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Blaquière

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Tout ce qui a été posté par Blaquière

  1. Ce n'est qu'une question de point de vue, mais c'est là que je ne suis pas d'accord. Le code (un code) ne génère pas un univers, ou alors, ce code c'est Dieu. Et nous savons tous qu'il n'y a pas de dieu. C'est nous qui "lisons" un code différent de l'univers. L'univers et sont code sont (à mon avis) une seule et même chose. Un software ne peut pas s'exercer sans hardware. C'est toujours le même problème. Le croyants voudraient que l'esprit, qu'un esprit précède la matière, ce que notre expérience de tous les jours infirme. (Clopin clopant !) Tout le monde peut constater quotidiennement que l'esprit est une production de la matière. (Des phénomènes électriques, chimiques -biologiques-) Un dieu tout seul, pur esprit eût été parfaitement incapable de créer un univers. C'est IMPOSSIBLE ! ça ne rentre pas dans ses attributions. L'Être n'induit pas l'Existant. Il n'est qu'un jeu de l'esprit. Une fiction. Quand ben même je rêverais toute la nuit, que je bine mes tomates, à mon réveil, mes tomates ne seront pas binées. (J'aime bien ce mot de "biner" : il me fait rire !...) Dieu est DONC un bineur en rêve ! "God is a dream bineur' si vous voulez... Etc, etc...
  2. C'est pour ça que les footballeurs qui se servent surtout de leurs "pattes" sont les gens les plus intelligents qui soient ?
  3. Blaquière

