Blaquière

Effectivement, c'est hors sujet, puisque le Christ n'est pas l'ennemi de celui qui mange (symboliquement) son corps ou boit son sang.) ! (c'est mon côté jésuite !) Mais avant de fermer le HS, je pense avoir trouvé une sorte de preuve que Jésus n'a pas instauré la communion. Et qu'elle aurait plutôt été imaginée par ses fidèles après sa mort. (Jésus ne savait pas qu'il allait mourir, il faut bien se mettre ça dans la tête.) Quand il dit (évangile de Thomas mais aussi dans au moins un des quatre canoniques) : "ce qui entre dans votre bouche ne vous souillera pas, mais ce qui sort de votre bouche, c’est cela qui vous souillera".Dans le canonique, je crois même me souvenir qu'il rajoute "car ce qui entre dans votre bouche finira aux lieux d'aisance". Je ne peux pas imaginer qu'il dise qq chose d'aussi intelligent et qu'il incite par la suite à manger même symboliquement son corps, puisque ce corps mangé finirait (symboliquement bien sûr) aux mêmes lieux d'aisance ! En revanche, cette symbolisation rustique (mangez ce pain et je serai en vous) me semble tout-à-fait du niveau primaire de ses fidèles qui ne comprenaient pas grand chose à ce qu'il pouvait dire de subtil ou d'intelligent. (Voir aussi Nicodème pour l'incompréhension des paroles du Christ ds St Jean) Mais j'ai mieux ! Bien mieux : Dans les apocryphes (1), Actes d'André et de Matthias : (Matthias reçoit la ville des anthropophages en partage) "Or les gens de cette ville ne mangeaient pas de pain ni ne buvaient de vin, mais mangeaient de la chair d'êtres humains et buvaient leur sang." La communion qui consiste à remplacer la chair et le sang par le pain et le vin semble donc être une façon de guérir d'une anthropophagie hypothétique et pourrait bien dater des (ou avoir été instaurée par les) deux apôtre en question. Fin du HS !!! Je m'étonne tout de même qu'au sujet du gnosticisme qui se réclame d'un authentique et vrai savoir (secret ?) on puisse considérer hors sujet une réflexion qui essaie d'aller au fond des choses. (1) Ecrits apocryphes chrétiens, la Pleïade, tome II page 493.

L'esprit Dionysiaque n'est pas délirant parce qu'il est parallèle au Nouveau Testament ? La démonstration est intéressante ! Mais J'ai pas fini ! Quand j'étais jeune, je me souviens d'une chatte (encore sans allusion !) Elle était sauvage. Parce que sa mère "Vieille Ronce" l'avait faite dans le grenier à notre insu et qu'elle l'avait descendue dans la maison quand elle était déjà un peu grande. (C'était pas bête puisque on peut plus difficilement éliminer un chat déjà un peu grand...) Bref, Macoulie (c'était son nom) est toujours restée un peu sauvage. Un jour sans qu'on le sache, elle a fait des petits. On ne le savait pas, dans le grenier peut-être aussi. Mais on a retrouvé des morceaux de chair dans les escaliers. Des petits morceaux de petits chats avec les poils... Et on s'est rendu compte que c'était Macoulie qui se baladait avec ça... C'est parfaitement horrible, je sais, mais c'est ainsi. Je me souviens que mon père m'avait expliqué que les chattes, la première fois qu'elles font les petits, ça leur arrive, parfois. Elles lèchent les petits et puis, ça dérape. A force de les lécher, elles finissent par les manger. Elle ne font plus la différence entre l’instinct maternel, "l'amour" de leur progéniture et la gourmandise, la faim. Comme les apôtres... ou les chrétiens, Jésus ! Symboliquement, bien sûr. Ce n’est qu’un dérapage symbolique. Symbolique d’un amour descendu à son niveau le plus primaire, animal, ou pré-instinctif. Aimer le Christ sur le même mode qu'on aime la glace au chocolat, ou une côtelette d’agneau : Mmmmm ! Miam !

Oui, mais Dionysos établissait son "règne" sous le signe du délire... "Mangez-moi, buvez-moi" (sans allusion sexuelle !) ça nous renvoie directement à la dévoration du père (Jésus) de la horde primitive après son assassinat par les frères réunis (les apôtres). (Freud) Je n'ai pas peur de le redire. Dévorer l'être aimé, on l'a vu il y a bien des années (c'était un japonais je crois et ça avait défrayé la chronique) c'est un très grave problème psychotique. Alors, si vous acceptez, c'est peut-être parce que nous partageons tous ce genre de folie (moi y compris), mais ça n'en est pas moins une folie absolue. Peut-être faudra-t-il un jour définir nos plus petits (ou gros) communs dénominateurs délirants. Mais je le re-redis ça reste du délire pour moi. Vous, faites ce que vous voulez. BON APPETIT !

