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Blaquière

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Tout ce qui a été posté par Blaquière

  1. Blaquière

    Le Jardin Sauvage

    les iris nains sauvages Y'a une dizaine d'années j'en avais trouvé dans un champ inculte en bordure de la colline... J'en ai pris quelques pousses... ils tiennent bon et se multiplient ! Depuis le début décembre, il me font des fleurs, des fleurs.... Tout l'hiver ! Il faut dire que je m'en occupe... pas du tout !
  2. Blaquière

    ça pousse chez vous ?

    Tu bougonnes quand ça bourgeonne ! Et tu fais plus ?
  3. J'avais "un peu peur" d'être à côté de la plaque, mais on parle bien de la même chose !
  4. "cette pensée première et originale que faute de mieux on appelle l'être." On en revient toujours à cette notion floue de l'Être... Il faudrait presque un dessin à la façon des ensembles : Là est l'esprit, un petit cercle à l'intérieur d'un plus grand, mon corps, à l'intérieur d'un autre plus grand, le monde. Si cet "être" est la chose en soi, ou "l'existant brut" on ne peut le qualifier de "pensée" ou de "pensée première" : il est hors de toute pensée. S'il est le "noumène" il est une pensée, mais seulement une pensée intelligible. On va dire par exemple la loi de la gravitation. Non ? S"il est la chose en soi, lourdement existante, la représentation que je me fabrique de celle-ci (en soi) dans mon esprit. est une représentation dont le seul contenu est qu'il peut bien exister hors de moi quelque réalité, mais dont je ne peux rien savoir. (Kant) Ce n'est qu'une étiquette. Il faudrait donc décider une bonne fois si ce que je nomme l'Être n'est que pensé (ou pensée !) s'il ne sort pas de mon esprit et qu'il est mon fait ou s'il a à voir avec la chose en soi. Une chose en soi qui m'échappe. Mais dont je suppose que me vient toute information. Le problème de l'esprit est qu'il fonctionne sur un autre mode (on va dire un mode virtuel) que le monde (même mon corps) qui l'environne et qu'il est de ce fait "isolé". Condamné par sa nature (autre que celle du monde) à cet isolement. Il n'est entouré que de choses où qu'il se tourne... Pas de pensées qu'il puisse directement, de lui même appréhender. (Je rajoute : et si je m'ouvre à une autre pensée, mon esprit est ainsi fait qu'il ne peut que commencer par l'intégrer ! Une pensée extérieure à moi n'existe pas pour moi en tant que pensée ! Elle n'est qu'un hypothèse, qu'une pensée possible. c'est en l'intégrant qu'elle devient une pensée. Ce qui n'est pas possible pour un objet : l'esprit ne peut en intégrer aucun. -seulement son image- L'esprit est contraint de traduire un objet en pensée s'il veut l'intégrer et donc il le manque d'une certaine façon.) Bien sûr la seule chose dont mon esprit soit sûr, c'est de lui-même. Et ce n'est pas le monde qu'il reçoit en lui d'une quelconque façon, mais des images de ce monde par le truchement du corps : les phénomènes. La seule autre façon d'envisager les choses c'est de prendre (plus ou moins!) les phénomènes pour argent comptant! C'est la démarche scientifique. Il y est question d'affiner le mieux possible les images qui me viennent du monde. Après avoir "décrété" (a priori) que puisque j'ai des images (perceptions) qui se sont formées en moi, c'est qu'elle doivent bien avoir une origine extérieure que j'appelle le monde hors de ma pensée. (D'accord, j'essaie de me rejouer "les méditations" sans Dieu !)