    j'ai passé une nuit debout

    Il ferait mieux de travailler ses gammes que de jouer debout ! Ou aller jouer au foot s'il a besoin de bouger.... C'est la meilleure, celle-là ! Le capitalisme est une idéologie totalitaire. IL VEUT TOUT ! il n'a peut-être pas fait de goulag, lui-même mais il a mis en places des dictatures. Qui elles, ont exterminé leurs opposants. Le Chili, La Grèce, l'Espagne... je ne vois pas de différence. C'est ça la démocratie ?
  4. Ces raisonnements me semblent un peu fumeux et ces affirmations vaguement gratuites. Profiter de la vie ? Sans doute. Ni Dieu ni maître, c'est la moindre des choses. On voudrait des arguments ! Mais j'aime bien l'expression : "exagération du bonheur" ! "S'exagérer le bonheuré : rien que ça, ça en dit beaucoup ! (Les choses n'envoient aucune information à notre cerveau, c'est lui qui va les chercher, les inventer, les imaginer à leur propos. dès lors, il va les chercher avec ses armes et bagages à lui. C'est un peu l'image d'Athéna qui sort "toute armée" du cerveau ou de la tête de Zeus. Athéna, c'est notre esprit. Qui impose son "formatage au monde. Quand bien même dans un premier temps il s'est composé ce formatage au contact du monde. Mais on ne peut pas dire que le monde s'est formaté lui-même ! Entre le monde et notre vision du monde, il y a nous. la vie, nos désirs. C'est vrai. Que nous soyons les seuls à jouir de l'esprit, rien n'est moins sûr.Il se pourrait bien que l'avènement de l'esprit soit une évolution "normale" des choses, (comme la capture des électrons par les noyaux atomiques).)
  5. MOI, je ne m'imagine même pas Dieu : c'est toi qui le fais. Pour moi, l'idée de Dieu n'a pas de sens. C'est toi qui dis "Dieu n'est pas ceci", (pas un grand horloger) "Dieu sait..." C'est ça l'anthropomorphisme ! Qu'est-ce que savoir ? Savoir est une notion humaine. Le savoir requiert une conscience PONCTUELLE qui sait. Qui sait ce qui n'est pas elle. (Si Dieu sait quelque chose, c'est alors qu'il n'est pas tout.) Qui construit donc un schème factice ou virtuel. Une schème... FAUX, donc. Si "Dieu sait" quoi que ce soit, c'est donc qu'il est dans l'erreur... Je le redis : l'idée de Dieu n'a pas de sens, dès qu'on essaie d'approfondir. Il faudra donc, malgré que tu en aies, rester dans la superficialité des choses si tu veux croire... Tsss ! Tsss ! Je citerai Protagoras : "Des Dieux (et même de Dieu) on ne peut rien dire : ni qu'ils existent, ni qu'ils n'existent pas."
  6. Tu sais ce qu'il te dit, LUI ? .........."Bonne journée !"
  7. Une bricole comme ça et on sourit pour commencer la journée !... C'est tout ce qu'on demande. (Tu as bien fait de venir.)
  8. Blaquière, le 14 avril 2016 - 11:48, dit : Car on reconnaît une maladie par le fait, qu'en temps normale, elle n'est pas dans la norme et que donc une majorité de gens n'en soit pas atteint, donc l'athéisme étant minoritaire peut-être le signe d'un déphasage cognitif, pour ne pas dire d'une maladie mentale. ça fait longtemps que je ne suis pas venu, et c'est un peu ridicule de répondre maintenant, mais tant pis, je le fais quand même ! Cette conception du normal et du pathologique me semble archaïque. Religieuse. Jésus Christ disait que" personne n'est prophète ni médecin dans son pays.* C'était une conception folklorique de la médecine. En revanche Platon (que je n'aime pas des masses) disait 4 siècles avant qu'un beau parleur qui ne connait rien à la médecine passera toujours devant des ignorants pour meilleur médecin que le meilleurs des médecins. (Il sous entendait que le vrai médecin était le seul bon médecin.) Jésus Christ n'était qu'un beau parleur. Il disait à ses disciples qu'il n'était pas nécessaire de se laver les mains avant de manger, par exemple. Dieu (son père) ne l'avait pas mis au courant de l'existence des microbes... Ce que je veux dire c'est qu'il existe une connaissance réelle et objective. Tout n'est pas que baratin. L'ensemble (la majorité) d'une population peut être malade et ce n'est pas pour autant que leur maladie sera une bonne santé. Premier point. Le second, plus grave, c'est que bien sûr les religions sont des maladies mentales. (Un mauvais fonctionnement de l'esprit.) Tout simplement parce que l'esprit, (ou la pensée) en général fonctionne sur le mode de l'erreur. Sur le mode du transfert ou du "vaut pour". Ainsi, Dieu, par exemple, vaut pour "le père idéal". Peut-on reprocher à quelqu'un de souhaiter avoir un père idéal en référence ? C'est ça, à mon avis être croyant. Un désir de certitudes. Les athées (toujours à mon avis) essaient de se contenter de certitudes relatives. Une autre forme de névrose. De deux névroses, il faut choisir la moindre dirait la sagesse. Mais laquelle est laquelle ?! PS. Cet argument de la majorité qui a forcément raison est un peu le problème de la démocratie. Sur 10 personnes, ce n'est pas parce que neuf se trompent que le dixième qui dit vrai a tort. c'est d'ailleurs toujours là la proportion habituelle. J'ai toujours constaté que lorsque 10 % d'individus avaient une opinion différente des 90% autres, c'était toujours ceux-là qui était dans le vrai.
  9. Est-ce que les croyants pensent que Dieu (celui qui a créé des milliards de galaxies et donc une planète terre qui n'est qu'un grain de poussière) porte un regard tout particulier sur eux, personnellement ? That is the question...
  10. Les religions sont-elle des maladies mentales ? Oui ! Et je pense même que tous les croyants et les non croyants en ont l'intuition. Mais ce sont des maladies mentales officialisée, normalisées qui permettent aux croyants de faire l'économie d'une névrose personnelle qui elle, serait sanctionnée socialement.
  11. La spiritualité c'est quoi ? "Dieu ? Waouh !" C'est bien ça ?
  12. Vous dites des trucs géniaux (entre les lignes) : "Et dans tout ça, il ne faut pas oublier le Diable, est-il sans doute sans doute pour le Dieu, la Déesse et vice versa?" Le Diable est la Déesse de Dieu : ...et le vice versa !
  13. Blaquière

    Le roman de Je Humble

    Dans : "Il s’approcha d’elle, au plus près, encore plus près que près, à la toucher... et la toucha ! Tripota son menton, son joli nez concave, passa très impudiquement la main sur ses épaules, comme fait au marché le maquignon du cheval qu’il achète ! " Il me semble qu'il vaudrait mieux répéter le sujet (il) : "Il s’approcha d’elle, au plus près, encore plus près que près, à la toucher... et la toucha ! Il tripota son menton, son joli nez concave, passa très impudiquement la main sur ses épaules, comme fait au marché le maquignon du cheval qu’il achète !"
  14. Blaquière

