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Blaquière

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Tout ce qui a été posté par Blaquière

  1. Bon, maintenant que vous avez les moyens de comprendre que la conscience (ou l'âme ou l'esprit) est une production du corps vivant et du cerveau, Et qu'elle ne se perpétuera pas au delà de lui, vous pouvez désinstaller vos faux fichiers sur l'âme ou l'esprit magiques et les remplacer par les bons. (Je tiens tout de même à vous préciser que l'expression "Esprit Saint" ne veut strictement rien dire. Il y a esprit ou il n'y a pas esprit. C'est tout. A la limite vous pouvez signifier par Esprit Saint, UN esprit ou une forme de pensée qui se conforme à des dogmes religieux préétablis. Ce qui signale un esprit prisonnier. Passons à un autre fichier corrompu à désinstaller : la finalité... (Finalité du monde, du vivant, de l'esprit) Je prendrai comme exemple l'oeil, qui est un organe formidable, extraordinaire... Les finalistes nous dirons avec toute l'apparence de la raison qu'un organe aussi précis aussi perfectionné ne peut pas être le fruit du pur hasard de l'évolution. L'argument est de poids. Ce serait donc afin d'aboutir une perception visuelle que l'oeil a été ou s'est développé pour devenir tel qu'il est. Cela semble presque logique. MAIS : Le phénomène de la vision pouvait-il exister avant que l'oeil lui-même n'existât ? Dès lors l'oeil ne pouvait pas se développer en fonction et pour atteindre un but qui n'existait pas avant lui. Imaginons maintenant qu'un esprit créateur ait décidé de créer l'oeil. Cela signifierait qu'avant qu'il ne le crée, la vision n'existait pas non plus, puisqu'il n'y avait pas d'oeil. Si la vision existait c'est qu'un oeil existait. L'oeil de Dieu, sans doute. Mais cet oeil de Dieu qui lui permettait de connaître la vision, il avait lui-même été créé comment si la vision donc un autre oeil ne l'avait précédé ? Il faut bien comprendre qu'avant qu'il ne crée le monde, et donc quelque chose à voir, un dieu hypothétique ne pouvait qu'être aveugle. La vision n'eût pu lui être d'aucune utilité puisqu'il n'y avait rien à voir. Il ne pouvait donc avoir aucune idée de ce qu'elle pouvait être... La conclusion de tout cela c'est qu'il faut inverser le processus de notre compréhension et dire que ce n'est pas la fonction qui crée l'organe, mais bel et bien l'organe qui crée la fonction. Et que l'oeil ne peut avoir la moindre utilité s'il n'y a rien à voir ... (CIRCULEZ !!!) Le principe de la vision a existé grâce à l'oeil. Et non le contraire. Mais dans la mesure où le phénomène de la vision était déjà inventé, grâce à l'existence de l'oeil, Nous, nous avons pu chercher à améliorer cet organe, qui finalement n'était pas si bien réussi que ça et étendre notre champ de vision :: Nous avons inventé les lunettes par exemple. Et le microscope. Et la lunette astronomique... Et puis aussi améliorer cette vision qui nous échoyait, vers les rayonnements infrarouge et ultra violet, et les rayons x qui nous manquaient... En bon "matérialiste", je pense que la plus grande, la plus belle chose qui soit au monde, c'est ... L'ESPRIT. Le notre, bien sûr. Et je me dis que le matérialisme (et lui seul ?) permet d'apprécier ce qu'est vraiment l'esprit, le vrai esprit (et pas un esprit fantasmé). J'hésite un peu entre les termes de spiritualiste et de spirituel... Il faut peut être garder les deux ?
  2. Et de la même façon, il suffit de regarder un bébé à sa naissance et pendant les première années de sa vie pour comprendre qu'au début sa conscience n'existe pas et qu'elle "monte en puissance" petit à petit. Il lui faut le temps de charger les fichiers et les programmes nécessaires à son fonctionnement ! Au début, il n'a que le hardware totalement vierge ! Et il doit apprendre par l'expérience à se servir de son matos... Et encore ce hardware n'est-il pas terminé, pas totalement achevé. Et va même continuer de se construire sous une certaine influence de ses propres expériences pendant plusieurs années. Moi j'ai acheté un réveil.
