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Tout ce qui a été posté par Blaquière
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J'avais remarqué ça aussi les archétypes c'est Jung. Mais le "filtre" -a mon avis- avec le système de refoulement ça ne peut pas être la conscience. elle serait plutôt le résultat du filtrage. La libido non sexuelle ? C'est parce que dire que toutes les pulsions dériveraient de la sexualité, ça ne passe pas ! Tout n'est pas sexuel, sans doute mais tout prend sa source dans une ... énergie ? nécessité ? obligation physiologique ? sexuelle. Au sens large, disons une "pulsion de vie" (je n'aime pas trop ce mot à la limite de l'ésotérisme ) qui est pour le vivant l'obligation de se reproduire. Vous rendez-vous compte que depuis la première cellule vivante notre ancêtre (si l'on en croit les scientifiques) chacun de nous ici est le résultat, d'un désir (besoin, obligation) de se reproduire qui n'a jamais fait défaut depuis 3 milliards d'années ? Une nécessité de reproduction qui s'est repassé de génération en génération sur 3 milliards d'années SANS AUCUNE INTERRUPTION ! ça n'est pas rien; Oh ?!!! Et se reproduire,dans notre cas ça passe par la sexualité. (La parthénogenèse -à part Jésus Christ !- y'a longtemps que ça marche plus comme ça. Et après on ferait la fine bouche : la sexualité Mon Dieu quelle vulgarité ! C'est bon pour les chiens ! Merci Freud d'avoir mis le doigt (façon de parler ! mais on a pu lire qu'il se le mettait bien aussi !) là dessus. L'énergie dont nous disposons vient de là. Forcément. Ce qui ne veut pas dire que tout en découle. Mais ce qui en découle NECESSAIREMENT doit être compatible avec ça. Ne doit pas l'entraver. Mais la conscience ne saurait l'admettre, ne veut pas, le plus souvent, d'où le filtrage, la censure, le refoulement.... Le siège de la conscience ne se trouve pas dans le cerveau : oui ! Mais il ne se trouve pas ailleurs. Nulle part ailleurs, d'ailleurs. C'est une vieille erreur (Descartes) : le Je (et aussi le moi, mais avec plus de nuances) n'est pas une substance. La substance, c'est le cerveau, d'accord, mais pas la conscience. Le cerveau n'est pas la conscience. Il n'est qu'une machine. Comme le coeur est une pompe. La conscience est une PRODUCTION (un phénomène) du cerveau. La pensée en général aussi, bien sûr. Le cerveau c'est le hardware et la conscience le soft ! Et le Moi, c'est une accumulation de données, une construction. Un "complément" à la disposition du sujet du Je (et vraisemblablement façonné par lui, avec lui. Et sans doute que le Je reste largement indéfinissable, imprécis. Il est à la fois l'énergie de départ, la censure, l'inconscient ET conscient. Le Je est la résultante de tout ça, réduite en un point. Un peu comme un entonnoir ! D'accord, qui coulerait vers le haut !!! (nouveau concept ? Non c'est le même !) La psychanalyse, comme psychologie des profondeurs, c'est elle qui cherche à faire le tri, à y voir plus clair dans cette unification "forcée" ou nécessaire du JE. Elle est en cela opposée à la psychologie ordinaire qui est une psychologie de surface. Et il est certain que des problèmes puissent être résolus en restant à la surface ! (La surface, proche de la notion de symptômes ?) Bon, j'ai dit ceci est ceci, mais vous comprendrez que c'est ce que je pense, ce que je crois : une hypothèse ! A part la constatation que depuis trois milliards d'années, toute notre évolution a été compatible avec et même n'a pu qu'aider à la réalisation de la sexualité. Ce qui est bien de l'ordre de la constatation. Puisque nous sommes là. à 200¨% d'accord.
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.Oui ! L'argument est de poids ! C'est vrai que quand nos gamins ne sauront plus faire la différence entre Charlemagne, l'impérialisme américain, Jules César, L'empire de Ford, Napoléon, et l'impérialisme soviétique puisqu'ils auront appris transversalement (cartographiquement) ce qu'est le principe de l'EMPIRE, on sera à coup sûr à l'abri d'une autre Shoa ! Je n'y avais pas pensé.