En tous cas, la tapisserie de Pénélope, en attendant que François-Ulysse rentre à l'Itaquélysée elle nous a coûté 500 000 €uro ! Et c'est vous qui avez payé !!! JE ME MARRE ! (J'ai un peu l'impression que cette fois-ci, c'est les prétendants qui vont l'avoir !!!...)

Je vous ai déjà dit, peut-être que chez nous, à la maison, il était interdit de prononcer les mots "Minuit Chrétien" parce que ça portait malheur ? En revanche, l'Internationale, no problémo ! Y'a quand même des psychanalyses qui se perdent... Si Jésus Christ a vraiment dit ça (et c'est vraiment très très peu probable) Il ne devait pas être trop bien dans sa tête. La symbolique a des limites. Pensez à ce que ça dit vraiment. "Vous devez manger ma chair" ! Les muscles ? les biceps ? les zygomatiques ? les mollets ?... et les abats aussi ? l'estomac ? les tripes ? La cervelle ? Les rognons ?... (Et je reste poli.) Non, c'est pas rien de manger la chair de quelqu'un. Vous ne me lèverez pas de l'idée que c'est un malade grave qui a imaginé ça. Des fois il faut remettre les pendules à l'heure. Du coup je comprends mieux l'interdiction ci-dessus qui nous faisait rire. L'avait bien réfléchi, Papa Blaquière !....

AbsconsEU !

Il est compliqué ce Zeugma et je me garderai bien de le contredire... Ah que oui !

Oui ! et je me le répète tous les jours ! (Mais c'est vrai que c'est pas le cas dans tous les pays...) Quand ils passaient leur vie à se crever avec une pioche, à 50 ans, ils étaient usés : complètement HS. Tandis que moi à presque 70 mon seul souci est : qu'est-ce que je pourrais trouver comme connerie à faire ou à dire, demain ? Y'a pas à dire : l'humanité progresse !

Je pense la même chose. Sur "la" civilisation. J'oubliais une précision sur le"secret" du lustre. C'est qu'après la troisième cuisson, il s'agit de nettoyer le mélange de terre et de sels métalliques, parce que le lustre n'est qu'un glacis d'ions métalliques qui est allé se déposer sur la pièce, juste en surface. et ce glacis de surface cuit qu'à 600 degrés reste fragile et s'use assez facilement. Mais revenons à la civilisation ! Je l'ai déjà dit quand je suis allé en Tunisie, dans le sud, à Djerba, sur l'île, on est allés bien sûr dans un village de potiers : Guellala. Compte tenu de ce que nous ont apporté les arabes en céramique, mon état d'esprit était un peu celui d'un "retour aux sources". Il y avait là un vieux potier, aveugle qui nous a expliqué comment il préparait son émail au plomb. Bien sûr je ne lui ai pas dit que s'il était aveugle, c'était probablement à cause du saturnisme (intoxication due au Pb). Mais il y avait un jeune potier. Je lui ai demandé comment il avait appris la poterie. En pensant qu'il allait me dire "avec les vieux potiers du village"... Vous savez ce qu'il m'a répondu ? "Je suis allé apprendre la poterie à Aubagne !" Et je n'ai pu que lui dire : "j'y étais la semaine dernière pour prendre de l'argile"... ça, c'est la Civilisation... méditerranéenne !!!

J'ai retrouvé vous verrez l'assiette rouge cuivrée vers la fin. Je vous avertis que quand je fais une conférence, c'est spécial comme ambiance ! C'est comme un happening ! La vache, y'a déjà 5 ans !