  5. Je pense tout pareil ! Ca nous vient des films américains on il disent "je t'aime à tout bout de champ". Le "je t'aime" passion, c'est autre chose. A mettre à part, mais le "je t'aime" à des proches, ça me hérisse ! Plus que cucul, à mon avis c'est faux cul. Juste pour se convaincre soi-même et l'autre alors qu'il n'en est rien en réalité. C'est superficiel, un automatisme. Un manque de pudeur. Les faux sentiments qui dégoulinent. Bref, c'est américain. Un mimétisme : vu au cinéma! C'est du cinéma ! Quand j'étais petit, j'étais inondé d'amour et jamais personne ne m'a dit "je t'aime". Dire "je t'aime" (à son enfant) c'est se débarrasser de son incertitude. Je l'ai dit, bon, ça, c'est fait, passons à autre chose!... C'est un sparadrap... Un camouflage... Bon je le ressens comme ça, je peux me tromper... Mais c'est pas possible que ça nous tombe dessus par hasard, juste après les films américains...
  6. Exactement ! c'est pourtant simple : les vases communicants... C'est LOGIQUE ! Avant le tout premier commencement, y'a eu un stock d'âmes fini Et depuis, elles se distribuent, se gagnent ici, se perdent là. MOI par exemple, j'étais un quidam d'Arcturus, AVANT... Puis, quand tous les habitants d'Arcturus ont cuit, puisque leur étoile était devenue une géant orange, Y'a eu tout un paquet d'âmes qui ont dû émigrer... Bref je suis un métèque d'Arcturus, en gros. Une âme métèque... Mais je me rappelle plus très bien... quelques vagues souvenirs... Goldo... goldo... quelque chose... Ali Baba ou Ali Batou ? Batrop ?... ...
  7. Je le trouve beaucoup déhanché ton Adam ! Il serait pas un peu... bissextile ? Pourtant quand on est nul, c'est qu'on n'est pas une lumière... Va-t-en comprendre la physique, après, toi !....
  8. Si je crois/pense que --le Figaro est un journal PLUTÔT de droite (!) --BFMTV est PLUS un chaîne de propagande néolibérale que d'information (!) --Que Macron et Philippe mène une politique PLUS en faveur des (plus) riches que du peuple (!)... Est-ce que je suis un adepte des théories complotistes ?
  9. C'est vrai qu'on change plein d'atome avec l'extérieur en permanence, n'empêche que quand j'ai fait 1000 km avec ma bagnole, à l'arrivée, c'est toujours ma photo qui y'a sur ma carte d'identité... Signé : Diogène-Blaquière ! Ce soir.. oua...oua...ouar ! Je suis sorti... ti... ti... ti, ti.... de mon Tonneau... No...no ! ! Youp là Boum ! Hic !
  10. Je déments ! Je ne suis pas dément ! C'est pas moi qui ai dit ça : C'est une fâqueu niouze ! Ou alors c'est quelqu'un qui se fait passer pour "un moi" réincarné ? Mais est-ce qu'il existe des réincarnations multiples ? C'est obligatoire pour expliquer ce que tu dis au dessus ! Ou bien Nous serions lui et moi deux réincarnations d'un même troisième larron ?
  11. Ben oui ! Mais on n'a que ça ! On n'a que "l'enregistrement", aussi défectueux soit-il. Pour ce qui est des déplacements, dans l'espace ou dans le temps, on sait que nos "enregistrements". . Grâce à la particularité des neurones qui sont un des rares exemple de cellules qui ne se remplacent pas... (Je crois) C'est bien fait quand même ! Si nos cellules du cerveaux se remplaçaient, sans se refiler les valises, périodiquement, on oublierait tout... Ce serait rigolo ! Tu réalises ? tu te réveille un matin... à côté de toi y'a ta femme ou ton mari... Tu le/la regarde bizarre... puis tu lui fais : "Tu es qui toi ?!" (Ma femme est furieuse : --Ha, c'est bien ça ? Tu voudrais changer de femme ?! Moi : --Meuh non ! c'est un exemple MA BICHE !) Tu prends ta voiture... Tu roules... à gauche, comme tous les anglais !... D'autre roulent à droite... bref, c'est... LE BORDEL ! Heureusement, y'a les gilets jaunes pour arrêter tout le monde aux ronds-points !... Non, je le redis : les choses sont quand même bien faites...