  3. Absolument ! Mis à part les quelques instants de sommeil paradoxal, pendant lequel on rêve (il me semble), pendant le sommeil profond, la conscience (ou l'âme) n'existe plus. Elle n'est plus produite par le cerveau qui est au repos, qui est... éteint. Une fois n'est pas coutume, je citerai Shakespeare : "To die, to sleep, no more." "Mourir (c'est), dormir, rien d'autre."
  4. Oh, lui : il vient virusser mon antivirus ! Réfléchissons : une telle complexité, c'est justement la marque soit d'un esprit, d'une intelligence inférieurs soit de pas d'esprit ni d'intelligence du tout : un esprit supérieur, une grande intelligence eussent fait nécessairement formidablement simple. Complexe, très complexe, cela signifie brouillon, bricolage, tâtonnement, accumulation, bref pas de plan préétabli. Pas de créateur. Revenons-en à la désinstallation du fichier corrompu qu'est l'âme. L'âme n'existe pas ! Enfin j'exagère... Il existe bien quelque chose... Non ! Même pas. L'âme n'est pas une chose, pas une entité à proprement parler matérielle (là je fais plaisir aux spiritualistes !). Et puis d'abord, ne parlons plus d'âme. Parlons plutôt de conscience. La seule chose (chose : façon de parler) dont je fasse l'expérience, c'est ma conscience. Que d'autres personnes (vous) en aient une, je peux bien l'imaginer, mais je n'en fais pas directement l'expérience. Introspection (danger !) : Je ressens malgré tout que ma conscience n'est pas... matérielle. Mon corps, je le connais. Et mon cerveau, la science me l'explique, oui. Je sais par exemple qu'une émotion correspond dans ce cerveau à des phénomènes chimico-électriques. Et pourtant, mon émotion vécue, elle, n'est ni chimique ni électrique... Elle est une émotion. Elle est un phénomène global. La réaction chimico-électrique est à la base, certes, mais doit être... transformée pour devenir une émotion. Transformée ou plutôt "lue" d'une certaine façon. Mais lue par qui ? Par quoi ? Ma conscience ? Ou plutôt ce qui me fait sujet ? Mon Je ! Tous les êtres vivant ont un je. Le je, sujet étant une délimitation (a priori) dans l'espace et dans le temps. Hérité de la membrane de la première cellule. Le Je est un phénomène rustique, dirons-nous. Vital. Et pas particulièrement intelligent. (Le Je, c'est "Moi, président !") Nous devinons ici que notre conscience n'est pas monolithique mais composite : Elle comprend à sa base, ce "je" primaire, animal. Indispensable. Qui s'est transformé lui-même avec le temps, à partir du simple "effet de membrane" en phénomène plus général de préhension du monde environnant. Mais en gardant toujours ce principe essentiel (de membrane) qu'est la distinction entre ce qui est moi et ce qui n'est pas moi, ce qui est hors moi. Hors-je ! Et ce "je" physiologique préside, collationne toutes mes activités, mes expériences, cérébrales, intellectuelles, sensuelles, perceptives... Voila ma conscience (dont le "je" inclus qui la centralise) et qui est une production dans le temps, dynamique momentanée, toujours au présent de type accumulatif, récapitulatif, global émise pas le corps, et en particulier le cerveau. Il résulte de tout cela que la conscience si elle n'est pas le cerveau est une production de celui-ci, un effet global de son fonctionnement. Comme un électro-aimant produit un champ magnétique quand le courant circule. Notre conscience serait comparable à ce champ magnétique : elle n'est pas l'électro-aimant. seulement le champ magnétique (J'en connais un qui va être content !) Ou la lumière émise par le filament incandescent d'une l'ampoule allumée. (Mais elle n'est là non plus, ni le filament, ni le courant (les électrons) qui passent dedans ni le fil qui l'amène.) La première des conséquences c'est que si le courant ne passe plus, si l'électro-aimant ne marche plus, le champ magnétique ... DISPARAÎT ! Comme la lumière quand les électrons ne passent plus dans le filament. C'est ce changement de mode ressenti justement (comparable à celui qui existe entre la lumière ou le champ magnétique et les supports matériels qui les permettent) entre l'âme et le corps qui sont la cause de l'erreur habituelle selon laquelle l'âme serait indépendante du corps et pourrait donc lui survivre à sa mort. Ce qui n'a pas de sens. Si le corps et le cerveau peuvent mourir, la conscience (ou l'âme !) ne meurt pas : elle cesse d'exister. Elle n'est plus produite. Mince consolation !
