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Tout ce qui a été posté par Blaquière
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Je l'ai pas entendu mais ma femme et mon fils m'ont dit c'est de la soupe ! Je vais te faire rire : Je me dis mais moi j'aurais peut-être pu faire mieux puisqu'il arrive d'écrire de musiques Peut-être... non, sûrement ! Mais personne n'est venu me demander quoi que ce soit. Normal : à par moi personne ne sait que je m'amuse à écrire de la musique ! Ceci dit; moi je compte pas, mais je me dis qu'en France il doit y avoir des pointure question musique. Personne va leur demander. Il y en a qui se sont placés... C'est comme ça que ça marche. Il faut pousser les autres pour prendre leur place. ET BIEN SÜR, LES MeILLEURS ILs POUSSENT PERSONNE PARCE QU-ILS SAVENT QU'IL SONT bons... DU COUP ON LES ENTEND PAS, Je me dis qu'en ce moment autour de nous, on a des Bach, des Mozart des Lully er des Debussy mais que personne les connaitra jamais parce que des petit malins, des imposteurs on sû prendre les places. Mais j'aime pas critiquer! celui qui a fait la musique, mis à part qu'il a su se placer, il a fait ce qu'il a pu, ce qu'il a su. Je connais pas son nom mais il semblerait qu'il avait fait aussi Star Magna... (Entendu à la volée) J'ai cru comprendre qu'il disait qu'il avait écrit sa musique et l'avait "donnée" pour qu'on fasse l'orchestration... Moi j'aurai de la peine à faire ça, l'orchestration. je pourrais sans doute pas. pas capable. OK. mais mon voisin (AU VILLAGE !!!) avec qui je jouais parfois, je lui donnais une mélodie, il revenait une heure après avec l'orchestration complète... Putain, y'en a des vrais musiciens en France !!! C'est tout !
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Je te dirai à la fin de l'été combien j'ai gagné en plus !
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En tout cas, incidemment j'ai constaté les professions desdits maires... La vache ! Gestionnaires de biens, immobilier... Ils se sont pas fait élire pour rien ! C'est monstrueux... Y'a pas un seul potier !
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Les gens disent : il a fait venir la flamme, c'est un bon maire ! On revotera pour lui !... Enfin je crois que c'est ce qu'ils pensent les maires en question...
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Meuh non ! Je fais mes musiques (les révise, les mets sur d'autres programmes...) et pendant ce temps la télé tourne ! Tiens, La Marche du Grand Turc de Lully que j'avais faite pour guitare... (Une de mes musiques préférées) LULLYFIN.mp3 Et là je viens de tomber sur... Petite Fleur !!! Je me souvenais plus d'avoir écrit toute cette musique avec les accords... Il manque un bout d'accompagnement à la fin... BECHGUIT.mp3
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Moi, je me suis dit : La flamme arrive à Marseille puisque le 10 mai elle sera tout le jours dans le Var... Logiquement me dis-je elle va arriver à Toulon, puis comme il a été dit qu'elle sera à Brignoles, La Roque, (Ici) c'est sur le chemin. On va peut-être la voir passer ? PAS DU TOUT ! Voici la carte du périple de la flamme dans le var après demain, le 10 : Ca tient de la magie ! Les chiffres c'est l'ordre chronologique au cours de la journée : Entre Saint-Raphaël (1) et Hyères (2), entre Brignoles (3) et la Seyne (Prononcer sèïne !) Entre Les Salles sur Verdon (6) et La Garde (7)...je sais pas où elle sera. Alors, je me suis dit que ça a dû être la guerre entre les municipalités... Avoir un parcours de la flamme chez soi c'est quasiment l'assurance d'une réélection. Je me suis donc posé la question des couleurs politiques des municipalités en question : 1 St Raphael : Les Républicains 2 Hyères : UMP 3 Brignoles : divers droite 4 Flassan : DIV (Divers) 5 La Seyne : Les Républicains 6 Les Salles Sur Verdon : Sans étiquette ! 7 La Garde : UMP-Les Républicains 8 Toulon UMP-Les Républicains N'oublions pas : LE VAR C'EST LE MIDI ROUGE ! (Oh Bonne Mère !)
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C'est pas lui qui est scientologue ? Peuchère ...
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Enfin... courir plus vite sauter plus haut QUE LES AUTRES... c'est quand même le syndrome du spermatozoïde... ça, je sais bien qu'en tant que provençal, je suis un français à moitié arabe...
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On est deux ! (Mais c'est la même chose !)