Il s'agit de faire une céramique normale : émaillée en blanc le plus souvent donc après deux cuisson. Un cuisson la terre une cuisson l'émail. les deux autour de 1000 degrés. On décore ensuite au pinceau sur l'émail blanc (vitrifié) avec un mélange qui contient du sulfate de cuivre, du nitrate d'argent, de l'argile et de l'oxyde de fer, le tout dilué dans l'eau. En suite il faut recuire la pièce avec ce décor (cru) entre 500 et 700 degrés. (C'est sur les différences obtenues suivant la T° que je vais travailler ainsi que sur le mélange exact.) Mais cette troisième cuisson doit se faire en réduction. C'est à dire en coupant l'oxygène. Il faut donc un four à bois puisque en électrique, il y a toujours l'oxygène. Le principe c'est que les sels de cuivre et d'argent à cette température et en réduction, vont légèrement se diffuser à la surface de l'émail, et laisser un dessin aux reflets métalliques. Le cuivre seul donne du rouge métallique, l'argent u reflet blanchâtre métallique, et le mélange des deux devrait donner un reflet doré... Je dois avoir une vidéo sur youtube ou je montre entre autre une assiette avec le lustre rouge métallique, je vais chercher... Voilà j'ai rouvé ça islamique, sans doute du moyen-âge. Quelle civilisation !!! L'amusant et je l'ai déjà écrit c'est que c'est grâce ou plutôt à cause de leur religion que les arabes on mis au point (je reste prudent !) cette technique puisque il leur est interdit de se servir d'ustensiles en or !

C'est limite une vanne, mais pas que. Si j'avais dit que les arabes ont inventé l'algèbre ou le zéro, y'aurait toujours eu l'anti arabe-musulman forcené de service pour chipoter, genre "c'est pas eux, c'est les hindous !", et patin et couffin... Alors comme je suis en train de travailler sur le lustre métallique doré arabe du moyen-âge, (sur les céramiques) j'ai mis ça pour noyer le poisson ! En me disant que personne n'oserait moufter du fait qu'il ne comprendrait pas ! Toi tu oses, bravo ! Oser dire "ça je comprends pas" c'est pas tout le monde qui en est capable ! Voilà c'était pratiquement une blague. J'allais dire c'est plus important le zéro que le lustre, mais le zéro, c'est rien ? Et le lustre c'est bel et bien quelque chose ? Alors... Bref, si j'y arrive, je vous en ferai part. et Je vous donnerai le... SECRET ! (Bon, des fois, je mens...)

C'est pas faux. Mais alors, si une civilisation influence plus les autres époques et les autres peuples que les siens propres, et compte plus pour les autres que pour elle-même, c'est le concept même de civilisations (au pluriel) qu'il faut jeter au orties ! La civilisation mésopotamienne n'est pas morte puisqu'elle a apporté l'écriture, et que nous écrivons, toujours, l'égyptienne, la géométrie, la grecque, la philosophie, la musulmane le "lustre doré" !!!...etc. Il ne reste alors plus qu'une civilisation, et le concept de civilisation ne peut plus que s'appliquer à l'espèce humaine dans son ensemble. Avec des hauts et des bas. Et je suis d'accord avec moi-même !

En rangeant des papiers, hier, je suis tombé sur une partition que j'avais faite de "La légende de la nonne". Paroles de Victor Hugo, musique et interprétation de Brassens. Le texte complet de Hugo a plus de strophes, mais Brassens a bien sélectionner pour la durée d'une chanson, et nous restitue toute l'histoire de façon très cohérente. Je mets les paroles au dessous. Mince, un beau et bon texte (on n'a plus l'habitude !) ça en dit des choses ! C'est décidé, "je me remets à la guitare !" Et je commence par... la nonne ! En plus la traduction espagnole est magnifique ! La légende de la nonne Venez, vous dont l'oeil étincelle, Pour entendre une histoire encor, Approchez; je vous dirai celle De dona Padilla de Flor. Elle était d'Alanje, où s'entassent Les collines et les halliers. Enfants, voici des boeufs qui passent, Cachez vos rouges tabliers. Il est des filles à Grenade, Il en est à Séville aussi, Qui pour la moindre sérénade, A l'amour demandent merci; Il en est que parfois embrassent, Le soir, de hardis cavaliers. Enfants, voici des boeufs qui passent, Cachez vos rouges tabliers. Ce n'est pas sur ce ton frivole Qu'il faut parler de Padilla, Car jamais prunelle espagnole D'un feu plus chaste ne brilla : Elle fuyait ceux qui pourchassent Les filles sous les peupliers. Enfants, voici des boeufs qui passent, Cachez vos rouges tabliers. Elle prit le voile à Tolède, Au grand soupir des gens du lieux, Comme si, quand on est pas laide, On avait droit d'épouser Dieu. Peu s'en fallut que ne pleurassent Les soudards et les écoliers. Enfants, voici des boeufs qui passent, Cachez vos rouges tabliers. Or la belle à peine cloîtrée, Amour en son coeur s'installa. Un fier brigand de la contrée Vint alors et dit : Me voilà ! Quelquefois les brigands surpassent En audace les chevaliers. Enfants, voici des boeufs qui passent, Cachez vos rouges tabliers. Il était laid : des traits austères, La main plus rude que le gant; Mais l'amour a bien des mystères, Et la nonne aima le brigand. On voit des biches qui remplacent Leurs beaux cerfs par des sangliers. Enfants, voici des boeufs qui passent, Cachez vos rouges tabliers. La nonne osa, dit la chronique, Au brigand par l'enfer conduit, Aux pieds de sainte Véronique Donner un rendez-vous la nuit, A l'heure où les corbeaux croassent, Volant dans l'ombre par milliers. Enfants, voici des boeufs qui passent, Cachez vos rouges tabliers. Or quand, dans la nef descendue, La nonne appela le bandit, Au lieu de la voix attendue, C'est la foudre qui répondit. Dieu voulu que ses coups frappassent Les amants par Satan liés. Enfants, voici des boeufs qui passent, Cachez vos rouges tabliers. Cette histoire de la novice, Saint Ildefonse, abbé, voulut Qu'afin de préserver du vice Les vierges qui font leur salut, Les prieurs la racontassent Dans tous les couvents réguliers. Enfants, voici des boeufs qui passent, Cachez vos rouges tabliers.