  5. Ne t'emballe pas : demain j'eSplique !
  6. Qu'est-ce que tu as contre Robespierre ? Il voulait luter contre la corruption, tu veux la développer, toi ?
  7. Premier fichier corrompu à désinstaller : l'âme. (demain je développe si j'ai le courage...)
  8. Je crains que ce raisonnement découle du même genre d'erreur que l'argument ontologique. Descartes disait ainsi que dans la mesure où je suis fini, l'idée d'infini de peut venir de moi mais de l'infini lui-même autrement dit de Dieu. L'erreur c'est que si le fini est une chose et l'infini en est une autre, l'idée d'infini n'est pas infinie elle même. Il en va de même de l'idée de Dieu. Dire que puisque l'idée de Dieu existe on peut en déduire que Dieu existe vraiment, c'est proprement "prendre ses désirs pour des réalités". De ce que je sais ce qu'est la richesse, peut-on en déduire que je suis riche ? Riche de savoir mais pas forcément d'argent. Penser Dieu ne saurait lui conférer l'existence. J'en reviens à cette idée fondamentale que toute pensée se développe sur le mode de l'erreur. Le réel ne pense pas. Il se contente d'exister.
  9. Ce sujet m'échappe ! Les fichiers c'était une métaphore, si vous préférez, parlons des "a priori" à la place. sur quels a priori sont construites les religions ou l'athéisme. Cherchons les éléments sur lesquels on n'est pas prêt à transiger, alors... Et... TRANSIGEONS !
  10. Comment expliquer qu'un TAbERNacle soit vide et qu'on ressorte souvent d'une TAvERNe... plein ?
  11. Le curé monte à sa chaire : "Bien chers frères !" (Peuchère !)
  12. Par les temps qui courent on a besoin de se convaincre que tout n'est pas vain...

    Merci !

  13. Blaquière

    Ce que j'ai fait

    Pour les musiques, c'était des musiques écrites pour ensembles de plusieurs instruments que j'ai réduites pour piano seulement afin de simplifier et faire une unité. C'est un peu touffu parfois, mais ça passe... (La dernière, l'idée c'était de faire une musique d'ascenseur ! Genre "tout va bien". Avé-valé = bonjour-bonsoir !)
  14. Blaquière

    Ce que j'ai fait

    C'est sûr que ça plaira pas à tout le monde !... Mais... "C'est moi qui l'ai fait !"
  15. Ce qui est surprenant pour tous ceux qui ne croient pas à tout ça (Dieu ou/et le Diable), c'est ce besoin de personnifier des comportements. "Etre avec Dieu, être poussé par le Diable..." C'est nous en réalité qui agissons. C'est notre comportement qui est influencé par des schèmes ou des complexes biologico-psychologiques. Déjà sommes-nous sûr que tel ou tel comportement est considéré comme mauvais de la même façon par tout le monde ? --A-t-on toujours conscience de ce qui est "mal" ou cette conscience varie-t-elle de l'un à l'autre ? C'est une première question, il semblerait que non. (Vérité en deçà des Pyrénées erreur au delà.) --La deuxième question serait de comprendre par quel mécanisme et pourquoi, une action bien que mauvaise et conçue telle par son acteur, semble lui procurer un bien. Il y a une vengeance ciblée qui apaise une douleur par exemple. Ou plus génériquement un mal être qui peut s'alléger quand un "souffrant" inflige à autrui à son tour la souffrance... --Thèse, antithèse... synthèse ! Le troisième élément c'est l'inconscient qui va mélanger les deux points cités au dessus. Et va nous faire prendre des lanssies pour des véternes... On pensera ainsi bien agir en sachant à un second niveau plus profond qu'on agit mal. Et on sera de cette façon gagnant sur les deux tableaux : le plaisir de la vengeance sans la culpabilité !... S'il y a toujours un retour de l'inconscient (ce qui après tout n'est pas certain), la culpabilité pourra ressortir sous forme de rhumatisme ou de démangeaisons dans les meilleurs des cas... (Dieu est quand même sympa !) Si vous mettez le Diable et le Bon Dieu au milieu, vous n'avez aucune change de comprendre un jour quoi que ce soit aux comportements humains. Mais si cela ALLEGE tout de même bien votre angoisse en vous déresponsabilisant, tant pis : continuez ! De toute façon comme je vous connais vous n'en ferez qu'à votre tête !
