alors d’un autre songe d’eau. D’un autre jour ondeux... mais pas désespéré. LE CHŒUR : Dans la ruelle étroite, la pluie froide éclabousse ses gouttes sur Je. Au centre ville, au fond de Je, chauffe et palpite son cœur. Le ciel était solide. Les gros nuages gris, boursouflés, immobiles, éclairés par en dessous comme un décor de théâtre, semblaient s’être calmés. La pluie cessait à peine. Les grands murs des maisons, les trottoirs et l’asphalte étaient de verre sombre, de métal. Dans les ouvertures d’écoulement sur les côtés de la chaussée, on entendait encore les ruissellements de la dernière averse qui s’esclaffaient en cataractes. Et il n’y avait vraiment pas de quoi rigoler : c’était jour de marché !... Gyroscopé d’un couffin dans chaque main, Je Humble, gracile et juvénile, se déplaçait en sautillant de pointe à pointe entre les stands, sous le regard éploré des marchands qui avaient dû plastifier leurs étals. Il faisait son marché. Fruit et légumes, fromage frais, ainsi soit-il. Ses couffins pleins, il remonta bientôt la rue du marché où se réorganisait, au gré des éclaircies, la bousculade habituelle. LE CHŒUR : Et tous ces gens croisés, éléments de la foule, ne sont à Je que des fragments obstaculaires et ralentissémiques du décor ! LE LOCUTEUR : Je savais le monde sordide et grouillant mais pas à ce point... Je gravit les quelques marches jusqu’au bassin en haut du cours, une petite étendue d’eau qu’il s’apprêtait à longer pour regagner sa voiture... D’un léger Mistral, à présent, le temps se dégageait complètement. Quand soudain, MINCE ! Il glissa ! Sur la margelle encore humide du plan d’eau. Dont ses couffins, lâcha... Lors, maints légumes à Je, se libérant d’un coup comme d’une braguette, se répandirent et roulèrent à l’eau. Les légumes, ça flotte : heureusement ! Je s’accroupit alors sur le rebord du gouffre aqueux, et tenta une main hésitante vers les oranges et le poireau émancipés qui commençaient de dériver inutilement sur cette eau citadine supputée sans secret... Sans secret ? bien à tort ! Brusquement, trois énormes poissons aux bouches pointues et cornées comme becs en trouaient la surface ! Et voilà qu’aussitôt et dans un même élan, s’arrangeant de profil, en bon ordre de taille et le plus grand devant, ils PARADAIENT ! Leurs trois corps argentés, écailleux et glissants s’inclinaient à quarante cinq degrés comme une pluie battante et leurs yeux fixes et bulleux menacillaient Je Humble sur le point de se saisir du... POIREAU !... Dr FREUD : C’est vraiment trop facile !...
  14. Pour qu'une démocratie réelle réapparaisse, il suffirait de changer un principe de l'élection présidentielle, et décider que ce ne sont pas que les deux premiers qui restent en lice au second tour mais les trois premiers. Et que tout le monde accepte d'être dirigé par quelqu'un qui n'a qu'un peu plus de 30 ou 35 % des citoyens derrière lui. De toute façon au bout de quelques années personne ne voulait plus de Sarko, et aujourd'hui plus personne ne veut de Hollande. Le scrutin majoritaire à deux tour n'est qu'une arnaque simpliste. Une illusion légalisée.
  15. Fillon est un idéologue Mais pas que. Peut-être que lui et ses amis ont simplement placé beaucoup de l'argent dans les mutuelles. Et qu'il défend simplement son bifteck, LE PAUVRE !
  16. Normalement, quand une personne adulte parle de sa mère à des inconnus, il ne dit pas "ma maman', mais "ma mère". "Ma maman", c'est une parole d'enfant. Je le dis le plus gentiment du monde : il faut te secouer, là ! Revenir dans la réalité.
  17. Vous ne pouvez pas dire n'importe quoi, tout de même le phénomène de la conscience est déjà largement compris, en voie d'être assez bien élucidé. La conscience est ce qu'elle est : on n'a pas à décider ex abrupto de ce qu'on voudrait qu'elle soit. Dans la chirurgie du cerveau, que notre conscience soit déclarée une parcelle de la conscience divine n'a pas droit de cité.
  18. Blaquière

    La psychanalyse

    Mais bien sûr que le travail de la psychanalyse serait de dépister ces camouflages en premier.
  19. Blaquière

