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Blaquière

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Tout ce qui a été posté par Blaquière

  1. Non c'était Anne Boleyn qui était la réincarnation d'une prostituée égyptienne... Pythagore lui, c'était ... C'est plus sérieux... Je vois ce plat de 600 av. J-C : il est trop beau ! MENELAS, EKTOR, EUPHORBOS :
  2. C'était pas lui qui était la réincarnation d'une prostituée égyptienne du temps des pharaons ? C'est vrai que c'était du sérieux, ça...
  3. Blaquière

    Le cas professeur Raoult

    Parisien ? De langue d'oil ?
  4. Blaquière

    Le cas professeur Raoult

    Pour savoir qui a raison ou pour qui est pour qui, il suffit de savoir qui soutient l'OM et qui le PSG : C'est pourtant simple ! Les supporters de l'OM, ils ont crié très fort "CORONAVIRUS ON T'ENC....." Et ils ont été guéris.... Comme les parisiens sont trop distingués, pour ça, ils tombent comme des mouches... Élevez le débat : que diable ! il y a 49 minutes, PASCOU a dit : En même temps sans tomber dans le complotisme, on a vu Bayer racheter mosanto ,on a vu l' UE et la France " lécher le fion "des Allemands pour prolonger les gliphosates , bon Bayer fait aussi de la recherche sur le cancer. Elle a les a toutes les billes en main. Faut avoir toujours plusieurs cordes à son arc. Buisness. Moi c'est pas des billes que j'ai dans ma main : c'est des boules de pétanque !
  5. Blaquière

    Le cas professeur Raoult

    D'accord, mais t(as déjà essayé de te torcher avec des feuilles de figuier ?
  6. Por primera vez, entiendo todo sin leer la traduccion ! Del siglo diez y seis ? No tengo mi edad ! (Pour la première fois je comprends tout sans lire la traduction ! C'est du XVI ème siècle ? Je ne fais pas mon âge !)
  7. Celle traduite en provençal : "Ploou sus Sant Jaoume (Santiago) Moun douç amour...." J'ai l'accompagnement; j'ai tout, y'a plus qu'à !...
  8. J'avais fait ça pour mon petit fils... On avait fait tout un disque ! Il le passait en boucle pour s'endormir chez lui ! J'avais aussi rajouté une autre fois "duerme negrito" il adorait celle-là aussi... "Duerme, duerme negrito Que tu mama 'sta 'n el campo ! Negrito ! Trabajando todo el dia Trabajando si... Trabajando para ti Trabajando si..." Souvent les trucs pour les enfants sont... tristes ou font peur... Cette chanson "le bon vent" est... dramatique ! En plus elle critique le fils du roi !... ce qui n'est pas négligeable ! Non seulement il est méchant mais en plus maladroit ! : "Visa le noir, tua le blanc!..." Nana Mouskouri a une si belle voix ! (je ne connaissais pas sa version) mais sur un rythme de rumba !... ça enlève toute l'ambiance médiévale, et comme archaïque, et ça rend la chanson futile... Marie la Forêt minaude un peu beaucoup aussi... mais elle fait bien ressortir le côté dramatique... Elle avait l'air de peiner ou plutôt de faire un effort pour se mettre dans la chanson... (mais elle y arrive très bien !) On voit à un moment son regard dans le vide, comme si elle était droguée. Il fallait qu'elle s'isole des gens qui la pressaient de toute part, on voit qu'elle rentre en elle-même... Putain, c'est dur de chanter en public quand on cherche à faire passer une émotion ! Il faut à la fois aller chercher notre émotion au fond de soi et la faire sortir... La donner en pâture ! hier, je me disais qu'il faudrait que j'enregistre, celle,de Lorca que j'avais traduite, mais j'ai l'impression que ma voix perd de sa clarté.... C'EST DRAMATIQUE ! Je rajoute : la chanson v'la l'bon vent" crée une ambiance onirique j'en suis fascine! La fin: "par dessous l'aile il perd son sang... Toutes ses plumes s'envolent au vent Trois dames s'en vont les ramassant... Re-rajout : le dernier poème espagnol est assez étonnant... Et très beau.
  9. Venez voir le grand Zampano qui courbe les lignes droites à la seule force de ses biceps !
  10. Blaquière