  16. Et tu crois peut-être que je le fais pas de les libérer et de les remettre dehors ? Même les frelons quand c'est possible ! (Je leur fais signe (!!!) et je leur montre la lucarne du toit, puis, je la soulève avec une baguette de 3 mètres et il filent libres... pour aller piquer quelqu'un d'autre --si possible--...) Mais je dois dire que j'espérais que de bons croyants ou athées me disent : "Moi, j'ai tel ou tel fichier... je l'ai trouvé ici ou là... Tel autre, je l'ai effacé... etc, etc." On n'arrive pas à avancer... L'idée des fichiers, c'était un moyen de parler sans trop s'investir. De toute façon, je crois que personne, ICI, n'a personnellement inventé Dieu. Il l'a donc bien trouvé quelque part. C'est un... emprunt. Et il ne fait pas en conséquence partie de son identité profonde. Comparer Dieu à un mur de verre était en fait un contre exemple, une anti-parabole, un oxymore allégorique (me hasarderai-je à dire !) : Puisque un mur de verre est là sans qu'on le voit alors que l'on voit Dieu qui n'y est pas. (A mon avis, bien sûr !) Le premier sous programme du religieux serait donc la faculté de voir l'invisible. Est-ce possible ? Est-ce un bon programme ou un programme... "infecté" ?!!!
  17. Quand je joue au rAMIs, j'ai bon aussi ? Mais pas à la belote ou la pelote ? J'ai déjà de la peine à imaginer la sexualité de ma mère... Et pourtant je suis là ! Quand à celle de la Vierge Marie ?... Je suis catégorique : elle n'a jamais eu le moindre désir sexuel ! C'est pas possible. Elle n'était pas du sexe épris(e) C'était le Saint esprit !
  18. C'est bien mon avis : un cerveau neuf est une éponge, avide de s'imbiber de tout ce qui passe à sa portée. C'est sa fonction première, sans aucun doute. Une intelligence idéale serait celle qui rendrait possible l'installation et la désinstallation de tel ou tel fichier...
  19. Ce que Dieu préfère, c'est un bon cuissot de chplixtropode ces animaux sauvages (vous avez remarqué que j'ai dit "cuissot" et pas "cuisseau"?) que l'on chasse sur la sixième planète en sortant à gauche de l'étoile à neutrons XP24 de la galaxie naine de Pégase, accompagné d'une garniture d'oreillettes provençales (Hé, hé, pourquoi pas ?!!) Le tout arrosé de la Cuvée Jésus Christ 2015. (Je viens de la "taster" : no problémo ; je vais la mettre au frais, on sait jamais, s'il nous lisait...)