  12. Faut pas être si pessimiSSe ! D'ici 200 ans, 1000 ans, 10 000 ans, plus... je suis sûr que petit à petit les choses vont s'arranger !... NE SOYONS PAS PRESSES ! Mais tu as raison : pour le moment, c'est pas brillant !
  13. Tu as raison après une toute petite rectification... Après notre mort, il y aura en effet plein d' "autres qui aur(ont)ait conscience d'être lui (eux) sans souvenir de (d'aucune) vie antérieure". Ça c'est sûr. La petite différence c'est que ce sera pas nous... être soi, c'est avant tout avoir la mémoire de ce qu'on a vécu, de ce qu'on a été. Et que cette charge de mémoire soit située en ce lieu et en ce temps. Si une autre mémoire est située ailleurs et en un autre temps, elle peut très bien exister, mais c'est simplement pas nous.
  14. Voilà ! Et si dans cette prochaine vie d'animal, on est un méchant animal, le coup d'après on sera réincarné en... EN ?... Poireau sauvage ! Et si on est alors un gentil poireau sauvage, on refera toute la route dans l'autre sens ! Mais, mais... si par contre on est un mauvais poireau sauvage ? Parce qu'il y a poireau sauvage et poireau sauvage, hein ?!... Le gentil poireau sauvage, d'accord, c'est un poireau sauvage, un poireau sauvage normal... tandis que le mauvais poireau sauvage, lui, ça n'a rien à voir du tout : certes c'est aussi un poireau sauvage, mais c'est un poireau sauvage... mais... Donc après cette possible étrange vie de "poireau-sauvage-mais", on sera réincarné en : .... En ? ... En CHAUSSETTE ! Parfaitement ! Et si on y mène une vie de mauvaise chaussette, nous voilà réincarné en... EN ?... SLIP ! Et si.... Et si on mène une bonne et chouette vie de slip, ni jaune devant, ni marron derrière, nous voilà bientôt réincarné en... En quoi, qu'est-ce qu'il mérite LE bon slip ? Hé bien, il sera réincarné en... EN ? STRING ! en string de super jolie actrice... Il faut donc savoir jusqu'où on doit descendre afin de "remonter" au bon endroit... Non, vraiment c'est pas si simple la réincarnation... Mais si on se débrouille bien, on a des récompenses...
  15. Quand un pole nord, rencontre un pole sud, qu'est-ce qu'ils s'racontent ? Des histoires de Paupol ! Non ! je reprends ; Quand un pole nord rencontre un pole sud, c'est que la terre s'est aplatie comme une crêpe ! Il ne faut pas confondre "une crêpe aux crabe" et "une carpe au câpres"...
  16. Oui... La vihuela. à l'époque 'renaissance) il semblerait que les espagnols aient voulu s'éloigner du luth (en faveur dans le reste de l'europe) qui leur rappelait trop l'occupation arabe ! Puisqu'ils venaient de s'en libérer !... Et c'est la vihuela avec ses six coeurs (x2) ou cordes qui est la plus proche de notre guitare actuelle. La "guitare primitive" n'en avait que 4, je crois... Le répertoire espagnol de cette époque est pour moi une sommet...
  17. Ma musique préférée. C'était pas encore la guitare... Chaque note est hésitée et pourtant inévitable, inexorable comme les vagues de la mer qui reviennent sans cesse... "en désespoir de cause"... Ce Julian Bream a parfaitement compris ça... La plupart des autres guitaristes, non, quand ils la jouent... Ils lient trop, ça vient trop tout seul... .
  18. L'accordéon, c'est pas mon instrument préféré, mais là quand tout est au second degré, la grandiloquence, le sirupeux, la nostalgie... quand on s'amuse avec le rythme... c'est un vrai bonheur !
  19. Blaquière