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  Quelle langue parlaient Adam et Eve ?Blaquière a répondu à un(e) sujet de ouest35 dans Religion et Culte Il n'y a pas eu de première langue. (Il y en a eu une flopée !) Des singes un peu moins singes, un peu plus homes se sont disséminés dans des régions différentes de l'Afrique avant que le langage ne soit parfaitement constitué. Et il a donc pris forme en même temps de façons différentes dans des régions différentes. Notre ancêtre n'a pas débarqué tout fini avec toutes les déclinaisons en tombant du ciel. Il s'est fabriqué et s'est inventé la parole petit à petit dans plusieurs lieux à la fois. C'est -à mon avis- la conception la plus vraisemblable de l'apparition du langage.
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  Quelle langue parlaient Adam et Eve ?Blaquière a répondu à un(e) sujet de ouest35 dans Religion et Culte Adam, parlait la cuni-langue (=la langue des lapins) Et Eve parlait le Magritte (=ceci n'est pas une pipe) A moins que ce ne soit l'inverse ? (je reconnais que j'aurais mieux fait de me taire...).
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C'est un tout nouveau concept que je viens à peine de démouler : "la verticalité ascendante de l'immanence" Encore quelques uns comme ça, et je serai un vrai philosophe !...
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Tantôt "en ouvrant le magasin" j'ai pensé à ça justement. La prédominance ou pas de l'historique, de la chronologie dans nos façons de penser. Ou nos "méthodes" d'investigation du réel... ou nos tics, nos habitudes (de pensée toujours) . Tu mets bien ça en relief d'une seule phrase... que j'ai mis deux ou trois lectures à comprendre. Et puis cette opposition, ces deux voies sont devenues limpides. "Sans non plus nier le côté historique ?" : ouf ! ça explique pas mal la démarche de Deleuze. Curieusement, (alors) Freud éminemment "historiciste" y a "sacrifié" (à cette approche cartographique) par ses différentes topologies de l'esprit. Des topologies virtuelles qu'on ne saurait retrouver dans une étude des localisations cérébrales ! Soit ! quand bien même on pense localiser par exemple (on ne s'y attendait pas) un "centre des émotions".... Est-ce que la mise au second plan systématique des considérations historiques, proprement chronologiques, n'est-ce pas ça qui est en train de détruire dans (notre) l'enseignement, --Et c'est toujours le cas-- l'enseignement précis de l'histoire, au profit de notions plus horizontales ? Cartographiques et plus du tout historiques ? C'est une réalité actuelle, ça, cette destruction d'un compréhension chronologique et historique. Avec presque des allures de... "complot" (je ris!). C'est amusant (intéressant) que l'enseignement ait confié depuis longtemps au mêmes profs l'enseignement de la géographie et celui de l'histoire, tiens. Le premier horizontal, le second vertical. Vertical, certes, mais pas de haut en bas : et non dans une optique de transcendance mais plutôt de bas en haut, d'immanence. (à nuancer, certainement !) Mon idée c'est que si l'on tient à une conception, une affirmation générale d'immanence, il faut "s'accrocher" au mouvement historique de bas en haut. Un point de vue essentiellement cartographique laissant le champ libre à une structuration pyramidale de la pensée et de la société pour n'en pouvoir représenter que la base. Il faut occuper le champ de la verticalité. (à mon avis.) La transcendance (en particulier religieuse) attend, tapie, en embuscade toujours son heure. Espèrant toujours remettre les pendules à son heure !
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Une question subsidiaire à ce sujet sur la psychanalyse : considérez-vous Freud comme un philosophe ? Réponse oui ou non ! Quand bien même on a le droit (et le devoir ?!) d'argumenter sa réponse... ou pas...
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Oui ! Et tant pis : ça va pas plaire ! (Mais ça m'amuse !) Et si courir les boutiques qui est une activité, une marotte surtout féminine (de même que la ruée sur les soldes) prenait TOUT SIMPLEMENT sa source... (J'hésite encore !) dansl'inconscienced'unerecherchenécessairementtoujoursinsatisfaitede "i'objet manquant" ? On me dira que c'est pour "construire" une séduction ? Ou son propre désir ? Oui ! Mais c'est la même chose ?