    La psychanalyse

    Hier j'étais tout heureux de complexifier ma compréhension grâce à ton intervention à propos des "trous du corps " (Mais de quoi on parle, quand même !) Or, là j'en suis à me demander si l'excitation autour des trous du corps, (le plaisir et le déplaisir), ne serait pas déjà une sublimation du mécanisme pulsionnel de base. Comme une "décoration", un "exhausteur de pulsion". Je ne vais pas parler de sexe ! Mais au niveau de la nourriture, de la bouche, la gourmandise (le plaisir) existe, mais elle est un exhausteur du plaisir et de la nécessité de manger. Qui vient se surajouter à cette nécessité et la rendre plus efficace. Est-ce qu'un boulimique mange par gourmandise ou parce qu'il ressent toujours un manque à combler ? De même qu'un anorexique qui se sent toujours trop "plein". Là il me semble que le plaisir et de déplaisir ne servent que de prétextes, que d'accompagnement, d'habillage à un mécanisme plus primaire. Enfin, je crois.
  20. Z'avez vu ça ? moi quand je m'y mets je suis comme Jésus Christ : Je parle avec autorité !!!! (Qué rire !)
  21. La conscience collective est un mythe, au mieux une statistique. Seule existe la conscience individuelle. Je parle bien de conscience. De mécanisme actif de la conscience. Après bien sûr qu'il existe des choses communes : les sociétés, les civilisation, les religions, et même des parti politiques ! Et même les idées toutes faites ! Mais de conscience, il n'existe que des consciences individuelles. Et c'est le principe même de la conscience qui veut ça : la conscience est un POINT de vue. Et le point c'est ce qu'il y a de moins général : il n'a même pas de dimension. Dans le même ordre d'idée, une conscience divine, c'est-à-dire conscience du tout, n'a pas de sens. ce n'est plus une conscience. Elle ne serait qu'un double du monde. Elle ferait double emploi et serait donc inutile. Trouvez-donc un autre terme : Mécanisme Divin ? (pour que chaque parcelle, chaque atome soient accompagnés d'une part de Dieu, ça ne peut qu'être automatique, ou mécanique.) Mirage Divin ? (Pour que chaque fragment du monde soit accompagné de son double de "lumière divine", ça tient aussi du mirage ?) Les croyants nous disent que Dieu est unique : pas du tout ! Il ne peut être, (s'il est conscience) qu'une infinité de petites consciences séparées. Qu'une infinité de points de vue. Puisque c'est ça la conscience. ...
  22. Je comprends bien ce que tu veux dire. Mais ce que tu appelle vision, moi je l'appelle imagination. C'est peut être une question de vocabulaire ? Certes il existe un sens figuré, on va dire au mot vision. Comme quand on dit : "Mais tu as des visions, ma parole ?" Vison du coeur, à mon avis ne veut rien dire. C'est employer le mot de vision, de manière impropre. Parce que l'on sait que la vision, la vue, en général est une sorte de preuve. Et que l'on de devrait voir en principe (avec les yeux) que ce qui est vraiment. Parce que c'est ça la vision, la vue : ce que l'on perçoit par les yeux. Au sens propre. Or le coeur n'a pas d'yeux et n'a pas de vision. Mais je comprends bien aussi que quand tu parle du coeur, ce n'est pas de l'organe "pompe" que tu parles. Tu dis le coeur dans la mesure où il est symbolique de la bonté, du sentiment, qui bien sûr eux sont constitués dans notre esprit, dans notre cerveau. Mais même ici, les sentiments, la bonté, n'ont pas d'organe de la vision propre. Au mieux ils ne peuvent agir que comme filtre des sens déjà existants, de nos vrais yeux. Un filtre. C'est çà dire qu'il vont MODIFIER la réalité de la vraie vision. Et par la modification des sentiments, tu sera persuadée de voir ce que tu ne vois pas. Tu vois par le coeur ? toi ? "Mais tu as des visions, ma parole"! (Bien amicalement tout de même !)
  23. Je tiens à rappeler que Fillon Jésus Christ était persuadé que la fin des temps surviendrait avant la fin de vie de certains de ses contemporains... ça fait pratiquement 2000 ans. Il ne faudrait donc pas trop compter dessus pour l'application d'une justice divine. Si nous ne nous en soucions pas nous-mêmes, l'injustice risque de régner encore longtemps. Et travailler 39 heures payées 37, cela signifie exactement deux heures d'esclavage. (Un bon petit début de... modernité ?)
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