    Ce que j'ai fait

    Mon violoniste rouge et jaune (2 pages avant) il m sortait des yeux : Alors, je me suis amusé à l'ordi... Il est apparu une tête de faune qui semble lui souffler la musique... Un autre dessin qui avait dû légèrement se décalquer. On peut l'apercevoir légèrement sur le rouge. Comme il est venu tout seul je me suis senti obligé de le garder. Pour les autres couleurs, j'ai... mélangé. (C'est peut-être pire que le premier, mais ça m'a bien amusé !) *
  20. En résumé : Quand nous rions, nous croyons puisque Dieu est une blague... Je suis d'accord !... On peut faire venir des raisonnements malins de très loin... Mais à l'arrivée on est bien obligé de constater que quand elle prend la forme d'un pouvoir, il n'y a rien de moins humoristique que la foi... (Le fanatisme.)
  21. Une musique extraordinaire ! Parfois suave, parfois naïve, mais toujours au second degré... (on sens toujours que du tragique couve par en dessous)... et toujours inventive et renouvelée, tant dans les mélodies que dans les harmonies... Merci !
  22. C'est lui que visait Jacques Brel (que par ailleurs, j'admire presque inconditionnellement) quand il chantait : Même si un jour à Knokke-le-Zoute Je deviens comme je le redoute Chanteur pour femmes finissantes Même si j'leur chante "Mi Corazon" Avec la voix bandonéante D'un Argentin de Carcassonne C'est méchant, rigolo, mais à mon avis totalement injuste !.... Gardel était né dans notre sud ouest et avait immigré tout jeune avec seulement sa mère, (je crois) en Argentine. Des gens très pauvres. Il a pu chanter aussi une chanson très engagée contre la guerre (de 14) qui avait été interdite en France... 'Silencio en la noche" au début des années trente. Silencio en la noche ya todo esta en calma el musculo duerme (le corps se repose) la ambicion trabaja (l'ambition travaille) On peut difficilement faire plus tragique et profond pour une chanson... "Il y avait beaucoup de français très pauvres qui avaient immigré en Argentine à la fin du XIXème. Leur enfants souvent partis bébés, et mal ou pas naturalisés argentins on été rappelés pour les envoyer se faire tuer dans les Ardennes... C'est le cas du grand père de mon épouse qui leur racontait que quand il était gamin, il parcourait la Pampa à cheval pour aller à l'école ! Presque on n'y croit pas ! Mais on n'a pas honte de raconter ça aux petits : "Votre grand père d'Argentine !" "Et quand il arrivait à l'école, il donnait une tape sur le cul du cheval qui rentrait tout seul à la maison ! Il a été appelé POUR FAIRE SON DEVOIR (!) à 18 ans sans vraiment parler français et se battre contre les allemands dans les tranchées. Il n'y est pas mort... une chance.... Juste un peu gazé et une balle dans les reins... Il adorait chanter...
  23. C'est ton "camino" qui m'a fait penser à son "caminito" ! Une chanson mythique en son temps... Mais c'est "Volver" qui est le sommet de Gardel... Les paroles magnifique ! De la pure nostalgie... Et sa peononciation : "Bolber "!... avec des "b" ! "son la' mima' qué alumbraron..." (sans les "s" !) et ça : "Bajo el burlón mirar de las estrellas Que con indiferencia hoy me vien volver" "sous le regard moqueur des étoiles Qui avec indifférence (aujourd'hui) me voient revenir"! Ce n'est pas ma génération, mais au moins deux avant ! Je ne l'ai découvert qu'il y a une vingtaine d'années alors qu'il était de la permière moitié du XX ème ! Je la connais par coeur ! VOLVER Yo adivino el parpadeo De las luces que a los lejos, Van marcando mi retorno. Son las mismas que alumbraron Con sus pálidos reflejos Hondas horas de dolor. Y aunque no quise el regreso, Siempre se vuelve al primer amor. La quieta calle donde el eco dijo : Tuya es su vida, tuyo es su querer Bajo el burlón mirar de las estrellas Que con indiferencia hoy me vien volver Volver, Con la frente marchita, Las nieves del tiempo Platearon mi sien. Sentir, que es un soplo la vida, Que veinte años no es nada, Que febrila mirada Errante en las sombras Te busca y te nombra. Vivir, Con el alma ferrada A un dulce recuerdo, Que llora otra vez. Tengo miedo del encuentro Con el pasado que vuelve A enfrentarse con mi vida. Tengo miedo de las noches Que, pobladas de recuerdos, Encadenan mi soñar. Pero el viajero que huye, Tarde o temprano detiene su andar. Y aunque el olvido que todo destruye, Haya matado mi vieja ilusión, Guardo escondida una esperanza humilde, Que es toda la fortuna de mi corazón. REVENIR Je devine déjà le halo scintillement Des lumières lointaines dans le lointain Qui marquent mon retour. Ce sont les mêmes qui éclairèrent De leurs pâles reflets Les heures sombres de ma douleur. Et même si l'on ne souhaite pas le retour, On revient toujours à son premier amour ; Vers la rue tranquille où l'écho disait : ''A toi est sa vie, à toi est son amour'', Sous le regard moqueur des étoiles Qui me voient revenir avec indifférence. Revenir, Avec le front marqué Les neiges du temps Plaquées ont argenté sur mes tempes. Sentir que la vie n'est qu'un souffle, Que vingt ans ne sont ce n'est rien, Que mon Qu'un regard fébrile, Errant dans l'ombre, (Qui) Te cherche et dit ton nom. Vivre, Avec l'âme enchaînée A un doux souvenir, Que je Qui pleure à nouveau. J'ai peur de la rencontre Avec ce passé qui revient Défier bousculer ma vie. J'ai peur de ces nuits, Qui, peuplées de souvenirs, Enchaînent mes rêves. Mais le voyageur qui s'enfuit Un jour ou l'autre arrête sa marche. Et, même si l'oubli qui détruit tout A tué mes vieilles illusions, Je garde cachée une humble espérance, Qui est toute la fortune de mon cœur. Maintenant qu'on sait ce qu'il dit, on peut l'écouter. L'enregistrement est tellement vieux, tellement défectueux... mais c'est... sublime. Il n'y a pas d'autre mot. Là en le réécoutant les larmes me sont montées au yeux...
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