Très bonne remarque ! Mais il faudrait prendre en compte les paramètres de rivalités individuelles et de rémunérations qui dépendent de l'avancement. Il ne s'agit peut-être pas vraiment du même pouvoir que le pouvoir politique ? Mais il est vrai que "les petits chefs" gangrènent la vie en société. Pour ceux-là c'est la même névrose que chez les politiques : Il faudrait pouvoir les empêcher de nuire !! Y'a encore plein de solutions à trouver à organiser ! (Mais qu'est-ce qu'ils font les députés ?!)

Le peuple il n'en veut pas du pouvoir. Il s'en fout. Il veut juste vivre peinard, Faire un boulot qui l'emmerde pas trop et avoir assez de pognon pour se payer une petite fantaisie quand ça se présente !... Et quand on le pousse à toute extrémité, il devient méchant. J'en serais presque à dire qu'il a raison...

S'il fallait un peu définir ce qu'on entend par civilisation, je dirais que c'est le mode de vie de la majorité des habitants. Bien sûr il y a les élites... Religieuses ? Politiques ? Philosophiques ? Scientifiques ? Est-ce qu'elles définissent une civilisation ? pas vraiment. A la longue peut-être, "à la très longue" ! On voit le paganisme qui a survécu longtemps. Ou aujourd'hui, en dépit des connaissances sur la grandeur de l'univers, bien des gens pensent qu'un créateur potentiel de cet univers a envoyé son Fils Unique dans un coin perdu de désert... ou que ce même dieu sous une autre version va tendre des toiles d'araignées devant un grotte pour sauver Mahomet de ses poursuivants... C'est comme un retard à l'allumage ! Quand on a bien conditionné les esprits, ils restent imprimés. Figés. Mais ça marche bien parce que c'est simple. Tout le monde sait ce qu'est un fils et des toiles d'araignées. Toutes choses qui relèvent de la vie ordinaire. Et c'est celle-là la civilisation. Et notre civilisation ou notre vie a DEJA totalement changé. Je vais pas jouer les vieux schnocks, mais "quand j'étais petit" (!!!) au village il y avait une quarantaine de chevaux et tout le monde travaillait sur place. 306 habitants ! Aujourd'hui plus de 3000 ! A part quatre magasins et un ou deux restaurants (on est en région relativement touristique) Tout le monde travaille à l'extérieur à plus de 20 km. Les gens ne se connaissent plus à part les parents qui ont des enfants à l'école. Il n'ont plus de vie commune. C'est une mode de vie totalement différent, une autre civilisation. Les rapports humains se tissent autrement. Il y a une quinzaine d'année, je suis allé dans le sud de la Tunisie. Il y avait des ânes avec leur petit charretons. Comme ma tante qui venait nous voir du village voisin avec son "Cadichon" il y a 60 ans : Quand j'étais petit !!!. Si bien qu'on s'est habitué très rapidement : au bout d'une semaine, on était chez nous ! Notre vie avait repris son cours normal (après un intermède de 50 ans un peu délirant !). C'est quand on est revenu et qu'on a atterri à Marseille qu'on est tombés de haut ! L'aéroport tout en verre, en métal, avec des écran partout ! "Mince, c'est vrai que c'est comme ça maintenant chez nous !" La civilisation islamique du sud de la Tunisie, c'est la même que la judéo-chrétienne d'ici il y a 60 ans. Elles ne sont donc ni islamiques ni judéo-chrétiennes. Non ! notre civilisation n'était pas judéo-chrétienne ! Elle était majoritairement rurale et agricole. Et elle est finie, celle-là ! La nôtre, aujourd'hui, notre mode de vie, c'est une civilisation de la bagnole et des écrans et liaisons numériques à distance . Les relations humaine on changé : Je vous parle sans vous voir, sans vous connaître... Sans le moindre contact physique. C'est pas rien. Et ça n'est pas si nul. Mais c'est complètement autre chose. Et même les terroristes mettent au point leurs coup foireux grâce à leur téléphones portables...