    Lettres à Samuel

    -Mais qui aime qui dans cette belle histoire ?
  11. J'ai retrouvé un bout de mon enregistrement... qu'est-ce qu'elle me plaît cette musique ! v'l.a l'bon vent.mp3
  12. La musique (une phrase musicale entière) Correspond à une musique traditionnelle française qui semble à mon avis sortir tout droit du moyen âge : "V'la l'bon vent" Quand j'enregistrais des chants pour mon petit fils, j'avais remarqué l'extraordinaire beauté de cette musique... J'en ai trouvé une interprétation acceptable (moins enfantine que les autres) par Marie Laforêt....
  13. C'est lacanien : Il n'y a pas de rapport...
  14. Pas besoin de s'exagérer l'enthousiasme : il suffit de te lire... Bise.
  15. Je viens de terminer ce quiz. Mon score 50/100 Mon temps 219 secondes  
  16. Quand je vois ce que je viens d'écrire à côté, j'ai un peu honte !....
  17. Tu as raison : on en est là. "Il n'y a plus de vérité." (En même temps! c'est vrai, c'est faux, je mens et je dis vrai.) La vérité du logos s'oppose-t-elle à ce point à celle du réel ? Et la vérité du réel rend-t-elle définitivement le logos caduc ? Je ne sais pas où ça peut nous mener...
  18. Je ne connais personne d'autre qui soit à ce point capable d'écrire de la musique avec des mots... Tu es pour moi un grand mystère... L'exemple absolu...
  19. Blaquière

    Mes mémoires

    Il me semblait bien que j'avais fini par la jouer à peu près bien cette putain de lettre à Élise ! Lettre à élise.mp3
  20. Blaquière