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C'est comme une envie de vomir... Depuis un heure je suis (de suivre) sur BFM "L'arrivée du Belém à Marseille". Il ont déjà interviewé une bonne dizaine de personnes sur place. ¨ Pas un qui avait l'accent de Marseille ! Il a même été question que Tom Cuise soit présent : ON L'AURAIT APPERCU HIER A PARIS ! ........ C'était juste pour dire.
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Mais c'est tout moi, ça !
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C'est une question de parallélisme ou de contemporanéité entre notre vie personnelle et son déroulement et la vie médiatique en général. Celle des "people" pour faire simple. Ou des musiques qui courent la rue à un certain moment. Indépendamment de ce que valent ces musiques -ou ces peoples" ils/elles sont devenue représentative de notre vie personnelle ou intérieure. J'avais un ami acteur qui connaissait et qui avait travaillé avec les plus connus de nos artistes. Pour les avoir connus personnellement, il nous avait appris que certains étaient rien moins que sympas contrairement à l'image que le public avait d'eux. Je ne dénoncerai personne !!! Si je ne me souviens pas qu'il nous ait parlé d'Alain Delon avec qui il avait pourtant tourné, en revanche "Lino" était un vrai brave type et lui confirmait son image... D'autres pas du tout ! Qui passent pour des mecs bien mais qui étaient de vraies crevures... On les a trouvés sympas par leur rôles ... de composition !
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Mort de Bernard Pivot, l’homme qui aimait les livres
Blaquière a répondu à un(e) sujet de titenath dans Littérature
En tout cas la Canadienne (Denise Bombardier) avait 30 ans d'avance ! C'est une leçon ! Je peux me tromper, mais il me faisait un peu l'effet comme Jacques Chancel de rester à la surface de la culture... Un côté trop mondain... Superficiel. Encore une fois je peux me tromper... -
Mort de Bernard Pivot, l’homme qui aimait les livres
Blaquière a répondu à un(e) sujet de titenath dans Littérature
Léon Zitrone ? -
Un grand merci ! Je sais pas la faire sur le clavier !
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L'histoire commence quand... Ou plutôt parce que... Ou non : SI ! Si je me sens honteux. Le premier exemple qui me vient c'est d'avoir fait une faute. Et une faute d'orthographe. Une faute impardonnable. C'est bête, je sais ! Vraiment bête d'être honteux pour ça mais c'est ainsi. Parce qu'il y en a toujours pour me le faire remarquer : --Ha ! Ha ! TU AS FAIT UNE FAUTE ! QUELLE HONTE ! TU N'AURAIS PAS DÛ ! TU ME DEçOIS ! Mais qui parle ? De fait il y a toujours plusieurs ingrédients. Je veux dire protagonistes. Au moins deux. Il y a moi, bien sûr. Je suis honteux moi de moi : je m'auto-déçois ! Mais aussi et bien pire, il y a les autres ou l'autre devant qui j'ai honte. Et c'est plus grave. Moi tout seul je peux passer à autre chose, je me mens, j'oublie ou fais semblant. Mais l'autre, il témoigne. Il retient ma faute, l'épingle au mur. Et je m'effondre ! Je ne suis plus que ma faute. Je ne suis plus rien. C'est la faute à Gilberte ça ! Au cours moyen... à la dictée, Gilberte, toujours zéro faute ! Et moi qui me devait d'être le plus intelligent, le plus fort, j'y arrivais pas. Ou pas souvent. Même à la dictée préparée que ma mère me faisait faire sur un coin de la table mal débarrassé à une heure et quart, juste avant de remonter à l'école pour que ça reste frais dans ma caboche. Avant que l'oubli inévitable, imparable, fasse son travail de sape. J'aurais pu être le deuxième plus fort après Gilberte. Sur dix ou vingt ou trente, ça aurait encore été honorable. Le problème c'est qu'on n'était que deux au cour moyen : Gilberte et moi ! Car une faute, une (ou deux) à la dictée, elle reste sur le papier, Les paroles s'envolent mais les écrits restent, c'est bien connu. Et la honte n'est que pour moi. Inscrite pour l'éternité. Ad vitam éternuée ! Et Gilberte qui sans doute doit rayonner de m'avoir gagné... Pourtant Gilberte, elle est gentille