    Le roman de Je Humble

    42 La belle madame Mills Au premier coup d’œil, Je n’avait remarqué de cette femme aux gestes modestes que la longue et fine silhouette anodinée par un T-shirt moulant de couleur indéfinie qui lui effaçait la poitrine en la pressant sur son buste mince. Un pantalon blanc, rigide-opaque,froncé à la taille comme le haut d’un sac, enveloppait ses hanches, sans rien mouler du tout et dégageait en s’effilochant à mi-mollets, de longs pieds pâles enfilés nus dans de légères ballerines... Il reporta son attention sur le visage brouillé de mèches blondes, courtes, raides, réparties sans grand soin, et parcouru les grands yeux d’eau claire au regard amoureux, impersonnel, liquide, le nez pointu du bout à l’arrête longue, concave, piqueté de minuscules taches de rousseur qui projetait vers l’avant une bouche aux lèvres fines, précises... et chemin faisant, il retomba, sur le bas de ses jambes. Encore plus nu que blanc ! Translucide ! Mais d’une découpe si nette et si nerveuse, qu’à démentir aussi abruptement le flou des yeux, cette-femme-là-toute en prit dans l’instant contre le mur du hall à-tout-venant, un attrait sexuel, obscène, exhibitieux... Dont Je se laissa glisser à imaginer dans le volume vague du pantalon, les courbes les plus délictueuses... La belle madame Mills avait été mannequin quelques années plus tôt. Mais Je qui n’en était pas à une bourde près, avait décidé de présenter "sa" belle Madame Mills à Alan Deloin, le séducteur patenté. Histoire de lui montrer que lui aussi, Je Humble, en connaissait des jolies femmes... — Tu vas voir, si elle est belle ! avait-il dit simplement à Alan. Or, par le plus grand des hasards, la belle Madame Mills se trouvait juste derrière la porte... Et voilà qu’elle s’apprêtait à ouvrir cette porte... Voilà qu’elle l’ouvrait... Qu’elle était devant eux ! MALRAUX : Entre ici, Jean Moulin1... (Comme dans un moulin !) Mais Alan n’était pas homme à perdre son temps à l’admirer de loin, la belle dame à Je. Ni à s’extasier en douce et l’air de rien, ce qu’eût dû faire un chacun, selon Je Humble. Du tout ! Il s’approcha d’elle, au plus près, encore plus près que près, à la toucher... et la toucha ! Tripota son menton, son joli nez concave, passa très impudiquement la main sur ses épaules, comme fait au marché le maquignon du cheval qu’il achète ! Je découvrait à ses dépends que les désirs d’un séducteur patenté sont de ceux qui, foin de contemplation, point ne s’encombrent de la forme, et foncent droit au but... Scandalisé, il essayait de ralentir le processus : — Vous savez qui il est ? disait-il à la femme. (Histoire de lui montrer que lui aussi, Je Humble, en connaissait, des séducteurs patentés.) Bien sûr qu’elle le savait ! Et elle présenta sur le champ au séducteur Alan ses tarifs : tant pour le sourire, tant pour la photo assise, tant pour la couchée, (voire pour la coucher)... etc. Je en fut rassuré, pourrait-on dire. Lors le menton de la femme superbe s’allongea, en double pointe osseuse Kirg-Douglesque, son nez devint crochu comme un nez de sorcière, et ses épaules se voûtèrent... Mon Dieu, qu’elle était laide ! ... Et tout le monde fut bien content ! Alan de ses photos, la mannequine de son argent et Je Humble, surtout, de l’avoir échappée belle... Belle à la belle Madame Mills. 1 Mill (anglais) = moulin (français).
  15. Oui, et non ! Il se peut que l'univers ait une origine, un commencement, comme il se peut qu'il n'en ait pas. (Qu'il ait toujours... existé.) Il se peut que cette origine, (ce commencement) ait une cause. Ou qu'elle n'en ait pas. (Ce qui serait quand même étonnant). Il se peut enfin que cette cause soit "simplement" matérielle, purement mécanique, ou qu'elle soit Dieu. Mais là, dans ce dernier cas, la question est: Se peut-il que Dieu ait simplement créé les principes de l'univers pour les laisser opérer d'eux-Mêmes, ou est-ce qu'il est comme le suggèrent les religions monothéistes omnipotent et omniscient de tout ce qui arrive à chaque milliardième de seconde dans "son" univers dont nous pensons aujourd'hui qu'il peut être infini. En d'autres termes, si Dieu est à l'origine du monde, est-ce qu'il le contrôle en permanence ? Est-ce qu'il le juge ? Est-ce qu'il nous juge ? Est-il aussi un Dieu moral, en plus d'être un dieu créateur ? Si oui, est-ce qu'il a deux morales ? Ou même trois ? Est-ce que quand une étoile explose, Dieu est mécontent ? Ou quand les dinosaures disparaissent . Qu'il avait par ailleurs inventés. Ou quand un Lion dévore un bébé gazelle ? (Il est si joli le bébé gazelle !) Vous m'avrz compris : pourquoi serions-nous les seul à être jugés... et condamnés ? D'où : la morale de Dieu est-elle objectivement juste ? Voilà les questions qu'on pourrait se poser avant de décider d'être athée ou croyant...
  16. Blaquière