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Par signe, j'ai tendance à vouloir dire... l'étiquette, si tu vois (Un certaine part symbolique aussi.) C'est ainsi que l'étiquette masque la chose Cela me semble le sens ordinaire ou courant du signe. Le signe ne vient pas que de ce dont il est signe, mais est une construction de celui qui le reçoit. Un mélange des deux. Avec ton opposition : On se retrouve dans ce qui me gêne dans cette façon de penser. Biens sûr, la compréhension est un mouvement, une dynamique, qui tend vers une connaissance et le savoir serait plutôt fixe, une accumulation effectuée de connaissances. La différence me semble surtout chronologique; Et la compréhension mène au savoir (à un certain savoir). Il n'y a pas à mon avis de quoi installer une barrière étanche entre les deux, une différence... qui ferait sens ; à ce point que "Savoir pourquoi je me suis mis en colère" est tout à fait l'équivalent de "comprendre pourquoi je me suis mis en colère". La différence chronologique c'est précisément ; "je sais pourquoi"(présent) = "j'ai compris pourquoi"(passé ) Il en résulte à mon avis que mettre en relief une différence essentielle ( sens commun) entre savoir et connaissance a pour conséquence pour effet plus de brouiller le jugement que de l'éclaircir. ça aboutit tout juste à diluer l'attention. On se retrouve dans une sorte de mythe du "vécu". Le savoir n'est rien, l'expérience tout ! Il n'y a pas de vécu sec ! Dire que chaque expérience est unique me semble une erreur. Le fondement même de l'esprit, de l'intelligence c'est dire le contraire même si ça peut te paraître bizarre. Nous ressentons tous à peu près la même chose ! Ce n'est pas à la mode. Oui : une expérience se communique, en plus ! Bien sûr si c'est moi qui ai vécu telle chose, ce n'est pas toi, et l'aspect le plus matériel, événementiel ne se transfère pas. Quand ce ne serait qu'à cause de la nature du temps. L'histoire ne se répète pas a-t-on pu dire. Mais l'avantage de l'humanité c'est de pouvoir faire partager cette expérience à autrui jusqu'à un certain degré, par la communication. Je pense encore à Kant (de mémoire, mais le sens y est) : "Que toute connaissance débute avec l'expérience cela ne signifie pas qu'elle dérive toute d'elle". C'est ce qu'on a appris en premier sur la perception : C'est une construction. On y met du sien dès le départ la perception n'est déjà plus une sensation. Vouloir tout ramener à une certaine innocence première me semble un leurre ... Restera toujours le filtre du langage qui nous propulse sur le théâtre... de la poésie, par exemple... Et l'événement "brut" a depuis longtemps été digéré par l'inconscient quand je commence à y penser. C'est le "circuit court" de l'inconscient !
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  Cinq raisons pour lesquelles Jésus n’aurait jamais existéBlaquière a répondu à un(e) sujet de Kyoshiro02 dans Religion et Culte Et c'est pas tout : Jésus Christ serait même né 7 ans avant Jésus-Christ ! C'est pas génial, ça ? !!!