et discrète, ça ne se voit pas sur sa jolie figure. C'est juste "mano a mano" ! Disons Manu à Gilberte. Je dis ça parce que le pire c'est quand c'est toute la classe qui éclate de rire pour se moquer de moi... Et c'est arrivé. Là la honte je m'y suis enlisé jusqu'au cou. Et c'était même pas encore au Cour Moyen : L'Elémentaire ! Quand on sait à peine lire. "Au pays bleu". C'était le nom du livre de lecture. (Un livre magnifique que j'ai même offert à mes petits fils !). Chacun lisait son paragraphe à tour de rôle et haute voix dans la classe et c'était mon tour... L'histoire ? Un petit garçon --moi-- qui montait sur le dos d'un âne --moi !--. Et CE mot bizarre, que je voyais arriver de loin. Deux ou trois lignes à l'avance... Un mot que je ne connaissais pas. Que j'avais jamais vu. C'était pas sur le dos de l'âne qu'il sautait le gamin, mais sur son échine... Et le mot arrivait... Arrivait... encore deux lignes, plus qu'une... "l'échine" ? Je le connaissais pas ce mot, mais il ressemblait tellement à un autre mot que je connaissais, que j'ai fini par conclure que ça devait être un de ces mots qui ne se prononcent pas exactement comme ils s'écrivent. Après tout, on écrit bien "com'p'ter" et on prononce "conter"... Alors quand je suis arrivé au pied du mur, j'ai dit le mot que je connaissais : "La garçon a sauté sur l'esquine de l'âne" ! ECLAT DE RIRE GENERAL DANS TOUTE LA CLASSE ! Comment ça se fait qu'ils étaient TOUS au courant d'un mot que moi j'avais jamais vu ? Jamais entendu ? Parce que à part Gilberte, y'en avait pas beaucoup qui avaient inventé la poudre dans la classe ! Ca restera longtemps un mystère et ça l'est encore. Voilà. C'est ma honte de ne pas savoir, moi qui devrais tout savoir. Des fautes énormes comme ça, c'est ma spécialité. Une autre ? Et l'à j'étais plus au cour moyen mais en Philo ! Vous vous rendez compte ? EN PHILO ! J'étais en perme à côté d'une super jolie fille... On était quasiment comme un couple tellement qu'on se plaisait. Et moi, (mon couillon) qui voulais montrer à cette fille qui n'était qu'en première et qui n'avais aucune idée de ce qu'était la PHILOSOPHIE, donc, je feuilletais devant ses yeux ébahis mon classeur pleins de mots sans doute inconnus pour elle... Et je tombe sur un mot écrit par moi, en majuscule dans la marge : HURGENT ! ........ Là elle me dit : "Il faut pas de "H" à "urgent"! Paf ! Et là mon estomac s'est décollé et est tombé de cinquante centimètres. Je me suis effondré pire qu'au fond de mes souliers... LA ONTE ! NON : LA HONTE ! Et j'ai fermé le classeur sans corriger ma FAUTE. Ceci dit, un "h" à urgent, ça lui irait bien. Il me semble qu'il en serait d'autant plus HHuurgent. C'est une question d'esthétique. Moi, je serais pour une orthographe artistique. Pour que le sens soit mieux figuré, mieux représenté dans le mot lui-même. Tenez, l'autre jour, ici même j'ai bien écrit "pacques" pour "pâques" ! Pourtant cette fois-ci, j'en ai été... pas vexé du tout. Moi, athée invertébré invétéré, j'ai été comme fier d'ignorer radicalement quand ce ne serait qu'à un niveau orthographique toutes ces salades. Ou alors, c'est ma honte qui se fatigue, qui a quitté le pont. Qui se dérange plus pour si peu... Mais trêve de bavardage : j'étais venu pour en parler de ma honte. Pour la circonscrire. Ma honte de ne pas être à la hauteur. Elle est inscrite en moi cette honte. Et même sur moi. Visible. J'ai mon titulus sur ma tête comme un épée de Damoclès : MBRM Manu Blancusquercus Rex Malefactorum Manu Blaquière Roi des Fautifs Comment expliquer, sans ça, que mes "amis" s'en délectent ? Certes, "avec des amis comme ça, on n'a plus besoin d'ennemis" dirons nous. Mais pas tous. j'en connais quelques uns (et je pourrais vous citer les noms !) qui pour rien au monde ne chercheraient à me vexer, à me ridiculiser. C'est ceux-là mes vrais amis. Pour les autres... j'essaie de comprendre leurs motivations. J'imagine... J'élucubre... Peut-être que mis à part ma propension, mon penchant naturel à la honte et à la vexitude, pour le reste je suis plutôt