    Mes mémoires

    Mais revenons à ma mère qui me couvait insupportablement… Ce qui ne veut pas dire que jusqu'à mon adolescence, ce comportement de mère poule, ne me satisfaisait pas pleinement ! Souvent, le soir quand le repas était fini, je lui demandais : "Maman, tu veux ?" Et bien sûr sa réponse, c'était toujours "Oui !" Alors, je m'installais sur ses genoux, la tête contre sa poitrine : tout y était parfaitement souple ! Et je somnolais pendant qu'elle discutait avec mon père. Sa voix résonnait du dedans, grave, indistincte, contre mon oreille droite : Brou, brou, brou, wa, wa, wa... Et celle de mon père bien claire et bien timbrée arrivait par l'autre oreille. Parfois je l'entendais humoriser : – Tu crois pas que tu es un peu grand, pour ça ?... Tes pieds touchent par terre ! Bien sûr que j'étais trop grand, je pouvais bien avoir dix ans et j'étais presque aussi grand que ma mère ! Mais j'étais si bien, là ! Juste avant l'adolescence, il y a quelque chose d'un peu obscène chez les garçons. Dans leur physique, leur gestes, leurs comportements. Une aspect androgyne glabre et vulgaire. Et les pères peuvent craindre à ce moment que leur fils prennent un chemin de traverse... Pas très viril. Ça a pu être le cas de mon père quand je m'attardais à plus d'âge sur les genoux de ma mère ? En ce temps là, il y avait le houla-hop, en plus ! Et je m'imagine à onze ou douze ans en train de me contorsionner sur la Placette avec le houla-hop de Starlette... Et j'imagine mon père qui me voyant me tortiller comme ça devait en avoir des sueurs dans le dos ! Jusqu'au jour où n'y tenant plus, il a envoyé le houla-hop sur la toiture de la maison d'en face. Celle de Maimé Simon, qui donnait aussi sur la Placette. Il doit y être encore ! (ça me plaît de l'imaginer...) Et là, je viens à l'instant de comprendre pourquoi il a fait ça ! Sur le moment, ça nous avait paru un parfait coup de folie de sa part à Starlette et à moi. Et je comprends aussi par la même occasion quand et comment il a pu être tout-à-fait rassuré à ce propos à mon sujet. Quelques années plus tard, j'avais quinze ans. Nous étions allés, une bande de copains, visiter le Régaï. Encore ! La fameuse grotte du village bien connue et très aimée des spéléologues. Nous étions des garçons et des filles. Et il y avait ma copine. Ma première copine. Non, pas ma copine, c'était plus que ça, je vais dire "mon amie". Michèle. Il y avait mes copains Alain, Claude, Christiane, aussi, l'amie de Michèle... Une petite dizaine peut-être, en tout. Et... mon père ! Allez donc savoir pourquoi il était venu avec nous ? Lui qui était si peu aventurier ? Si peu intéressé par la visite d'une grotte ? Donc on s'engage dans la grotte. Elle commençait par un boyau assez serré sur quelques mètres qu'il fallait passer en rampant avant d'arriver dans la première salle où l'on pouvait se relever. Nos équipements ne dépassaient pas quelques lampes de poche... Mais voilà que moi, bête comme peut l'être un garçon de quinze ans, je me sens dans la peau d'un vrai crapahuteur, et je suis là pour faire de la spéléologie ! De l'exploration ! Je fonce donc droit devant avec un copain. En laissant les filles, mon père, qui s'en foutait un peu, et les moins aventureux des garçons, derrière. Et là, Michèle qui me voit partir devant, dans cette grotte froide, humide, sombre... Eh bien elle a peur! Mais elle a peur pour moi et pas pour elle, bien sûr ! C'est de l'amour, ça ! Et l'on entend depuis le début de la grotte et la première salle qu'elle a à peine dépassée, sa petite voix qui s'inquiète : "Manu ! Fais attention !" Et les "u" faibles et pointus des "Manuuu" de Michèle s'infiltrent et courent dans les boyaux resserrés... Et ils m'énervent terriblement, ses "Manuuu", alors ! "Manuuuu ! Manuuu ! sois prudent ! Fais attention !" Je ne comprenais pas, je ne voulais pas savoir qu'elle avait peur pour moi, ni que c'était bien, ça, qu'elle tremble pour moi. Je ne savais pas que ces "Manuuu" plaintifs qui s'insinuaient dans les couloirs du Régaï inauguraient pour moi le droit incontestable d'exister. Parce qu'en plus, il lui fallait braver un peu la honte et le ridicule devant les autres pour me prévenir, ainsi. Mon père ne s'y est pas trompé. Le soir, au repas, entre nous, il m'a un peu "charrié" : – J'entendais ses "Manu, Manu" ! » Et pour imiter la petite voix de Michèle, il prononçais "Menuu, Menuu". Il imitait une jeune fille amoureuse de son fils et il était visiblement aux anges. La preuve objective était faite que son fils pouvait inspirer un attachement... excessif ! Ma mère souriait... Moi j'étais un peu gêné… Et Starlette autant que moi : "Mais qu’est-ce qu’ils avaient les vieux à se mêler de nos histoires personnelles ?" Il y a quelques années, je vois une femme de mon âge, qui me regarde de façon… étrange. Je lui dis : « Je trouve que vous me regardez bizarrement ! » Et elle me répond : « Je suis Michèle » ! Je me suis pris une vague de bonheur en pleine figure ! Mais oui ! c’était évident ! On a un peu parlé… elle m’a demandé si je jouais toujours de la guitare… Et quand je lui ai dit que oui, je l’ai sentie comme rassurée. Elle m’a dit qu’elle avait eu des enfants… Bien sûr elle était avec son mari… (Qui avait l’air un peu énervé, d’ailleurs !) Puis elle m’a dit « Tu te rends compte, ça fait cinquante ans ! » Je crois bien qu’on était toujours les mêmes !… A l’instant, l’un pour l’autre, on ressentait une si grande sympathie ! Rien n’avait changé ! Il n’aurait pas fallu trop nous pousser pour qu’on aille faire un petit tour au Régaï !… Euh !… En copains, hein ? Évidemment ! Après, on sait jamais comment les choses peuvent tourner !..
  21. Oui ! j'y ai pensé à "jouissez" ! On peut le mettre! Ce serait même littéral ! Mais ça fait beaucoup sexuel pour aujourd'hui ! En plus, je pourrais pas le répéter, là (j'avais trouver cette astuce pour répondre à la personne (la fille) et à ses parties en répétant le verbe sous deux personnes) "Jouis ! jouissez !" ... Et puis quoi encore ?!
  22. Blaquière