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  Cinq raisons pour lesquelles Jésus n’aurait jamais existéBlaquière a répondu à un(e) sujet de Kyoshiro02 dans Religion et Culte Pour Moïse, c'est déjà fait d'une certaine façon : Freud (qui était pourtant juif) l'a dénoncé (!) comme un prince égyptien, pas hébreux pour deux sous ! Quant à Jésus, contrairement à ce qui est dit, plus grand monde chez les chercheurs met en doute son existence réelle. Que ça vie réelle ait été transformée, mythifiée pas la suite, cela semble évident. Notamment sa naissance. Si on compare bien les évangiles, son "ministère" commence à son baptême. Sa vie précédente (et sa naissance d'une vierge) a vraisemblablement été inventée par la suite, pour mieux convaincre et "épater" le bon peuple. A mon avis (qui vaut ce qu'il vaut) Il y a eu un homme, très religieux qui a prêché un certain temps (trois ans seulement !) et qui a été éliminé par le pouvoir en place. Les religieux juifs et les romains. Parce qu'il était gênant. pour ces pouvoirs. Sa disparition, sa crucifixion a dû tout de même rester quelques années dans les mémoires. Assez pour que quand ses fidèles se sont multipliés, les religieux juifs pour discréditer cette dissidence n'aient pas pensé à dire qu'il n'avait pas existé, mais aient cherché à discréditer le mythe de sa naissance d'une vierge (qui s'installait) en traitant sa mère de femme de petite vertu ! Oh ! La Vierge Marie !!! C'est comme les américains sur la lune ! s'ils n'y étaient pas allés, vous pensez bien que les russes ne se seraient pas fait prier pour le dénoncer. Ils ne l'ont pas fait, c'est donc bien qu'ils y sont allés. Les juifs n'ont pas dit que Jésus Christ n'avait pas existé, c'est donc bien qu'il a existé. C'est mon raisonnement. Après qu'il n'ait laissé que peu de traces, c'est un peu normal. Les "prophètes" courraient les rues à cette époque. Et la grande vedette populaire du moment, c'était pas lui, c'était St Jean Baptiste. Qui d'ailleurs a été exécuté, éliminé, lui aussi un peu avant Jésus Christ. Jésus voulait juste réformer la religion juive, ou plutôt la remettre sur le droit chemin (selon lui). ça n'a pas plu à ceux qui étaient en place : rien d'étonnant. Et quand son mouvement a commencé à prendre un peu d'ampleur, Couic ! SON FRERE a pris sa succession à la tête de son mouvement. (Jacques le Juste) Il a été lui aussi éliminé. Et Saül, devenant St Paul a développé la secte. Il a pas mal voyagé, répandu, ces nouvelles idées ailleurs ( d'une religion, au départ plus sobre où seul l'amour envers Dieu et une vie sans péchés, suffisaient à s'assurer le salut, sans tous ces rituels qu'on sait de la religion juive ), puisque les juifs n'en voulaient toujours pas... etc. Evidemment, par la suite, de nouveaux rituels se sont mis en place dans le christianisme. Les religions sont ainsi faites. De rites, de petits gestes, d'hosties, de vin de messe, de tapis, de voiles, de kippas... Je suis d'accord avec ce que dit Promethée Hades au dessus à part l'esclavage. St Paul qui voulait être accepté dans l'empire romain dit même quelque part (ds les actes) que les esclaves et les serviteurs doivent obéir. Puisque (en gros) s'ils sont esclaves, c'est que Dieu l'a voulu ! Son idée c'était de s'infiltrer dans l'Empire, pas de le détruire. Sa tactique s'est avérée la bonne par la suite. Ds le texte de Flavius Josèphes, certains disent qu'il a été simplement amendé, d'autres que tout le passage sur J-C a été rajouté par les chrétiens après coup.