Tu propose quoi ? des camps, des chambres à gaz, des fours ?!! En revanche, là : "Quand est-ce que les pauvres prendront le pouvoir face aux riches ?" je te suis à 100 %. Et peut-être bien que c'est justement ça la vraie solution Finale !!! On le voit en ce moment avec la levée de bouclier contre Amon qui veut donner de l'argent aux pauvres : " Quelle horreur !" Mais les pauvres, faut qu'ils TRAVAILLENT ! Sans ça comment ils pourraient être riches, les riches ?

Je crois que vous parlez dans l'idéal : "Le scientifique cherche la vérité". Il devrait. La "vraie" science devrait rester extrêmement modeste. Mais c'est rarement le cas ! Il faut comprendre ce qui pousse un scientifique à être scientifique. Je dirai presque bêtement que c'est le besoin de certitudes. Et quand ces certitudes font défaut, il les invente, il les fabrique. Voilà ! Parce qu'il se trouve que la science est faite par des scientifiques, et que les scientifiques en bons humains qu'ils sont tiennent souvent plus à LEUR vérité qu'à LA vérité. C'est sans doute une question d'ego. Et là je vois ici que l'ego des défenseurs de la science voudrait écraser l'ego des philosophes. On le voit dans bien des sciences. Il y a souvent un "maître" qui a eu sa marotte et devant qui tous les seconds couteaux doivent s'effacer. Il impose une mode. Et pour ceux qui veulent rester dans le coup, qui tiennent au bon développement de leur carrière, il n'est pas question de mettre les paroles sacrées du maître en question. C'est le rôle du philosophe de dénoncer cela. La philosophie est un questionnement, une remise en question, quand la science est un désir de certitude et de résolution systématique des questions. Ce qui ne m'empêche pas d'être avide des dernières "découvertes" et explications scientifiques. Et que je suis vraiment admiratif de "l'esprit matheux", de son degré de concentration dont je me sens souvent incapable. J'essaie cependant de garder un peu de recul. D'être ou de rester "philosophe" au sens le plus populaire du terme... Pour imiter un mot connu, je dirai que : "Science sans philosophie n'est que ruine de l'âme !" Les deux n'ont pas à s'opposer mais à se compléter. A s'étayer l'une l'autre. Je crois.

Ce qui est sûr c'est qu'il va contrarier et freiner LA civilisation humaine, "comme d'habitude". Tiens, Trump a dansé pour son premier bal sur le grand succès de Frank Sinatra, "My way" : c'est le "Comme d'habitude" de notre "Cloclo !!! Excellent rayonnement de notre civilisation française !