cool. Plutôt bien dans ma peau. Tranquille, optimiste, plutôt sûr de moi. (J'essaie de comprendre). En général, je ne m'en fais pas. Comme une évidence que je saurai toujours m'en tirer... Alors je me dis que ça, ça doit en énerver beaucoup... Et que ça puisse leur faire du bien d'un peu me démolir. D'un peu rabaisser mon caquet. A la limite ça peut se comprendre... "Cette nuit", c'est mon copain Paul qui a voulu me vexer. Et je savais qu'il le faisait exprès. De quelle façon ? En me disant quoi ? Je ne m'en souviens plus. Mais c'était sûr qu'il disait un truc exprès pour mer vexer ! POUR SE MOQUER DE MOI ! Et d'une façon telle que je n'ose pas, que je ne sois pas en mesure de répliquer. Parce que moi, par faiblesse, lâcheté, couardise, veulerie (au choix !) le plus souvent, je fais le dos rond. Je feins de ne pas comprendre, de ne pas voir cette intention flagrante de me rabaisser. J'ai horreur des affrontements. Des affrontements qui ne disent pas leur nom. Qui jouent un double jeu... Je suis pas fait pour vivre dans ce monde humain de la malice, ce monde des comme si, des faux semblants... Des je dis ça mais je pense autre chose. Ce qui fait de moi une proie facile. Bien trop facile. Mais cette nuit, j'ai pas tergiponté... C'est quoi ce mot ? Un mot qui n'existe pas ! Mais vous m'avez compris : j'ai pas hésité et j'ai dit "non ! Je laisse pas passer !" Et je suis parti. Sans mot dire. Sans chercher à me justifier. Je m'en foutais ! Finie la honte ! Tiens : Je "vire le cul" et je me casse ! Vous me direz qu'affronter par la fuite, c'est pas encore vraiment héroïque ! Mais c'est quand même un début. Je l'ai dit : je suis un optimiste ! C'est peu après que j'ai compris que mon copain me vexait en bouc émissaire. Et... qu'il en avait besoin de moi de ma vexation !!! Besoin de moi comme pour une vengeance différée. Et qu'il se nourrissait, se requinquait de ma honte. Si bien qu'après quelques minutes il s'est radiné : -- Tiens, puisqu'on ne va plus se voir, il faut qu'on règle nos comptes ! Il me restait encore 5000 euros de quand on avait fait une exposition ensemble (1), il t'en revient donc la moitié. Les voilà !" Il m'a alors sorti une enveloppe blanche pleine de pièces d'or ! Mais c'est qu'il me prend pour Judas le vache ! Il veut acheter ma honte ! Il veut payer ma veulerie ! .... Là, c'est trop pour moi : je me réveille ! (1) première nouvelle !
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je commence mon poème... (le quart d'heure occitan)
Blaquière a répondu à un(e) sujet de Blaquière dans Littérature
J'essaie de m'intéresser à... je ne sais pas comment dire... La "vérité" de la musique et moins à sa... "surface". Pour moi la musique est une certain agencement des notes et du rythme. C'est ça qui me touche. Je pense que l'émotion devrait sortir de là surtout et pas d'un habillement momentané... Après il y a des instruments qui on de beau son et moins d'autres. Le clavecin, je souffre ! Et pourtant Bach a composé pour lui. je crois que "lui aussi" il s'en foutait du son il s'intéressait surtout aux notes. Le piano aussi n'est pas terrible comme son, objectivement : les notes cognent trop. Et pourtant on ne jure que par lui. Les plus beaux sons d'instruments à mon avis sont la violoncelle, la guitare er certaine flûtes. L'orgue aussi... Le violon, ça couine ! Le piano ça cogne... Fans un autre esprit le trombone serait pas mal... Pour la musique de Marcabrun "le ver commence..." j'ai mis un son plus 'facile', plus agréable genre violoncelle : Mais c'est les notes, les rapports qu'elles ont entre elles qui me touche... Je parle bien d'émotion directe, pas de compréhension intellectuelle... Musique du Dimanche 5 mai 2024'.mp3 -
En ce moment, je lis Céline : "voyage au bout de la nuit". Je crois que je ne l'avais pas lu. Il me fait penser à Houellebecq. Mais un Houellebecq plein d'énergie, de délire, d'originalité, étonnant, de style (le sien à sa façon). Désespéré mais pas triste... Fulgurant... Riche ou dense. Chaque page, y'a une idée qu'on voudrait garder... Pour y réfléchir...