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Là, je suis d'accord ! Le désir moteur de l'action ! Et le moteur du moteur ce sera le besoin. oui ! (Ou le formatage du moteur du moteur !...) On en arrive à la nécessité qui au lieu d'être un choix sera de "ne pas pouvoir ne pas" avoir faim ! Je l'ai dit ailleurs et ça me fait presque rire : on est au niveau de la pression quasi physique ! @ Chapati ? Tu as procédé de la façon de penser ou d'argumenter que je mettais en question. J'ai pu dire la "nature" du désir et ce mot de nature n'était peut-être pas le bon, (j'aurais dû dire la cause profonde ou première du désir, la manière quasi physique dont il de forme), Je pense que tu avais compris, mais tu focalises sur ce terme de "nature". On va dire le besoin, alors, comme nolibar au dessus. Il y aura le passage du besoin-nécessité, à un besoin-désir, ensuite. Mais c'est là qu'entre en jeu notre inconscient qui nous persuade que notre désir-non-nécessaire, l'est en fait. Est en fait un besoin ! Nécessaire, vital. C'est une construction certes, MAIS AUSSI un théâtre ! Un théâtre que JE me construis. Et chacun de nous sait qu'il peut très bien surjouer son propre désir. Et même le jouer d'entrée en se le représentant carrément comme le désir qu'il prête à l'autre. Où l'autre devient acteur de cette construction théâtrale (je ratisse large !) Je vois mes deux petits fils : c'est en réalité très simple, et presque au niveau du réflexe. L'un a une chose dans la main, l'autre, la veut, veut la même ! C'est mécanique. Et c'est bien la simple mise ne scène de l'autre ayant telle chose qui par mimétisme, identification ou que sais-je ? qui fera apparaître le désir. La "représentation" de l'autre ayant. Rprésentation : on reste dans le théâtre ! Et là, je dirai que c'est l'autre qui construit mon désir même si c'est ma représentation à moi.... Et par la suite, c'est encore le même procédé : Il n'y a pas de vrai cause, il y en a plusieurs, elles sont changeantes, et à l'arrivée, on ne sait plus : "c'est autre chose" ! Le désir va prendre des tas de formes, selon des tas de nuances, mais le point de départ, sa genèse, sa cause première, voire "ses" causes premières, c'est ça que je veux connaitre, comprendre. Si tel autre préfère rester dans la brume, le non-dit, l'indéfini, libre à lui. Rester dans l'intuition vague, ça a aussi son charme ! C'est de la poésie non poétique ! (La poésie, c'est la précision !) A MON AVIS c'est pas pour ça (n'avoir que les réponses floues) qu'on se pose des questions. c'est pour essayer d'y répondre, de les résoudre. Qu'on y arrive ou pas c'est une autre affaire. Qu'on croie comprendre alors qu'on est complètement à côté, c'est bien le risque ! Finalement, c'est une différence d'intention dès le départ peut-être. (A notre niveau ce qui arrive me semble toujours avoir une ou des causes, des raisons, un sens, identifiables. (On ne vit pas au niveau quantique d'un pur hasard!)
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Pour le désir, je pense à un truc. C'est une construction. Mais cette construction n'est-elle pas un symptôme de ce que mon désir est bien celui de l'autre. Je veux ma "petite robe noire" pour que mes amis me voient dedans, mais avant tout parce que je suis sûre que telle amie voudrait être dans ma "petite robe noire" ! (Ou mon "petit haut" !!!) Ou me montrer avec cette super fille canon parce que mes copains...
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Je te comprends tout-à-fait ! Mais il ne fallait pas en parler alors. Pour Deleuze, je n'ai pas remarqué", mais je dis aussi qu'il fait autorité. A juste titre sans doute. Ce que je pense, et ça aurait peut être à voir avec la pensée logique ou pas d'un autre sujet ; c'est qu'il existe -à mon avis- différentes façons de penser. (Peut-être pas façons, mais... tactiques !) ça doit avoir un rapport avec la personnalité ? Une façon de réfléchir qui n'est pas la mienne et qui aurait un peu tendance à me hérisser. Au delà d'être nuancé, qui est sûrement une bonne chose, ce type de réflexion en arrive le plus souvent à des conclusions du genre : C'est pas ci, c'est pas ça, c'est plus compliqué, c'est AUTRE CHOSE ! OK ! Mais quoi ?!!! Je comprends que l'idée maîtresse ou "licite"(qu'on se permet pour soi), affichée, est de ne rien enfermer dans des "représentations", des lectures figées a priori. Ce qu'on peut reprocher à la psychanalyse. (C'est vrai pour une mauvaise psychanalyse, mais Freud lui-même n'a pas voulu par exemple établir une correspondance fixe ou définitive entre les pulsions, les symptômes; etc. Ce qui au début me déroutait ! Mais incitait à l'évidence le prétendant analyste à considérer chaque cas comme un cas particulier inédit. Restent les généralisations systématique comme l'Oedipe qui me font un peu l'effet d'un coup de pied dans la fourmilière et qui (moi) m'amusent beaucoup ! Désirer sexuellement sa mère ou son père, je trouve l'idée géniale et désopilante du point de vue de notre gentil conscient !!: Si c'est pas un coup de pied, où j'ai dit, ça ?!) Mais le point de chute de cet "autre chose" systématique, pourrait être ressenti (c'est un peu mon cas) comme un désir (un besoin ?) de ne pas vouloir comprendre en fin de compte. De même que la psychanalyse en bout... d'analyse c'est vouloir comprendre. "Si les petites filles ne sont pas comme les petits garçons ?!!!" Ce qui est un bon début ! Ce type de réflexion de développement a sa technique bien particulière. Le plus souvent, il s'agit de partir de ce qui est habituellement accepté. (Telle chose est ceci ou cela ). Je pense au désir, par exemple. Alors, comme pour montrer une originalité fulgurante, on va s'échapper à partir d'un point précis qui n'est pas vraiment le fond du sujet, mais juste connexe, (non pas sa cause par exemple mais sa description.) et à partir de là on s'évertue à montrer que ce qui est habituellement accepté est complètement faux. (Ce qui est peut être exact d'ailleurs !) Non ! Dire que le désir est une construction, qu'on ne désire pas un objet ou une personne uniquement, oui, c'est une bonne chose de l'avoir rémarqué, "découvert" mais ça ne dit toujours rien sur la nature même de ce qu'est désirer. Désirer, c'est une construction certes, mais c'est... autre chose ! La psychanalyse va dire (c'est un peu le pont aux ânes mais je fais au plus simple) que le désir c'est le désir de l'Autre par exemple. Cette simple affirmation peut avoir beaucoup plus de résonance sur notre façon de nous conduire. Notre façon de comprendre --et même de construire !!!-- nos propres désirs. Même Sartre qui aime guère la psychanalyse est dans ce type d'approche pour comprendre le désir. Et constate que le désir se "refile" (je fais mon populaire!) d'une génération à l'autre sans qu'aucun individu de la chaîne n'ait en fin de compte son désir propre ! Ceci dit je n'ai pas lu tout Deleuze ! Et ignore peut-être ses "solutions". Mais s'il s'agit de ne pas comprendre, c'est qu'il n'y a pas de solution, pas de sens. D'où l'importance du signe qui oblitère le sens, le camoufle si le (un) sens existe, qui vaut pour lui s'il n'existe pas. On tombe alors dans une ... spiritualité forcée, ce fameux "autre chose". Mais comme pourrait dire Godard, c'est la philosophie "que c'est pas la peine" ! Car, poussons notre recherche ! Nous risquons de tomber sur le besoin-pulsion, (comme matrice du désir), et donc sur une causalité certaine. Et donc... UN SENS ! Les signes devenant de simples symptômes. Contenu manifeste (le signe) et contenu latent (la pulsion). Une opposition (les deux types de contenus) qui est à mon avis extrêmement riche pour la psychologie. Un outil d'analyse intéressant.. Voilà ! j'ai écrit ce qui me venait à l'esprit au fur et à mesure et j'ai donc pu dire aussi de ... grosses conneries !
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C'est aussi l'impression que ça m'a fait : je me suis dit, "mais alors, c'est nul tout ce que j'ai écrit !" (Quand ça parle de ce que JE ressens. Car il fait autorité, le père Deleuze ! Mais heureusement, j'ai un peu lu Proust qui ne parle strictement que de lui, et de ses impressions de ses sentiments très personnels (quoi qu'en dise Deleuze) et qui est ainsi universel. Ton père aurait écrit autrement pour faire semblant de ne pas parler de lui tout en en parlant quand même... A mon avis, il a bien fait d'écrire comme il l'a fait. Ce qu'il avait à dire, ça y est bel et bien dedans ! Puisque il est question de psychanalyse, je propose dans les textes ("littérature", "vos écrits") l'introduction que j'ai faite il y a bien des années à une étude qu'il faut bien qualifier de psy du poème provençal Mireille de Frédéric Mistral. Avec le temps ça me fait un peut l'effet d'une profession de foi !... --De l'époque !-- C'est un peu long, mais même pour l'introduction y'avait pas mal à dire... Je mets le lien: http://www.forumfr.c...reille-nue.html
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Deleuze n'a pas de mots assez fort pour mépriser ce qu'il appelle le "roman familial". ça le dégoûte.. C'est indigne... enfin je n'ai pas relevé ses mots mais c'est de ce genre. Le roman, oui, familial non. J'en déduis : la famille. Il parle pourtant de sa jeunesse quand on lui pose la question. Pour dire que c'étaient des bourgeois de droite incultes. Mais je ne cherche pas à caricaturer : il se dit lui-même inculte ! Sans doute dans un autre sens : il dit qu'il oublie, (qu'il n'accumule pas la culture). Qu'il l'admire chez certains tout en nous laissant comprendre qu'il la méprise un peu. Voilà, c'est un peu ça qui me gène chez lui :Il dit un truc... et son contraire. Mais on peut comprendre cette manière comme celle d'un esprit qui ne veut pas être pas borné ?... L'impression que ça me laisse souvent, c'est qu'après avoir bien réfléchit sur un sujet, on a l'impression d'avoir tourné en rond. Et de ne pas être plus avancé. De ne rien avoir compris de nouveau et en fin de compte d'avoir brouillé les cartes ou noyé le poisson..