    Mes mémoires

    Bon, c'est un premier jet, il faudra certainement que je reprenne tout... LE CINÉMA CINÉVOG Ah ! Le CINÉMA CINÉVOG ! C’était notre fenêtre grande ouverte sur le monde ! Par lui nous arrivait toutes les nouveautés indispensables à notre époque de progrès. Les actualités, (Pathé avec le coq français, mal superposé qui tremblait son cocorico, ou Gaumont, où toute la planète tournait là sous nos yeux), nous apportaient au village le monde entier, et surtout… Paris ! Avec le commentateur et sa voix acide : « Le Président René Coty parmi nos chères têtes blondes, à inauguré l’arbre de Noël au palais de l’Elysée !... » Et nous étions parfaitement dans le coup ! Puisque c’était ici même au Cinéma Cinévog que toute l’école venait chaque année fêter son arbre de Noël. Il y avait un gâteau ou une brioche pour chacun qui venaient de notre boulangerie, plus un verre de limonade. Les petits avaient un jouet, mais les plus grands, c’était un livre. De la Bibliothèque Rouge et Or. Distribution gratuite d’intelligence ! Sur ce livre mon nom était écrit sur la première page de garde en large écriture bâton à l’encre de chine. « La Guerre du Feu ». C’est là que je l’ai eue ! Et depuis, je le relis tous les cinq ans ! Tous les cinq ans, je fais table rase et je reprends toute l’humanité à zéro, je recommence toute la civilisation depuis les premiers hommes… (Je finirai bien par trouver là où ça a foiré !) Quand nous venions tous ensemble au cinéma, pour un film ordinaire, mon père mettait ses grosses lunettes en écaille, ce qui le transformait en détective Rip Kirby ! Lui, il venait vérifier et voir en image tout ce qu’il avait déjà appris le soir à la radio. Il avait ses dieux, mon père. Il savait ceux qu’il fallait adorer ou pas. L’acteur Raymond Pèlegrin, par exemple, puisqu’il avait un jour interprété le rôle de Napoléon. Napoléon, c'était sacré ! Et surtout Sacha Guitry. Un peu pareil que Napoléon :« Si Paris nous était conté »… ou Versailles... La grande vérité était là. D’une voix encore plus acide que celle du commentateur des actualités : « Je suis contre les femmes… tout contre ! » Mais son héros à mon père, son modèle, c’était incontestablement Gérard Philipe ! La nouvelle vague. Il lui ressemblait d’ailleurs. Subséquemment, j’aurais voulu le voir partout, moi, ce Gérard Philipe. Je me souviens d’une exclamation que j’avais poussée dans un film d’aventure, genre mousquetaires ou corsaires, (le film précédant avait été « Fanfan la Tulipe ») et dont l’intrigue mettait un temps fou à se décider… Moi j’attendais Gérard Philipe pour que ça commence vraiment cette histoire ! Quand soudain, on voyait au loin, vers le milieu du film, arriver un nouveau protagoniste… Je m’étais alors levé dans le cinéma et j’avais hurlé : – GERARD PHILIPE ! » Puis le personnage en question s’était approché… et… C’était pas lui ! C’était pourtant bien le héros du film ! Pourquoi arrivait-il si tard ? Mystère. Il était un peu grassouillet, d’ailleurs. Pas du tout notre genre à nous et à Gérard Philipe, minces, sveltes et élégants, en un mot, modernes. Je me suis rassis plus honteux que jamais ! J’avais voulu faire mon malin et j’avais exposé en plein vol ! Tiens, ça t’apprendra : « Discret, Manu, reste discret, tu ne comprends encore rien à rien ! Et tu n’es capable que de régurgiter le Gérard Philipe de ton père ! » Mais je crois bien que personne dans toute la salle ne m’avait remarqué. A partir de là, en plus de ma honte (qui dure encore, apparemment !), ce film sans Gérard Philipe n’avait plus eu le moindre intérêt pour moi. Je ne pouvais pas cependant, rester sur cette déception, sur cet échec cuisant… Dès la fin du film, j’ai descendu les marches du Cénévog quatre à quatre et j’ai bondi dans la rue. La rue était morne. Cinq heures et demie, un dimanche d’hiver. Le jour faiblissait... Et le lendemain, je devais partir pour toute une semaine au collège. Une semaine de néant. J’étais en sixième. Ca n'était pas possible de mourir comme ça, si bêtement. En me dépêchant bien, avant la nuit, je pouvais encore vivre une vraie aventure. J’ai couru à toutes jambes à la maison de la placette, j’ai pris mon carquois que je m’étais bricolé dans un gros bambou (de ceux qui poussaient près du bassin si dangereux de mon copain Alain, en contrebas du village), j’ai pris mes flèches, mon arc, et je suis parti en courant du côté de La Fraï… (1) En sortant de la maison, j’ai croisé mes parents qui rentraient tranquillement du cinéma : – Mais où tu cours comme ça ? » – Il me reste encore un peu de temps avant qu’il fasse nuit pour essayer mon nouvel arc ! J’avais encore quelques minutes pour me remplir de liberté. La nature sauvage m’attendait à moins de 200 mètres, à peine passés les derniers poulaillers… (1) "La Fraï", aujourd'hui "Place de la Convention". S'y trouvait un vieux frêne, sans doute planté comme arbre de la liberté du temps de la Révolution. "Une fraï" (en provençal) = "Un frêne".
  23. ici aussi, il vaudrait peut-être mieux dire "Pis qu'en plomb ou en fleur desséchée" pour "no sólo en plata o víola troncada" plutôt que >> "Pis qu’en plomb (argent), ou en violette fanée" "Fleur" en restant plus générique s'opposerait mieux aux "oeillets" et aux "lys".
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