  20. "Dieu est un mur de verre" La comparaison entre l'informatique et l'esprit humain peut-elle permettre de mieux comprendre les religions ? C'est le croisement ou l'intersection d'événements en apparence sans rapport qui permet de définir une idée ou une théorie. Premier événement : Ici sur ce forum de religion, il y a quelque temps deux personnes discutaient de la conception divine de Jésus selon le Coran. Ils discutaient du sens de certain mot arabe. Celui que les chrétiens nomment l'ange annonciateur serait qualifié dans le texte musulman d'homme "parfait". Un autre parlait d'un être supérieur ou divin... Le problème, (j'ai cru comprendre) étant de définir si selon le texte, il était à considéré comme un humain parfait ou un être divin. Discussion idéologique et linguistique de traduction tout-à-fait légitime, intellectuelle et digne. Je suis alors arrivé avec mes gros sabots d'athée et j'ai déclaré en substance : "Ne vous fatiguez donc pas à chercher les attributs exacts de cet '"envoyé de Dieu" :de toute façon, la virginité de Marie est un mythe inventé après coup pour convaincre de la nature divine du Christ, le père de Jésus c'était sans doute Joseph !". Et vous savez quoi ? Personne ne m'a répondu. Ils ont fait exactement comme si je n'avais rien dit. ILS NE M'ONT PAS ENTENDU ! Encore que je parlasse avec la voix de la simple raison. Deuxième événement : Dans mon atelier, je travaille devant ou plutôt derrière une baie vitrée qui ne s'ouvre pas. Ce qui fait que les insectes enfermés à l'intérieur sont attirés par la lumière et se retrouvent à buter contre la vitre pour sortir. Il y a deux sortes d'insectes. Les guêpes, les libellules, (même les grosses) ou encore les papillons qui pendant des heures se cognent contre la vitre pour sortir. Et ce jusqu'à épuisement. Puis il y a d'autres insectes, les frelons, par exemple qui sans doute tapent une première fois contre le verre mais comprennent qu'il y a là un obstacle transparent qui les empêche de sortir. alors, ils se mettent à inspecter systématiquement toute la surface de la vitre, à quelques centimètres de distance, à la recherche d'un passage. J'en ai conclu que si tous ces insectes étaient attirés par la lumière avec l'intention de retrouver la liberté en allant vers elle, et qu'ils possédaient donc tous "le programme" suffisant pour percevoir cette lumière, ainsi que le comportement qui en réponse les poussait vers elle, seuls des insectes cités, les frelons avaient en plus le programme suffisant pour traiter le "concept" "d'obstacle transparent infranchissable". Vous voyez où je veux en venir ?!!! J'ai donc fait le rapprochement des deux événements Et j'ai pensé que "l'esprit religieux" est un programme installé dans notre esprit comme on installe un programme sur nos ordinateurs. Il y a des programmes de sons, des programmes graphiques, de traitement de textes... etc. La comparaison esprit ou cerveau avec un ordinateur est une banalité, bien sûr. Mais il y a quelques jour, j'ai pu lire l'exposé d'un chercheur en neurologie qui expliquait que notre cerveau comportait deux "câblages" l'un "sur-cortical" et l'autre, "sous-cortical". Le second étant plus rapide et surtout inconscient, tandis que par le premier revenaient des informations cette fois devenues consciente. Hélas (ou heureusement !) la différence entre les deux n'est que de quelques centièmes de seconde, ce qui les rend indistincts dans notre vie courante, mais aujourd'hui avec nos moyens d'investigation, mesurables précisément. Ce "troisième élément" m'a donc conforté dans l'intérêt du rapprochement esprit-ordinateur. Le cerveau constituant le hardware en quelque sorte. Et nos idées le software, bien sûr... J'ai donc continué mon parallèle religion(ou esprit religieux)/programme. Ne voyez là aucun mépris à l'endroit des croyants. En tant qu'athée je dois probablement avoir installé dans mon esprit un "programme athéisme" !!! (Qui, encore pire, pourrait se concevoir comme une absence de programme et donc l'impossibilité de traiter certaines données ...)(1) Mais j'ai cherché à mieux définir façon informatique ce que pouvait être ce "programme religieux". Il y a ses sous fichiers ! (Forcément !) --Un fichier Dieu --Un fichier "création du monde et de l'homme" --Un fichier finalité du monde et de l'homme. --Un fichier foi --Des fichiers rituels (variables selon la religion considérée) --Un fichier texte sacré. --Un fichier morale --Un fichier immortalité de l'âme. Je vous invite à réfléchir sur tous ces éléments, les dénombrer, les comprendre afin de les... Désinstaller !!! Non je blague ! Mais j'ai pu constater que chez certains athées, des fichiers de type religieux (comme celui de la finalité du monde ou de la vie par exemple) étaient bel et bien "solidement" installés ! (Après tout on n'est pas obligé d'être parfaitement cohérent !) En conclusion, pour l'athée que je suis, Dieu me fait un peu l'effet d'un mur de verre, que les "programmes religieux" ne permettent pas de considérer de comprendre ou de traiter comme un... obstacle ! Je ne sais pas si je suis bien... clair !... Ce qui est sûr c'est que nos discussions entre athées et croyants semblent conforter ce principe que nous ne nous appuyons pas sur les mêmes programmes, ni sur les même fichiers... Il faudrait tout reprendre à la base, point par point. Et définir où ont été copiés tous ces fichiers ? Et comment ont-ils été installés ? Notre seule vraie identité fondamentale n'est-elle pas seulement le "hard ware" ? Bon, ne soyons pas trop matérialistes j'irai jusqu'au BIOS, ou même au DOS ?... (C'est mon côté spiritualiste !) (1) ça, c'est de la mauvaise foi ou je ne m'y connais pas !