Mais la civilisation ne "doit" rien ! On constate qu'elle se mondialise. Et c'est surtout la civilisation occidentale qui s'impose ou est préférée de partout. C'est un fait. Biens sûr que quelques unes de nos particularités peuvent souffrir et disparaître et que la variété exacte "béret, baguette calendos, pinard, blanquette, cassoulet, aïoli " risque de perdre quelque plumes ? Mais c'est même pas sûr ! Contrairement à Onfray qui pense que le coeur des civilisation est religieux je dirai le contraire. Que les religions sont des destructrices de LA/DES civilisations. C'est ainsi le christianisme qui a détruit la civilisation gréco-romaine. Qui avait su tenir les religions à distance. Bien sûr il faudrait mieux définir ce que l'on entend par civilisation. Je dirai que c'est la façon de vivre, le mode de vie DES PEUPLES. Et que bien souvent ce sont les peuples qui imposent leur façons de vivre au religion. On a vu par exemple le monothéisme s'agrémenter des saints ceci saints cela parce que les païens, -les paysans- aimaient bien avoir leur Hermès ou leur St Christophe sous la main quand ils partaient en voyage. Les peuples ne sont pas religieux, pas mystique du tout. Ils tiennent simplement à leurs habitudes, à leurs coutumes à leurs modes de vie, à leur civilisation. On veut nous faire croire par exemple que le moyen âge était religieux dans nos campagnes. Non. Bien sûr qu'on agrandissait l'église de tel ou tel village. Pour mieux adorer Dieu ? "Fau engrandir la gleyso de la Ribiero que quand ven uno bono festo non cabe la mitat de la gent dintro de la dito glayso" "il faut agrandir l'église de la Rivière car quand vient une bonne fête il ne rentre pas la moitié des gens dans ladite église." (Début XVIème : L'église sert plus à se rassembler et à faire la fête qu'à l'adoration de Dieu ! La religion tente pour se maintenir d'accompagner les besoins les envies de la population.) Je crois que c'est ça l'erreur d'Onfray de parler de civilisation Judéo-chrétienne alors qu'il faudrait parler d'anti-civilisation judéo-chrétienne ou de judéo-christianisme anti-civilisation tout comme aujourd'hui on pourrait parler d'anti-civilisation musulmane ou d'Islam anti-civilisation. Et les juifs ? Idem ! Tous les juifs qui on marqué LA civilisation (humaine) et ils sont nombreux, l'on fait en étant en quelque manière dissident au judaïsme (ou à l'esprit religieux en général). Jésus Christ en tête ! Et on trouvera aussi Spinoza ! Puis Marx ! Freud ! Einstein ! Zémour ! (Non pour le dernier je blague !) Ce n'est donc pas parce que LA civilisation devient mondiale ou "humaine" que la nôtre se meurt. D'autant plus que peu ou prou c'est nos façons de voir le monde et d'y vivre que les autres adoptent. On le voit en Chine et en Iran. D'accord, pendant un temps, les musulmans mettront des merguez dans le cassoulet au lieu des saucisses ?!... Pendant un temps... ça peut même enrichir NOTRE civilisation ! Tôt ou tard on deviendra tous des "pourceaux d'Epicure". Et après on fera le régime...

Quel humour ! Il ne s'agit que d'un reliquat d'animalité : patience !

L'observation et aussi la compréhension. Le contraire du religieux. Mes conclusions personnelles valent pour l"humanité, si l'on comprend au regard de nos connaissances le sens de l'évolution. De notre évolution. C'est très simple en fait. Et "ma morale" ne cherche qu'à aller dans le sens de cette évolution. Communautaire oui, mais au sens de la communauté humaine. ça me suffit. Si un jour des extraterrestres montrent leur nez, on avisera !... Evidemment, il ne faut pas rester l'oeil collé sur sur la loupe, et essayer de comprendre l'ensemble du mouvement de cette évolution. Je fais court : si l'on part des premières "amibes" toutes interchangeables, et que l'on voit l'Homme à l'autre extrémité, on CONSTATE une "montée" de l'individu. De l'individualisation. Et c'est une évidence que de dire que chacun humain est différent de son voisin. Biologiquement, physiologiquement, psychologiquement, intellectuellement. J'en conclue que notre richesse actuelle est cette diversité. Et que c'est cette diversité et les conditions de son épanouissement qui peut être considérée comme... Morale ! Dès lors, respect de chaque individu, en premier de sa vie, et éviter et même empêcher de nuire les mouvements et les comportements qui vont à l'encontre de cet épanouissement. Dont l'égoïsme. Et je dirai même mieux, ou moins : l'égoïsme excessif. Si tant est qu'un certain niveau d'égoïsme peut être considéré comme vital !!! Si vous avez mieux à proposer, je suis preneur ! Je vous réponds mais on est loin du sujet gnostique. Encore que je me fonde sur un certain savoir ! "Gnostique c'est autant " !...

C'est toujours le mélange. Si on dit que le point de départ de l'homme est animal, on nous réplique que l'âme est divine Si on dit que l'homme est différents, on nous dit que d'autres animaux aussi sont sociaux. Mélange, mélange. Les principes religieux c'est de --noyer le poisson. --Ne pas vouloir comprendre ni examiner modestement le monde lui-même, --le recouvrir d'un cache archaïque préétabli. (des textes improvisés par des illuminés qui le plus souvent ne perdent pas de vue leurs intérêts.)

D'où la nécessité de partager ! Y'en aura pour tout le monde ! Il faut dire qu'il y a beaucoup de Dieux et de licornes roses ou vous regardez c'est pour ça que c'est pas top : je vous ai dit que j'en faisais l'économie.