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Touché ! (Merci, ça me fait plaisir.)
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Il me semble qu'il y a un point commun à ceux qui ne peuvent pas supporter la psychanalyse. ( Et mon idée pourra paraître une interprétation psy elle-même !) Ce soir, j'ai écouté Deleuze, puis Onfray. leur point commun c'est qu'à les entendre, on discerne assez nettement une haine viscérale à l'encontre de ce qu'est ou représente la notion de famille pour eux. Si cette observation est juste -et c'est une constatation-.; on peut comprendre qu'ils ne sauraient accepter l'idée que leurs psychologies, la base de leur personnalité ait sa source dans cette famille justement. Voilà, c'est juste une idée. Mais leur haine est si forte à cet endroit que ça me semble poser problème. "Famille je vous hais !" On est en pleine subjectivité. Il est vrai que les familles sont pesantes. Je pense surtout à celles de nos enfances. Et prégnantes et collantes. Mais de la haine ? C'est un peu s'imaginer issu d'une génération spontanée ! Une sorte d'enflement de l'ego qui ne devrait rien à personne. (C'est le syndrome de Jésus Christ !) Cela me semble dépasser le raisonnable, la raison. Une connaissance vraie ne me semble pas compatible avec autant de subjectivité. Et les deux (Deleuze et Onfray), sont bigrement convaincants ! Jusqu'à un point de rupture. Quand Deleuze qui ne peut pas supporter que l'on parle de son enfance personnelle sans être méprisable, nous dit que Proust n'en parlait (pas de la sienne). J'y vois le raisonnement : Puisque "il ne faut pas parler de sa jeunesse" et que Proust est "bon", c'est qu'il n'en parle pas ! (Ce que j'en pense c'est que c'est en parlant de son enfance très personnelle et particulière et de ce qu'il a ressenti, lui très précisément que Proust touche à une certaine universalité. Ce que Proust dit ou que nous lisons chez lui, c'est que nous sommes tous -un peu- pareil.) Et quand Onfray vient nous expliquer que les problèmes psychologiques nous viennent d'un ver parasite venu du chat qui modifie nos programmes cérébraux. Ici, le raisonnement induit serait : Si les causes des névroses sont un "empoisonnement" venu physiquement de l'extérieur, la psychanalyse n'a plus de raison d'être. Si comme il le dit 1/3 de la population est touchée cela suffit à expliquer tous nos problèmes. Trop c'est trop. Même si sous un certain angle (très aigu !) ce qu'ils disent peut ne pas être totalement faux. Il se peut aussi que je me trompe, et que je voie "le mal" là où il n'est pas... Et il y a pratiquement toujours eu des chats à la maison !...