    Les athées

    Dans mon village d'origine c'était pareil, et ça l'est encore ! Les toilettes sont contre un mur de l'église, sur le côté. C'est un peu une tradition républicaine, alors d'aller pisser contre l'église ? Moi, je suis conservateur : il faut préserver les traditions ! C'est le rituel de la République. Notre évangile à nous...
  17. Blaquière

    Les athées

    Il suffit de ne pas s'en servir pour la même chose !
  18. Certains, pas tous heureusement ne comprennent trop pas l'humour. J'eSplique : Si Dieu n'existait pas, le monde qu'il aurait (selon la tradition) créé à sa façon, serait un peu mal fait... (Euphémisme : en fait il est vraiment mal CONçU, à la limite catastrophique.) Donc, Dieu... Maroudiji ? Où as-tu trouvé cette idée saugrenue qu'un Dieu existait ? On te l'a raconté et... tu l'a cru ?!!! Pourquoi tu ne me crois pas si moi je te dis qu'il n'existe pas ? Pourtant, je te l'assure ! Juré ! C'est une invention ! Pour la chanson de Joe Dassin, chapeau, j'ai hésité un moment, je me demandais "mais il a chanté ça ?" Avant de réaliser la substitution : tu > Dieu ! Mais cette substitution bluffante nous montre que croire en Dieu est très subjectif. Et par définition irrationnel. Comme l'Amour. C'est un désir de croire comme un désir d'aimer. Où se forge ce désir ? A quel niveau de notre psychologie ? Il n'y s'agit pas de convaincre (raisonnablement), mais de persuader. (Au delà ou plutôt en deçà de toute raison.) De faire prendre des vessies pour des lanternes... Euh... Tout en interdisant de se brûler ! Non ! Pire : en nous persuadant que ça fait du bien de se brûler ! Une forme de masochisme...
  19. Mais si : on le sait très bien !
  20. Ben justement, parce que tout est éphémère ! Mais es-tu sûr de savoir , d'avoir une idée juste de ce que pourrait être l'éternité ? Que fera Dieu dans 50 mille milliards de milliards, de milliards, de milliards d'années ? Oh ? l'éternité ne s'arrête pas ! Même pas dans quelques millions d'années, ce qui à son échelle serait ...demain ! Elle ne s'arrête jamais ! Et que sera devenue "mon âme" dans 50 mille milliards de milliards, de milliards, de milliards d'années ? A y réfléchir de plus près, on n'a aucune idée précise ni de ce que sont l'infini, et l'éternité ce sont des idées floues.
  21. C'est une expression, disons... poétique ! Les idées ne sont pas dans l'air mais dans les esprits. Supprimons tous les esprits (qu'à Dieu ne plaise) et plus aucune idée ne "sera dans l'air". Même s'il est vrai qu'une idée grâce aux petits bras musclés de celui qui la porte peut changer le monde. Mais il faudra qu'elle débarque dans le monde réel d'une manière ou d'une autre. C'est toujours l'esprit rustique qui nourrit l'émondé...
  22. J'y pensais, à Descartes, justement ! Ben non. C'est là que Descartes s'est trompé ! Le pôvre ! L'infini est plus grand que le fini, oui, Mai l'idée d'infini n'est en rien plus grande que l'idée de fini ! En plus elle est fabriquée à partir d'une extrapolation de l'idée de fini. Le fini étant du réel, l'idée d'infini n'est que la négation en idée (in-fini) de ce réel. Penses-tu vraiment être plus "lourd" quand tu réfléchis que quand tu ne réfléchis pas ? Bon, j'ai rien dit ! Je voulais dire quand tu as plein d'idées dans la tête que quand tu n'en as pas ?
  23. Grave erreur ! Si l'idée de Dieu n'existait pas le sujet n'existerait pas. ça, oui : l'idée de Dieu seulement. Pas un Dieu réel. Toujours cette confusion entre l'idée et la réalité. Le propre de l'idée c'est justement de se développer sur le mode de l'erreur. L'idée d'un cheval n'est pas un cheval ! Ni celle d'une brouette, une brouette. Je ne peux pas transporter du sable réel dans une idée de brouette. (J'aime bien rester rustique dans mes exemples !) De l'idée de Dieu, je ne peux pas conclure son existence réelle.
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