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Soudain je me souviens qu'à trente ans, j'avais écrit ça : LA VIEILHO A cargat la vieilho e sei peds soun tout toarts pichoun pas pichouns dets capeou gris tristounet e couquet en campano. « Eri joeino e poulido. » « Eri joeino e poulido. » Davant lo troutadour aousso-cambo garcejo, per mountar. LA VIEILLE Elle est voûtée, la vieille et ses pieds sont tordus petit pas petits doigts chapeau gris tristounet et coquet en cloche. « J’étais jeune et jolie. » « J’étais jeune et jolie. » Mais devant le trottoir trop haut, elle hésite à monter. C'était exactement la même chose ! A part que hier, c'était moi la vieille ! Mais c'est fini : JE ME SUIS REPRIS !
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Parfois je me surprends à marcher comme un vieux ! Comment expliquer ça ? Par son contraire ? Et son contraire c'est ? Les petits rats de l'Opéra ! Tip ! Tip ! Tip ! Ils (ou plutôt elles) marchent sur la pointe des pieds : Tip ! Tip ! Tip ! Elle ne font qu'effleurer les sol. Elles marchent en courant d'air. En brise : Pfuit ! Pfuit ! Pfuit ! Elles passent sans laisser de trace. Même dans l'air. Un vieux, c'est le contraire. Il laisse des empreintes profondes. Il marche comme dans un marécage. Dans une boue épaisse et lourde. Chaque pied enfoncé; Il ne sait jamais s'il va pouvoir le relever pour le réenfoncer plus loin. Le petit rat, sur la pointe des pieds est en dynamique. Un pas n'est pas plutôt fini qu'il en est déjà au suivant. Il est en fugue ! La démarche du vieux, c'est tout le contraire : arrêt sur image à chaque pas ! Il avance de point d'orgue en point d'orgue. C'est un lent balancement. Le pied droit : pouf ! Il est bien posé mon pied droit ? Et sur ce pied droit, il faut reprendre ses esprits... S'assurer que tout le poids du corps y est bien. Et surtout qu'il est en équilibre. Mais là on se rend compte qu'il est en équilibre instable : Il lui manque le pied gauche pour être sûr de lui ! Alors on avance le pieds gauche... et... Pouf ! Ca y est ! Enfin l'équilibre ! Mais non ! Il lui manque alors le pied droit ! C'est désespérant et c'est sans fin ! Et j'avance en vacillant de déséquilibre en déséquilibre... Chaque pas demande un effort considérable pour retirer son pied de cette boue gluante. Et pendant ce temps l'autre pied s'enfonce encore plus profond ! Il en sera lui-même d'autant plus difficile à soulever... De déséquilibre en déséquilibre de glue en glue de gadoue en gadoue Je m'enlise Et m'analyse et me ridiculise ! Tant pis ! Mais je vais mon chemin...
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Moi, je dirais plutôt du sulfate de fer... Pour fixer l'encre (ancienne) sur le papier c'est bon...
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Je cherchais mes musiques, mes chansons et je suis tombé sur ce sonnet de Bellaud de la Bellaudière (Poète d'ici, du XVI ème siècle, né à Grasse) que j'avais mis de côté mais que j'ai oublié. Extraordinaire comme tout ce qu'écrivait notre poète provençal... Il faut le situer pour commencer. On est dans la seconde moitié du XVI ème siècle. Après la St Barthélémy. C'est les guerres de religion dans toute la France et en particulier ici, en Provence... Bellaud de la bellaudière (Louis pour les intimes) était vaguement soldat... capitaine dans quelque milice... Et bien sûr il vadrouillait un peu par-ci par-là. M'est avis que tout ça ne devait pas être très honnête ! En temps de guerre et surtout de guerre civile, des bandes armées ravagent le pays et se servent, vivent sur le pays... Bref, notre Bellaud se retrouve en PRISON à... MOULINS (Allier) ! Et il se désennuie à écrire des sonnets... Il est dit qu'il n'a jamais passé plus de temps sur un sonnet que le temps qui lui fallait pour l'écrire... Hélas (ou tant mieux !) il écrivait en provençal, ce qui fait que la littérature de notre bonne République Française n'en a jamais parlé... En plus il ne s'est jamais pris au sérieux et ça, c'est gravissime pour la postérité ! Je trouve (et je ne suis pas le seul) Qu'il vaut quand même le déplacement ! Je tente de traduire au