  21. Plus je lis et relis les évangiles (et ça m'arrive très très souvent) plus je pense que la véritable histoire de Jésus a été bien que sans doute tragique, tout-à-fait dérisoire. Près de 99% de ce qu'on y trouve (dans les évangiles) me semble avoir été inventé, imaginé après coup. Il n'est pas difficile de comprendre la mentalité de l'époque en Palestine. L'Israël du premier siècle était un pays occupé. Mais la religion de ses habitants, la seule monothéiste à l'époque poussait les fidèles à un certain fanatisme (en ce sens qu'ils étaient persuadés d'être les seuls à détenir la vérité) --comme c'est encore le cas de ce type de religion--, les juifs étaient donc totalement désemparés.) Il ne comprenaient pas que leur dieu les ait lâchés, et tous attendaient, espéraient un prophète qui les délivrerait de l'occupant. L'occupant romain. (Qui leur imposait un mode de vie... à l'occidentale !!! Genre baignade en bikini et volley-ball pour les femmes et lupanar pour les hommes ) Il y en a eu plusieurs de plusieurs genres de ces prophètes : des révolutionnaires, des résistants, des illuminés... Jésus était l'un d'eux. St Jean Baptiste un autre. Les deux ont été éliminés par les romains et leurs collaborateurs juifs de l'époque. (Les riches qui aimaient bien le mode de vie romain, jouisseur.) Les deux, bien qu'avec des nuances pensaient que l'occupation romaine de la Palestine était une punition que Dieu infligeait à SON peuple parce qu'il ne suivait pas ou plus correctement les préceptes de la Loi Mosaïque. Et ils étaient persuadés, Jean, Jésus, et bien des autres que Dieu lui-même chasserait les romains si les juifs se remettaient dans le droit et vertueux chemin de la Loi. On est souvent étonné que Jésus ait laissé aussi peu de traces historiques. C'est qu'à son époque, il n'était qu'un agitateur parmi tant d'autres qui n'avait que très peu d'importance. Jean le Baptiste en a d'ailleurs laissé plus que lui qui était de son vivant largement plus connu et respecté de l'ensemble du peuple juif et reconnu comme un prophète plus conforme à la tradition juive. La bonne fortune de Jésus (si l'on peut dire, le pauvre, puisqu'il a été exécuté !) est une bonne fortune à la fois anté et post mortem !... Jean Baptiste a été éliminé avant Jésus et Jésus a pensé pourvoir hériter de sa notoriété. Ce qui a été en partie le cas quelque temps. Avant sa propre exécution qui hélas (pour lui) n'a pas tardé. Mais quelques fidèles dont St Paul au premier rang, St Pierre puis leurs propres disciples ont continué à parler de lui... Ont écrit des prétendus témoignages (les évangiles) de deuxième, troisième main... Ils ont inventé à partir de ce personnage qui avait disparu toute une religion. Ils l'ont réinventé lui-même, en ont fait un personnage légendaire. Un dieu. demi-dieu, fils de Dieu... Les occupants romains s'avérant indétrônables ils ont fait peu à peu dériver la revendication juive de rétablissement d'un royaume réel et indépendant d'Israël, vers un espoir fantasmé, exutoire, de royaume céleste. "Mon royaume n'est pas de ce monde". Ce que disait réellement Jésus a été complètement noyé dans la nouvelle religion. Je pense que l'essentiel de ce que Jésus a pu dire au peuple juif, était : "Suivez les commandements de Dieu et tout va s'arranger". Autrement dit : "Je ne suis pas venu abolir la Loi de Moïse mais l'accomplir". ça, il l'a sûrement dit. Autrement dit, rien ! Très peu de chose. Il y croyait ! Il était...illuminé. Avait halluciné sa mission divine de libération de son peuple à la suite de son baptême. Et l'on comprend mieux sa dernière parole : "Mon père, pourquoi m'avez-vous abandonné ?" On a dit de son sacrifice qu'il l'avait "élevé", mais en réalité, il est "tombé de haut" ! Et la phrase : "Mon royaume n'est pas de ce monde" en revanche n'est probablement pas de lui, mais de ses disciples qui après sa mort ont pensé en affirmant cela, passer au travers des mailles de la répression des résistants juifs par les romains. Et ça a marché. Jésus fils de Dieu, Marie vierge, et la résurrection, (bien sûr !) tout cela a été inventé après sa mort. L'idée génialement simple des fondateurs du christianisme était ce donnant, donnant : Si vous nous croyez, Si vous croyez que jésus était le fils de Dieu et qu'il est ressuscité, alors, vous aurez la vie éternelle. Le christianisme se résume strictement à cela. Une apparence de logique ou de causalité : "si vous croyez qu'Il a ressuscité vous ressusciterez aussi." C'est si simple : il suffit d'y croire !!! Une absurdité, parfaitement invérifiable, mais un espoir. Qui n'a pas besoin d'un peu d'espoir pour vivre ? Le personnage historique et réel de Jésus, prophète illuminé autoproclamé, a servi après sa mort de support à une fiction délirante. Le christianisme.