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Une piste, la bêtise c'est ça :
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  Aux athées : Quelles preuves donnez-vous sur l'inexistence de Dieu ?Blaquière a répondu à un(e) sujet de Fistone dans Religion et Culte Maintenant, il est vrai que ce sujet : "Quelles preuves donnez-vous sur l'inexistence de Dieu ?" Peut se comprendre comme un questionnement des croyants voulant comprendre ce qu'est la non-croyance. Ce qui est tout-à-fait respectable. Hé bien j'aurai donc moi aussi des arguments respectueux : Les non-croyants sont des gens qui ne croient pas à toutes ces balivernes ! C'est pas de l'argumentation, ça ?!!
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  Aux athées : Quelles preuves donnez-vous sur l'inexistence de Dieu ?Blaquière a répondu à un(e) sujet de Fistone dans Religion et Culte Je suis fier d'avoir inspiré une réponse aussi conséquente ! Mais d'un autre côté, je me dis que c'était peut-être pas la peine... Puisque tes magnifiques démonstrations n'ont peut-être pas lieu d'être ?!. En te lisant, je pense "mais c'est pas de ça que j'ai parlé !" Exemple : Tu réponds : Ce n'est pas un argument c'est une constatation. Et une constatation exacte, puisque L'intervenant suivant (Mékélasso) le dit : Tu dis en manière d'imitation de mon raisonnement : Et tu conclues : Mais tu n'as rien à démontrer puisque je n'ai pas dit ça ! Comment en effet pourrais-je dire que "les non croyants de devraient pas raisonner sur les divinités" puisque moi-même qui suis non croyant, je passe mon temps (j'exagère) à raisonner justement sur les divinités. ce que j'ai dit c'est que les non croyants (en général) s'en tamponnent un peu, ce qu'a confirmé Mékélasso. Ce que je veux dire, c'est que ce qui est intéressant (pour moi) ce sont les avis des croyants sur Dieu, si je veux comprendre le phénomène de la croyance. Les avis des non-croyants, l'étant moi-même j'en ai fait un peu le tour. Le phénomène de la non-croyance, j'y suis déjà dedans... Pas besoin qu'on me l'explique.
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  Sondage: pour ou contre le port du burkini à la plage?Blaquière a répondu à un(e) sujet de Les Yeux de la Fée dans France J'ai trouvé la solution ! Il faut que demain, trois millions de femmes musulmanes défilent dans Paris en burkini avec les pancartes et en criant "NON AU TERRORISME ISLAMISTE" ! Et la semaine prochaine, toutes les femmes en burkini sur les plages de France seront applaudies !
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  Sondage: pour ou contre le port du burkini à la plage?Blaquière a répondu à un(e) sujet de Les Yeux de la Fée dans France Le problème c'est qu'il y a 20 ans, aucune fille ne portait le voile et qu'aujourd'hui au même moment, on massacre et on porte le voile au nom de la même religion. Quand Bush a bombardé l'Irak, j'ai été quasiment malade toute la journée, et tout le jour j'ai tourné des pichets sarrasins en me disant, on résiste ! L'époque n'est plus la même. Même si ce con de Sarkozy a bousillé la Libye y'a pas longtemps. Un minimum de raison nous dira qu'on ne peut pas aller en burkini sur la plage de Nice. Quand bien même on aurait raison, (et je sais bien que les musulmans dans leur immense majorité sont comme tout le monde) y'a des moments où l'intelligence nous dit de se faire petit. Et le contraire de l'intelligence, c'est la bêtise. Espèce de Hollande ! T'es dans la politique ? c'est ça ?
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  Sondage: pour ou contre le port du burkini à la plage?Blaquière a répondu à un(e) sujet de Les Yeux de la Fée dans France Ben évidemment que si on se met à poil c'est pour se montrer ou pour le plaisir d'être nu ! C'est qu'on apprécie le travail d'Allah qui nous a créés. Le cacher, c'est juste de la névrose. De la mécréance !
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  Sondage: pour ou contre le port du burkini à la plage?Blaquière a répondu à un(e) sujet de Les Yeux de la Fée dans France C'est bien ce que je disais : ça veut bel et bien dire que les femmes qui ne se couvrent pas sont des salopes. Et que leur "salopidude" vraincra tous les obstacles ! Merci de me donner raison ! Je me demande si au bout du bout, cette nouvelle mode ne serait pas un effet collatéral de la cellulite...

 