dessous. C'est toujours savoureux. Là il en appelle à Bacchus en rêve et en délire pour qu'il saoule ses gardiens afin qu'il puisse s'enfuir de sa prison... A Bacchus O diou incarnadin, Diou de touto bouteilho, Diou de tout goubelet, de pouot, e de flascon, Diou que senso ton suc, non vaudrié lou jambon, Ni mai lou saucissot, un cabas de Marseilho! ______________ Ti pregui Diou vinous vouler a la pareilho, A mi, ton bon amic, adjudar au beson, En mi fasent sourtir de l'ombrouso preson, Que mi ten panellat en doulour non pareilho. ____________ De vostre doux sirop implissès la cervelo, D'aquest ladre clavier, e de tout sa sequelo Afin qu'encougourdats douarmon coumo murez. ____________ Puis you prenent las claus escampo pourriu faire, Per vous anar servir au pais de caucaire, (2) E sarrar vostre piot como ai fach autrofès ------------------ à Bacchus Ô beau dieu incarnat, Dieu de toute bouteille, Dieu de tout gobelet, de pot, et de flacon, Beau Dieu qui sans ton suc, ne vaudrait le jambon, Ni plus le saucisson, un couffin (1) de Marseille ! ______________ Je te prie Dieu Vineux de vouloir la pareille, Pour moi, ton bon ami : aide-moi au besoin, En me faisant sortir de l'ombreuse prison, Qui me tient enfermé en douleur sans pareille. ____________ De votre doux sirop emplissez la cervelle, De ce ladre geôlier, et de sa ribambelle Afin qu'ivres morts, ils dorment comme marmottes ! ____________ Puis moi prenant les clés, la poudre d'escampette, Je viendrais vous servir au pays des foulons, (2) Puis serrerais votre pressoir comme j'ai fait jadis... ( (1) Je garde le sens de cabas même si "un cabas de Marseille" est une locution qui signifierait plutôt "une "pouf"de Marseille"... Faut plus rigoler, maintenant, on a "me too" ! (2) qui foulent, écrasent le raisin avec les pieds... C'est aussi un mot employé pour désigner avec humour quelqu'un qui n'a pas de métier, qui ne sait rien faire mais qui veut faire le malin : "Es un caucairé [prononcer cooucayé] dé rasins" (C'est un fouleur de raisin !) Si le provençal ou plutôt la langue d'oc des troubadours des X, XI, et XIIème siècles est difficile à comprendre, le provençal de Bellaud, du XVIème c'est à plus de 95% le provençal que parlaient encore nos parents et nos grands parents... même dans le détail... "Douarmon"/"douormon" pour "ils dorment" : on ne saurait pas dire autrement... -- Bien sûr cet imaginaire et idéal "pays de 'caoucaïré' ", le pays où l'on "coouque" (foule) le raisin, ", c'est en imitation du "pays de cocagne !"
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je commence mon poème... (le quart d'heure occitan)
Blaquière a répondu à un(e) sujet de Blaquière dans Littérature
Trop content de te voir là ! je sais j'y ai pensé mais ce chanteur virtuel me fait rire ! Mon problème c'est que j'ai rien comme matos pour enregistrer. mais c'est pas l'envie qui m'en manque ! Bise ma belle ! Je viens de revoir des chansons que tu m'avais traduites... "la lune diaphane"... C'est grand ! Là je tombe sur un sonnet de Bellaud de la Bellaudière... sur Bacchus que j'avais mis de côté mais oublié... je vais le mettre à côté ! -
Attends de voir mon... manche ! -Binette ? c'est pas sérieux comme nom !
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L'eïssadoun L'eïssadon Aï un proujet per èncuèï : J'ai un projet pour aujourd'hui : Faïré un manché noou per moun eïssadoun ! Faire un manche neuf à mon... eïssadon !... Darnier l'houstaou aï capitat ün soucaou de fraï Derrière la maison j'ai repéré une souche de frêne Qu'a fach ün grèou bèn dret. Just cé qué mi faou. Qui a fait un rejet bien droit, juste ce qui me faut. E sabès qué la fraï, tant coumo vaou rèn verdo, Et vous savez que le frêne, s'il ne vaut rien quand il est vert, Tant un cooup sèco es un dei boascs lei maï durs qué siegoun... Une fois sec, c'est un des bois les plus durs qui soient... (Ooublidèn pas qué la lanço d'Achilé ero de fraï !) (N'oublions pas que le javelot d'Achille était de frêne !) Pégo ! Sabès bessaï pas cé qu'es un eïssadoun ? Mince ! Vous ne savez peut-être pas ce que c'est qu'un "eissadon" ! Es aquo : C'est ça :