  22. En résumé, la Spiritualité, c'est : L'infini ? Waouh ! Jésus aurait dit ; "Avant d'ôter le païen de l'oeil de ton frère, enlève l'apôtre qu'il y a dans le tien..."
  23. Blaquière

    Un Univers Probabiliste

    Pas du tout. On sait très bien comment se sont constitués la vie et l'esprit. Le secret de la vie c'est comme le chaînon manquant ça n'existe pas. Sauf pour ceux qui voudraient que ça soit autre chose qu'un simple principe mécanique qui s'est installé de lui-même en fonction de certaines propriétés immanentes à la matière. Bla, bla, bla...
  24. Mais le père de Jésus n'a jamais été inconnu ! C'était Joseph. Le mari de Marie ! C'est parce que les fidèles ne pouvaient pas penser qu'une "renaissance selon l'esprit" qui le rendait fils de Dieu ("je t'ai enfanté aujourd'hui" a-t-il entendu dire pas Dieu lors de son illumination.) était possible qu'ils ont préféré croire et inventer qu'il était déjà à sa vraie (première) naissance le fils de Dieu. Du coup le raisonnement des détracteurs de cette théorie (stupide) a été (encore plus stupide) : --- s'il on dit qu'il était le fils de Dieu c'est qu'il n'était pas celui de Joseph. --- Conclusion : Joseph n'est pas son père ! Premier acquis ! --- Si Joseph n'est pas son père, dans la mesure où nous refusons de croire qu'il était le fils de Dieu, --- C'est qu'il avait un autre père ! Deuxième acquis ! Tout cet enchaînement est stupide. S'il n'était pas le fils de Dieu (dans sa conception) c'est qu'il était celui de son père ! Tout simplement. Mais la blague ne s'arrête pas là ! Il est dit dans les textes écrits bien après les vrais événements qu'il était le fils d'une vierge : Soit Vierge = (en grec) "parthénos". (Comme Pythagore, par exemple qui était un autre allumé) Ceux qui voulaient s'opposé à ce miracle d'un fils d'une vierge (qui justifiait une intervention divine) ont dit : "Non ! il n'est pas un fils de vierge (=parthénos) mais le fils de... "Panthèros" ! Il suffisait d'intervertir le "n" et le "r" de parthénos ! De plus si l'on se reporte à l'époque, Israël étant occupé par les romains Panthèros le "père par métathèse" de Jésus a été imaginé légionnaire romain ! Marie avait donc couché avec l'occupant !!!!!!! En 40, on l'aurait tondue !... Tout celà est à mourir de rire. Et Jésus était totalement discrédité : il en devenait un collabo génétique ! Lui qui pourtant voulait jeter les "légionnaires-cochons"(1) à la mer pour libérer Israël ! Oui tout cela est écrit dans les Evangiles... (Que ceux qui on des yeux me lisent !) (1) autrement dit les démons qui "étaient légion" soit les légionnaires romains, mangeurs de cochon, bien sûr.
  25. Ohé ?! Toc, toc, toc ! Y'a quelqu'un là dedans ? ça n'existe pas les anges !
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